Biosécurité (177)

Ce qui se trame à l’Organisation mondiale de la Santé

Voici un survol très intéressant de ce qui se trame à l’Organisation mondiale de la Santé dans le cadre des négociations pour amender le Règlement sanitaire international, fait par James Corbett (The Corbett Report) et Meryl Nass (Substack, Door to Freedom). Meryl Nass, un médecin du Maine dont le permis d’exercice a été suspendu, est une des figures les plus actives dans la lutte contre les efforts de l’OMS pour empiéter encore plus sur la souveraineté des États et la liberté des individus. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des gouvernements et des parlementaires qui s’apprêtent à s’opposer. Mais méfions-nous, car les bureaucrates de l’OMS sont prêts à tout, y compris déroger à leurs propres règlements, pour arriver à leurs fins, c’est-à-dire obtenir de nous un chèque en blanc. Il ne suffit donc pas d’empêcher l’adoption de ces amendements et du « traité pandémie ». Il faut sortir de l’OMS. Références

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Limites et inconvénients des interdictions (1)

Quand nous considérons que quelque chose est mauvais, notre premier réflexe est de réclamer ou d’imposer son interdiction, même quand les effets nuisibles pour les autres sont douteux ou minimes et évitables ou acceptables pour eux, et même quand les effets nuisibles sont seulement ou surtout ressentis par les personnes qui font cette chose. Nous nous demandons beaucoup plus rarement quels sont les effets nuisibles de ces interdictions et des efforts faits pour les appliquer. C’est comme si nous nous disions que les interdictions sont forcément de bonnes choses quand ce sont de mauvaises choses qui sont interdites, et qu’alors elles ne peuvent jamais être de mauvaises choses. C’est comme si les effets nuisibles des interdictions ne pouvaient pas être plus grands que les effets nuisibles de ce qui est interdit. C’est comme si ces interdictions étaient toujours assez efficaces pour empêcher ces derniers effets nuisibles de se produire en totalité ou en partie. C’est comme si elles ne pouvaient jamais aggraver les maux qu’elles sont censées empêcher ou atténuer. C’est comme si les maux causés par ces interdictions ne pouvaient pas s’additionner aux maux causés par ce qui est interdit. Quant à ceux qui critiquent les interdictions, c’est souvent…

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Sortes de sous-traitance

Nos politiciens et nos bureaucrates considèrent depuis longtemps déjà l’État comme une sorte d’entreprise qui doit fournir des services publics aux contribuables en échange des taxes et des impôts qu’ils paient, et les organismes publics comme des entreprises qui doivent fournir des services ou du soutien à d’autres organismes publics. Et pour fournir ces services, le gouvernement et les organismes publics ont assez souvent recours aux services d’entreprises privées quand ils ne disposent pas de la main-d’œuvre, de l’expertise et des moyens techniques requis. Cette pratique est appelée sous-traitance quand ce sont des entreprises privées qui ont recours aux services d’autres entreprises pour fournir des services à leurs clients et respecter les engagements pris vis-à-vis eux. Je ne vois pas pourquoi il faudrait employer un autre nom quand c’est l’État, que ses représentants considèrent comme une entreprise, qui a recours aux services d’entreprises privées pour fournir à leurs clients (des contribuables ou d’autres organismes publics ou parties d’un organisme public) les services qu’ils demandent ou qu’on leur a promis. De la même manière que de grandes compagnies de téléphonie sous-traitent le service à la clientèle, que des entrepreneurs en construction sous-traitent le transport de gravier et que des laboratoires pharmaceutiques…

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Vaccins contre la COVID-19 et excès de mortalité toutes causes confondues

Voici une autre intervention de Denis Rancourt (World Council For Health) sur les excès de mortalité toutes causes confondues observés à la suite des campagnes de vaccination de masse contre la COVID-19. Ceux d’entre vous qui suivent ses interventions n’apprendront presque rien de nouveau à ce sujet, à part la confirmation des conclusions des études précédentes par de nouvelles analyses statistiques qui portent maintenant sur 17 pays du Sud (COVID-19 vaccine-associated mortality in the Southern Hemisphere). Ce qui est surtout intéressant dans cette vidéo, c’est que Rancourt fait un survol des conclusions ses études antérieures, qu’il met en relation avec les conclusions de sa nouvelle étude. Il s’agit donc d’une bonne introduction pour qui ne connaîtrait pas encore ses recherches qui montrent que les décès de 2020 ne peuvent pas avoir été causés par une maladie respiratoire infectieuse, mais l’ont plutôt été par les mesures malsaines imposées sous prétexte de lutter contre le virus ; que dans plusieurs juridictions la mortalité excédentaire a commencé seulement après les campagnes de vaccination de masse ; et que la toxicité des vaccins augmente de manière importante en fonction de l’âge et du nombre de doses reçues, si bien qu’il est justifié d’y voir…

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Une conception impropre et malpropre du respect

Les Québécois sont décidément indécrottables. Ils n’ont, pour beaucoup, toujours rien compris à ce qui s’est passé depuis 2020. De la même manière qu’ils prennent des mesures malsaines et même nocives pour des mesures sanitaires, ils voient dans les pires formes de malpropreté morale et même les poisons moraux de la pureté morale. Si les Québécois ont adhéré encore plus que la plupart des autres peuples occidentaux aux mesures soi-disant sanitaires, s’ils peuvent adhérer à nouveau à ces mesures, c’est justement à cause de cette malpropreté morale qu’ils persistent à prendre pour son contraire et dont ils semblent irrémédiablement imprégnés. Pour eux, la petitesse et l’étroitesse, c’est de l’élévation et de la grandeur morales, car on ne saurait prétendre être plus élevés et plus grands moralement que ceux qui sont petits et étroits. Je raconte brièvement une scène qui s’est produite au travail cette semaine. Comme à tous les vendredis, on demande aux employés du service auquel j’appartiens de participer à une pause en ligne. La plupart font du télétravail et sont éparpillés dans toute la province. Ce qui veut dire que mes collègues et moi, qui faisons du travail de bureau toute la journée, ne pouvons pas disposer de…

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Knock ou Le triomphe de la médecine

Les pratiques médicales et pharmaceutiques douteuses ne sont pas nouvelles. C’est ce que nous constatons en regardant Knock, un film de 1951 avec Louis Jouvet dans le rôle principal et qui est une adaptation de la comédie du même nom publiée en 1923 par Jules Romains. Cela peut bien faire cent ans, le docteur Knock peut bien être une sorte de visionnaire, les propagandistes et les charlatans d’aujourd’hui ont recours à des stratagèmes fort semblables, le prélèvement d’échantillons au fond de la fosse nasale pour des tests PCR préventifs et récurrents étant par exemple l’équivalent de la prise de température systématique par le rectum de jadis, en tant que procédure médicale invasive servant à s’assurer de la docilité des soi-disant malades. Quand le docteur Knock parle, on croirait entendre nos autorités sanitaires, nos médecins et nos experts, en public ou derrière les portes closes : « Tomber malade ? Vieille notion qui ne tient plus devant les données de la science actuelle. La santé n'est qu'un mot qu'il n'y aurait aucun inconvénient à rayer de notre vocabulaire. Pour ma part, je ne connais que des gens plus ou moins atteints de maladies plus ou moins nombreuses à évolution plus ou…

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Une nouvelle manière de calculer l’efficacité vaccinale

Alors qu’on continue à observer une surmortalité toutes causes confondues dans les pays occidentaux les plus vaccinés, les autorités politiques et sanitaires préparent une nouvelle campagne de vaccination en prévision du retour de l’hiver et en raison de l’apparition du nouveau variant nommé Éris, en l’honneur de la déesse de la discorde, aussi fille de la nuit. Je ne peux qu’admirer leur persévérance. C’est la raison pour laquelle – en plus de ne pas aimer la discorde et le nuit – je veux ici les aider en leur proposant une nouvelle manière de calculer l’efficacité des nouveaux vaccins qu’on nous injecte depuis la fin de l’année 2020. Après tout, c’est dans l’ordre des choses : pour le nouveau coronavirus et les nouveaux variants, il a fallu et il continue de falloir de nouveaux vaccins ; et pour ces nouveaux vaccins, il faut une nouvelle manière de calculer l’efficacité vaccinale. Car la nouveauté engendre toujours la nouveauté. C’est là toute la beauté de la vie. La principale difficulté à laquelle sont confrontés ceux qui comme nous tiennent à tout prix à prouver l’efficacité des vaccins, c’est qu’il apparaît toujours des nouveaux variants, et que les producteurs de vaccins – les pauvres…

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Le désir de ne pas faire partie du peuple

Malgré la façade démocratique de nos sociétés, malgré les mesures prises contre les prétendus ennemis intérieurs et extérieurs de la démocratie, malgré la répugnance souvent provoquée par la prétention à une forme de supériorité naturelle ou acquise, le désir de ne pas faire partie du peuple, ou de croire qu’on n’en fait pas partie, se répand non seulement chez ceux qui occupent de positions élevées dans la hiérarchie, mais aussi chez ceux qui, par leur condition médiocre (au sens de moyenne) ou inférieure, font partie du peuple. Comme si la démocratie pouvait continuer à exister alors que beaucoup de ceux qui constituent le peuple cherchent des manières, souvent dérisoires, de s’élever au-dessus de l’idée qu’ils se font du peuple, c’est-à-dire des citoyens, sous prétexte que ce serait qu’il y a de plus bas ou de plus vil, puisque tous sont ou peuvent devenir des citoyens. Que les oligarques occidentaux qui possèdent et contrôlent la plupart des richesses, qui nous exploitent en nous faisant trimer dur et souvent inutilement, qui nous dépouillent en nous vendant à grands frais des marchandises et des services souvent passables, et pour lesquels l’État est une vache à lait que nous nourrissons en payant des taxes…

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Nulle part chez nous

En temps normal comme en temps de crise, et à plus forte raison dans cette nouvelle normalité où se combinent les crises réelles et les crises imaginaires, on cherche à nous faire sentir que nous ne sommes nulle part chez nous. Ce « on », ce sont les différents paliers de gouvernement, ce sont les grandes corporations, ce sont les commerces, ce sont nos employeurs, ce sont les administrations scolaires et sanitaires, ce sont les policiers et les agents de sécurité, ce sont nos voisins, nos collègues et notre entourage, etc. C’est pour ainsi dire presque tout le monde. Cette situation est de toute évidence rendue possible par le fait que nous, qui faisons partie du peuple, nous soucions assez peu de notre liberté et de la protection de notre vie privée, ne sommes pas dérangés par les intrusions constantes, abusives et gratuites des autres dans notre existence et par la prise de contrôle de tous les lieux publics et même des lieux privés, et nous plaisons souvent à intervenir dans la vie des autres et à voir les autorités, quelles qu’elles soient, y intervenir. Cette situation est particulièrement visible dans les villes, qui sont en train de devenir de plus en…

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La médecine de masse

Depuis plusieurs décennies, voire un siècle ou deux dans certains cas, nous assistons à une importante massification de ce qui constitue notre culture et nos sociétés. Non seulement nous avons des médias de masse et des divertissements de masse, mais nous avons aussi une alimentation de masse et une éducation de masse. Il n’y aurait pas de problème si cette tendance avait simplement pour effet ou pour but de rendre accessibles à un plus grand nombre de personnes des informations éprouvées et des analyses rigoureuses des actualités nationales et internationales, des œuvres littéraires, cinématographiques et musicales au sens fort du terme, des aliments sains et des créations gastronomiques et une éducation qui développe l’intelligence et l’autonomie. C’est évidemment autre chose qui se passe. Dans le cas des médias de masse, on fournit aux masses des informations simplistes qu’on peut présenter en quelques secondes ou quelques minutes, qui sont immédiatement accessibles à tous, qui s’appuient sur des sentiments rudimentaires et non réfléchis pour être crues, et qui renforcent ces sentiments. Les analyses, quand il y en a, sont généralement simplistes et s’enracinent dans ces informations et ces sentiments rudimentaires et servent seulement à en confirmer la justesse. Les médias de masse…

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Vers un dossier de locataire numérique centralisé

Je me souviens d’une époque, au milieu des années 1990, où il était tout simple de louer un appartement au Québec. Il suffisait de téléphoner et de prendre un rendez-vous avec le propriétaire du logement ou le concierge de l’immeuble pour visiter l’appartement à louer et pour signer le bail, le jour même de la visite ou le lendemain. On me demandait à peine une pièce d’identité pour confirmer que j’étais bien celui que je prétendais être. Vers la fin des années 1990 et le début des années 2000, on a commencé à me demander de donner comme références d’anciens propriétaires de logements que j’avais loués. Quelques années plus tard, on a commencé à exiger que je dise quel emploi j’occupais et quel était mon salaire annuel, en plus de me demander des références. Enfin, les enquêtes de crédit sont devenues la norme, pour les sociétés immobilières et parfois même pour les petits propriétaires. Si bien qu’il nous faut fournir toutes sortes d’informations aux propriétaires des logements que nous voulons louer, et consentir à ce qu’ils obtiennent des informations à notre sujet par l’intermédiaire de sociétés d’évaluation de notre cote de crédit, qui collectent sans notre consentement et de manière…

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Version temporairement finale du dictionnaire des idées reçues sur la pandémie

À l'occasion de l’accalmie apparente actuelle sur le front pandémique, j’ai préparé une version temporairement finale du dictionnaire des idées reçues sur la pandémie, c’est-à-dire finale jusqu’à ce que commencent les futures pandémies que les prophètes de malheur nous annoncent depuis longtemps déjà, alors que l’actuelle pandémie ne serait pas encore finie, nous disent-ils. Peut-être ne perdons-nous rien pour attendre. Puisque je m’attends à ce qu’ils aient recours à des procédés semblables, peut-être en allant encore plus loin en usant de nouveaux moyens de surveillance et de contrôle, il est important de ne pas oublier et de ne pas pardonner, sous prétexte de charité chrétienne ou de gentillesse, ce qu’on nous a fait endurer pendant deux années. La lecture ou la relecture de ce dictionnaire me semble pouvoir contribuer à ce que nous ne nous ramollissions pas trop à cause des indulgences occasionnelles qu’on consent à nous accorder, pour l’instant. Dictionnaire des idées reçues sur la pandémie

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Le tabou du contrôle politique de la population humaine

S’il y a une chose qui fait grincer des dents et même qui scandalise les bien-pensants qui constituent l’essentiel de nos sociétés et aussi les dissidents, c’est l’idée d’un contrôle politique de la population humaine. Il suffit d’évoquer cette idée, sans même la défendre, seulement pour l’examiner ou la discuter, pour se faire soupçonner ou accuser d’avoir des idées totalitaires. Il y a des différences, il est vrai. Les plus conservateurs d’entre nous refusent le droit à l’avortement ou cherchent à le limiter – ce qui revient à imposer un devoir d’avoir des enfants qu’on ne veut pas – en se qualifiant eux-mêmes de « pro-vie » et en considérant souvent leurs adversaires comme des assassins ou des tueurs de fœtus, sauf peut-être quand il s’agit d’une femme ou d’une adolescente violée, à plus forte raison si c’est un cas d’inceste. S’ils sont prêts à reconnaître que la société ou l’État peut intervenir pour empêcher l’interruption d’une grossesse non désirée, et donc se mêler de la procréation ou de la reproduction au détriment de la liberté des femmes d’en décider autrement, ils refusent catégoriquement cette idée quand il s’agit plutôt de réguler la reproduction, dans le but de diminuer la population ou…

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Difficultés et risques liés à la constitution d’un réseau économique clandestin

Nos gouvernements continuent de travailler à la transformation numérique, même si les signes d’une crise économique importante deviennent de plus en plus évidents, ou justement pour cette raison. Juste depuis le début du mois de mai 2023, la Banque du Canada a lancé une consultation publique sur le dollar numérique, et USAID a organisé à Washington un événement pour souligner la réussite de la transformation numérique grâce à l’implantation de DIIA en Ukraine, qui servirait de modèle en la matière aux « autres démocraties ». La Banque du Canada voudrait faire croire aux Canadiens que rien n’a été décidé quant à la création d’une monnaie numérique de banque centrale, qu’elle ne remplacera pas les billets de banque, et qu’on les consulte simplement pour avoir leur avis sur la question, afin d’aider cette noble institution à offrir des services monétaires de qualité dans un monde en perpétuel changement et de se préparer adéquatement en prévision du jour où on pourrait décider de créer cette nouvelle forme de monnaie accessible à tous, par exemple parce que l’argent comptant ne serait plus accepté comme mode de paiement dans un nombre croissant de commerces. Comme si ce n’était pas la responsabilité de la Banque du Canada…

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La confusion des idées : confiance et foi

Environ une année après la levée de la majorité des mesures soi-disant sanitaires, les experts en santé publique québécois disent s’inquiéter de la perte de confiance dont ils feraient l’objet (Noovo Info, 16 mars 2023). Je suppose que c’est approximativement la même chose dans les autres provinces canadiennes et dans les autres pays occidentaux qui y sont allés à fond dans le délire covidique. Car qu’arriverait-il si un autre méchant virus ou un autre méchant variant apparaissait précisément quand nous n’avons plus entièrement confiance en la Santé publique et quand nous pourrions être disposés à ne pas respecter rigoureusement les consignes salvatrices qu’elle pourrait nous donner ? Cependant, les experts en santé publique et les bureaucrates de la Santé publique peuvent-ils raisonnablement s’attendre à autre chose après deux années de mesures contraignantes, invasives et arbitraires, qu’ils semblent avoir suspendues à regret, en nous rappelant perpétuellement que le virus est toujours avec nous, que certaines des mesures soi-disant sanitaires pourraient être réimposées, qu’il est toujours recommandé de porter un masque dans les lieux publics et de nous faire vacciner, qu’il est requis de porter un masque quand on a des symptômes d’un syndrome grippal, et qu’il faut nous préparer dès maintenant à…

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La comparaison avec le nazisme est-elle outrancière ?

Je reprends ici la traduction publiée sur le blogue de Jean-Dominique Michel d’un petit texte de Don Wilson, un juriste albertain, dans lequel il compare le traitement spécial réservé aux personnes non vaccinées, considérées comme impures par l’idéologie sanitaire, à certaines des mesures discriminatoires prises contre les Juifs, considérés comme impurs par l’idéologie nazie. Car le nazisme, ce n’est par seulement les camps de concentration et les chambres à gaz. Une telle comparaison tend à choquer, puisque nous avons pris l’habitude de faire du nazisme une sorte de mal absolu avec lequel les politiques de nos autorités et les comportements des personnes respectables que nous sommes ou croyons être ne pourraient, par définition, avoir rien de commun. Une telle manière de concevoir le nazisme a le double désavantage, d'un côté, de faire des Allemands de l’époque des monstres inhumains et de nous dispenser d’essayer de comprendre comment le nazisme a pu se former et se répandre ; et, de l’autre, de nous rendre aveugles à la propagation d’idéologies semblables en certains points. Voilà le texte en question, dans lequel on me semble décrire des mesures appliquées dans plusieurs pays, au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande…

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Sur une attitude morale liée au port du masque et à d’autres petits désagréments

Une année après la fin de l’obligation de porter un masque chirurgical ou un couvre-visage dans les lieux publics et dans les milieux de travail, le gouvernement québécois nous gratifie toujours d’affiches dans les transports en commun pour nous sensibiliser au port du masque dans les lieux publics, qui serait « notre filet de sécurité » collectif. Sauf erreur, dans certaines régions sociosanitaires du Québec, les professionnels de la santé et les usagers du réseau de santé (comme on les appelle dans nos bureaucraties) doivent toujours porter un masque quand ils travaillent ou quand ils ont une consultation médicale ou vont passer un examen médical. En plus, nous voyons de temps en temps des hypocondriaques (parfois très jeunes et vraisemblablement en bonne santé) ou des hypervertueux (souvent dotés d’une face de carême, à en juger d’après le peu que nous en voyons) continuer de porter un masque dans les commerces (en tant que clients ou en tant qu’employés, par exemple ceux qui travaillent dans des ongleries), dans les autobus et dans le métro, ou quand ils toussotent un petit peu. On peut se demander ce qu’il faut pour que les irréductibles du port du masque capitulent, et pour que ceux qui se…

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Le suicide assisté pour contrecarrer l’imposition de mesures soi-disant sanitaires

Le suicide assisté est très impopulaire chez les opposants conservateurs et religieux aux mesures soi-disant sanitaires, qui tendent à sacraliser la vie humaine, indépendamment des conditions de vie concrètes. Même des opposants qui ne sont pas particulièrement conservateurs et qui ne sont pas croyants sont réticents à l’idée de légaliser le suicide assisté ou de le rendre plus accessible, aux personnes âgées en mauvaise santé et dépourvues d’autonomie, et aux personnes plus jeunes atteintes d’une maladie incurable qui les fait souffrir, qui limite considérablement leur liberté, qui les rend très dépendants des autres, et qui fait d’eux la chose du système hospitalier. Parfois convaincus, à tort ou à raison, qu’un grand projet de réduction de la population est en cours, et que les traitements sordides dont ont été l’objet les personnes âgées les plus vulnérables à partir de 2020 s’inscrivent dans ce projet, le suicide assisté, même volontaire, scandalise plusieurs d’entre eux. D’autres craignent que la bureaucratie hospitalière et les professionnels de la santé tuent des personnes vulnérables qui n’ont jamais donné leur consentement au suicide assisté, pour désengorger le système de santé en libérant des lits, et pour éliminer des dépenses inutiles ; et croient qu’il faudrait interdire ou…

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Bons sentiments et tendances totalitaires

Les bons sentiments et les tendances totalitaires sont, pour beaucoup d’entre nous, des choses incompatibles. Selon eux, les Allemands du Troisième Reich auraient adhéré au nazisme parce qu’ils n’avaient pas de bons sentiments et avaient plutôt de mauvais sentiments. C’est pourquoi ils s’imaginent, quand les gouvernements et les médias de masse occidentaux déclarent, à tort ou à raison, que des mouvements politiques ou des groupes d’opposants sont d’extrême-droite, qu’il faut combattre les mauvais sentiments que répandent ces méchantes personnes et les remplacer par de bons sentiments, c’est-à-dire leurs sentiments. Ils ne comprennent pas que les Allemands de l’époque évaluaient positivement les sentiments qu’ils avaient, par exemple à propos de la puissance de l’Allemagne, de l’unification et de la purification de la race allemande et de l’élimination des éléments indésirables, impurs, parasitiques, dégénérés ou traîtres, comme les Juifs, les Slaves, les Tziganes, les homosexuels, les communistes, les socialistes et les démocrates. Ils croient que, quand ils auront réussi à imposer de bons sentiments, c’est-à-dire leurs bons sentiments, à toutes les personnes soupçonnées ou accusées d’être d’extrême-droite ou d’être sceptiques quant à ces sentiments, on en aura enfin fini avec le suprémacisme blanc, le fascisme, le néo-nazisme et tout ce qui s’y…

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Transposition des techniques de manipulation sanitaires dans le domaine de la sécurité

Pour les gouvernements occidentaux, tous les prétextes sont bons pour accroître la surveillance et le contrôle des citoyens. Nous l’avons bien vu avec les mesures soi-disant sanitaires mises en place au printemps 2020, auxquelles on a en grande partie mis fin deux ans plus tard, mais qu’on pourrait réactiver sous une forme plus ou moins abusive, puisque les organisations de santé publique internationales et nationales n’ont toujours pas déclaré la fin de la fameuse pandémie et ne daignent pas nous dire ce qu’il faudrait pour qu’on puisse enfin considérer qu’elle est terminée, puisqu’elles peuvent annoncer l’apparition d’un nouveau variant préoccupant pour essayer de nous reconfiner, de nous obliger à nouveau à porter un masque dans les lieux publics et de réimposer l’usage du passeport vaccinal. Ces mesures soi-disant sanitaires sont un prolongement des mesures sécuritaires imposées à la suite des attentats du World Trade Center en 2001, lesquelles ont depuis proliféré, chaque attentat ou chaque massacre qu’on n’a pas réussi à empêcher grâce aux dispositifs sécuritaires déjà en place étant une opportunité pour imposer plus de dispositifs de la même espèce. Dans le cas des mesures soi-disant sanitaires, chaque nouvelle « vague » et même la crainte d’une nouvelle « vague » ont servi…

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La culpabilité de la nature, des méchants et de l’humanité quant aux macroagressions

Il arrive assez souvent, quand nous essayons d’expliquer les causes d’un phénomène social ou moral, que nous nous imaginions pouvoir faire le tour du problème grâce à une seule piste d’analyse. Même quand nous ne prétendons pas avoir tout dit ce qui pourrait être dit sur cette question, nous voulons parfois dire par là que nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de cette piste. Il arrive plus rarement que nous reconnaissions qu’il y a d’autres pistes d’analyses et que les causes d’un phénomène social ou moral sont multiples et complexes, et encore plus rarement que les mêmes personnes explorent elles-mêmes ces autres pistes d’analyse et ne se contentent pas de reconnaître leur existence. C’est pour explorer une autre piste de réflexion, parmi d’autres possibles, que je reviens rapidement sur le billet que j’ai écrit hier. L’hypersensibilité aux microagressions, que j’ai analysée dans mon billet du 25 mars 2023, ne suffit pas à expliquer l’insensibilité de beaucoup de nos concitoyens aux macroagressions commises par les gouvernements, les organisations supranationales, les institutions financières et les grandes corporations. Une autre cause de cette insensibilité, c’est la croyance en la culpabilité de la nature, des méchants et de l’humanité quant à ces macroagressions,…

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La ségrégation des personnes vulnérables : une mesure inefficace, nuisible et aberrante

Ce n’est pas une découverte que la ségrégation des personnes considérées plus vulnérables, quand il y a une épidémie, est une mesure inefficace et même nuisible. C’est pourquoi de telles mesures, qui visent à la fois ces personnes et aussi celles qui sont bien portantes, ne faisaient pas partie des plans à mettre en application en cas d’épidémie avant l’arrivée du méchant virus en 2020. Ceux qui connaissent ces plans et qui entendent quelque chose à l’épidémiologie le disent depuis trois ans. Les autres, comme moi, qui ont refusé d’arrêter d’utiliser leur esprit critique ont depuis aussi longtemps ou presque l’impression que ça ne va pas du tout, et la mortalité excédentaire qui a suivi l’annonce du premier confinement et l’application de mesures soi-disant sanitaires dans les centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) et dans les résidences privées de personnes âgées semble leur donner raison, bien que les autorités politiques et sanitaires s’efforcent de justifier le confinement et les autres mesures grâce à ces décès qui les justifieraient et qui seraient en grande partie causées par ce confinement et ces mesures. L’article de Joseph Hickey et de Denis Rancourt (« Predictions from standard epidemiological models of consequences of…

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Vers une fête nationale de la COVID

Le 11 mars (date de déclaration de la pandémie par l’Organisation mondiale de la Santé), nous avons eu droit, au Canada et au Québec, à une journée de commémoration des victimes présumées de la COVID, afin de ne jamais les oublier. Comme en 2021 et en 2022. Nous pouvons nous demander si cette commémoration aura aussi lieu en 2024 et en 2025, pour enfin devenir une sorte de fête des morts présumés de la COVID. En 2021, nous avons eu droit à une proclamation de la Reine : « Attendu que le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé a qualifié de pandémie mondiale l’épidémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19); Attendu que tous les Canadiens ont uni leurs efforts et ont fait preuve de courage pour prendre des mesures communes et lutter contre cette pandémie; Attendu que les Canadiens reconnaissent et apprécient profondément la force et le dévouement dont font preuve les travailleurs de la santé et les travailleurs essentiels qui œuvrent sans relâche en première ligne; Attendu que, dans l’espoir de garder leur famille, leurs amis et leurs voisins en santé, les Canadiens ont dû faire des sacrifices incommensurables dans leur façon de vivre et de…

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Perspective des prêtres et des magiciens sur les maladies et les phénomènes météorologiques

Depuis les temps les plus reculés, le pouvoir et la position sociale des prêtres et des magiciens dépend considérablement de leur capacité présumée à connaître les causes des maux et des calamités qui s’abattent sur les hommes ou qui les menacent et à agir sur ces causes. Si les maladies, les épidémies, les tempêtes, les déluges, les sécheresses et les famines n’existaient pas, s’ils ne faisaient pas souffrir et mourir les hommes et s’ils ne provoquaient pas un fort sentiment d’insécurité, ces personnes n’auraient pas pu acquérir autant de pouvoir et d’influence sur les autres hommes, et n’auraient pas pu constituer des organisations qui gardent jalousement leurs secrets et qui s’entourent de mystère. Car les prêtres et les autres personnages du même acabit profitent la peur et de l’ignorance des hommes, et ils ont intérêt à leur cacher les trucs du métier. En effet, si les hommes connaissaient les causes naturelles de la sécheresse qui détruit leurs récoltes et qui les affame, si les prêtres ne leur faisaient pas croire que c’est là l’action ou l’absence d’action d’une divinité qu’il faut apaiser ou se concilier par des cérémonies, des processions, des sacrifices, des privations et des mortifications, si les magiciens…

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Students Against Mandates

Une des choses qui m’a le plus déçu depuis 2020, c’est de constater à quel point nous avons été ramollis au cours des dernières années, à force de mesures sécuritaires diverses, contre le terrorisme, contre les accidents, contre les mauvaises habitudes de vie, etc. Les populations occidentales n’auraient certainement pas accepté aussi docilement les mesures soi-disant sanitaires dans les années 1960, 1970, 1980 et 1990. Sans vouloir idéaliser les types humains qui existaient à l’époque, il y aurait certainement eu plus d’opposition à la propagande sanitaire, et les larbins bien-pensants qui ont collaboré avec les autorités politiques et sanitaires auraient certainement été moins nombreux. Il est vrai qu’il n’est pas nouveau qu’on se range en vieillissant, sous l’influence du mode de vie petit-bourgeois qui se réduit essentiellement au boulot et à la vie conjugale ou familiale. Mais tout de même, la proportion de larbins parmi nous a augmenté de manière dangereuse. Une véritable contagion servile, vous dis-je ! Ce qui m’a le plus fâché, c’est le manque de tonus des jeunes adultes, tout particulièrement les étudiants collégiaux et universitaires. Bien sûr, je comprends que ces jeunes ont eu des parents prématurément momifiés, et qu’ils ne sont certainement pas les seuls…

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L’emprise des religions sur les écoles

De la même manière que les religions traditionnelles et dogmatiques imposent à leurs fidèles des règlements alimentaires plus ou moins pointilleux et contraignants (voir le billet de 26 février 2023), afin d’exercer un contrôle sur eux dans leurs activités quotidiennes et dans leurs besoins essentiels, elles exercent souvent une forte influence sur la manière d’enseigner et la matière enseignée partout où elles sont encore vigoureuses et ne sont pas en train d’agoniser ou d’être délogées par des religions concurrentes, anciennes ou nouvelles. Quand les autorités religieuses sont au sommet de leur puissance et quand elles sont associées aux autorités politiques ou détiennent elles-mêmes le pouvoir politique, presque tous les aspects de la vie dans les institutions éducatives sont prises en charge par elles. Dans les écoles où sont éduqués les enfants et les adolescents, les autorités religieuses leur inculquent les dogmes et les attitudes morales et intellectuelles attendues des bons croyants, par exemple la passivité, l’humilité, l’obéissance, la docilité, le respect des autorités, la foi, la peur de Dieu ou du Diable, la résignation et l’admiration des grands mystères incompréhensibles. Dans les écoles où ce sont les jeunes adultes qui sont éduqués, ces autorités consolident leur emprise sur les jeunes…

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Réglementation alimentaire, religions et contrôle social

Les religions traditionnelles comportent souvent des obligations et des interdictions alimentaires, même si elles peuvent changer d’une religion à l’autre. Les bons catholiques devaient, dans le passé, manger maigre le vendredi et ne pas manger de viande pendant le Carême. Pendant le Ramadan, les bons musulmans devraient s’abstenir de manger de la nourriture, voire de boire de l’eau, du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil. Les bons juifs devraient seulement manger des aliments cacher et les bons musulmans devraient seulement manger des aliments halal, ce qui implique des restrictions portant sur les aliments eux-mêmes, sur la manière de les produire et de les préparer et parfois même sur les personnes qui les produisent et les préparent, ce qui implique la mise en place d’un système de certification et l’existence de commerces d’alimentation spécialisés, par exemple des supermarchés cacher ou des boucheries halal. Les bons hindous ne devraient pas manger de viande de bœuf, et devraient manger le moins de viande possible ou même pratiquer le végétarisme. Les bons musulmans ne devraient pas boire d’alcool. Les bons mormons ne devraient pas boire d’alcool, de thé et de café. Je pourrais continuer encore longtemps à énumérer les interdictions et les obligations…

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Manque d’imagination chez les gens normaux, les résistants et les oligarques

Les gens normaux – les « normies », comme on dit en anglais » – souffrent d’un grave manque d’imagination. Non seulement ils ont de la difficulté à concevoir concrètement que le monde dans lequel nous vivons connaît des transformations dramatiques, mais ils ont aussi beaucoup de difficulté à les reconnaître pour ce qu’elles sont même quand elles se produisent ou après qu’elles se sont produites. Ils ne voient pas et ne veulent pas voir plus loin que le bout de leur nez, et ils ne perçoivent du monde que ce que les autorités, les experts reconnus et les journalistes à l’emploi des grands médias leur décrivent comme étant la réalité. S’il est vrai qu’ils manquent de réalisme, ce n’est pas par excès ou dérèglement de l’imagination, mais en raison d’une importante carence en imagination. Ce ne sont pas eux qui s’imaginent des choses, ce sont leurs maîtres à penser qui imaginent des choses pour eux. Leur esprit est tellement passif que, quand la « réalité » imposée dogmatiquement par ces maîtres est remise en question par quelques rayons de lumière qui finissent par s’infiltrer, ils ne voient rien d’autre que ce qui se présente immédiatement à eux, sont incapables de faire des liens, n’envisagent…

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Lutte interminable contre les changements climatiques et une pléthore d’autres maux

Ce qui me frappe quand j’écoute les politiciens, les militants écologistes, les journalistes et les oligarques qui s’investissent ou qui investissent dans la lutte contre les changements climatiques, c’est que les objectifs de cette lutte ne sont pas précisément ou même approximativement définis. Le climat a toujours changé, même avant l’apparition de l’espèce humaine ; et il continuera toujours de changer, même après la disparition de l’espèce humaine. Si on ne nous dit pas avec une certaine précision quel est le point de référence à partir duquel les changements climatiques sont évalués, quelles sont les raisons de choisir ce point de référence et pas un autre, et en quoi consisterait une période de relative stabilité climatique qui ferait que la situation pourrait être considérée de nouveau sous contrôle, alors tout peut être considéré comme des changements climatiques contre lesquels il nous faudrait absolument lutter, que ces changements se produisent ou semblent se produire maintenant, ou qu’on les annonce dans un futur rapproché ou lointain. Malgré les modélisations mathématiques sur lesquelles ils prétendent s’appuyer, ce sont des précisions et des raisons que les pourfendeurs des changements climatiques refusent généralement de nous donner. Dans leur perspective, les changements climatiques étant omniprésents et…

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Le brouillon zéro de l’infâme traité de pandémie de l’Organisation mondiale de la Santé

Même si on nous parle de moins en moins du méchant virus dans les médias de masse, il continue de se passer des choses graves en coulisse. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient justement de publier le brouillon zéro de son infâme traité de pandémie. D’après la présentation qu’en fait Urmie Ray, ce qui se prépare, c’est une nouvelle attaque en règle contre la souveraineté des États, la démocratie, nos droits et libertés et la science. On ne se donnerait assurément pas la peine de préparer ce traité et d’y faire adhérer nos gouvernements si on ne planifiait pas d’autres « pandémies » ou une reprise de la « pandémie » actuelle. C'est tellement inquiétant que j’en viens à me demander s’il ne vaut pas mieux que nous nous prenions sur la gueule un missile à ogive nucléaire, au lieu de subir l’avenir que les bureaucrates de l’OMS nous prépare. C’est ce que je penserais si cela n’avait le grand inconvénient d’être définitif et irréversible. Je trouve dommage que, dans cette vidéo, on ne nous présente pas à l'écran des extraits du traité de pandémie, au lieu de simplement nous dire ce qu’on y trouve ou ce qu’on croit…

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La conception de la démocratie des dirigeants occidentaux

Quand il s’agit de lutter contre des opposants intérieurs ou étrangers, nos dirigeants s’empressent de dire qu’ils défendent la démocratie contre cette opposition, ce qui ferait de leurs adversaires un danger pour la démocratie. Ils espèrent ainsi rallier une partie importante des populations occidentales contre leurs concitoyens, contre des concurrents politiques, ou contre les dirigeants d’autres pays avec lesquels ils ont des rapports conflictuels. Il existe certainement des ennemis de la démocratie, à l’intérieur des pays occidentaux et aussi à l’extérieur. Le problème, c’est que nos dirigeants se contentent de prétendre que ce sont eux les défenseurs de la démocratie, sans se donner la peine de définir une conception rigoureuse de la démocratie, de la soumettre à la discussion et de nous montrer que les institutions politiques dans lesquelles ils évoluent, ainsi que leur manière de gouverner, incarnent cette conception de la démocratie ; et sans nous montrer que leurs opposants ne respectent pas cette conception de la démocratie, ou du moins la respectent moins qu’eux. Ils se font simplement accusateurs, et leurs accusations trouveraient en elles-mêmes leur propre justification ou la trouveraient dans leurs prétentions à être des défenseurs de la démocratie, lesquelles seraient confirmées à leur tour par…

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L’inaptitude, l’insouciance et l’irresponsabilité de nos gouvernements

Nous recommander encore une fois de porter un masque dans les lieux publics et de ne pas organiser de grands rassemblements pendant la période des fêtes, dans l’espoir d’éviter d’encombrer encore plus les urgences qui débordent déjà, comme cela arrive tous les hivers, étant donné l’état lamentable du système de santé public, la désertion des travailleurs de la santé malmenés et parfois même exploités et l’excroissance bureaucratique qui détourne l’argent, le temps et l’énergie des soins médicaux : c’est comme nous demander d’utiliser le moins possible (surtout avec des véhicules lourds) des routes et des ponts délabrés, ainsi que nous obliger à faire des détours, pour ne pas aggraver la situation et ne pas avoir à réparer ces infrastructures routières publiques ; c’est comme nous demander de travailler encore quelques années avant de prendre notre retraite parce qu’il manquerait de personnel dans certains secteurs importants, et que l’argent pourrait venir à manquer dans les fonds de pension ; c’est comme nous demander de nous rationner afin de ne pas aggraver les problèmes d’approvisionnement et de ne pas provoquer des pénuries alimentaires ; c’est comme nous exhorter à faire moins souvent la lessive, à plutôt aérer nos vêtements à l’extérieur, à arrêter de…

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La servitude et les peines du travail salarié comme porte d’entrée pour la servitude sanitaire

Je continue ici ma réflexion sur les relations entre le travail salarié et ce que les autorités politiques et sanitaires nous ont fait endurer, avec le consentement d’une partie importante de nos concitoyens, sous prétexte d’urgence sanitaire. Même si nous nous gardons bien de le dire à nos employeurs et parfois aussi à nos collègues, souvent nous n’aimons pas le travail salarié auquel nous devons généralement consacrer cinq jours par semaine, pendant presque toute l’année, pour trente ou quarante ans, jusqu’à ce que nous soyons en mesure de prendre notre retraite, ou jusqu’à ce que nous soyons trop en mauvaise santé pour continuer à travailler. Et même quand nous avons la chance de ne pas détester ce travail, il arrive presque toujours que nous préférerions faire plusieurs autres choses (lire, apprendre une langue, voyager, jardiner, discuter avec des amis dans un café, organiser des festins, suivre des cours de programmation, faire des promenades, etc.) au lieu de travailler, ou à tout le moins que nous aimerions travailler moins pour pouvoir faire ces choses plus souvent. Car c’est toute notre vie qui nous devons organiser pour répondre aux exigences de nos employeurs, afin de réaliser des tâches qui sont souvent en…

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Contrôle des individus grâce à la discipline scolaire, sanitaire et laborieuse

Au nom de la charité chrétienne, l’Église catholique a joué pendant des siècles un rôle important dans la santé et l’éducation. Même quand les hôpitaux et les écoles n’étaient pas directement sous la direction des congrégations religieuses, une partie importante du personnel enseignant et même de l’administration appartenait au clergé. Au Québec, la laïcisation et l’étatisation des hôpitaux et des écoles a commencé très tard, il y a une cinquantaine d’années, et n’a jamais été complétée dans le domaine de l’éducation, puisque des écoles privées liées à une confession religieuse continuent d’exister. Même dans les écoles publiques, des religieux ont continué à assumer des fonctions d’enseignement et d’administration quelques décennies après le début de la Révolution tranquille, surtout dans les petites villes et les petits villages éloignés des centres urbains. Dans le petit village de la Côte-Nord où j’ai passé mon enfance, l’école primaire publique à laquelle je suis allé a eu pour directrice une sœur jusqu’au début des années 1990. En guise de cours de musique, on nous y faisait chanter des cantiques religieux sous la direction musicale de la bonne sœur Gabrielle. En plus des cours d’enseignement religieux pratiquement obligatoires (il n’y avait pas de cours de « morale »…

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Pistes de réflexion sur les causes de la pénurie de main-d’œuvre

Dès la fin du premier confinement à l’été 2020, notre gouvernement, les médias et les employeurs se sont mis à se plaindre de la pénurie de main-d’œuvre qui sévirait au Québec, de manière générale, et encore plus dans certains secteurs économiques, par exemple la restauration. Si je me souviens bien, ils le faisaient quelques années avant, mais ça s’est aggravé après la « première vague » de COVID-19. À supposer que ce manque de travail soit grave à ce point, et qu’il ne s’agisse pas de propagande pour nous donner l’impression que l’activité économique reprend en force, les raisons souvent données pour expliquer ce phénomène me paraissent insuffisantes : la désertion des secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme, provoquée par le manque de stabilité causé par les confinements successifs ; le vieillissement de la population et la prise anticipée des retraites à cause de la dégradation des conditions de travail résultant des mesures soi-disant sanitaires imposées par le gouvernement ; la diminution du nombre d’immigrants et de travailleurs saisonniers causée par les procédures tatillonnes d’entrée au Canada, sous prétexte de ne pas y importer en même temps le méchant virus ou quelque nouveau variant ; l’augmentation du nombre d’emplois mal payés et desquels…

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Les bons conseils de l’ancien commissionnaire inter-ministériel belge pour la gestion de la soi-disant pandémie de grippe porcine (janvier 2019)

J’ai raté cette conférence de janvier 2019 republiée et traduite par Kairo Presse (chaîne Odysee) en décembre 2020, pour la simple raison que je ne connaissais pas encore ce média indépendant à ce moment. Environ un an avant que les autorités politiques et sanitaires et les grands médias commencent à nous casser les oreilles avec cette histoire farfelue de méchant virus provenant d’un pangolin et d'une chauve-souris qui, dans un marché chinois insalubre, auraient été à l’origine de la zoonose grâce à laquelle ce méchant virus aurait entraîné une pandémie sans précédent, Marc Van Ranst, commissionnaire inter-ministériel pour la gestion de la soi-disant pandémie de grippe porcine en 2009-2010, nous raconte ses expériences. La conférence a eu lieu au Royal Institute of International Affairs, un think tank aussi connu sous le nom de Chatham House. Ce sont donc surtout des bureaucrates des différents pays occidentaux qui y assistent et qui s’y bidonnent. C’est pourquoi la médecine et la science n’occupent pas la moindre place dans cette conférence, qui porte essentiellement sur la communication des autorités sanitaires pour obtenir le consentement de la population, pendant la soi-disant pandémie de grippe H1N1, et aussi en prévision d’une future pandémie. Et si les…

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Sur une prétendue corrélation entre l’hésitation vaccinale et les accidents de la route (suite)

Je veux revenir rapidement sur l’étude scientifique manifestement fumeuse qui prétend prouver l’existence d’une corrélation entre l’hésitation vaccinale et les accidents de la route (« COVID Vaccine Hesitancy and Risk of a Traffic Crash », 2 décembre 2022), dont j’ai parlé dans mon billet du 17 décembre 2022. Comme il fallait s’y attendre, cette étude a été soumise à un examen critique par plusieurs scientifiques et médecins, par exemple le Dr John Campbell (chaîne Rumble et vidéos archivées sur Odysee). Son analyse de cet article prétendument scientifique soulève plusieurs problèmes. Le jeu de données utilisé par les chercheurs n’est pas disponible pour les autres scientifiques, lesquels ne peuvent donc pas soumettre à la critique les analyses faites de ces données. Peut-on alors parler vraiment de science, puisqu’il faut alors croire ces scientifiques sur parole ? Plusieurs décès ont été exclus arbitrairement de l’étude, alors que leur prise en compte aurait permis de voir si les accidents cardiaques liés à la vaccination contre la COVID-19 ont ou non une incidence sur les accidents de la route. L’augmentation du risque d’accidents de la route supposément attribuable à l’hésitation vaccinale est trop uniforme quand on la combine avec d’autres conditions, ce qui laisse…

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Sur une prétendue corrélation entre l’hésitation vaccinale et les accidents de la route

Les scientifiques ont décidément beaucoup d’imagination et de temps à perdre. En effet, une équipe de chercheurs a publié dans The American Journal of Medecine un article où on tente de montrer qu’il y a une corrélation entre ce qu’on appelle « l’hésitation vaccinale » et des risques accrus d’accident de la route (« COVID Vaccine Hesitancy and Risk of a Traffic Crash », 2 décembre 2022). Voici les résultats de cette « étude clinique » menée sur une partie de la population ontarienne de plus de 18 ans en 2021, tels qu’on les présente dans l’abstract de l’article : « A total of 11,270,763 individuals were included, of whom 16% had not received a COVID vaccine and 84% had received a COVID vaccine. The cohort accounted for 6682 traffic crashes during follow-up. Unvaccinated individuals accounted for 1682 traffic crashes (25%), equal to a 72% increased relative risk compared with those vaccinated (95% confidence interval, 63-82; P < 0.001). The increased traffic risks among unvaccinated individuals extended to diverse subgroups, was similar to the relative risk associated with sleep apnea, and was equal to a 48% increase after adjustment for age, sex, home location, socioeconomic status, and medical diagnoses (95% confidence interval, 40-57;…

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Fin prochaine des mesures sanitaires prolongées grâce à la Loi visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire

La Loi visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire a eu pour principal effet de prolonger des mesures adoptées par le gouvernement du Québec sous prétexte d’état d’urgence sanitaire. Autrement dit, cette loi a eu pour effet de prolonger une partie de ce qui découle l’état d’urgence sanitaire après que le gouvernement a mis fin à l’état d’urgence sanitaire par cette même loi. Ainsi cette loi aurait aussi bien pu s’appeler la Loi visant à prolonger certaines mesures d’urgence après la fin de l’urgence sanitaire. Cette loi, adoptée le 1er juin 2022, stipule que les mesures prévues dans quatre décrets sont toujours en vigueur : « 2. Les mesures prévues par l’arrêté du ministre de la Santé et des Services sociaux no 2022-031 du 11 mai 2022 concernant les mesures en éducation demeurent en vigueur jusqu’au 30 juin 2022. Les mesures prévues par les arrêtés suivants du ministre demeurent en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022 : 1° l’arrêté no 2022-028 (2022, G.O. 2, 1587A) concernant les mesures opérationnelles ; 2° l’arrêté no 2022-029 (2022, G.O. 2, 1588A) concernant les mesures touchant la vaccination et le dépistage ; 3° l’arrêté no 2022-032 du 11 mai 2022 concernant les mesures sanitaires ; 4° l’arrêté no 2022-033 du…

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Gentillesse, orthodoxie morale et corruption généralisée

On s’imagine à tort que la corruption existe simplement parce qu’il y a des personnes méchantes ou immorales. Jamais on aurait idée de voir dans la gentillesse et certaines formes de moral un ferment de corruption. Et pourtant, ce sont elles qui sont responsables d’une grande partie de la corruption que nous connaissons actuellement. Ainsi, pour lutter contre la corruption, il ne s’agit pas de rendre les gens encore plus gentils et encore plus moralisateurs. Regardons la manière dont on sélectionne les personnes au moment de combler des postes vacants dans les entreprises privées, dans l’administration publique, dans les écoles, dans les universités ou dans le réseau de la santé. Les compétences des personnes passées en entrevue et leur rigueur professionnel importent de moins en moins. Pourvu que les personnes choisies soient justes assez compétentes pour appliquer machinalement les protocoles et les procédures en place, et donner l’impression que les choses ne vont pas si mal, du moins quand on les regarde de loin, ou aussi longtemps qu’on ne regarde pas ce qui se passe attentivement. Ce qui importe de plus en plus, quand on fait passer des entrevues, c’est de voir si les candidats sont gentils. Ce qu’on veut…

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Perspective profane sur les virus

Depuis 2020, les autorités sanitaires nationales et internationales ont tellement exagéré quant aux maux attribués au méchant virus, que plusieurs scientifiques et médecins se questionnent de plus en plus sur le rôle véritable joué par les virus dans les maladies qu’on dit infectieuses. Même si ces recherches sont certainement intéressantes, même si quelques-uns de ces chercheurs essaient de nous rendre accessibles leurs travaux en faisant de la vulgarisation scientifique, nous n’en demeurons pas moins des profanes inaptes à distinguer la vérité et l’erreur dans un domaine de recherche à ce point spécialisé. Nous pouvons tout au plus juger que tels chercheurs nous semblent avoir raison ou se tromper à cause de leur réputation scientifique, de la cohérence de leurs propos, de leur capacité à répondre aux objections et à tenir compte des critiques, du grand nombre d’observations faites sur des malades et sur des personnes saines, de leur indépendance à l’égard de l’industrie pharmaceutique, ou à cause de l’absence de ces choses. Toutefois, ce qui s’est passé depuis 2020 nous a montré que les implications pratiques de l’hypothèse virale en médecine sont tellement grandes que nous ne pouvons pas nous en remettre à des experts pour réfléchir à ces implications…

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La vaccination de masse contre la malnutrition

Vraiment, les médecins et les scientifiques se surpassent depuis 2020 par leurs inventions absurdes et aberrantes. Certains d’entre eux, comme Peter J. Hotez, en sont rendus à proposer la vaccination de masse comme solution à la crise alimentaire mondiale qui nous menace. Que cela s’explique par le fanatisme vaccinal ou l’attitude parasitique de l’industrie pharmaceutique, cette crise est vue comme une raison de pratiquer la vaccination de masse, encore une fois pour sauver des vies. Nous connaissons la chanson. Dans son article publié dans Trends in Pharmalogical Sciences en septembre 2022 (Malnutrition vaccines for an imminent global food catastrophe), le Dr. Hotez propose une solution pharmaceutique à une crise alimentaire qui, selon lui, a des causes qui dépassent largement le champ d’application habituel de la médecine et de la pharmacologie : « Together with climate change, both the geopolitical events in Ukraine and social disruptions in supply chains from the COVID-19 pandemic could produce global food shortages or even mass starvation events. Promising new interventions include vaccines to prevent infectious causes of malnutrition or infections disproportionately causing death among the malnourished. » Je laisse de côté ici la question de la réalité des changements climatiques et de leurs causes prétendument humaines, pour mettre…

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Mobilisation générale et incohérences apparentes

Depuis le printemps 2020, c’est la mobilisation générale. Je veux par là que, bien qu’on nous donne parfois des congés plus ou moins longs pour nous laisser respirer un peu, ce que nous faisons, pensons et sentons est pris en charge par nos gouvernements, par des experts, par diverses administrations publiques ou privées, par des journalistes et par nos concitoyens zélés, et ce, jusque dans les moindres détails. Cette mobilisation, en plus de porter sur l’ensemble de notre existence individuelle et de la vie en société, comportent plusieurs aspects, dont les principaux sont la lutte contre la COVID-19 et les autres maladies infectieuses, la lutte contre le racisme systémique, l’homophobie et la transphobie, la défense du régime ukrainien et la guerre contre l’impérialisme russe, et la lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement : Voici les consignes ou les mesures encore en vigueur ou qui pourraient le redevenir, ou qui pourraient nous être imposées pour nous garder mobilisés contre ces différents fléaux. Lutte contre la COVID-19 et les autres maladies infectieuses : Confinement à domicile Fermeture de secteurs entiers de l’économie Télétravail obligatoire ou recommandé quand c’est possible Interdiction ou réglementation des rassemblements Obligation de porter un masque…

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Récente mise à jour du passeport vaccinal

Les autorités politiques et sanitaires québécoises nous recommandent depuis hier de porter un masque dans les lieux publics, pas seulement à cause de la COVID-19, mais aussi à cause d’autres virus respiratoires très dangereux qui circuleraient, par exemple celui de la grippe saisonnière. Alors qu’on n'a pas cessé de nous répéter depuis 2020 que la COVID-19 ne saurait être comparée avec la grippe saisonnière, maintenant on veut assimiler la grippe à la COVID-19 pour nous faire porter un masque, conformément à la nouvelle approche syndromique de notre cher gouvernement. C’est que quand on est le docteur Boileau ou le ministre Dubé, il n’est pas nécessaire d’être cohérent. Notre premier ministre, lui, nous dit que le retour de l’obligation de porter un masque n’est pas prévue pour l’instant, à moins qu’un nouveau variant plus contagieux et plus dangereux n’apparaisse. C’est comme si on avait oublié que la loi ayant mis fin à l’état d’urgence sanitaire, en juin 2022, ne permet pas au gouvernement de remettre en vigueur des mesures soi-disant sanitaires qui ont été abolies ou suspendues, tant que cette loi sera en vigueur, c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année 2022. Que faut-il en comprendre ? Nous dit-on cela pour nous…

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L’avenir des professions médicales et paramédicales

Pour la plupart, nous n’avons pas eu la malchance, ou plutôt la chance, d’avoir affaire, avant 2020, à des médecins et à d’autres soignants à ce point ramollis, incompétents, bornés et même dangereux, que nous en sommes venus à douter de l’efficacité de la médecine et des finalités véritables du système hospitalier, qui vit plus grâce à nous, et que nous vivons grâce à lui. Mais peut-être étions-nous simplement aveugles et très naïfs… Quoi qu’il en soit, nous avons ouvert les yeux seulement quand ceux que nous concevions comme la fine fleur de l’intelligence, de la rigueur et de l’intégrité en sont venus à faire de la propagande sanitaire, à participer activement au régime de biosécurité et à appuyer de l’autorité que leur confère leur profession les mesures soi-disant sanitaires. Le réveil a certainement été difficile. Eh quoi ! ceux que nous consultons depuis des décennies, auxquels nous confions la santé de nos enfants, et qui sont censées nous prescrire des traitements, nous donner des soins et effectuer sur nous des interventions chirurgicales, sont assez bêtes, conformistes et rampants pour jouer leur rôle dans cette histoire de « pandémie », pour collaborer avec les autorités politiques et sanitaires, et pour s’imaginer ou faire…

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La nouvelle approche « syndromique » de la Santé publique du Québec

La semaine dernière, le Dr Luc Boileau, qui a remplacé le Dr Horatio Arruda en tant que chef de la Santé publique au Québec, nous a présenté sa nouvelle approche « syndromique », en compagnie du Dr Jean Longtin, un médecin microbiologiste qui vient du même tonneau que lui. Les grands médias québécois, dont le manque d’intégrité n’est plus à prouver, insistent sur le fait que la Santé publique laisse tomber l’obligation de s’isoler quand on est atteint de la COVID-19 (entendre par là le fait d’obtenir un résultat positif après avoir fait un test de dépistage), même quand on n’a pas de symptômes. Mais quand on lit les articles au complet et quand on a la patience de regarder les vidéos des points de presse (TVA), on a l’impression que, s’il y a un certain assouplissement en ce qui concerne la COVID-19, on continue de recommander l’isolement quand le télétravail est possible, et on étend les mesures dites sanitaires à d’autres maladies respiratoires, pour lesquelles on demande maintenant de prendre toutes sortes de précautions, parce qu’il y aurait d’autres virus et des bactéries qui circuleraient et qui pourraient rendre les gens malades, surtout les plus vulnérables, et aggraver la pression qui serait…

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Le prix de la charité

À l’approche du temps des Fêtes, les campagnes de charité s’intensifient. On essaie de nous soutirer de l’argent quand nous allons au supermarché pour nourrir les enfants pauvres et soutenir les familles défavorisées. Certains organismes caritatifs, par exemple Centraide, s’immiscent dans des milieux de travail (la plupart du temps assez bourgeois, comme la fonction publique québécoise) pour y organiser une levée de fonds en faveur des personnes pauvres, exclues et vulnérables. Même les institutions financières participent aux campagnes de charité et font des dons. Au Québec, cette vague automnale de bons sentiments culmine par la collecte de rue des bénévoles de la guignolée des médias, durant laquelle de bonnes âmes, sous la protection des magnats des médias, mendient pour les pauvres en nous interceptant à tous les coins de rue du centre-ville et en nous pressant de faire une bonne action et d’avoir bon cœur. Disons franchement ce qu’il en est : tout cela est indécent. Indécent que les grandes chaînes d’alimentation qui contrôlent le marché de l’alimentation depuis des décennies, et qui ont enrichi démesurément leurs actionnaires, nous demandent de leur acheter des produits alimentaires qui seront donnés aux pauvres, ou nous demandent de faire des dons en argent qui…

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La fiction du système de crédit social chinois ?

J’ai été content de voir que Brian Berletic (The New Atlas) remet en question ce que nous entendons assez souvent dire sur le système de crédit social chinois. Il y a déjà quelques années que j’ai de sérieux doutes à propos de l’existence de ce dispositif totalitaire, mais sans avoir pris le temps de chercher pour faire la part des choses. Ce qui a fait que je me suis d’abord posé des questions, c’est que certaines de mes connaissances qui sont allées en Chine ne m’ont jamais parlé d’une telle chose. Si ce système de crédit social jouait un rôle si important dans la société chinoise, au point d’intervenir dans tous les aspects de la vie, comment les voyageurs étrangers pourraient-ils ne pas être affectés par les contrôles qu’il permet, et ce, sans que cela ne fournisse du même coup aux citoyens chinois des moyens de s’y soustraire ? Puis il y a le fait que les gouvernements et les grands médias occidentaux nous ont si souvent menti, au cours des dernières décennies, à propos d’autres pays qu’ils ont pris en grippe, comme la Russie, l’Irak et la Syrie. Pourquoi seraient-ils plus honnêtes quand il s’agit de la Chine, alors que…

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Réplique de trois scientifiques aux déclarations fantastiques de Theresa Tam et de ses acolytes

Nous connaissons bien l’enthousiasme des autorités politiques canadiennes, au niveau fédéral comme au niveau provincial, quand il s’agit de trouver des décès à attribuer à la COVID-19. Le refus de distinguer, dans les statistiques officielles, entre les personnes qui seraient mortes à cause de la COVID-19 et celles qui sont mortes après avoir été déclarées porteuses du méchant virus à la suite d’un test PCR, en est un triste exemple. C’est pourquoi Denis Rancourt (docteur en physique, ancien professeur à l’Université d’Ottawa et chercheur multidisciplinaire), Jérémie Mercier (docteur en recherche environnementale) et Marine Baudin (docteure en microbiologie) ont jusque-là évité d’utiliser les données sur les décès attribués au virus par nos autorités politiques et sanitaires, et ont préféré utiliser les données sur les décès toutes causes confondues, beaucoup plus fiables parce qu’il est plus facile de déterminer si une personne est morte ou vivante, que de déterminer la cause de la mort, qui est toujours sujette à toutes sortes d’interprétations et de biais conscients ou inconscients. Mais les dernières déclarations absurdes, voire fantastiques, que Theresa Tam, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, a faites dans un article prétendument scientifique, cosigné par elle et d’autres scientifiques et évalué…

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Le sentiment partagé de vulnérabilité comme fondement de la communauté

Dès l’arrivée du virus, on a fait appel à notre sens de la communauté : nous étions tous dans le même bateau, nous disait-on, et il fallait par conséquent nous serrer les coudes, nous protéger les uns les autres, et surtout protéger les plus vulnérables. Nos autorités politiques et sanitaires et les journalistes ont tellement insisté sur ce dernier point que se soucier de la collectivité, cela voulait essentiellement dire se soucier des plus vulnérables, ou de ceux qui passaient pour tels. Ceux qui remettaient en question la pertinence et l’efficacité des mesures sanitaires et qui ne se conformaient pas à elles étaient accusés d’être des égoïstes qui faisaient passer leurs petits plaisirs et leurs caprices avant le bien de la collectivité. Par exemple, les jeunes qui, à l’occasion du premier déconfinement de l’été 2020, ne respectaient pas la distanciation sociale et ne portaient pas les masques qu’alors on leur recommandait seulement « très-très-fortement » de porter, étaient selon les gouvernements et les journalistes de méchants individualistes qui ne pensaient qu’à leurs petites personnes et qui étaient dangereux pour les plus vulnérables et pour la société. Car garder constamment en tête la vulnérabilité des personnes vulnérables et en tenir dans…

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Une stratégie rudimentaire et récurrente

Tout ce qui s’est passé depuis l’arrivée du méchant virus en 2020 devraient nous avoir appris, à nous qui sommes des Occidentaux, que nous sommes particulièrement bêtes, même si nous nous croyons très intelligents et souvent supérieurs aux autres habitants de la planète, que nous regardons de haut et dont nous méprisons les intérêts et les souffrances, tout en nous targuant de ne pas être racistes. Le problème, c’est que les symptômes de la bêtise tendent à ne pas être remarqués par les principaux concernés, surtout quand ils sont nombreux, puisque pensant et faisant la même chose que les autres imbéciles qui les entourent, ils se croient d’autant plus intelligents qu’ils s’imitent les uns les autres. Un bel exemple de cette bêtise généralisée, c’est le fait qu’on a recours à répétition à une stratégie rudimentaire pour nous faire accepter et même réclamer des politiques et des mesures diamétralement opposées à nos intérêts. Beaucoup de nos concitoyens – qui ne sont pas plus bêtes que la moyenne et qui sont des imbéciles fonctionnels qui réussissent à vaquer à leurs occupations étant donné les exigences intellectuelles assez faibles en vigueur dans nos sociétés en pleine décadence – tombent dans le panneau à…

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L’ère de la buanderie « intelligente »

Il y a quelques semaines, la compagnie qui administre les machines qui se trouvent dans la buanderie de l’immeuble où j’habite a décidé de moderniser ces appareils. En fait, les machines à laver et à sécher sont à peu près identiques et semblent aussi peu durables que les précédentes : l’une d’entre elles a déjà commencé à faire un vacarme d’enfer et d’ici quelques semaines elle sera vraisemblablement brisée, comme cela s’est produit à quelques reprises au cours de la dernière année. Donc, rien de nouveau sous le soleil, à part de nouvelles possibilités de paiement. En lisant les affiches que le propriétaire de l’immeuble avait posées un peu plus tôt, je m’attendais à ce qu’il s’agisse de cartes magnétiques sur lesquelles on peut mettre de l’argent, en utilisant des pièces de monnaie ou une carte de débit ou de crédit. Mais il s’agit en fait d’autre chose, que nous aurions trouvé ridicule et inutile il y a dix ou quinze ans. Même s’il demeure possible de faire notre lessive avec des pièces de monnaie, il est aussi possible de télécharger une application sur notre téléphone « intelligent », de créer un compte chez la compagnie en question, d’y mettre des fonds et…

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Masquée et toute seule

Étant donné qu’il est difficile d’avoir des débats sur les mesures soi-disant sanitaires, surtout dans les milieux de travail fortement hiérarchisés et très bourgeois, il est important d’évaluer le sentiment des personnes qui nous entourent quant à un éventuel retour de certaines de ces mesures, qu’elles soient imposées par le nouveau gouvernement qui régnera sur le Québec après les élections du 3 octobre 2022, ou qu’elles soient imposées par les employeurs qui, on le sait bien, ont pour priorité absolue le bien-être de leurs employés. La petite scène que je vais vous raconter m’a permis de constater que beaucoup ont repris l’habitude de respirer librement et, malgré les recommandations de prudence de la Santé publique, n’entendent pas continuer à respecter la distanciation sociale dans des situations qu’on s’efforce de nous peindre comme dangereuses. Tout a commencé par un exercice d’évacuation de l’édifice où je travaille. Après avoir descendu les escaliers, quelques centaines de personnes se sont agglutinées sur les trottoirs. Il n’y a eu personne d’assez fou pour mettre un masque à l’extérieur sous prétexte qu’il était entouré d’autres personnes. Mais ce qui m’a heureusement surpris, considérant que mes collègues sont pour la plupart très couards et très dociles, c’est…

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Procédés de science-fiction (2) : le cas de la santé publique

Dans mon billet du 22 août 2022, j’ai analysé des procédés de science-fiction appliqués à la « gestion de la pandémie ». J’entends par là la forte tendance des autorités politiques et sanitaires à élaborer des fictions auxquelles devraient se conformer la réalité, et la tendance à trafiquer les observations pour obtenir cette conformité. Car il ne s’agit pas d’adapter leurs fictions à la réalité, mais d’adapter la réalité à leurs fictions, en l’intégrant à elles. De manière semblable aux romanciers ou aux scénaristes de science-fiction, ils imaginent un monde fictif plus ou moins vraisemblable ou plus ou moins fantastique, et c’est à travers les principes qui régiraient ce monde qu’ils voient et comprennent la réalité. Non seulement ces inventeurs demeurent prisonniers de leurs propres inventions, mais ils font aussi des pieds et des mains pour nous y enfermer, en ignorant les effets nuisibles réels de ce confinement intellectuel et moral, en s’accommodant d’eux, ou en les intégrant même au monde fictif dont il s’agit en leur donnant des causes imaginaires exigeant des remèdes inefficaces ou néfastes, afin de consolider l’emprise qu’a sur nous cet univers imaginaire. Dans le présent billet, je veux montrer que la pratique de la science-fiction dans la…

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Ce que l’avenir pourrait réserver aux plus jeunes

Faisons l’hypothèse suivante : les autorités politiques, bureaucratiques et sanitaires – qui ont de toute évidence perdu la tête ou (et) qui nous veulent du mal – continueront d’agir envers nous comme ils l’ont fait depuis quelques années ou quelques décennies ; et le peuple, endoctriné et loin de résister, se rangera majoritairement derrière ces autorités. Si les choses se passent ainsi, qu’en résultera-t-il pour les jeunes adultes, les adolescents, les enfants et les personnes qui pourraient naître au cours des prochaines années ou décennies ? Même s’il ne faut pas embellir la vie que nous, qui sommes plus âgés, avons eu jusqu’à maintenant, il me semble que nous pouvons dire que ce qui attend les plus jeunes et les générations encore à venir, c’est une dégradation généralisée de la situation politique, économique, morale et culturelle, et donc un appauvrissement de leur existence, comparativement à la nôtre. Ne nous leurrons pas : malgré l’élection des membres de l’assemblée législative et du gouvernement, nos droits politiques ont toujours été très limités. Outre le fait que, faute d’avoir l’argent et les relations nécessaires, il a toujours été inenvisageable pour beaucoup d’entre nous d’occuper des fonctions politiques importantes, les parlementaires censés nous représenter sont soumis à la…

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Procédés de science-fiction (1) : le cas de la COVID-19

Entrée en matière Il existe plusieurs formes de cette littérature que nous appelons science-fiction, dont certaines ont des prétentions au réalisme, alors que d’autres se projettent résolument dans l’imaginaire, en allant jusqu’à imaginer des êtres vivants, des technologies, des mondes et des lois naturelles très différents que ceux que nous connaissons ou croyons connaître grâce à la science. Certains créateurs vont même jusqu’à mêler des éléments fantastiques à leurs œuvres, par exemple des formes de magie (qui se combinent ou rivalisent avec la science et la technologie) ou de nouvelles capacités humaines (télépathie, télékinésie et perceptions extrasensorielles). Même dans la science-fiction plus réaliste, il y a transformation de ce que sont les êtres humains, de l’environnement dans lequel ils vivent, des machines et des technologies qu’ils utilisent, et des lois naturelles découvertes grâce à la science ; mais les auteurs s’efforcent alors de ne pas trop s’éloigner des prolongements que nous sommes capables d’envisager, et se soucient de la cohérence des mondes qu’ils inventent et des récits qu’ils racontent, afin de produire un effet de vraisemblance. Ce recours à l’invention imaginaire dans la science-fiction n’est pas problématique et nuisible aussi longtemps que les auteurs reconnaissent ouvertement qu’ils font de la fiction…

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Maintien des patrouilles par hélicoptère après la fin de l’état d’urgence sanitaire

Une année s’est écoulée depuis mon dernier séjour à Québec. L’été dernier, quand j’ai quitté, après des mois de réclusion, la petite ville du Bas-Saint-Laurent où j’habite pour passer deux semaines à Québec, j’ai été frappé par la fréquence à laquelle les hélicoptères faisaient des patrouilles, pour repérer, j’imagine, les rassemblements illégaux où les règles sanitaires n’étaient pas respectées. Ou, pour nous qui ne sommes pas des naïfs, pour faire sentir à la population l’état d’urgence sanitaire. Si jamais les résidents de Québec en venaient à oublier l’existence de la « pandémie » à cause du beau temps et des vacances, les hélicoptères survolaient régulièrement la ville pour leur rappeler régulièrement la gravité de la crise sanitaire que nous étions supposément en train de traverser, et l’importance d’aller recevoir leur première ou leur deuxième dose de vaccin, si ce n’était pas encore fait. Le bruit bien caractéristique et énervant des pales des hélices pénétrait dans le cerveau des citadins, qu’ils soient à l’extérieur ou même à l’intérieur. Malgré les prétextes sanitaires invoqués, ces patrouilles aériennes constituaient des mesures sécuritaires. En rien le fait de survoler la ville en hélicoptère ne permettait de ralentir la propagation du virus, de protéger les…

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La démolition du système de santé comme effet de la montée en puissance de la santé publique

Les experts en santé publique présentent souvent la discipline sanitaire qu’ils pratiquent et nous imposent comme ce qui empêcherait le système de santé de s’effondrer. À les en croire, sans les mesures soi-disant sanitaires appliquées à toute la population, les hôpitaux auraient manqué de lits depuis longtemps, alors que les travailleurs de la santé seraient morts d’épuisement. C’est à se demander comment le système de santé a pu tenir le coup aussi longtemps et a pu passer à travers de nombreuses épidémies de grippe saisonnière. Mais on dira que ça n’a rien à voir : le virus, ce n’est tout même pas un simple grippe, même quand on a été « vacciné » deux, trois, quatre ou même cinq fois. À quoi je réponds que des spécialistes de la santé publique ont fait circuler l’idée d’imposer le port du masque durant tous les hivers pour réduire la pression exercée sur les hôpitaux par la grippe saisonnière et de demander aux personnes qui ont des symptômes de s’isoler préventivement à la maison, et qu’ils semblent disposés à avoir recours à de telles mesures dès qu’un nouveau virus ou un nouveau variant ferait son apparition, comme si de nouveaux virus et de nouveaux variants n’avaient…

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Déclaration de la variole du singe comme urgence de santé publique de portée internationale (2)

Dans mon billet du 24 juillet 2022, j’ai analysé la déclaration du directeur-général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notamment pour montrer à quel point sont faibles les raisons invoquées pour déclarer que la variole du singe est une urgence de santé publique de portée internationale (public health emergency of international concern ou PHEIC en anglais). Même le Comité d’urgence de l’OMS, dans le rapport qu’il a remis au directeur-général, n’a pas réussi à obtenir un consensus à propos de cette déclaration. En l’absence d’un tel consensus, le directeur-général a usé de son autorité pour déclarer que la variole du singe est un PHEIC. Depuis 2020, on ne cesse de nous rebattre les oreilles avec de soi-disant consensus scientifiques ou médicaux pour justifier de toutes de mesures farfelues qu’on dit sanitaires, mais qui sont en fait des mesures de guerre. Maintenant, en 2022, quand un consensus n’est pas atteint par le Comité d’urgence sur le fait de savoir si la variole du singe est un PHEIC ou non, le directeur-général tranche la question de manière autoritaire et montre qu’il peut très bien se passer d’un consensus scientifique ou médical. Et il a le culot de prétendre qu’il a pris…

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Consentement à la surveillance de masse

La facilité avec laquelle beaucoup de nos concitoyens ont accepté la surveillance que nos gouvernements nous ont imposée depuis mars 2020, à laquelle ces derniers n’ont pas mis complètement fin cet été malgré un certain relâchement, et qu’ils pourraient reprendre, étendre et intensifier dès l’automne ou l’hiver prochain, montre que le terreau fertile qu’elle a trouvé en eux a été cultivé de longue date. Même nous, qui résistons, ne sommes pas à l’abri de l’accoutumance à la surveillance, puisque notre seuil de tolérance peut s’élever à notre insu, malgré une irritation certaine ou une certaine irritation provoquée par cette surveillance. Pour expliquer ce phénomène, nous pourrions simplement dresser une liste de toutes les nouvelles formes de surveillance qui sont apparues au cours des dernières années ou décennies et auxquelles, bon gré, mal gré, nous nous sommes habitués. Mais nous n’aurions alors seulement une série d’impressions dispersées, sans fil entre elles. C’est pourquoi il me semble utile d’insister d’abord sur un aspect de notre éducation qui, par ses retombées à l’âge adulte, a rendu possible cette acceptation progressive de la surveillance de masse et la renonciation à la liberté qu’elle implique. Quand nous étions tout petits, notre maman et notre papa,…

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Limites intellectuelles et morales de nos concitoyens toujours masqués

« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois tu seras victorieux. Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales. Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites. » Il est utile de savoir ce qui se passe dans la tête de nos concitoyens qui persistent de porter un masque dans les transports en commun, dans les commerces, aussitôt qu’il quitte leur espace de travail et même dans la rue, alors que ce n’est plus obligatoire depuis plusieurs semaines. Cela nous permettra de voir ce que nous pouvons raisonnablement attendre d’eux, ou d’évaluer à quel point ils sont irrécupérables. Nous nous efforcerons ainsi de ne pas être aussi limitées intellectuellement et moralement que ces personnes, qui sont incapables de comprendre ce que nous pensons et faisons autrement qu’à partir du point de vue et des sentiments dont elles prisonnières. Pour cela il faut les écouter, même si elles n’en font certainement pas autant pour nous, car le portrait que les journalistes font de nous leur suffit et leur convient même. Tant pis pour elles,…

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Déclaration de la variole du singe comme urgence de santé publique de portée internationale (1)

« Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. » Il fallait bien que cela finisse par arriver : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que la variole du singe est une urgence de santé publique de portée internationale (public health emergency of international concern ou PHEIC, que les bureaucrates de l’OMS prononcent « fake »), alors que la fin de la « pandémie » de COVID-19 n’a pas encore été déclarée, et qu’on ne sait pas ce qu’il faudrait pour qu’elle se termine, à part peut-être la « vaccination récurrente » de la totalité de la population mondiale. Il y a de quoi s’inquiéter, non pas à cause de la variole du singe elle-même, mais à cause de ce que l’OMS pourrait recommander aux États membres, et à cause des mesures soi-disant sanitaires que les États membres pourraient décider d’imposer à leurs populations, par zèle sanitaire ou pour servir des fins politiques. Comme pour la COVID-19, ces restrictions peuvent très bien ne pas avoir pour cible la variole du singe, mais les primates susceptibles d’être infectés. Prenons d’abord connaissance de la déclaration faite par Tedros Adhanom Ghebreyus, directeur-général de l’OMS, à l’occasion de la conférence de presse du 23 juillet 2022. Cela pressait tellement que…

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Formes concurrentes de prévention (2)

Dans mon billet du 3 juillet 2022, j’ai présenté des formes de prévention dont l’objet est la santé et la sécurité, mais qui sont compatibles avec la liberté et les droits des individus, et grâce auxquelles on ne dresse pas ces derniers, de manière calculée ou sans s’en apercevoir. Dans ce billet, le dressage est plutôt ce qu’il s’agit de prévenir. On verra que les formes de prévention visant à empêcher le dressage entrent souvent en conflit avec les formes de prévention qui ont pour but, nous dit-on, de protéger les enfants et les adultes contre le virus, puisqu’elles peuvent avoir des effets moraux, sociaux et politiques désastreux, surtout dans des sociétés qui sont ou qui se prétendent démocratiques. Toutefois, on aurait tort de croire que ce conflit a commencé avec l’arrivée du virus. Si les mesures préventives contre le virus ont pu s’imposer si facilement malgré le fait qu’elles nous dressent, c’est que d’autres formes de dressage existaient déjà dans ces milieux sociaux, par exemple les écoles, où l’on serait pourtant censé éduquer les enfants, les adolescents et les adultes, et non les dresser. Les écoles primaires et secondaires n’ont pas seulement pour fonction d’instruire les enfants et les…

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Formes concurrentes de prévention (1)

Introduction Depuis deux années, nous entendons parler constamment de prévention. La prévention est ce qui détermine ou semble déterminer les décisions de nos gouvernements et, ce faisant, les règles que nous devons suivre quotidiennement, dans les lieux publics, au travail ou même à la maison, à l’intérieur comme à l’extérieur. Même en cette période d’assouplissement des règles, le spectre de la prévention continue de nous hanter. Les autorités politiques et sanitaires insistent pour que la population aille se faire administrer une troisième ou une quatrième dose de « vaccin » et envisagent de réinstaurer des mesures soi-disant sanitaires à l’automne, afin de prévenir la COVID-19, soit en visant indistinctement toute la population, soit en ciblant tout particulièrement les personnes dont la « vaccination ne serait pas à jour », c’est-à-dire qui auraient reçu seulement deux doses ou moins. Cette obsession de la prévention, même si elle prend une forme plus radicale depuis l’arrivée du virus, n’est pas une chose nouvelle. Depuis quelques décennies, on cherche à prévenir toutes sortes de maladies, d’accidents, d’incidents ou de heurts sociaux qui, avant, faisaient simplement partie de la vie ou attiraient à peine notre attention. C’est pourquoi des lois et des mesures de sensibilisation se répandent pour lutter…

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Marche vers le totalitarisme intégral ou vers l’effondrement généralisé ?

Convergence des tendances totalitaires Après que l’OMS a déclaré l’état de « pandémie » au début de l’année 2020, et que nos gouvernements ont emboîté le pas en déclarant l’état d’urgence sanitaire, des tendances totalitaires se sont manifestées au grand jour. Malgré la pause que nous connaissons présentement dans tous les pays occidentaux, nous craignons que ces tendances s’amplifient et se généralisent. Nous ne faisons plus confiance aux autorités politiques et sanitaires qui, grâce à l’imposition de mesures soi-disant sanitaires, à l’implantation de dispositifs de surveillance et de contrôle social et à une vaste campagne de relations publiques, ont réglementé à outrance l’économie et la vie en société, se sont ingérées dans notre vie privée et ont essayé (parfois avec succès) de nous contraindre à recevoir des injections expérimentales dont nous n’avons manifestement pas besoin et dont nous ne voulons pas. Dans le cadre de la mobilisation générale pour faire la guerre au virus, on nous a retiré le droit de disposer librement de nous-mêmes, sous prétexte de protéger la sécurité de la collectivité et celle des autres, et aussi pour notre propre bien, nous a-t-on dit. On a décrété quels secteurs de l’économie devaient rester ouverts ou être fermés. On a…

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Sur un algorithme du Règlement sanitaire international de l’OMS (2)

Dans mon billet du 10 juin 2022, j’ai analysé l’algorithme ci-dessous, utilisé par les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour évaluer les événements qui pourraient constituer des urgences de santé publique de portée nationale, et par le directeur général de l’OMS pour déterminer si les événements notifiés sont de telles urgences, le tout conformément à la troisième édition du Règlement sanitaire international en vigueur depuis 2005, et auquel l’OMS cherche à donner des dents grâce au « traité pandémie », sous prétexte d’améliorer la surveillance et la notification de ces événements et de contraindre les États membres à se conformer aux recommandations et aux obligations dictées par l’OMS. Je pense avoir montré, par l’analyse des différentes combinaisons de réponses aux questions, que cet algorithme a été conçu pour générer artificiellement des urgences de santé publique de portée nationale, et qu’il ne s’agit pas d’un instrument de décision scientifique, mais d’un dispositif bureaucratique servant à justifier l’expansion de l’influence, du pouvoir et du financement des organisations bureaucratiques et des bureaucrates spécialisés en santé publique, à l’échelle nationale et à l’échelle internationale. Le « traité pandémie » en cours de préparation est justement une manifestation de cet expansionnisme bureaucratique, qui…

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Sur un algorithme du Règlement sanitaire international de l’OMS (1)

L’Organisation mondiale de la santé voulant faire adopter aux États membres une sorte de « traité pandémie » qui doit lui permettre de renforcer la surveillance des événements pouvant mener à de futures « pandémies », de préparer et de coordonner les réponses à ces menaces sanitaires à l’échelle internationale, de soutenir les États vigilants et respectueux des normes sanitaires internationales, et d’exercer des pressions et peut-être de punir les États membres récalcitrants ou voyous, il importe de prendre connaissance du contenu de la troisième édition du Règlement sanitaire international (RSI) déjà en vigueur et qu’on mettra vraisemblablement en marge de l’adoption du traité. Cela nous permettra de prendre connaissance de la procédure grâce à laquelle l’OMS détermine si une « urgence de santé publique de portée internationale » a lieu, puisque c’est de ça que tout le reste découle. Avant d’entrer vraiment dans cette question particulière, voyons quel est l’objet du Règlement sanitaire international : « L’objet et la portée du RSI (2005) consistent à prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles…

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Création de la Commission permanente de prévention, de préparation et de riposte en cas d’urgence sanitaire

Comme plusieurs observateurs l’ont déjà remarqué, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quand il s’agit de discuter les modifications à apporter au Règlement sanitaire international (RSI) pour prévenir les « pandémies » et se préparer à ces « pandémies » (ce qu’on appelle le « traité pandémie »), ne demande pas aux États membres de déterminer si de telles modifications sont nécessaires, utiles et pertinentes. Il est déjà décidé qu’il faut mieux se préparer aux prochaines « pandémies » qui ne manqueront pas de se produire et même de se multiplier, et qu’il faut par conséquent se donner les moyens d’avoir une réponse concertée rapide et efficace à l’échelle internationale. Puisqu’on fera preuve d’une plus grande vigilance qu’avant quant aux urgences sanitaires, et que de nombreux « experts » seront entretenus aux frais des États membres pour détecter des éclosions susceptibles de dégénérer en « pandémie » et qui ne voudront pas donner l’impression qu’on les paie à ne rien faire, ce ne sera pas ce traité qui aura été adopté à cause de ces urgences à venir, mais ce seront plutôt ces urgences sanitaires à venir qui se seront déclarées à cause de l’adoption de ce traité. Tout marche tellement à l’envers à l’OMS que le Conseil exécutif, lors de sa…

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Conjectures sur la variole du singe

Nous avons l’impression de voir se répéter ce qui s’est produit à la toute fin de l’année 2019 et au début de l’année 2020, en remplaçant seulement le rhume de la chauve-souris et du pangolin par la variole du singe. Mais ça semble aller plus vite, étant donné qu’on applique la même recette et qu’on met à profit ce qui a été mis en place depuis deux ans. L’Organisation mondiale de la santé a déjà convoqué une réunion d’urgence et la Santé publique du Canada envisagerait déjà de vacciner la population du Québec, où quelques cas auraient été confirmés et où d’autres cas suspects seraient sous investigation. Pour l’instant, nous ne savons pas exactement à quoi nous en tenir. On nous tient ce même discours : la variole du singe se transmettrait seulement ou surtout aux personnes qui ont des contacts étroits avec des animaux ou des personnes infectés, mais on nous dit aussi qu’il est très inquiétant que des cas apparaissent en même temps dans des pays où la maladie n’est pourtant pas endémique (en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande), certains « experts » et certains journalistes s’aventurant à parler d’une possible mutation du virus à l’origine…

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Impressions après une semaine sans masque

Voici une semaine que nous n’avons plus à porter un masque dans les lieux publics et au travail. Je suis content de constater que, dès les premières journées, au moins 85 % des personnes ont cessé de porter un masque et ne semblent pas éprouver la moindre peur d’être infectées et de tomber gravement malades. Même dans les circonstances où la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail recommande de porter un masque, ces personnes ne le font pas. Quant à ceux qui continuent d’en porter un, certains d’entre eux commencent à imiter les autres et à porter un masque de moins en moins souvent. Les autres se contentent de porter un masque, sans réclamer des autres qu’ils en fassent autant. Même si beaucoup se disent contents de ne plus avoir à porter un masque et ne réagissent pas comme des enfants à qui on essaie d’enlever leur doudou, nous pouvons douter qu’ils résisteront si le gouvernement essaie de leur imposer à nouveau le port du masque dans les lieux publics et au travail, à l’occasion de la prochaine « vague » ou de la prochaine « pandémie ». C’est que l’abolition de cette obligation n’est pas ou…

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Adoption du principe du projet de loi n° 28 visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire au Québec

Le gouvernement du Québec a enfin mis fin à l’obligation de porter un masque dans les lieux publics et dans les milieux de travail. Mais ce n’est pas fini. Nous n’en sommes pas encore à un retour à la normalité d’avant la « pandémie ». Il faut encore porter un masque dans les transports en commun et les milieux de soins. Et c’est sans parler de l’obligation d’en porter un au travail durant cinq jours, après s’être isolé aussi durant cinq jours à la suite d’un test de dépistage positif. Puis il y a l’interdiction, pour les non-vaccinés, de voyager par avion et par train imposée par le gouvernement fédéral, et la désinfection compulsive des mains qui continue d’être en vigueur partout, sous prétexte qu’il s’agirait d’une mesure d’hygiène de base, au grand plaisir des fabricants et des vendeurs de gel hydralcoolique et autres produits désinfectants. Enfin la fin de l’état d’urgence sanitaire n’a pas encore été déclarée au Québec, et le projet de loi n° 28 grâce auquel le gouvernement essaie de conserver certains pouvoirs d’exception est encore débattu à l’Assemblée nationale. Même si les journalistes ont parlé abondamment de ce projet de loi et de la résistance des partis d’opposition,…

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Instrumentalisation, expansion et intensification de la santé et de la sécurité au travail

Il y a une époque, pas si lointaine, où les employeurs ne se souciaient aucunement de la santé et de la sécurité de leurs employés. Qu’avaient à faire les entreprises minières des mineurs qu’elles exploitaient ! Ces travailleurs pouvaient être blessés, devenir invalides ou mourir à la suite de l’effondrement d’une galerie sans que la haute direction ne s’en formalise et ne prenne des mesures pour éviter que ça ne se reproduise. Même chose pour les coups de grisou et le poumon noir du mineur. Même chose pour l’usure prématurée du corps. La main-d’œuvre était bon marché et facile à remplacer. Et on peut en dire autant des ouvriers qui se blessaient parfois grièvement à cause de machines dangereuses, et qui étaient pratiquement devenus des vieillards à 40 ans, voire avant, parce qu’ils avaient commencé à travailler à 8 ou à 10 ans, 16 heures par jour et 6 jours par semaine. Et c’est sans parler des incendies, des explosions et de l’effondrement des bâtiments où les ouvriers travaillaient. Tout ça pour un salaire de misère, aussi bien pour les mineurs que pour les ouvriers. À peine de quoi louer un petit logement mal chauffé et insalubre et nourrir la famille nombreuse avec laquelle ils…

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L’analyse des eaux usées comme raccourci sanitaire et moyen de contrôle social

L’article de Sidney Fizzard sur le rôle de plus en plus important de l’analyse des eaux usées dans le système de surveillance de la « pandémie », au Canada et aussi dans d’autres pays, m’a fait comprendre qu’il est important de nous attarder à cette nouvelle pratique sanitaire. Je ne reprends pas ici les informations qu’il a trouvées sur l’implantation de l’analyse de nos excréments et l’usage précis qu’en font ou tentent d’en faire les « experts », les médias de masse et les autorités politiques et sanitaires dans d’autres provinces canadiennes. Ce que je veux faire dans ce billet, c’est de montrer que le recours à ces analyses étend et radicalise une certaine conception de la médecine, ainsi que le contrôle social qu’elle rend possible. Pour ce faire, je me référerai à un article publié il y a presque un an sur le blogue du gouvernement fédéral du Canada, en plus des changements de politiques de dépistage que nous avons pu observer directement depuis le début de l’année 2022, et des politiques dites sanitaires dont nous sommes l’objet depuis mars 2020. Commençons par quelques remarques d’ordre général sur la manière dont nous avons été et continuons d’être traités par les autorités politiques et…

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Schéma des modalités de l’isolement préventif en milieu bureaucratique ou « On continue de se protéger! »

Après presque deux années de télétravail, mes collègues ont recommencé à travailler « en présentiel » quelques jours par semaine. Beaucoup auraient préféré continuer de travailler à la maison, soit qu’ils continuent d’avoir peur du virus, soit qu’ils ne voient pas pourquoi ils devraient se rendre au bureau pour faire un travail qu’ils peuvent faire aussi bien ou mieux à la maison, soit qu’ils disent ne pas voir pourquoi ils devraient se rendre au bureau pour faire un travail qu’ils peuvent faire à la maison pour cacher le fait qu’ils ont peur du virus. Quoi qu’il en soit des raisons véritables de chacun d’entre eux, ils me paraissent tout à fait contents d’être dispensés d’aller au bureau pour faire du télétravail dès le moindre toussotement, et de faire durer cette période d’isolement aussi longtemps que possible. Et notre employeur, qui clame que la santé et la sécurité des employés sont la priorité absolue, les y encourage. « Better safe than sorry. » Si bien que mes collègues se retrouvent à en faire beaucoup plus que ce qui est exigé par la Santé publique, en raison de règles écrites et non écrites et d’initiatives personnelles. En fait, c’est environ 50 %…

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Un « traité pandémie » mondial qui doit « avoir des dents »

Les médias de masse gardent le silence sur le « traité pandémie » mondial que l’Organisation mondiale de la santé est en train de préparer et dont l’adoption est prévue pour le printemps 2024, si tout se passe comme prévu. C’est que les journalistes sont trop occupés à condamner l’invasion par la Russie d’un État souverain (en fait, un vassal des États-Unis). Que leur importe que l’OMS prépare un instrument devant, en cas d’urgence sanitaire internationale, lui permettre de décider de la politique sanitaire des pays membres et de les contraindre à adopter les mesures dites sanitaires devant protéger la santé de la population mondiale, par exemple d’autres campagnes de vaccination massive, la collecte et le partage de nos données de santé et l’implantation de passeports vaccinaux internationaux ! Que leur importe que cette sinistre organisation s’accaparerait ainsi des pouvoirs tellement grands qu’elle constituerait une menace pour ce qui reste de la souveraineté de nos démocraties ! Que leur importe qu’on fasse d’elle une sorte de Papauté gardienne de l’orthodoxie sanitaire et capable de sanctionner et de frapper d’interdit les pays qui ne se conforment pas à ses édits sanitaires ! Mais nous ne savons pas exactement ce qu’il y…

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Causes et conséquences morales du maintien du port obligatoire du masque

C’est une farce. Tous les quinze jours, le directeur national de la santé publique nous annonce qu’il a recommandé au gouvernement québécois de prolonger l’obligation de porter un masque dans les lieux publics. Nous en avons au moins jusqu’à la mi-mai. Mais le Dr Boileau veut se montrer encourageant : le Québec ayant maintenu cette obligation contrairement à la plupart des autres provinces canadiennes, nous aurions de l’avance sur elles quant à la sixième « vague ». Ce qui voudrait dire que nous devrions en finir avec cette sixième « vague » (qui a commencé avant qu’on annonce la fin de la cinquième « vague ») avant les autres provinces, et peut-être entrer dans la septième « vague » (qui pourrait commencer avant qu’on annonce la fin de la sixième « vague ») avant les autres provinces. Et cette nouvelle vague pourrait servir de prétexte pour retarder encore une fois la fin de l’obligation de porter un masque, ou pour remettre en vigueur cette obligation si elle est suspendue d’ici-là. Il importe donc de nous demander quelles sont les causes et les conséquences morales du maintien de cette obligation qui pourrait devenir permanente ou saisonnière, à la fois pour les personnes qui croient que cette pratique est utile et pour celles…

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Aperçu du « traité pandémie » mondial

La couverture médiatique du traité que l’Organisation mondiale de la santé est en train de préparer est à peu près inexistante. Trop occupés à relayer et à encenser les pitreries du président fantoche de l’Ukraine, les médias de masse canadiens et québécois ne font pas exception. Mais le OffGuardian, qui s’intéresse à ce traité depuis qu’on a commencé à y travailler, fait un esquisse des clauses qu’on semble vouloir y mettre, à partir des déclarations et des documents disponibles. Comme nous pouvons nous y attendre, les pouvoirs de l’OMS s’en retrouveraient considérablement accrus, alors que la souveraineté des pays et les droits et les libertés des individus s’en trouveraient proportionnellement réduits. Voici de quoi il s'agit : des récompenses pour les pays qui rapportent rapidement à l’OMS une épidémie potentielle, par exemple du financement et de l’aide technique ; des punitions pour les pays qui ne le font pas, comme des réprimandes, la privation d’aide internationale, des sanctions et un embargo économique ; l’octroi de pouvoirs politiques et financiers à l’OMS pour que le traité soit respecté et les États membres puissent être tenus responsables de leur politique sanitaire ; la possibilité de déclarer l’état d’urgence sanitaire mondial non seulement pour lutter…

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Audition de Me Martine Valois, professeure de droit, sur le projet de loi n° 28 visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire

Alors que le projet de loi n° 28 visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire au Québec est débattue à l’Assemblée nationale et que des experts sont consultés par une commission parlementaire, les médias nous informent assez peu et assez mal sur ces débats et sur ces consultations. C’est que les journalistes sont trop occupés à condamner les innombrables et innommables atrocités qu’auraient commises et que continueraient de commettre la horde sanguinaire de soldats russes en Ukraine ; à nous dire tous les jours combien il y a de nouveaux « cas » de COVID, de nouvelles hospitalisations et de nouveaux décès ; à relayer les nouvelles directives de la Santé publique demandant maintenant de la population québécoise de se passer l’écouvillon dans la bouche et dans le nez quand ils utilisent des tests rapides afin d’augmenter les chances d’obtenir un résultat positif et d’éviter les « faux négatifs ». Il est vrai que cela leur est très facile. Pas besoin de faire leurs propres recherches et de réfléchir. Il leur suffit de régurgiter ce que déclarent les autorités politiques et sanitaires et leurs collègues journalistes. C’est pourquoi il vaut mieux faire nos recherches nous-mêmes, au lieu de nous fier aux journalistes pour nous rapporter…

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La COVID pour les poulets

Depuis plusieurs jours, nous entendons parler de plus en plus souvent de la grippe aviaire. Au Canada, on a annoncé cette semaine que quelques bernaches – on leur fait passer des tests de dépistage – seraient atteintes de ce nouveau fléau. Et maintenant on nous dit qu’au Canada, qu’aux États-Unis, qu’en Amérique du Sud, qu’en Europe et qu’en Asie, on tue préventivement des poulets par millions pour protéger les poulets de la grippe aviaire. Partout dans le monde, les administrations gouvernementales disent surveiller attentivement la situation, ce qui rappelle la manière dont on a commencé, en décembre 2019 et en janvier 2020, à préparer le terrain pour l’arrivée du virus et le grand confinement printanier. Se pourrait-il qu’on soit en train d’orchestrer une nouvelle « pandémie », laquelle viserait cette fois-ci les poulets, même s’il ne faut pas exclure un saut inter-espèce vers l’être humain ? On dira que c’est tirer par les cheveux et que c’est même du délire. Mais avant d’écarter cette idée en se frappant le front de l’index, considérons les choses suivantes. Selon le OffGuardian, on utiliserait des tests PCR pour détecter le virus de la grippe aviaire chez la volaille. Se pourrait-il qu’on produise artificiellement une « pandémie » de…

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Méditations sur le totalitarisme

Voici la première partie des Méditations sur le totalitarisme, que je mettrai régulièrement à jour. J’espère pouvoir y montrer que ce que nous vivons depuis deux ans est bien une dérive totalitaire. Pour l’instant, je m’en tiens à des réflexions sur les caractéristiques du totalitarisme et sur ce qui fait obstacle à la lucidité de ceux qui vivent sous un régime totalitaire. Méditations sur le totalitarisme

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Sur le projet de loi n° 28 visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire au Québec - modifié

Initialement publié le 19 mars 2022. Les modifications faites le 25 mars 2022 sont en rouge foncé et portent sur l’article 5 du projet de loi. Même si le gouvernement américain s’est engagé à fournir des armes pour permettre au gouvernement ukrainien d’établir une zone d’exclusion aérienne (no-fly zone en anglais), même si cette promesse peut entraîner les États-Unis et leurs vassaux dans une guerre dévastatrice contre la Russie, il nous faut rester attentifs à ce qui se passe dans notre cour, nos gouvernements étant tout à fait capables de profiter de ce qui se passe en Ukraine pour nous faire de sales coups. Après nous avoir laissé entendre que l’état d’urgence allait pouvoir être levé à l’automne 2021, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec a enfin présenté à l’Assemblée nationale le projet de loi n°28 visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire. Le gouvernement québécois, comme tant d’autres en Occident, apprécie la commodité des pouvoirs exceptionnels qui lui sont conférés en vertu de l’état d’urgence sanitaire. Ce qui explique pourquoi il a tant tardé avant d’envisager la possibilité de se départir d’eux. Même le calme plat, au milieu de l’été, ne lui a…

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Automatisation du passeport vaccinal et carcéralisation de la société

L’un des facteurs qui a probablement entravé l’implantation du passeport vaccinale dans les commerces et les lieux publics, c’est le fait que des employés doivent surveiller les entrées et vérifier le statut vaccinal et l’identité des personnes. Non seulement ça entraîne parfois des files d’attente, mais il faut payer des employés pour exécuter cette tâche supplémentaire qui n’est pas rentable pour les propriétaires des commerces et les administrateurs des autres lieux publics. Puis ces employés doivent « gérer » les mécontents qui en ont assez d’attendre à l’extérieur ou qui ne sont pas vaccinés. Si bien que le gouvernement du Québec, après avoir décrété l’utilisation du passeport vaccinal dans tous les lieux de réjouissance, de divertissement et de culture dès septembre 2021, l’a seulement étendue à la Société des alcools du Québec et à la Société québécoise du cannabis, et ensuite aux commerces à grande surface en janvier 2022, ce qui a donné lieu à des protestations de la part de ces commerçants, lesquels ont malgré tout généralement suivi les ordres qui leur ont été donnés par le gouvernement. Enfin le gouvernement a annoncé en février la suspension du passeport vaccinal à la mi-mars, probablement pour éviter que ne prennent de l’ampleur…

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La prison de l’identité numérique

James Corbett (The Corbett Report) fait ici un survol des organisations (certaines bien connues, d’autres moins) impliquées dans l’implantation de l’identité numérique à l’échelle mondiale, de la rhétorique utilisée pour nous faire accepter ce dispositif de surveillance et de contrôle, et des conséquences néfastes que ça a pour l’avenir de l’humanité. D’où l’importance de son appel à la résistance. Pour les références, consulter le site web de The Corbett Report.

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Nouveau traité international de l’OMS, corruption systémique et origine des accusations de complotisme

Christian Perronne, Astrid Stuckelberger, Alexandra Henrion Caude, Pablo Buono et Jean-Dominique Michel ont participé à une conférence sur la gestion de la crise dite sanitaire organisée par le Grand Éveil Genevois, le 24 février 2022. J’attire plus particulièrement votre attention sur les interventions d’Astrid Stuckelberger et Jean-Dominique Michel. En plus de remarques sur la stratégie « vaccinale » foireuse adoptée par presque tous pays occidentaux, les fraudes scientifiques, les manquements éthiques et la mise en place d’une nouvelle normalité où la COVID est là pour rester et où on pourrait surveiller et contrôler tout ce que nous faisons grâce à l’implantation de l’identité numérique, Astrid Stuckelberger nous apprend qu’en plus de faire du marketing pour le « genome editing » et la digitalisation de la santé, l’Organisation mondiale de la santé prépare un traité pour les États membres. Certaines des clauses de ce traité concernent la redéfinition de certains termes médicaux et scientifiques (comme cela a déjà été fait pour la pandémie et l’immunité collective), la standardisation de la santé et des traitements, l’ingérence dans la politique sanitaire des États membres (qui cesseraient du même coup d’être souverains) et la suprématie des décisions de l’OMS sur les décisions nationales en…

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Le pire des deux mondes

L’état de nature Imaginons une situation dans laquelle l’ordre social et politique tel que nous le connaissons n’existe pas. Il n’y a pas de gouvernement. Il n’y a pas de lois. Et par conséquent il n’y a pas de policiers ni de tribunaux pour les appliquer. Chacun d’entre nous dispose alors de la plus entière liberté, au sens où il peut faire tout ce qu’il désire. Il peut s’approprier n’importe quel champ et commencer à le cultiver. Il peut s’approprier n’importe quelle forêt et commencer à en abattre les arbres. Il peut construire sa maison à n’importe quel endroit. Il peut aussi prendre par la force ou la ruse les fruits et les légumes que les autres ont cultivés, le bois qu’ils ont coupé et même les chasser de la maison qu’ils ont construite, en les tuant si c’est nécessaire. Et tous les autres peuvent en faire autant. Puisqu’il n’y a pas de lois, il n’y a pas de propriété, de vols et de crimes. Ce qui veut dire que ce que chacun peut faire est, de fait, limité seulement par ce que les autres peuvent aussi faire. Nous pourrions donc dire que la liberté des uns s’arrêtent où celles…

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Symptômes de la dissolution de notre démocratie

L’état d’urgence sanitaire dure depuis presque deux ans. Et nous pouvons difficilement nier que la démocratie canadienne (comme les autres démocraties occidentales) est en train de se dissoudre et d’être remplacée par un régime très autoritaire. Notre société et nos institutions sont malades. La phase terminale n’est peut-être pas loin. Voici une vingtaine de graves symptômes de cette maladie très dangereuse, qui montrent bien que nous en sommes à un stade avancé. Sous prétexte d’urgence sanitaire, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux s’accordent à eux-mêmes des pouvoirs exceptionnels pour une période indéfinie, en changeant les objectifs à atteindre et sans définir précisément quelles conditions devraient être réunies pour que l’urgence sanitaire prenne fin. Et quand ils se proposent de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, c’est pour ne pas passer à l’acte, ou en cherchant à rendre permanents certains de ces pouvoirs exceptionnels, pour pouvoir les utiliser sans avoir à déclarer à nouveau l’état d’urgence sanitaire, ce qu’il pourrait faire à volonté, d’autant plus qu’il y a un précédent. Le gouvernement organise nos vies grâce à des décrets et, de plus en plus, grâce à des conférences de presse. Les décrets existent pour la forme. La communication se substitue…

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Levée de « l’essentiel » des mesures sanitaires d’ici la mi-mars et retour à la « vie normale »

Le premier ministre du Québec a fait cette annonce aujourd’hui : « Le 14 mars, l’essentiel des mesures sera levé », s’est réjoui M. Legault alors que les Québécois pourront se rapprocher de la « vie normale ». » (La Presse, 8 février 2022) Ce qui veut dire : qu’il n’y aura plus d’interdiction quant à la limite d’invités qu’on peut recevoir chez soi, même si la Santé publique recommande de s’en tenir à dix personnes ou aux résidents de trois foyers ; qu’il sera permis dans les restaurants d’être dix personnes ou trois foyers assis à une même table ; que la limite de spectateurs pour des événements qui se déroulent à l’extérieur sera portée à 5000 ; que les commerces pourront rouvrir à 100 %; que la capacité des salles de spectacles et des lieux de culte sera augmentée à 50 %, puis à 100 %; que les activités sportives reprendront progressivement ; que le télétravail cessera d’être obligatoire et sera seulement recommandé ; que les bars pourront rouvrir leurs portes, et que la danse et le karaoké seront autorisés un peu plus tard ; et que les restaurants pourront rouvrir complètement leur salle à manger. Dans ce plan de déconfinement, il n’y a pourtant rien qui concerne le port obligatoire du masque dans…

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Fin de la majorité des mesures sanitaires en Angleterre (modifié)

Je ne développe pas longuement sur ce point. Je diffuse seulement cette vidéo parce que je suis content de cette annonce, pour les Anglais et aussi pour nous, Canadiens, car cela mettra peut-être un frein à l'enthousiasme sanitaire et vaccinal de nos gouvernements fédéral et provinciaux. À moins qu’ils ne décident plutôt de baisser la tête et d’y aller à fond. Donc plus d’obligation de faire du télétravail et de porter un masque en Angleterre, et plus d’obligation pour les commerces d’exiger le passeport vaccinal (ils peuvent le faire s’ils le désirent, mais ce n’est pas avantageux si leurs concurrents ne le font pas), alors que la fin de l’isolement préventif a été plus tard annoncée pour le mois de mars. Mais méfions-nous tout de même. Boris Johnson a déjà mis fin à presque toutes les mesures sanitaires, l’été dernier, pour recommencer à les remettre en place au retour de l’hiver, sous prétexte de nouveau variant. Mais nous sommes en janvier et il peut difficilement s’agir d’un simple allègement saisonnier. Puis Johnson a pris cette décision parce qu’il était en très mauvaise position politique. Pas moyen de conserver autrement un soutien suffisant au Parlement et dans la population pour rester…

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Considérations stratégiques sur la vaccination obligatoire des camionneurs en provenance des États-Unis

Depuis quelques jours, les camionneurs en provenance des États-Unis doivent être « doublement vaccinés » pour éviter d’avoir à passer un test de dépistage et de se soumettre à une période d’isolement préventif quand ils sont Canadiens (ce qui, de fait, les empêche de faire leur travail), ou pour éviter d’être refoulés à la frontière quand ils sont Américains (voir le communiqué de presse de l’Agence de santé publique du Canada). Jusqu’à maintenant, les camionneurs bénéficiaient d’exemptions pour ne pas affecter l’approvisionnement en marchandises américaines, notamment en denrées alimentaires. On peut se demander quelle mouche a piqué le gouvernement canadien, alors que nous sommes au milieu de l’hiver et dépendons encore plus des importations américaines pour nous nourrir, alors que les camionneurs, par la nature même de leur travail, entrent en contact avec très peu de personnes. Certes, le gouvernement fédéral dit vouloir protéger la santé de la population canadienne en empêchant les camionneurs non vaccinés de traverser librement la frontière au Canada. Mais cela suppose une conception très étriquée de la santé, laquelle ne se réduit certainement pas à empêcher la propagation du virus. C’est une évidence : une bonne alimentation à des coûts abordables est un des facteurs importants de la…

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Deux vidéos sur la bêtise d’une bourgeoise et sur l’endoctrinement des enfants

Je ne regarde plus la télévision depuis quelques décennies. Il peut toutefois être intéressant de savoir ce qui s'y dit, mais sans croire que c’est là une représentation fidèle de ce que pense l’ensemble ou la majorité des Québécois. Disons plutôt que ce qu’on y voit est – selon la direction, les employés et les invités des chaînes de télévision – ce que devraient penser et dire tous les Québécois. Commençons d’abord par l’extrait d’une interview d’une journaliste bigote qui est allée faire un voyage en Floride (en décembre 2021, je crois) et qui, dans un restaurant, a essayé d’imposer aux Floridiens les règles et la morale « sanitaire » en vigueur au Québec, notamment en demandant aux employés s’ils étaient vaccinés, en exigeant qu’ils portent un masque quand ils travaillent et en les moralisant quand ils ont refusé de répondre à ses questions et d’obtempérer. Ce qui lui a valu, à elles et à ses amis Québécois, d’être banni du restaurant après leur repas. Eh oui ! en Floride, on peut se faire interdire l’entrée dans un restaurant parce qu’on s’informe indiscrètement sur le statut vaccinal d’autres personnes, alors qu’ici on peut se faire interdire l’accès à un restaurant…

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À mes concitoyens vaccinés

Je suis impressionné à quel point beaucoup de personnes vaccinées – pas toutes, heureusement – ne se sentent pas concernées par les restrictions que le gouvernement a déjà imposées, va imposer ou menace d’imposer aux personnes non vaccinées. C’est comme si les personnes non vaccinées – sauf quand il s’agit de la crainte d’être infecté ou de ne pas pouvoir être admis à l’hôpital – vivaient dans un autre pays ou même sur autre planète. C’est comme si elles constituaient une micro-société distincte de la société prise dans son ensemble. C’est comme si les personnes vaccinées et non vaccinées appartenaient déjà à des espèces différentes, entre lesquelles les rapports seraient déjà rares et qu’il faudrait pourtant rendre encore plus rares, afin que les purs ne soient pas infectés par les impurs. Voilà ce qui tend à se produire quand on met à ce point l’accent sur une caractéristique très secondaire, en l’occurrence le fait d’être vacciné ou non, que celle-ci permettrait de classer les personnes en deux catégories bien distinctes, dont l’une constituerait le bon côté et l’autre, le mauvais. Vous qui êtes vaccinés, sans doute sentez-vous que vous n’êtes pas seulement vaccinés. Vous êtes tant d’autres choses en plus…

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Protection de la santé et du système de santé, incitatifs à la vaccination ou punitions ?

Voici un chef à l’allure entrepreneurialequi fait plus de mal que de bien.Le bien qu’il fait, il le fait mal.Le mal qu’il fait, il le fait bien. Le gouvernement annonce toutes sortes de mesures visant spécialement les non-vaccinés. À l’interdiction d’entrer dans toutes sortes de lieux publics et de participer à toutes sortes d’activités, ainsi que de voyager en train et en avion, les non-vaccinés devront vraisemblablement payer une « contribution santé » qu’on dit considérable, et se verront bientôt interdits l’entrée dans tous les commerces non essentiels de 1 500 m² et plus, ce qui pourrait à terme s’étendre à tous les commerces non essentiels et même aux commerces essentiels qui livrent à domicile, sans parler d’un couvre-feu qui pourrait s’appliquer seulement à eux, et du possible retrait du droit à l’assurance-emploi, pour éventuellement en arriver à la vaccination obligatoire de toute la population que des membres du gouvernement disent être le seul moyen d’en finir avec cette horrible pandémie. Nos gouvernements cumulent donc toutes sortes de mesures contre les non-vaccinés. Mais ce qui se cumule aussi, ce sont les raisons qu’il donne pour justifier ces mesures. Il s’agirait de protéger la santé des non-vaccinés et le système de santé ; d’inciter les non-vaccinés…

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Une amende déguisée contre les non-vaccinés (avec quelques ajouts)

Voici quelques remarques écrites à chaud sur la nouvelle « contribution santé » que notre gouvernement veut imposer aux non-vaccinés. (J’ai fait quelques ajouts en bleu. 2022-01-12.) Appelons les choses par leur nom : cette contribution est en fait une amende déguisée. Notre premier ministre dit que tous les adultes non vaccinés devront payer cette contribution en raison du fardeau qu’ils représenteraient pour notre système de santé. Pourtant seulement une faible partie de ces personnes non vaccinés est hospitalisée. En date du 9 janvier 2022, seulement 2578 personnes non vaccinées de 20 ans et plus ont été testées positives à leur admission à l’hôpital ou durant leur séjour depuis le 1er septembre 2021, alors qu’il y a quelques centaines de milliers de non-vaccinés au Québec. À cela il faut ajouter que beaucoup de non-vaccinés ont été hospitalisés avec la COVID et non pour la COVID, mais notre gouvernement n’a pas de données précises à ce sujet, car dans les statistiques qu’il publie, ce serait la même chose. De toute façon, c’est une infime partie des non-vaccinés qui est hospitalisée, surtout chez les moins de 60 ans. Comment toutes ces personnes qui n’ont pas été hospitalisées avec ou pour la COVID, et qui ne le seront pas…

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Qui sont les preneurs d’otages ?

Nous entendons parfois dire, dans les journaux, à la télévision et dans notre entourage, que la minorité non vaccinée prendrait en otage la majorité vaccinée. Ne serait-ce pas à cause de ces égoïstes et de ces imbéciles de non-vaccinés que les personnes vaccinées, qui ont fait ce qu’il fallait faire, voient reporter leurs examens médicaux, leurs traitements et leurs interventions chirurgicales ? Ne serait-ce pas aussi à cause d’eux que les personnes vaccinées ne peuvent pas recommencer à vivre normalement, c’est-à-dire pouvoir librement travailler, aller au restaurant, sortir boire un verre avec des amis, recevoir de la famille ou des amis à la maison et voyager à l’étranger, par exemple ? N’est-ce pas aussi à cause de ces maudits non vaccinés que l’éducation et les relations sociales des enfants et des adolescents sont sacrifiées ? Etc. Ah ! qu’il ferait bon vivre si les non-vaccinés se faisaient vacciner ou n’existaient Il n’est pas ici question de nier que les personnes vaccinées, qui ont fait tout ce que le gouvernement leur a demandé, ont raison d’être irritées que le retour à la normale annoncé ne se soit pas produit, ni de nier qu’elles sont des otages. Toutefois cette irritation ne dispense…

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Réticence des commerces non essentiels à l’extension du passeport vaccinal

Par les temps qui courent, il faut attirer l’attention sur les bonnes nouvelles, quand il y en a. Dans un article de La Presse (Les commerçants nagent dans le brouillard, 6 janvier 2022) , nous pouvons constater que les associations canadienne et québécoises qui représentent les commerces de détail sont loin d’être enthousiasmées par l’idée d’étendre le passeport vaccinal aux commerces non essentiels. « Ce n’est jamais complètement clair, ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas, souligne M. Rochette (le président du Conseil canadien du commerce de détail). Évidemment, le ministre lui-même l’a mentionné, les épiceries et les pharmacies [sont des commerces essentiels], mais c’est toujours délicat quand on rentre dans cet univers. Il y a des commerces qui vendent à la fois de l’essentiel et ce qu’on appelle du non-essentiel – où tracer la ligne ? On ne parle pas de fermeture, on parle de la gestion d’un passeport pour certains produits et non pour d’autres. » « Si l’objectif, c’est de serrer la vis aux non-vaccinés, il y a peut-être d’autres scénarios que de demander à des employés dans les commerces de gérer les cas problématiques, ajoute-t-il. On souhaite que le gouvernement envisage d’autres façons…

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Conjectures sur la stratégie du gouvernement et du patronat

Ce n’est un secret pour personne que le gouvernement du Québec est prêt à avoir recours à toutes sortes de moyens pour contraindre les non-vaccinés à « remonter leur manche ». Il n’exclut pas la possibilité d’avoir recours à une forme directe ou indirecte d’obligation vaccinale, que ce soit pour toute la population ou certains groupes d’âge, ou encore pour les travailleurs de certains secteurs économiques ou de certaines entreprises, si l’évolution de la situation l’exige. Seulement c’est lui qui est juge de cette situation, c’est lui qui établit les critères à partir de laquelle on doit évaluer cette situation, c’est lui qui détient les données à son sujet, et c’est lui qui affecte en bien ou en mal l’évolution de la situation selon les décisions, bonnes ou mauvaises, efficaces ou inefficaces, qu’il prend et impose à la population du Québec. À cela il faut ajouter qu’il a des alliés puissants qui l’aident à préparer l’opinion publique à de telles dispositions, comme les journalistes, et à justifier et à implanter ces dispositions, comme certains médecins et experts et le patronat. La stratégie du gouvernement et de ses alliés compte plusieurs facettes qui se déploient sur des terrains différents. La plus…

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Bilan sanitaire, moral et politique de l’année 2021 (2)

« Et si nous profitions de cette éclipse, de cet équivalent global des jours vides de l’année, pour réfléchir sur notre société qui se révèle malade de son système de santé ? Histoire d’avoir un plan lorsqu’inévitablement, le monde s’éclairera de nouveau… Je ne parle même pas ici de réclamer une commission d’enquête sur la gestion calamiteuse de la pandémie dans plusieurs CHSLD au printemps 2020, qui pourtant le mériterait. Ça va bien au-delà. C’est à une réflexion globale sur la manière dont le système de santé GÈRE LE QUÉBEC que j’en appelle. Car notre État est géré comme un hôpital. C’est le nombre de lits disponibles qui dicte ultimement le nombre de personnes qui peuvent se réunir autour d’une dinde, ce que nous ferons, s’il y aura couvre-feu, quelle entreprise devra fermer. Le gouvernement gère l’ensemble de la vie de la population en fonction du nombre de lits disponibles dans les hôpitaux, sans avoir fait quoi que ce soit pour augmenter la capacité du système de santé. Pas la capacité des soignants à prodiguer des soins à des humains : le nombre de lits ! C’est au-delà de l’idéologie. C’est de la comptabilité érigée au fil des gouvernements successifs en système. Certes, à…

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Bilan sanitaire, moral et politique de l’année 2021 (1)

Promesses non tenues et retour à la case départ Après nous avoir reconfinés à la fin de l’année 2020, notre gouvernement nous a fait de bien belles promesses si nous acceptions de nous faire vacciner et si les cibles vaccinales étaient atteintes. Nous allions pouvoir enlever nos masques, ne plus avoir à respecter la distanciation sociale, reprendre nos activités, ne plus être exposés à un couvre-feu, à un confinement et à un débordement des capacités hospitalières, et enfin mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, nous disait-on. Car les vaccins étaient censés protéger contre les infections, les complications et les décès. Bref, notre gouvernement nous disait que si et seulement si nous acceptions de nous faire vacciner, nous pourrions recommencer à vivre normalement. Les vaccins – ces merveilleux sérums, comme les appelaient certains journalistes – sont la voie de la rédemption, la seule, nous disait-on et continue-t-on de nous dire. Point de salut sans les vaccins ! Notre gouvernement a donc organisé en grande pompe une campagne de vaccination et de marketing pour s’assurer que la population retrousse sa manche. Les objectifs initiaux de vaccination – relevés plusieurs fois au cours de l’année – ont été largement atteints à l’automne pour la…

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Des fous qui s’enferment dans des boîtes de plastique pour Noël

En attendant le billet substantiel que je suis en train d’écrire et que je prévois publier demain, voici une vidéo amusante de Tim Pool où l’on peut voir certains de nos voisins du sud participer aux festivités de Noël en s’enfermant à l’intérieur d'espèces de boîtes de plastique (dernière innovation en matière de protection contre le virus), sous prétexte d’avoir peut-être attrapé le virus ou d’avoir peut-être été en contact avec quelqu’un qui a attrapé le virus ou qui aurait peut-être attrapé le virus (c’est tout un). Le tout en envoyant des photographies sur les réseaux sociaux pour montrer qu’ils sont de bonnes personnes obéissantes qui font leur part pour arrêter Omicron. En plus quelques remarques sur l’attitude de la classe dirigeante à propos des mesures sanitaires qu’elle impose elle-même et quelques principes moraux tout simples qui feraient que nous sortirions enfin de cet épisode de délire collectif s’ils étaient largement partagés. Certes nous pouvons nous moquer des Américains : il y a beaucoup de bonnes raisons de le faire. Il n’en demeure pas moins vrai que la liberté est vraiment une valeur pour plusieurs d’entre eux. Ça fait du bien de voir qu’il y a des personnes pour qui elle…

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La nouvelle religion sanitaire et sécuritaire

Voilà bientôt deux ans que nous sommes exposés à un prêche incessant. Il nous faut rester à la maison et réduire nos contacts. Il nous faut pratiquer la distanciation sociale et l’étiquette respiratoire. Il nous faut nous désinfecter les mains et porter un masque. Il faut nous faire dépister et nous isoler préventivement. Il faut nous faire vacciner une fois, deux fois, trois fois… Il nous faut consentir à la destruction de notre économie et à la dilapidation des fonds publics comme à des sacrifices indispensables. Il nous faut nous résigner à l’appauvrissement, à la raréfaction et à la réglementation des relations sociales, qui sont d’autres sacrifices nécessaires. Il nous faut croire que les bénéfices de ces sacrifices sont ou seront à la hauteur des pertes subies. Il ne nous faut pas douter que c’est pour notre bien qu’on nous séquestre et qu’on limite de plus en plus nos droits et nos libertés. Et il nous faut être convaincus que nous serons immanquablement punis, individuellement et collectivement, si nous ne respectons pas assidûment les nombreuses consignes sanitaires. Enfin il nous faut nous informer seulement aux sources autorisées qui sont détentrices de la vérité, et éviter les sources non orthodoxes ou…

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Le passeport vaccinal peut faire son entrée dans les supermarchés au Nouveau-Brunswick

La ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick a donné, au début du mois de décembre, la possibilité à tous les commerces de demander à leurs clients de présenter leur passeport vaccinal au lieu de faire appliquer la distanciation physique entre les clients. Voilà la distinction entre les services essentiels et les autres services qui vient d’être abolie. Pourtant c’est grâce à la promesse du maintien de cette distinction qu’au printemps et à l’été (on peut supposer que les choses se sont passées à peu près de la même manière au Nouveau-Brunswick qu’au Québec) on a réussi à rendre acceptable à l’opinion publique l’idée d’un passeport vaccinal. Il devait seulement s’appliquer, nous a-t-on dit, aux grands rassemblements, aux restaurants, aux cafés, aux bars, aux gyms, etc. Jamais on aurait l’idée de l’appliquer aux supermarchés ou même à l’ensemble des commerces de détail. Quelle idée ! Et voilà que le gouvernement du Nouveau-Brunswick vient de faire le premier pas dans cette direction. Il est vrai que la ministre de la Santé n’oblige pas les commerces en général, et les épiceries en particulier, à exiger que leurs clients présentent un passeport vaccinal. Elle laisse plutôt le choix à chaque commerce de faire respecter la…

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Une honte et un danger pour notre démocratie

C’est avec un mélange de moquerie et d’irritation que j’ai lu ce matin cette déclaration commune de la directrice générale du Musée canadien pour les droits de la personne et de la présidente de la Commission canadienne des droits de la personne en faveur des mesures sanitaires et de la vaccination, obligatoire s’il le faut. « Les droits individuels sont assortis d’une responsabilité collective », La Presse, 10 décembre 2021. Comme si nous qui contestons les mesures sanitaires ne savions que nous avons aussi des responsabilités à prendre. Et justement, nous voulons pouvoir prendre nos responsabilités en décidant, individuellement et collectivement, ce que nous devons faire en raison de l’arrivée du fameux virus et des variants qui continuent de se succéder les uns aux autres. Mais le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial profitent de l’urgence sanitaire pour nous priver de certains de nos droits individuels, pour imposer des conditions à l’exercice des autres, et pour exiger de nous une série d’actes d’obéissance, qui n’ont rien à voir avec la prise de responsabilités. Les gouvernements décident ce qui est bon pour nous et nous devons faire ce qu’il nous demande. De ça, les défenseurs et les critiques des mesures sanitaires ne débattent…

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Réplique à la prise de position de plusieurs universitaires belges en faveur de l’obligation vaccinale

Plusieurs universitaires belges ont pris publiquement position en faveur de l’obligation vaccinale dans une sorte d’article intitulé « Opter pour l’obligation vaccinale est un choix de société » par ses auteurs, mais rebaptisé par la rédaction du journal où elle a été publiée, qui associe dans un gros titre tapageur égoïsme et effondrement de la société. Mais laissons là la rédaction de ce journal, et contentons-nous de répondre à ces universitaires. D’abord un mot de remerciement à ces universitaires – principalement spécialisés en médecine et en science – pour avoir admis que l’obligation vaccinale est un choix de société, et d’avoir donc accepté d’entrée de jeu que ce n’est pas là une simple question de médecine ou de science, mais bien une question de politique et de morale, entre autres. Du même coup il leur faut bien reconnaître qu’ils ne détiennent pas d’expertise particulière sur cette question, ou du moins pas sur son aspect moral, social et politique. Je ne veux pas dire par là qu’ils devraient simplement se taire, mais seulement qu’ils ne doivent pas s’attendre à ce que nous les croyions sur la parole, comme ça arrive malheureusement trop souvent aux médecins et scientifiques qui, habitués d’avoir avec eux…

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Constitution pour un État sanitocratique

« Mais personne ne prévoyait ces conséquences au temps où la bourgeoisie de Thalburg votait à une écrasante majorité pour l’avènement de Troisième Reich. Et c’est peut-être la leçon la plus significative que l’on doit tirer de l’expérience de cette petite ville allemande pendant et juste avant la prise de pouvoir par les nazis. Sur place, presque personne ne réalisait ce qui se passait. On ne se rendait pas compte de ce que Thalburg allait connaître si Hitler venait au pouvoir ; on n’avait pas vraiment compris ce qu’était le nazisme. Les sociaux-démocrates se révélèrent incapables d’entendre tout ce que comportait le concept de nazi. Les juifs et les luthériens, qui devaient, les uns et les autres, souffrir si cruellement sous le fouet nazi, ne le comprenaient pas non plus ; et pas davantage certains dirigeants du NSDAP lui-même, tel Walther Timmerlah. Chaque groupe discernait bien tel ou tel aspect du nazisme, mais aucun ne le saisissait dans toute son ampleur et dans toute son horreur. Cela n’apparut que plus tard ; et même là cela ne fut pas sensible à tout le monde. Le problème du nazisme fut essentiellement un problème de perception. À cet égard, on peut se demander si l’histoire de…

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Une preuve de vaccination pour louer un logement

Depuis que la campagne de vaccination massive a commencé, je me suis dit qu’une mesure prétendument sanitaire aussi sordide allait finir par voir le jour. Seulement, je me suis abstenu d’en parler, pour ne pas donner de mauvaises idées aux compagnies de gestion immobilière qui pourraient vouloir faire du zèle sanitaire. Mais voilà, c’est finalement arrivé : une compagnie albertaine se propose maintenant d’exiger une preuve de vaccination de ses nouveaux locataires. Alors aussi bien en parler, d’autant plus qu’on cherche à établir un précédent et que la nouvelle circule déjà dans les médias anglophones : « An Alberta-based rental housing provider says it hopes to set a precedent with its decision to require proof of COVID-19 vaccination from new tenants. Strategic Group -- which owns more than 1,500 one and two-bedroom suites in rental apartment buildings in Edmonton and Calgary -- says it believes it is the first major landlord in Canada to implement a vaccine requirement for new tenants. "We're proud of it. Very proud of it. And we'd like to see other landlords implement the same policy," said chief operating officer Tracey Steman. "It will help to end this pandemic." » (« Apartment building owner hopes to set precedent with…

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Enjeux stratégiques de la fin de l’obligation de tenir un registre de la clientèle dans les restaurants et les bars et de faire du télétravail

Le gouvernement a consenti dernièrement à accorder quelques assouplissements sanitaires aux personnes « adéquatement » vaccinées et au secteur de la restauration. Parmi ceux-ci, il y a la fin de l’obligation de tenir un registre de la clientèle. Rappelons que ce registre devait servir à faire le traçage des contacts, dans un contexte où le gouvernement s’acharnait sur les restaurants et plus particulièrement sur les bars, dans son austérité sanitaire. Il y a lieu de nous demander quels sont les enjeux de cet assouplissement. Nous savons depuis le début de l’état d’urgence sanitaire que notre gouvernement n’a pas l’habitude de nous accorder gratuitement des faveurs, surtout quand il s’agit de savoir qui est allé où et qui a fait quoi, surtout quand il s’agit de nous faire passer des tests de dépistage et de nous isoler à la maison de manière préventive. Ceux qui croient à l’efficacité du vaccin pour diminuer de manière considérable la propagation du virus diront que c’est du « gros bon sens ». Maintenant que seules les personnes vaccinées peuvent entrer dans ces établissements, il serait inutile de garder ces registres pour faire le traçage des contacts, puisque le risque d’éclosions serait minimal, puisque celles-ci se produiraient surtout…

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Pour notre bien

C’est pour notre bien : qu’on nous traite tous, quels que soient notre âge et notre état de santé, comme des vieillards à l’article de la mort ; qu’on nous considère, par principe de précaution, malades quand nous n’avons pas de symptômes ; qu’on nous séquestre à domicile quand nous obtenons un résultat positif à la suite d’un test de dépistage, même quand nous n’avons pas le moindre symptôme ; qu’on en fait autant quand nous avons été en contact avec un cas confirmé, même quand le résultat du test de dépistage s’avère négatif ; qu’on a terrorisé le personnel soignant pendant la « première vague », lequel ne voulait parfois plus se rendre au travail pour soigner les résidents des CHSLD ; qu’on se propose de congédier des milliers de travailleurs de la santé non vaccinés à l’approche de l’hiver, précisément quand le réseau de la santé sera soumis à d’importantes pressions à cause des infections respiratoires virales saisonnières, comme à tous les ans ; qu’on nous a fait adopter un mode de vie qui incite à l’inactivité et qui contribue à l’apparition de conditions de santé rendant plus vulnérables au virus ; qu’on a créé, grâce au confinement, des conditions propices à la violence conjugale et parentale,…

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Déclarations nébuleuses, incohérentes et absurdes sur la fin de l’état d’urgence sanitaire (ou l’art de nous mener en bateau)

Nos autorités politiques et sanitaires nous ont encore annoncé qu’elles vont envisager de mettre fin de l’état d’urgence sanitaire, cette fois-ci au début de l’année 2022 (« Fin de l’état d’urgence sanitaire en 2022 : Legault entrevoit la fin de la majorité des mesures », La Presse, 20 octobre 2021). Rappelons que c’est ce qu’elles nous ont dit il y a déjà plusieurs mois, pour inciter les adultes et les adolescents à se faire vacciner. L’état d’urgence, nous disait-on, pourrait peut-être être levé à l’automne, quand la couverture vaccinale visée (70 % ou 75 %) serait atteinte. Pourtant cette cible a été atteinte depuis longtemps et nous voilà en novembre sans qu’aucune mesure concrète n’ait été prise pour mettre fin à l’état d’urgence sanitaire. C’est qu’on nous a annoncé la venue du méchant variant Delta, qui devait décimer les personnes non vaccinées, et peut-être même une partie des personnes vaccinées plus vulnérables, invariablement infectées à cause des personnes non vaccinées. Nous attendons encore. Cette « quatrième vague » a été encore moins dévastatrice que la « troisième vague », c’est-à-dire une petite vaguelette de rien du tout, si du moins on s’intéresse à ce qui importe vraiment, c’est-à-dire aux décès et aux hospitalisations, et pas aux cas d’infection. Si…

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La corruption des politiciens, des institutions publiques et de la politique par l’idéologie sanitaire

Ce billet s’inscrit dans ma tentative (commencée dans ce billet et ce billet) d’enrichir et de complexifier la conception commune de la corruption, dans laquelle on confond les moyens généralement utilisés, par exemple les pots-de-vin, avec les fins visées ou les résultats obtenus, à savoir le fait de détourner nos institutions et les personnes qui y occupent des fonctions de leurs fins et des rôles qu’elles sont censées y jouer, et même de transformer en mal et de manière durable ces institutions et ces personnes, quand le mal ne se trouve pas initialement en elles, en raison d’un défaut de conception des institutions et d’une inaptitude morale et intellectuelle des personnes à assumer les responsabilités qu’on leur confie. Cette perversion et cette dégradation, c’est précisément ça, la corruption. Ainsi les institutions et les personnes peuvent-elles être corrompues ou se corrompre même quand personne ne donne des pots-de-vin. Ainsi pouvons-nous constater que la corruption en politique existe sans avoir à prouver que tel ou tel gouvernement a été soudoyé pour servir les intérêts d’une puissance étrangère. La corruption du ministre et du ministère de la Santé et des Services sociaux Même si le personnage est fort antipathique à plusieurs d’entre nous,…

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Renversements sur les conceptions individualiste et collectiviste de la santé

Les partisans de la vaccination de bout en bout peignent les non-vaccinés comme de méchants individualistes qui tôt ou tard finiront par tomber malades, qui occuperont des lits dans les hôpitaux, qui seront soignés aux frais des contribuables, qui seront responsables de l’engorgement du système de santé, qui priveront de soins les personnes vaccinées mais plus vulnérables ou non vaccinées pour des raisons de santé qu’ils infecteront et rendront malades, sans parler de toutes les autres personnes vaccinées mais atteintes d’une autre maladie, lesquelles se verront privées de soins médicaux adéquats à cause du délestage qu’on sera obligé de faire dans les hôpitaux pour soigner les personnes malades de la COVID-19 à cause des méchants égoïstes de non-vaccinés. À cela ils opposent explicitement ou implicitement une conception de la santé collectiviste. Il faut se faire vacciner deux fois, trois fois, tous les ans ou tous les six mois ou plus souvent si c’est nécessaire. C’est ainsi qu’on cesserait d’être un danger pour ses concitoyens et un fardeau pour l’État, le système de santé et les contribuables en occupant des lits dans les hôpitaux alors que cela aurait pu être évité. Bref, l’idéal de la santé collectiviste, ce serait que les…

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Le passeport vaccinal à l’Assemblée nationale

La dernière trouvaille des agités du bocal qui nous gouvernent vient d’être adoptée : il faudra bientôt montrer un passeport vaccinal pour entrer à l’Assemblée nationale. Ce qui montre que, contrairement au proverbe, l’oisiveté n’est pas la mère de tous les vices. Si nos gouvernants, les bureaucrates et les « experts » savaient rester oisifs, nous ne croulerions pas sous les mesures sanitaires. Mais l’agitation est le fin mot de notre époque et de la crise actuelle. Et plus nos gouvernants s’agitent, plus ils incitent le patronat et le reste de la population à s’agiter aussi vainement. Car ce qu’il faut, c’est s’agiter, coûte que coûte. Qu’importe que ce soit inefficace, inutile, nuisible et absurde ! L’importance, c’est de faire quelque chose, et surtout de montrer que l’on fait quelque chose. Voyons ce que dit à ce sujet l’organe de presse semi-officiel de nos autorités politiques et sanitaires : « Le passeport vaccinal sera désormais exigé à l’Assemblée nationale. La décision a été prise jeudi par le Bureau de l’Assemblée nationale, le conseil d’administration du parlement sur lequel siègent des élus de tous les partis. Majoritaires, la Coalition avenir Québec et le Parti libéral ont appuyé la mesure, alors que le Parti…

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Fausse pandémie, dégradation des conditions de vie et de la santé et guerre contre nous

Denis Rancourt, ancien professeur de physique à l’Université d’Ottawa, est l’un des rares scientifiques à intervenir à la fois dans les milieux de résistance anglophones et francophones, au Canada et aussi en Europe. La physique étant une science plus dure que les sciences dites de la santé en raison du rôle primordial qu’y jouent l’observation méthodique des phénomènes et la mathématisation des régularités, on aurait tort de le croire inapte à se prononcer sur la crise actuelle sous prétexte qu’il n’est pas médecin, microbiologiste, virologue ou épidémiologiste. Puisque ses interventions portent sur l’analyse des données produites dans les pays occidentaux, il n’usurpe en aucun cas une spécialité médicale ou scientifique qu’il n’a pas, surtout pas dans un contexte où l’on reconnaît l’importance de l’interdisciplinarité en science, c’est-à-dire l’apport des spécialistes de différentes disciplines scientifiques pour résoudre des problèmes et faire progresser la science. Il va sans dire que M. Rancourt, en raison de sa formation scientifique, de sa longue expérience de chercheur et de son expertise très diversifiée, est beaucoup plus apte à se prononcer sur les données de la soi-disant pandémie, et à en tirer des conséquences qui ne sont pas strictement scientifiques, que nos chefs politiques, nos journalistes…

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Drôle d’expression : « protéger la santé »

En raison de son association avec une image simpliste mais très parlante, j’ai été frappé aujourd’hui par une expression très commune utilisée à l’occasion d’une campagne de communication organisée par un regroupement de pharmaciens cherchant à faire mousser leur profession aux yeux de la population québécoise. Sous le slogan « pharmacien engagé à protéger votre santé », on peut voir le montage photographique d’un membre de la corporation pharmaceutique portant, moitié-moitié, un sarrau blanc et un costume de garde du corps, avec la pose d’usage (main sur un écouteur sur l’oreille droite, pour mieux entendre un informateur invisible l’avertir d’un danger imminent pour la santé de la population qui nécessitera son intervention salvatrice). Je laisse de côté la question de savoir si nos pharmaciens sont vraiment engagés à protéger notre santé, ou s’ils sont plutôt engagés à s’en mettre plein les poches, pour me demander si on pense et parle avec justesse quand on utilise cette expression. Certes, cette expression n’est pas nouvelle. Elle est dans l’air du temps depuis déjà quelques décennies. Si elle ne l’avait pas été, nous n’en serions pas où nous en sommes aujourd’hui. Il n’empêche que depuis l’infortunée arrivée du virus, elle occupe beaucoup plus de…

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Réflexions sur la liberté, la santé et la sécurité

Ce texte est une tentative de surmonter les blocages moraux qui divisent en deux camps notre société depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et qui rendent très difficile la discussion, à un tel point que c’est pratiquement l’impasse. Il s’adresse à la fois à ceux d’entre nous pour qui la santé et la sécurité sont la priorité, et à ceux d’entre nous qui valorisent davantage les libertés individuelles. Réflexions sur la liberté, la santé et la sécurité

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Inconstance du statut vaccinal et du champ d’application du passeport vaccinal

Je veux revenir ici sur certains des aspects de mon analyse du décret ordonnant l’implantation du passeport vaccinal afin de me concentrer sur eux et de les développer autrement, et aussi pour attirer l’attention sur des choses que je n’ai pas remarquées à la première lecture. Pour ce faire, je commencerai par le dernier alinéa, qui relativise tout ce qui est ordonné dans les alinéas précédents : « QUE le ministre de la Santé et des Services sociaux soit habilité à ordonner toute modification ou toute précision relative aux mesures prévues par le présent décret. » Ce qui revient à ordonner que le ministre a le droit d’ordonner, sans délai et sans formalité (voir le préambule du décret), la modification de tout ce qui a été ordonné dans les autres alinéas. Ce qui est tout sauf rassurant. Ce qui est une manière de faire savoir aux lecteurs du décret que non seulement on pourrait changer ce qu’on y ordonne, mais aussi que ça va probablement changer. À la lumière de cette drôle de clause par laquelle le ministre se donne à lui-même carte blanche, relisons le premier alinéa qui définit ce qu’on entend par adéquatement protégée : « QU’aux fins du présent décret, on considère…

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Omission importante dans le décret sur le passeport vaccinal

Je n’ai pas remarqué, à la première lecture du décret sur l’implantation du passeport vaccinal, qu’on y a fait une omission importante. Malgré les déclarations réitérées des autorités politiques et sanitaires à l’effet qu’on veille à la protection des renseignements personnels et qu’il n’y a pas de collecte de données au moment de la vérification des passeports vaccinaux par les commerçants et les organisateurs des activités, aucune disposition n’est prise à ce sujet dans le décret. Bien sûr, on dit ceci au dixième alinéa du décret : « QUE, sous réserve du huitième alinéa, il soit interdit à quiconque de conserver, en tout ou en partie, les renseignements obtenus pour les fins de toute vérification effectuée en vertu du présent décret. » Mais c’est trop peu et ça concerne surtout ou seulement, d’après le contexte du décret, les opérateurs des lieux et les organisateurs des activités qui vérifient les preuves de vaccination grâce à l’application gouvernementale, et pas le gouvernement ou une autre entité. Pourtant on se donne la peine de rassurer la population à ce sujet sur la page portant sur l’application VaxiCode du site du gouvernement consacré à la COVID-19. Voici ce qu’on déclare à propos de la protection des…

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Analyse du décret ordonnant l’implantation du passeport vaccinal

Tel qu’annoncé, je fais ici l’analyse du décret numéro 1173-2021 du 1er septembre que le gouvernement a bien daigné rendre public le jour même de l’entrée en vigueur du fameux passeport vaccinal, avec au moins quelques heures de retard, comme s’il ne pouvait pas le promulguer une semaine ou deux plus tôt, en précisément sa date d’entrée en vigueur. Ce qui montre le peu de cas que notre gouvernement fait de ses propres décrets, de même que les journalistes et la population québécoise, qui ne parlent presque jamais de ces décrets ou qui ignorent même leur existence, la seule parole de nos autorités devant avoir force de loi. Cependant ce n’est que parce que ces décrets existent que nous pouvons encore prétendre que nous ne vivons pas dans une dictature au sens strict du terme, c’est-à-dire dans une société où ce que dictent les autorités politiques et sanitaires, par exemple à l’occasion d’une conférence de presse ou sur un site internet, suffit pour entraîner des obligations et des interdictions pour les personnes gouvernées. Il n’est donc pas vain de continuer à accorder de l’importance à ces décrets, et de montrer que nous les lisons et les comprenons. Sinon notre gouvernement,…

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* Mise à jour * - Période dite d’adaptation au passeport vaccinal

Mise au point du 2 septembre 2021. Le gouvernement a finalement mis en ligne son décret sur le passeport vaccinal, avec au moins plusieurs heures de retard, voire peut-être une journée. Ce qui montre que c’est bien un décret pour la forme, sinon ce décret aurait été adopté et publié bien avant, d’autant plus que les grandes lignes en avaient déjà été précisées sur le site du gouvernement et que l’implantation du passeport vaccinal est planifiée de longue date. Aux yeux de nos autorités politiques et sanitaires, c’est leur parole qui fait loi et à laquelle on doit obéir, semble-t-il. Et il en est ainsi pour beaucoup de Québécois qui savent à peine ou pas du tout qu’il y a des décrets et des arrêtés, la seule parole des autorités politiques et sanitaires, amplifiée par les grands médias, étant suffisante pour obtenir leur adhésion et leur obéissance. Autrement le gouvernement aurait promulgué et publié le décret plus tôt et la population l’aurait réclamé. N’est-il pas absurde que nous n’ayons pas le temps de prendre connaissance du contenu d’un décret auquel nous sommes censés obéir ? On demandera peut-être ce que ça change si ce que disent les autorités politiques et…

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Sur les lieux et les activités pour lesquels le passeport vaccinal sera exigé

Comme annoncé, je fais quelques remarques sur la liste des lieux et des activités pour lesquels le gouvernement exigera l’utilisation du passeport vaccinal à compter du 1er septembre. La formulation de cette phrase est intéressante en ce qu’elle ne rend pas compte de la situation. Tout l’été les personnes non « adéquatement » vaccinées et les personnes « adéquatement » vaccinées ont eu accès aux lieux et ont pu faire les activités pour lesquels on commencera bientôt à exiger le passeport vaccinal. Il n’est donc pas tout à fait juste de dire que le passeport vaccinal permettra à ces dernières personnes seulement d’avoir accès à ces lieux et de participer à ces activités, comme si elles ne pouvaient pas déjà le faire avant l’implantation du passeport vaccinal, comme si nous sortions d’une période de confinement. En fait, ce que fait l’implantation du passeport vaccinal, c’est d’interdire aux personnes non « adéquatement » vaccinées d’avoir accès à des lieux auxquels elles avaient accès et de participer à des activités auxquelles elles avaient le droit de participer juste avant. Contrairement à ce que laisse entendre cette phrase, le passeport vaccinal ne procure pas une nouvelle liberté aux personnes « adéquatement » vaccinées, mais privent les personnes non « adéquatement » vaccinées d’une…

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Vaccination obligatoire dans certains milieux de travail et d’enseignement – perspective politique

« But in order to make the king more entirely master of his people, it was enacted, that he might hereafter, at his pleasure, change this act, or any provision in it. By this clause, both parties were retained in subjection: So far as regarded religion, the king was invested, in the fullest manner, with the sole legislative authority in his kingdom: And all his subjects were, under the severest penalties, expressly bound to receive implicitly, whatever doctrine he should please to recommend to them. » [...] « The oaths, which Henry imposed for the security of his ecclesiastical model, were not more reasonable than his other measures. All his subjects of any distinction had already been obliged to renounce the pope’s supremacy; but as the clauses to which they swore had not been deemed entirely satisfactory, another oath was imposed; and it was added, that all those who had taken the former oaths, should be understood to have taken the new one. A strange supposition! to represent men as bound by an oath, which they had never taken. » (David Hume, The History of England, volume III, XXXIII.) Dans un billet précédent, je me suis intéressé aux implications de la vaccination obligatoire dans…

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Remarques supplémentaires sur le passeport vaccinal

Le mois de septembre approche et avec lui l’implantation du passeport vaccinal au Québec. Ce qui m’intéresse dans ce billet, c’est la mise à jour de la page gouvernementale portant sur le passeport vaccinal qui a été faite aujourd’hui. L’application VaxiCode Contrairement à ce que laissait entendre cette page web avant cette mise à jour, une application sera utilisée par les personnes vaccinées pour télécharger leur code QR et le présenter pour avoir accès entrer dans les commerces visés et pour participer aux activités visées, et pas seulement un fichier PDF qu’on devrait présenter à l’écran ou imprimer (cela demeure toutefois possible). Ce qui montre que le site du gouvernement n’est pas une source d’information fiable, même quand il est question des outils qu’il fait lui-même développer. Si on avait certes pu entendre des allusions dans les médias à propos de cette application, ça aurait été la moindre des choses d’en parler sur le site du gouvernement. Je ne parle pas ici des problèmes qui concernent l’application VaxiCode Verif, qui est l’application qui, « destinée aux exploitants ou aux responsables, lira le code QR qui apparaît sur la preuve de vaccination, pour déterminer le statut de protection d’une personne contre la…

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Vaccination obligatoire dans certains milieux de travail et d’enseignement – perspective individuelle

« LE CRIEUR. Vous voyez, hommes d’Uri, vous voyez ce chapeau ; on va le placer au haut d’un mât, au milieu d’Altdorf, sur le point le plus élevé. L’intention et la volonté du gouverneur est que ce chapeau soit honoré comme lui-même ; on doit, quand on passera devant ce chapeau, fléchir le genou et se découvrir la tête. Le roi reconnaîtra par là ceux qui lui sont soumis. Quiconque méprisera cet ordre sera puni dans sa personne, et ses biens seront confisqués. » (Friedrich Schiller, Guillaume Tell, acte I, scène III.) Je fais ici abstraction des implications politiques du fait que nos gouvernements ont imposé, disent vouloir imposer, recommandent, suggèrent ou tolèrent la vaccination obligatoire pour avoir accès à certains milieux de travail ou d’enseignement. Je m’intéresserai à ces implications dans un autre billet. Ici il s’agira seulement des implications pour les individus de cette tendance sanitaire, en ce qu’elle nous affecte individuellement. Si nous travaillons dans le secteur de la santé, de l’enseignement, de l’administration publique, des banques, des transports ou des services, il est fort probable ou du moins possible qu’on nous demande bientôt d’enregistrer notre statut vaccinal auprès de notre employeur, ou que le passeport vaccinal…

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Obligation de porter un masque dans les classes des institutions d’enseignement supérieur

Quelques jours avant le début des cours dans les cégeps et moins de deux semaines avant le début des cours dans les universités, le gouvernement a modifié son plan de la rentrée, non pas pour assouplir les règles sanitaires, mais pour les resserrer. Je parle bien entendu de l’obligation de porter le masque même en classe, contrairement à ce qui a été annoncé plus tôt cet été. Pourtant nous sommes au mois d’août, les hospitalisations demeurent relativement stables et les décès attribués ou liés à la COVID-19, même par notre gouvernement, sont pour ainsi dire inexistants à l’échelle de la province. Cela en dit long sur ce qui attend les étudiants et les professeurs cet automne et peut-être aussi l’hiver prochain dans les écoles, à supposer que le gouvernement ne décide pas entre-temps de renvoyer presque tout le monde à la maison. Et on peut se douter que l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur, qui a été ministre de la Santé et des Services sociaux pendant les premiers mois de l’état d’urgence sanitaire – elle a exprimé publiquement sa déception de devoir abandonner la Santé pour l’Enseignement supérieur à l’occasion du remaniement ministériel de l’année dernière –, est disposée à accepter…

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Diktats sur le passeport vaccinal, décrets à venir et absence de loi

Ce que nous savons actuellement sur le passeport vaccinal se réduit à presque rien. Nous savons ce que nous en disent les autorités politiques et sanitaires dans leurs points de presse et sur le site gouvernemental consacré à la crise dite sanitaire. Autrement dit, nous savons seulement que le passeport vaccinal entrera en vigueur au début du mois de septembre et qu’il sera requis pour aller dans les bars, les restaurants et les gyms, et pour assister à des matchs sportifs et à des festivals, par exemple. Il est censé s’appliquer seulement, pour l’instant, à certains services non essentiels et exclure les commerces de détail. Mais cela pourrait changer l’automne et l’hiver prochains, en fonction du nombre de « cas » dépistés. Ce qu’on trouve sur le site du gouvernement ne nous dit presque rien de plus : « Passeport vaccinal Le passeport vaccinal COVID-19 sera un document officiel et gratuit attestant qu’une personne est bien protégée contre la COVID-19. Le passeport vaccinal pourrait notamment permettre de voyager à l’étranger et d’accéder à des activités non essentielles aux personnes adéquatement protégées en cas de recrudescence des cas. Les travaux se poursuivent, mais il est envisagé d’utiliser le passeport vaccinal pour les activités non essentielles…

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Assimilation des personnes vaccinées aux partisans du passeport vaccinal

Notre gouvernement et les journalistes supposent souvent que les personnes vaccinées, adéquatement ou sur le point de l’être, appuient ou réclament même l’implantation du passeport vaccinal. Et il n’y aurait que les antivax égoïstes et débiles qui s’opposeraient à ce passeport. Voilà une manière de penser qui, bien que simpliste et même rudimentaire, n’en est pas moins très commode pour nos autorités politiques et sanitaires. Si l’on suppose que le taux de vaccination sera bientôt de 80 % dans tous les groupes d’âge éligibles pour se faire administrer le « précieux sérum », cela ferait au moins 80 % de la population qui approuverait le passeport vaccinal, en ajoutant les personnes qui, en raison de problèmes de santé, ne peuvent pas être vaccinées, qui voudraient bien l’être et qui profiteront vraisemblablement d’une dispense pour bénéficier des mêmes « privilèges » que les vaccinés, car c’est l’intention qui compte. Il suffit de considérer les choses attentivement pour voir que la situation est certainement plus complexe. Je ne nie pas qu’il y a sans doute beaucoup plus de personnes favorables à ce dispositif parmi les vaccinés que parmi les non-vaccinés. Il est raisonnable de croire que la proportion de personnes défavorables au…

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Appui de la population et absence de débat public sur l’implantation du passeport vaccinal

Nos autorités politiques et sanitaires et les journalistes affirment qu’une large majorité de la population appuie le passeport vaccinal. C’est même cette forte adhésion de la population québécoise qui justifierait l’absence de débat public à ce sujet, à l’Assemblée nationale ou dans l’ensemble de la société. Le gouvernement bénéficiant déjà de cet appui, il ne serait pas utile de discuter. Qui plus est, notre premier ministre a dit franchement qu’il faut éviter de tels débats puisque certaines personnes – très méchantes ou très stupides – pourraient tromper la population grâce à des arguments fallacieux. Autrement dit, la prétendue adhésion de la population québécoise au passeport vaccinal dépendrait en grande partie de l’absence d’opposition aux vérités qui appuieraient ce fameux passeport et dont on saurait avec certitude qu’elles sont vraies parce que les idées qu’on pourrait leur opposer seraient forcément fausses. Ce qui est du dogmatisme, en science, mais aussi en politique et en morale. Il n’y a pas si longtemps, le clergé catholique censurait et persécutait les penseurs dissidents, libres ou athées en raisonnant de cette drôle de manière : « Ce qui n’est pas conforme aux Saintes Écritures et aux dogmes de l’Église, qui sont la vérité et le bien, est…

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Réflexion éthique sur le passeport vaccinal ou simple vernissage moral ?

J’analyse ici un article de Jocelyn Maclure, professeur de philosophie à l’Université Laval, qu’on considère comme un spécialiste de l’éthique, de la philosophie politique et de la philosophie du droit. Il est actuellement président de la Commission de l’éthique en science et en technologie. Il a été l’un des rédacteurs de du rapport de la Commission Bouchard-Taylor sur la laïcité dite ouverte et les accommodements dits raisonnables. Il a obtenu à quelques reprises du financement de CRSH et FQRSC. La crème de la crème en matière éthique, pensera-t-on. On verra qu’il en est autrement. Ce billet n’a donc pas pour seul objectif de montrer que les raisons invoquées pour justifier l’utilisation de passeport vaccinal sont pour le moins dire superficielles et rudimentaires. Il s’agit aussi de mettre en évidence le piètre état de la pensée supposément rationnelle et éthique, lequel joue certainement un rôle important dans la crise actuelle. L’article en question (« Le passeport vaccinal est-il juste ? Oui selon cet éthicien… mais temporairement ») a d’abord été publié sur The Conversation le 17 mai 2021 et ensuite dans le Le Soleil le 24 mai 2021. Il a donc été écrit presque deux mois avant que le ministre de la Santé et des Services…

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Réactions à l’annonce du président français sur le « pass sanitaire »

Voici quelques vidéos vivifiantes à la suite de l’allocution où Macron a annoncé aux Français l’entrée en vigueur du « pass sanitaire ». Le Dr Peter McCullough, épidémiologiste et cardiologue de renommée internationale, examine les assertions du président français pour justifier son dernier décret impérial. Un point très intéressant est l’inefficacité ou le manque d’efficacité des vaccins contre le variant Delta, alors que ce serait justement pour lutter contre ce variant qu’on voudrait porter atteinte à la liberté des non-vaccinés et les forcer à se faire vacciner, en France et peut-être aussi au Québec à partir du mois de septembre. Heureusement ce variant est moins dangereux que les variants précédents et il n’est pas plus contagieux. Et l’immunité naturelle est excellente, de loin supérieure à celle procurée par les vaccins, qui sont loin d’être aussi sécuritaires qu’on nous le dit. Un maire français critique le manque de cohérence et le caractère arbitraire des mesures sanitaires imposées sur le territoire français. Le fait d’être lui-même vacciné ne l’empêche pas de s’opposer au « pass sanitaire ».

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La convergence bionumérique

Je suis tombé la semaine dernière sur le site d’Horizons de politiques Canada, organisme qu’on décrit comme suit sur ce même site : « Horizons de politiques Canada, également connu sous le nom d’Horizons de politiques, est une organisation au sein de la fonction publique fédérale qui mène des activités de prospectives stratégiques sur des enjeux transectoriels qui informent les fonctionnaires sur les conséquences des politiques publiques possibles au cours des 10 à 15 prochaines années. » Sa directrice générale, Kristel Van der Elst, est pour le moins dire très bien réseautée : « Kristel Van der Elst is CEO of The Global Foresight Group, Director General at Policy Horizons Canada, Special Advisor to European Commission Vice-President Maroš Šefčovič, and a fellow at the Center for Strategic Foresight of the U.S. Government Accountability Office. She is a visiting professor at the College of Europe, and the former Head of Strategic Foresight at the World Economic Forum. Kristel has about 20 years of experience in forward-looking strategy and policy advisory roles. She works with senior executives and policy makers, providing the insights, resources and processes to help them turn long-term strategic thinking into actions and impacts. Kristel holds an MBA from the Yale School of Management,…

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Couverture vaccinale, balance bénéfices/risques et passeport sanitaire

Voici une courte conférence donnée par la Dre Carole Cassagne à l’Institut hospitalier universitaire de Marseille. On y montre qu’il n’est pas possible d’établir une corrélation entre le taux de vaccination des populations et l’évolution de la situation épidémique. Après quoi on constate qu’il n’est pas établi, avec les données dont on dispose, que les bénéfices de la vaccination l’emportent globalement sur les risques. Et pour pouvoir vraiment en juger en connaissance de cause, des données nous manquent, comme les données des cas et des décès COVID ventilées par âge, par statut vaccinal et par variant, en faisant la distinction entre les patients morts de la COVID et morts avec la COVID ; et comme les données des effets indésirables des vaccins ventilées par âge. Ces interrogations sur l’efficacité et la sécurité des vaccins n’ont pas empêché le président français d’annoncer aujourd’hui, en plein mois de juillet, en plein creux épidémique, l’extension du « pass sanitaire » à tous les lieux de loisirs et de culture de plus de 50 personnes (à partir du 21 juillet) et aux cafés, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux hôpitaux, aux maisons de retraite, aux établissements médico-sociaux, ainsi qu’aux voyages en avion, en train…

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Conjectures sur le passeport vaccinal

Le ministre de la Santé et des Services sociaux nous a annoncé qu’à compter du 1er septembre, en cas d’une hausse des cas d’infection et des éclosions, une preuve de vaccination pourrait être exigée pour avoir accès à des services jugés non essentiels, comme les restaurants, les cafés, les bars, les salles de spectacles, etc., afin d’éviter un autre confinement et de permettre aux personnes adéquatement vaccinées d’avoir une vie plus normale, et de protéger malgré elles les personnes non vaccinées adéquatement, de les empêcher d’être infectées, de propager le virus et d’engorger les hôpitaux, et de les inciter à se faire enfin vacciner adéquatement. L’accès aux supermarchés, aux soins de santé et à l’éducation ne seraient pas visé par ces mesures, même si des journalistes et des personnes adéquatement vaccinés appellent à faire payer aux personnes non vaccinées adéquatement les soins hospitaliers dont ils pourraient avoir besoin s’ils attrapent le virus, et à les priver de cours « en présentiel ». Je regroupe dans ce billet plusieurs remarques pour la plupart déjà faites dans des billets précédents. J’insiste sur le fait qu’il s’agit de conjectures. Mais comme elles ont un fort degré de vraisemblance, il importe de les discuter et même…

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Loi transitoire pour mettre fin à l’état d’urgence sanitaire

Bien que la question ait déjà fait l’objet de déclarations à l’Assemblée nationale, les partis d’opposition se sont mis à réclamer avec plus d’insistance la fin de l’état d’urgence sanitaire à la fin du mois de mai. Notre premier ministre dit devoir prolonger jusqu’à la fin du mois d’août pour permettre aux policiers d’empêcher les rassemblements illégaux et pour assurer la poursuite de la campagne de vaccination. Le Parti québécois réclame du gouvernement un plan de sortie de l’état d’urgence d’ici la fin de la session parlementaire, à la mi-juin. Son chef dit s’inquiéter de voir la province privée de « démocratie puis des contrepoids qui sont normaux dans une société démocratique », pour déclarer : « L'urgence sanitaire, c'est lorsqu’il y a une urgence, une situation qui est hors de contrôle, qui menace la sécurité des gens. Donc, on va tenter de s'entendre avec le gouvernement sur ces critères objectifs là cette semaine, parce que ce n'est pas à la discrétion du gouvernement [de la renouveler ou non]. » (« Lever l’urgence sanitaire est impossible avant la fin août, dit Legault », Journal de Québec, 25 mai) Et la cheffe du Parti libéral d’abonder dans le sens, en affirmant que le gouvernement n’a pas fait la démonstration…

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Autres raisons pour les personnes vaccinées d’être contre le passeport vaccinal

Alors qu’Israël a suspendu l’utilisation de « passeport vert » depuis le 1er juin et que l’idée d’un tel dispositif n’est pas bien accueillie dans certains États américains, il en va autrement en Europe, au Canada et au Québec, où on semble décidé à aller de l’avant, ou du moins des signes laissent présager que l’idée n’a pas été écartée et qu’elle pourrait bien refaire surface. Le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec a dit cette semaine qu’on nous annoncera la semaine prochaine ce que l’on fera des codes QR que le gouvernement a envoyés aux personnes vaccinées, en guise de preuve numérique de vaccination. Notre gouvernement semble décidé à nous mettre devant le fait accompli. Car ce qu’on va nous annoncer la semaine prochaine pourrait nous être annoncé maintenant, et même aurait pu l’être il y a au moins quelques semaines ou quelques mois, même si la décision du gouvernement n’était pas encore arrêtée. La transparence, ce n’est pas annoncer aux citoyens une décision quand elle est prise afin qu’ils se conforment à elle. C’est plutôt les tenir au courant de ce qui est envisagé avec assez de précision et à temps pour qu’un débat public puisse…

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Raisons pour les personnes vaccinées d’être contre le passeport vaccinal

Depuis que notre directeur national de la Santé publique a déclaré publiquement, il y a un mois, que les avantages du passeport vaccinal sont généralement surestimés et qu’il y a des risques éthiques, et que ce n’est pas la priorité du ministère de la Santé et des Services sociaux pour l’instant, les journalistes et la population parlent rarement de ce dispositif et presque seulement de la poursuite de la vaccination massive et de l’assouplissement des mesures sanitaires que l’atteinte des objectifs vaccinaux permettrait au gouvernement d’accorder à la population. Mais comme je l’ai déjà dit dans un billet, on ne doit surtout pas en conclure que cela ne changera pas dans quelques mois, par exemple à l’automne. Des experts pourraient entre-temps publier des études dans lesquelles ils concluraient que, finalement, les avantages du passeport vaccinal (ou de manière plus large, du passeport sanitaire, qui donnerait la possibilité de présenter un résultat négatif à un test de dépistage ou une preuve de rétablissement) sont plus grands que les inconvénients. Et il serait plus facile pour notre gouvernement d’implanter ce dispositif quand une forte proportion de la population active aura reçu ses deux doses de vaccin, puisque ce serait seulement la minorité…

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Le passeport sanitaire : enjeux et implications

Voici une vidéo du collectif français Réinfocovid sur le passeport sanitaire. On y traite la question franchement, non seulement d’un point de vue médical, mais aussi d’un point de vue juridique et social. Loin d’être une mesure temporaire devant servir à mettre fin à la « crise sanitaire », un tel dispositif est, selon les participants de cette discussion, capable de porter atteinte à nos droits et à nos libertés de manière durable. Une fois ce passeport mis en place, allez savoir combien de temps il restera en vigueur et tout ce pour quoi il sera utilisé. On y discute le mélange des conditions de santé et des droits et libertés et les moyens de recours et de résistance. Et on nous met devant une alternative : ou bien collaborer avec le nouveau système social et politique qui est en train de se mettre en place; ou bien résister en mettant des grains de sable dans les engrenages, ou plus, tout en nous amusant, tout en jouant de la situation, même si elle a assurément quelque chose de dramatique. Mais il ne faut pas oublier que nous sommes moins bien organisés ici, au Québec. Nous avons beaucoup de rattrapage à faire.

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Remarques sur le plan de déconfinement du Québec - partie 2

Dans mon billet précédent sur le plan de déconfinement du Québec, j’ai fait une analyse détaillée des assouplissements que nous offre le gouvernement en échange de notre vaccination. En tant que tel, c’est déjà un drôle de marché. À ma connaissance, on n’a jamais vacciné massivement une population majoritairement saine et peu à risque de tomber gravement malade en lui promettant des bénéfices qui n’ont rien à voir avec sa santé. Je sais bien que c’est sous prétexte d’améliorer la situation épidémiologique qu’on vaccine la population : ce serait seulement après cette amélioration qu’il serait possible d’accorder des assouplissements. Seulement le discours et la pensée ont pris un raccourci : il s’agit de nous faire vacciner pour retrouver une part de notre « liberté » et de revenir à une sorte de « normalité », en passant par-dessus l’amélioration de la situation épidémiologique et la diminution des risques pour des personnes de toute façon majoritairement très peu à risque de tomber gravement malade. Cela fait donc à plusieurs d’entre nous l’effet d’une demande de rançon : « si vous ne vous faites pas vacciner en grand nombre, nous continuons à vous priver d’une grande partie de votre liberté et vous pouvez faire une croix sur un…

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Remarques sur le plan de déconfinement du Québec - partie 1

Le 18 mai, notre gouvernement a présenté en grande pompe son plan de déconfinement pour l’été 2021. On peut remarquer un changement notable dans l’humeur de nos concitoyens, qui y voient une bonne nouvelle comme on en aurait eu très peu depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire en mars 2020. Les jeunes adultes se ruent dans les centres de vaccination dans l’espoir de retrouver leur « liberté » et de revenir à la « normalité ». Mais il serait de voir de quelle « liberté » et de quelle « normalité » il s’agit, et quelles sont les conditions fixées par le gouvernement, avant de nous réjouir. En plus de la page internet qui résume les grandes lignes de son plan de déconfinement, le gouvernement a publié deux documents intitulés « Assouplissements prévus pour tous les paliers » et « Assouplissements à venir par paliers ». Dans ces deux documents, on constate que le système de paliers couleurs sera maintenu au moins jusqu’à la fin du mois d’août, après quoi il sera peut-être aboli si la situation épidémiologique le permet et si la couverture vaccinale de 75 % des personnes de 12 ans et plus est atteinte. Il en résulte que les assouplissements aux mesures…

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Mise à jour de « Contre le passeport vaccinal » - ajout de la sous-section 4c

La sous-section 4c a été ajoutée au texte intitulé « Contre le passeport vaccinal ». On y raisonne à partir des réserves et des doutes les plus communs sur l’efficacité des vaccins pour montrer qu’il en résulte des problèmes qui devraient nous détourner de l’utilisation du passeport vaccinal, sans quoi nous risquons d’entrer dans un cycle saisonnier de vaccination pour conserver notre immunité et les droits qu’elle nous confère. Bien loin d’être une manière de mettre fin à la « crise sanitaire », l’implantation de ce dispositif serait une manière de faire d’elle une partie intégrante de la nouvelle normalité. Contre le passeport vaccinal

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Mise à jour de « Contre le passeport vaccinal » - ajout de la sous-section 4b

La sous-section 4b a été ajoutée au texte intitulé « Contre le passeport vaccinal ». On y fait des remarques et on y pose des questions sur une étude publiée il y a quelques jours dans The Lancet et censée prouver que le vaccin de Pfizer a une efficacité d’environ 95 %. L’imposition du passeport vaccinal dépendant grandement de l’efficacité du vaccin, il importe de ne pas croire sur parole ce que disent les médias et les autorités, et de nous rapporter directement aux études, dans la mesure où cela est possible pour des profanes comme nous. Contre le passeport vaccinal

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Mise à jour de « Contre le passeport vaccinal » - ajout de l’introduction de la section 4 et de la sous-section 4a

La section 4 et la sous-section 4a ont été ajoutées au texte intitulé « Contre le passeport vaccinal ». On y aborde principalement les problèmes soulevés par la preuve de l'efficacité des vaccins qu’auraient permis d’établir les données et les documents rendus disponibles par les sociétés pharmaceutiques, en vue d’obtenir une autorisation d’utilisation d’urgence. Pour ce faire, j’utilise comme point de départs des articles de Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal, professeur à l'Université du Maryland et spécialiste de l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité des médicaments. Il va de soi qu’on ne saurait raisonnablement nous imposer l’utilisation du passeport vaccinal pour participer à toutes sortes d'activités et avoir accès à toutes sortes de lieux si l’efficacité des fameux vaccins s’avérait douteuse. Et encore faut-il savoir de quelle efficacité on parle exactement. S'agit-il de la réduction des formes graves de COVID-19 et des décès ? S’agit-il de la réduction de la contagion ? Ou s’agit-il plutôt de la réduction des formes légères de COVID-19 et des cas de contamination ? Cette sous-section sera bientôt suivie d’autres sous-sections sur la démonstration de l’efficacité des vaccins depuis le début de la campagne de vaccination planétaire, et aussi…

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Mise à jour de « Contre le passeport vaccinal » - ajout de la section 3

La section 3 a été ajoutée au texte intitulé « Contre le passeport vaccinal ». On y combat l’idée d’imposer ce dispositif pour empêcher les personnes non vaccinées de participer à des activités jugées à risque et d’accéder à des lieux jugés à risque, sous prétexte de protéger la santé des principaux intéressés et d’éviter un engorgement du système de santé préjudiciable à toute la collectivité, ainsi que des dépenses inutiles que les contribuables devraient assumer. Contre le passeport vaccinal

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Mise à jour de « Contre le passeport vaccinal » - ajout de la section 2

Puisque ce texte prend plus d’ampleur que prévu et que je le mettrai régulièrement à jour, j’ai décidé de le publier sous la forme d’un fichier PDF, et d’annoncer l’ajout des nouvelles versions dans des billets. En temps normal, j’aurais attendu qu’il soit complété avant de le publier. Mais le temps presse ! Il faut commencer aussi rapidement que possible à discuter publiquement ce qui m’a tout l’air d’un dispositif de contrôle et de surveillance de la population, sous prétexte de protéger sa santé. Contre le passeport vaccinal

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Avant-goût de vaccination obligatoire

Comme vous le savez peut-être, le gouvernement du Québec a rendu obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour une grande partie du personnel des établissements de santé (arrêté numéro 2021-024, 9 avril 2021), sous prétexte de protéger la santé de la population et plus particulièrement celles des personnes plus vulnérables. Cette mesure exclut les personnes qui accomplissent des tâches administratives et s’applique aux milieux de travail suivants : les urgences, à l’exception des urgences psychiatriques ; les unités de soins intensifs, à l’exception des soins intensifs psychiatriques ; les cliniques dédiées à la COVID-19, dont celles de dépistage, d’évaluation et de vaccination ; les unités identifiées par un établissement afin d’y regrouper la clientèle présentant un diagnostic positif à la COVID-19 ; les centres d’hébergement et de soins de longue durée ; les autres unités d’hébergement ; les unités de pneumologie. Notons que le gouvernement a adopté cette mesure alors qu’il est toujours écrit sur la page gouvernementale d’information sur les vaccins ceci (en date du 1er mai 2021) : « Les études sont en cours pour savoir si les personnes vaccinées ne transmettent plus l’infection et si les mesures de protection habituelles (distanciation physique, port du masque et lavage des mains) peuvent être assouplies. » Et pourtant l’une des…

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Contre le passeport vaccinal - section 1

Dans ce texte, j’essaierai de mettre en évidence les supposés – qui sont souvent mêlés les uns aux autres de manière confuse – sans lesquels le passeport vaccinal est un dispositif inutile et arbitraire, et de montrer pourquoi ils sont douteux. Il est vrai que je ne suis pas microbiologiste, virologue, épidémiologiste ou médecin infectiologue. C’est pourquoi je n’entends pas décréter ce qui doit être considéré comme vrai ou comme faux. Je montrerai plutôt qu’il existe des avis divergents plausibles, qu’on tend à ignorer et qui sont incompatibles avec les soi-disant vérités établies scientifiquement et par conséquent indiscutables. Puis j’essaierai de bien raisonner – je veux dire par là tirer des conséquences de manière cohérente – à partir des positions divergentes, mais aussi à partir des positions dominantes, du moins au gouvernement et parmi les journalistes et les experts autorisés, qui eux aussi doivent bien raisonner à partir de ce qui passe, à tort ou raison, pour vrai. Il n’y a donc pas lieu de s’indigner que j’en fasse autant, d’autant plus que – pour ma part – je reconnais ouvertement que c’est ce que je fais : je ne cherche pas à faire croire que mes raisonnements sont des vérités…

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Inutilité et nocivité du port du masque

Voici une synthèse particulièrement intéressante de nombreuses recherches scientifiques sur le port du masque sous prétexte de nous protéger du Virus. Le Dr Baruch Vainshelboim en conclut non seulement que cette mesure sanitaire ne contribue pas à diminuer la propagation de la COVID-19, mais aussi qu’elle a des effets négatifs sur la santé physique et psychologique. Ce qui a évidemment provoqué l’ire des journalistes. Il est même question d’un risque accru de contamination dû aux couvre-visages : « In addition to hypoxia and hypercapnia, breathing through facemask residues bacterial and germs components on the inner and outside layer of the facemask. These toxic components are repeatedly rebreathed back into the body, causing self-contamination. Breathing through facemasks also increases temperature and humidity in the space between the mouth and the mask, resulting a release of toxic particles from the mask’s materials. A systematic literature review estimated that aerosol contamination levels of facemasks including 13 to 202,549 different viruses. Rebreathing contaminated air with high bacterial and toxic particle concentrations along with low O2 and high CO2 levels continuously challenge the body homeostasis, causing self- toxicity and immunosuppression. » (p. 3) À lire en gardant en tête que les personnes qui nous obligent à porter…

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Analyse de l’avis sur les passeports immunitaires du Comité d’éthique de santé publique

« Those who would give up essential liberty, to purchase a little temporary safety, deserve neither liberty nor safety and will lose both. » Benjamin Franklin Le Comité d’éthique de santé publique (CESP) a publié un avis sur les passeports immunitaires (1er avril 2021). Puisqu’il relève de l’Institut national de santé publique, dont la mission est de soutenir le ministre de la Santé et des Services sociaux, cela suffit déjà pour douter de l’indépendance de ce comité et de la valeur de cet avis. Sans aller jusqu’à prétendre que les rédacteurs de cet avis sont dans l’obligation d’être en parfait accord avec le ministre Dubé, il serait certainement très mal vu de prendre ouvertement et radicalement position contre l’avis favorable aux passeports immunitaires que ledit ministre a exprimé publiquement à l’occasion d’un point de presse. Ce ne serait certainement pas là soutenir le ministre et encore moins lui fournir les justifications éthiques dont il pourrait avoir besoin. Il n’y a donc pas lieu de nous étonner que l’avis du CESP soit favorable à l’usage des passeports vaccinaux : « Le CESP estime que, dans la balance, les bénéfices escomptés en termes de bienfaisance, de liberté et de solidarité sont légèrement plus importants que les…

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Changement dans la manière d’imposer des mesures sanitaires

Je n’ai pas été étonné que le port du masque médical en continu (même quand on est assis bien sagement à son bureau, quand la distanciation sociale est respectée et quand il n’y a personne à dix ou vingt mètres à la ronde, en raison du télétravail qui est à prioriser) devienne obligatoire dans tous les milieux de travail après la recommandation faite par l’Institut national de santé publique (INSPQ) et relayée par les médias traditionnels en mars. Ce qui m’a au contraire surpris, c’est la manière dont cette nouvelle mesure sanitaire nous a été imposée. Je m’attendais à ce qu’un décret ou un arrêté soit promulgué, comme ça c’est produit pour la plupart des autres mesures sanitaires, notamment le port obligatoire du masque dans tous les lieux publics fermés, décrété en juillet 2020. Mais non : c’est la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) qui a décidé d’exiger le port du masque médical en continu dans tous les milieux de travail, en plus de la distanciation physique et de la présence de barrières physiques, supposément pour limiter la prolongation du virus et des affreux variants dans le contexte de la troisième…

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Des dangers d’une idéologie sanitaire 

Voici un article où Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, établit un rapprochement intéressant, mais surtout inquiétant, entre l’idéologie sanitaire actuelle et l’idéologie sanitaire nazie. En s’appuyant sur l’article de l’historien Johann Chapoutot, plusieurs points analogues à ce qui se passe actuellement sont abordés : l’utilisation d’une idéologie sanitaire à des fins politiques ; la médicalisation du discours politique, dans lequel l’aseptisation de la société est très importante ; la psychose de la contamination qui en résulte, alimentée par le fait que l’adversaire serait sournois et invisible ; les mesures sanitaires (couvre-feux, horaires de sortie, mises en quarantaines) applicables aux ghettos juifs, dont certaines provoquent ou aggravent les épidémies de typhus qu’il s’agirait de combattre ; la fusion du rôle du policier et du rôle du médecin, le policier ayant une mission sanitaire et le médecin ayant un tour d’esprit policier. Après la lecture de ces deux articles, on en vient presque à se demander si ce n’est pas les vecteurs de contamination que nous sommes tous qui sont – au lieu du Virus et des méchants variants – la cible des mesures sanitaires de notre gouvernement. À voir la manière dont il nous traite depuis un an, malgré les beaux discours qu’il nous tient, il…

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Sabotage de notre santé

On nous annonce que la troisième « vague » frappera de plein fouet les « jeunes », à savoir ceux qui sont plus jeunes que les vieux. Notons que les médias anglophones parlent souvent de « middle-aged adults », c’est-à-dire de personnes qui ont environ entre 40 et 60 ans. On gagnerait certainement à faire preuve de plus de précision ou, si cela s’avère impossible pour l’instant, de faire preuve de plus de prudence quand on fait de déclarations publiques et quand on prétend « informer » la population. Mais qu’il s’agisse de jeunes adultes et de personnes d’âge moyen, ces personnes ont été épargnées par le Virus jusqu’à maintenant, et ce serait une nouveauté que les méchants variants concentrent maintenant leurs efforts sur les personnes plus jeunes, lesquelles ne perdraient rien pour attendre si on en croit les autorités politiques et sanitaires, les experts autorisés, les médecins et les journalistes. Je ne reviens pas ici sur la manière dont on fait ses affirmations, ayant déjà consacré à cette question un billet. Je fais comme si ces affirmations étaient fondées, c’est-à-dire comme si les personnes qui auront de graves complications ou qui mourront à cause du Virus seront significativement plus jeunes que pendant les deux « vagues » précédentes. Ce qui…

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Prise d’otages

L’an dernier, nos autorités nous disaient que le confinement, la distanciation sociale, la fermeture des commerces et des entreprises non essentiels, l’enseignement à distance et le télétravail sont des moyens de réduire la propagation du Virus, d’aplatir la courbe, de réduire le nombre d’hospitalisations et de décès, et d’empêcher le système de santé d’être débordé et de ne plus être capable de soigner tous les malades, le tout en attendant qu’on découvre un remède ou un « vaccin » efficace contre le Virus. Certains experts et certains journalistes ont quant à eux affirmé que la prise de mesures musclées, comme la fermeture des commerces et des entreprises non essentiels, étaient favorables à une reprise économique forte après la « pandémie », comme on avait pu l’observer il y a 100 ans, après la pandémie de grippe espagnole. Maintenant que de tels « vaccins » ont été autorisés par nos autorités et que la campagne de « vaccination » de toute la population se poursuit, toutes ces mesures sanitaires – qui durent depuis un an, malgré des assouplissements – nous apparaissent moins comme des moyens de limiter les dégâts humains causés par le Virus, que comme des raisons de nous faire « vacciner ». Nous en…

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Réflexions à l’occasion du premier anniversaire de l’état d’urgence sanitaire - partie 3

De la même manière que dans les deux billets précédents, j’essaie ici d’anticiper ce qui pourrait se produire au cours des prochains mois. Puisque nos autorités délibèrent dans l’ombre (si elles délibèrent), puisqu’elles ne nous disent certainement pas toutes les raisons qui motivent leurs décisions (les protestations de transparence n’y changent rien, bien au contraire), puisque les raisons qu’elles nous donnent peuvent différer sensiblement de ces raisons (c’est une affaire de relations publiques, c’est-à-dire l’art de manipuler l’opinion et d’obtenir le consentement), ce qui suit est hypothétique. Je n’appartiens pas aux cercles du pouvoir et je n’y ai aucun contact, pas même indirectement. Le lecteur est donc prié de juger lui-même de la vraisemblance de ses conjectures, à partir des renseignements dont nous disposons et des stratagèmes que l’on a déjà utilisés contre nous, ou qu’on pourrait utiliser. Retour partiel dans les bureaux et « modernisation des espaces de travail » Les employés de bureau, qu’ils travaillent dans des entreprises privées ou dans des organismes publics, ont surtout fait du télétravail depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. À l’exception de travailleurs jugés essentiels, plusieurs n’ont pas passé une seule journée de travail à leur bureau depuis un an, alors…

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Réflexions à l’occasion du premier anniversaire de l’état d’urgence sanitaire - partie 2

Comme dans le billet précédent, il s’agit ici d’essayer de prévoir ce qui pourrait arriver à moyen terme ou à long terme. Car l’état d’urgence aura peut-être un deuxième, un troisième ou un quatrième anniversaire. Et même la fin de l’état d’urgence sanitaire ne signifierait probablement pas simplement un retour à la normalité d’avant le Virus. C’est pourquoi il importe de réfléchir à ce qui nous attend, afin de pouvoir agir en connaissance de cause. Il ne sortira rien de bon pour nous de toute cette histoire si nous continuons à obéir docilement à nos autorités. Je rappelle qu’il s’agit de conjectures. Pour cette raison, des possibilités incompatibles entre elles seront abordées. Il ne faudra pas y voir une incohérence, mais une tentative d’envisager différentes possibilités entre lesquelles il n’est pas possible de trancher, compte tenu que nos autorités nous gardent dans l’obscurité, soit qu’elles nous cachent ce qui a déjà été décidé, soit qu’elles ne savent pas elles-mêmes où nous allons. Puis il arrive à nos autorités de faire volte-face : des possibilités incompatibles pourraient donc se produire à des moments différents. Normalisation de certains éléments de l’état d’urgence sanitaire J’ai déjà signalé que nos autorités ne nous ont jamais…

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Réflexions à l’occasion du premier anniversaire de l’état d’urgence sanitaire - partie 1

Voilà déjà une année que nous vivons comme des assiégés. Le territoire québécois et l’esprit de ses habitants sont littéralement sous l’Occupation virale ! Et il y a tout lieu de croire que nous en avons encore pour longtemps. Malgré l’arrivée en grande pompe des « vaccins », le Virus n’est pas près de partir, nous dit-on. Et plusieurs des mesures sanitaires que nous connaissons sont là pour rester « un bout de temps ». Ce qui peut vouloir dire longtemps, si on en juge d’après les déclarations antérieures de nos autorités. Alors nous ne sommes probablement pas sortis du bois. Profitons donc de ce lugubre anniversaire, non pas pour commémorer les victimes véritables et présumées du Virus et nous plaindre de ce que les autorités politiques et sanitaires nous ont fait endurer depuis un an (dans les deux cas, ça ne servirait à rien), mais pour nous préparer à ce qui se pointe à l’horizon. Avant d’aller plus loin, j’insiste sur le fait qu’il s’agit de conjectures, et que je n’ai pas la prétention de lire dans l’avenir, contrairement à certains « experts » en santé publique, à certaines figures politiques et à certains journalistes. Puisqu’il est notoire que nos autorités manquent de transparence,…

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Purge du superflu et réduction à l’essentiel

Les mesures de guerre décrétées pour lutter contre le Virus consiste en une purge du superflu ou, si l’on préfère, à une réduction à l’essentiel. Nous avons remarqué, immédiatement après la déclaration de l’état d’urgence sanitaire qui se pérennise, que l’économie, la société et notre vie sont, aux yeux de nos autorités, composées de choses essentielles et de choses inessentielles. Les supermarchés, les pharmacies, les quincailleries, la Société des alcools du Québec et Société québécoise du cannabis sont des commerces essentiels. Les librairies et les bars n’en sont pas. L’éducation en présentiel ou à distance est essentielle. Les voyages et le tourisme ne le sont pas. Les sorties en famille sont essentielles. Les rassemblements entre amis ne le sont pas. C’est là le plus visible. Mais il y a aussi une purge du superflu et une réduction à l’essentiel dans ce qu’on conserve de ce qui est essentiel ou inessentiel. Il est vrai que les supermarchés et les pharmacies continuent d’exister à peu près sous la même forme. J’en conclus qu’ils avaient déjà été réduits à quelques fonctions essentielles : vendre de la nourriture ou des médicaments, en plus de produits de santé, d’hygiène et de commodité. Ce qui est déjà…

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Vecteurs de contagion

Une chose est devenue parfaitement évidente, onze mois après la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, et même bien avant : nous sommes avant tout considérés et traités comme des vecteurs de contagion. Nous nous considérons même mutuellement comme des vecteurs de contagion, comme le montrent très bien nos nouvelles mœurs et la disparition presque complète des rapports sociaux en chair et en os, sauf dans la famille et au travail, en prenant une foule de précautions dans le dernier cas et parfois aussi dans le premier. Certes, nos autorités politiques et sanitaires, nos journalistes et nos concitoyens prétendent que c’est pour protéger les victimes potentielles du Virus que nous sommes tous qu’on nous considère et traite comme des vecteurs de contagion. De ce point de vue, les mesures sanitaires – qui impliquent que nous soyons considérés et traités avant tout comme des vecteurs de contagion – seraient seulement un moyen de nous protéger, en tant que victimes possibles du Virus. Cependant, compte tenu du zèle sanitaire qu’a autorisé l’objectif supposé des mesures sanitaires, les moyens pris pour l’atteindre se sont rapidement substitués à cet objectif. L’objectif premier supposé, c’est de ralentir la propagation et d’y mettre fin un jour, si possible.

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Sur l’efficacité présumée du couvre-feu

Voilà que nos autorités, à l’unisson avec nos journalistes, proclament l’efficacité du couvre-feu. Les cas de contamination par le Virus diminueraient, de même que les hospitalisations qui lui seraient dues. Donc le couvre-feu serait une mesure efficace contre la propagation du Virus. En fait, il n’y a rien de moins certain. On ne cesse de parler de vagues depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire pour représenter la manière dont le Virus se propage ou provoque des complications et des décès dans le temps. Rappelons à nos autorités, à nos journalistes et aux plus naïfs de nos concitoyens à quoi ressemble une vague. Par définition, une vague finit par passer. On ne saurait se maintenir indéfiniment sur la crête d’une vague, pas plus qu’on ne saurait continuer à monter indéfiniment, sans jamais atteindre la crête de la vague. Dans le premier cas, on aurait affaire à un plateau ; dans le deuxième cas, à une pente ascendante qui ne finirait jamais de monter. Quand on a affaire à une vague, on monte pour s’approcher de la crête, où l’on se maintient ensuite un certain temps, pour enfin redescendre de l’autre côté. L’utilisation de l’image ou du schéma de la vague, en…

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Penser la dictature

On nous répète depuis que nous sommes tout petits que nous vivons dans une démocratie. Ça nous semble tellement naturel que nous pouvons difficilement concevoir que ça change et encore moins que nous allons vers la dictature, lentement ou rapidement, sur certains points seulement ou de manière générale. Beaucoup d’entre nous, habitués à dire aux autres et à se dire à eux-mêmes qu’ils vivent dans une démocratie, auraient de la peine à dire ce qu’ils entendent par là, tout comme ils auraient de la difficulté à dire ce qu’est une dictature. La démocratie, c’est nous, et la dictature, c’est les autres, voilà tout ! Même pour nous, qui sommes prêts à envisager cette possibilité, le problème n’est pas facile. Et la difficulté est peut-être plus morale qu’intellectuelle, tant il est déplaisant de nous demander si nous ne vivons pas dans une dictature ou, du moins, si les tendances dictatoriales ne gagnent pas du terrain tellement rapidement (ce qui est déjà un mal) que le passage à une dictature à proprement parler semble possible. Il faut néanmoins avoir le courage de nous poser ces questions. Mais il faut aussi savoir garder notre sang-froid et ne pas simplement crier à qui veut…

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La Loi, c'est moi !

Voilà ce que doivent se dire intérieurement nos autorités politiques et sanitaires depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. Et non sans raison. En effet, leur parole fait loi depuis dix mois. Je n’exagère pas. Ce que nous devons faire et ne pas faire est dicté par ce qu’elles disent dans les points de presse et ce qu’en rapportent et expliquent les journalistes. Vous me direz que ce sont les décrets et les arrêtés promulgués par le gouvernement qui donnent force de loi aux déclarations et aux décisions des autorités politiques et sanitaires. S’il n’y avait pas de tels décrets et arrêtés, les paroles de nos autorités demeureraient sans effets d’un point de vue juridique. Nous ne vivons quand même pas dans une dictature. Mettons. Mais nombreux sont ceux qui savent à peine ou qui ne savent pas que ces décrets et ces arrêtés existent. S’ils se conforment aux consignes de la Santé publique, c’est qu’ils ont entendu le premier ministre, le ministre de la Santé et des Services sociaux et le directeur national de la Santé publique dire qu’il faut le faire, c’est qu’ils ont lu ou entendu la même chose dans les journaux ou aux « nouvelles ». Donc, pour…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 5 : implications du couvre-feu

À mon sens, le couvre-feu constitue une nouvelle étape dans le processus de dressage de la population québécoise. (Pour les étrangers qui me liraient, je vous signale que nous n’avons jamais eu de confinement intégral ici, que nous n’avons jamais eu à nous justifier avant pour quitter notre domicile, et que nous n’avons jamais été obligés de porter un cache-binette dans la rue. Mais nos autorités travaillent d’arrache-pied pour remédier à la situation. Nous ne perdons rien pour attendre.) Je ne veux pas seulement dire que nos autorités vont plus loin en cumulant ou en radicalisant des mesures sanitaires d’une même nature. Je considère que ce couvre-feu, malgré des ressemblances avec les mesures sanitaires adoptées précédemment, est d’une autre nature. Il nous dresse d’une autre manière, d’une manière plus profonde et plus insidieuse, si je puis dire. Et que nous importe que nos autorités prétendent seulement vouloir protéger notre santé, ou nous imposer une discipline de fer pour protéger notre santé, ou nous dresser pour mieux nous assujettir ! Dans tous les cas, le couvre-feu nous dresse. C’est le principal, car il faut juger à partir des effets des décisions de nos autorités, et non à partir de leurs paroles.

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Comparaison de deux cas de confinement

Imaginons deux cas de confinement pour comparer les obligations et les privations qui sont alors exigées des personnes. D’un côté, un célibataire sans enfants et en bonne santé qui habite seul. De l’autre, une personne considérée comme à risque qui vit avec son conjoint et ses enfants d’âge scolaire. Le célibataire sans enfants et en santé Bien sûr, le célibataire n’a pas à s’occuper d’enfants qu’il n’a pas alors que les possibilités d’activités sont limitées et qu’il faut passer beaucoup de temps enfermés à l’intérieur, sous prétexte de limiter les contacts et d’arrêter la propagation du Virus, avec les résultats que l’on connaît, selon les statistiques officielles du gouvernement. Puis il peut se considérer chanceux d’être encore jeune et en bonne santé. Mais sa vie n’est pas non plus une partie de plaisir. Malgré le confinement, il travaille huit heures par jour dans une tour à bureaux déserte où il fait du soutien informatique. Il est considéré comme un service essentiel, car sans lui ses collègues ne pourraient pas travailler en cas de problème avec les ordinateurs auxquels ils se connectent à distance. Avant l’entrée en vigueur du couvre-feu, il faisait souvent des promenades avec un ami en soirée. Mais…

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Réclusion préventive généralisée

Quelle surprise ! Nous revoilà confinés presque totalement pour trois ou quatre semaines. Ce qui veut dire, dans le langage de nos autorités politiques et sanitaires, probablement pour trois ou quatre mois, et peut-être davantage. Et en plus nous avons droit, cette fois-ci, à un couvre-feu de 20 heures à 5 heures du matin. C’est que nous avons la chance de vivre dans un pays où nos chefs, d’une bienveillance sans limites, ont pour priorité absolue de protéger notre santé et de nous sauver du Virus – tout comme les citoyens français, anglais, allemands, belges, italiens, espagnols, suisses et australiens, qui ont eux aussi tous la chance d’être gouvernés par des politiciens qui ont pour seule préoccupation leur santé ! Et quand on est persuadé d’agir comme une maman ou un papa qui doit prendre soin de quelques millions de grands enfants qui ne sauraient pas ce qui est bon pour eux, et qui seraient trop souvent égoïstes, désobéissants, indisciplinés et même récalcitrants, il faut être prêt à prendre les moyens qui s’imposent, pense-t-on. Car maman ou papa sait ce qui est bon pour ses ados : ils doivent être rentrés à la maison avant 20 heures, sans quoi ils…

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La guerre contre l'Ennemi invisible

Avec l’accord de T. M., qui m’a fait parvenir les Discours parlementaires sur la grippe ovine en mai dernier, je reprends les idées qui sont développées sur le terrorisme et la grippe ovine afin de leur donner une certaine autonomie, pour les rendre accessibles au lecteur qui ne voudrait pas lire la totalité de ces textes. Je m’efforcerai de m’éloigner le moins possible de ces discours – quitte à les paraphraser et même à reproduire de longs passages presque intégralement – afin de ne pas leur enlever toute leur vivacité, même si le texte qui suit – qui tient de l’essai – reprend des mouvements de pensée faits dans des discours qui se répondent. J’espère ne pas les dénaturer en essayant de les adapter plus directement à la situation actuelle, et ne pas aplatir les différents points de vue en les insérant dans un fil de pensée continu. J’y ajouterai aussi quelques rares idées de mon cru, c’est-à-dire presque rien, tant ces discours me semblent toujours s’appliquer presque intégralement à notre situation. Je conseille néanmoins au lecteur dont la curiosité aura été piquée par cette pâle imitation, d’aller lire les discours originaux. Il y trouvera des idées que je n’ai…

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Renversements moraux de la religion sanitaire

Depuis le début de l’occupation virale, la morale a été mise cul par-dessus tête par la nouvelle religion sanitaire. Ou plutôt : cette religion a si bien su tirer profit de tout ce qui marchait déjà à l’envers dans les morales préexistantes – la morale chrétienne et la morale du travail, par exemple – que nous avons atteint un degré d’absurdité et de bassesse morales peu commun. Toutefois il n’est pas question de dire que cela est sans précédent : de telles situations se sont déjà produites dans l’histoire de l’humanité, principalement lors des périodes de déclin ou de dissolution des civilisations. On compte souvent, parmi les causes de la décadence de la Rome antique, le renversement des valeurs dont la montée du christianisme est responsable. C’est ce qui a fait écrire à un historien : « Comme le principal objet de la religion est le bonheur d’une vie future, on peut remarquer sans surprise et sans scandale que l’introduction, ou au moins l’abus du christianisme, eut quelque influence sur le déclin et sur la chute de l’empire des Romains. Le clergé prêchait avec succès la doctrine de la patience et de la pusillanimité. Les vertus actives qui soutiennent la société étaient découragées, et…

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Politique et religion sanitaire

Ce que l’on appelle la Grande Noirceur est certainement l’une des périodes les plus sombres de l’histoire du Québec. Le gouvernement et le clergé entretenaient des rapports étroits et se soutenaient l’un l’autre. Le gouvernement, qui finançait les œuvres du clergé et maintenait sa prépondérance dans les domaines de la santé et de l’éducation, bénéficiait en retour d’un puissant réseau d’influence, que ce soit pendant les campagnes électorales, ou pour inculquer aux Canadiens-Français une docilité et un respect de l’autorité les rendant plus faciles à manier. Dans les écoles, on enseignait le catéchisme aux enfants. Une forte censure était exercée en matière de religion et de politique, ce qui se manifestait dans les journaux, mais aussi dans les collèges classiques administrés par le clergé – ce qui a sans doute entravé la formation de milieux culturels, artistiques et intellectuelles libres, tant l’atmosphère devait être suffocante pour qui n’entendaient pas se satisfaire des vérités et des valeurs enseignées par le clergé. Les curés exerçaient une influence considérable sur les mœurs, surtout dans les campagnes. Les filles-mères, comme on les appelait alors, étaient envoyées dans des couvents pour accoucher et y restaient parfois, et leurs enfants étaient élevés dans des orphelinats administrés…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 4 : volte-face et cache-binette

Poursuivons la réflexion commencée dans le billet précédent à propos des irrégularités et des incohérences réelles ou apparentes des mesures sanitaires, et de la manière dont elles transforment notre rapport à elles et nous dressent. Pour ce faire, nous nous intéresserons à un point tournant dans les mesures adoptées par les autorités politiques et sanitaires : l’obligation, sur tout le territoire du Québec, de porter un masque ou un cache-binette dans les lieux publics fermés, malgré les déclarations faites quelques mois plus tôt par le grand chef de la Santé publique, selon lequel cette mesure était non seulement inutile pour la population en général, mais pouvait aussi entraîner des cas de contamination. Ce cas diffère de ceux que nous avons analysés jusqu’à maintenant en ce que l’incohérence est manifeste, et que presque tous l’ont perçue comme telle, qu’ils soient pour ou contre cette mesure sanitaire. Nul besoin ici de comparer les mesures sanitaires entre elles et d’analyser les différents contextes dans lesquels elles s’appliquent pour remarquer cette incohérence. Le virage à 180 degrés saute aux yeux, et il a suscité des réactions et même des protestations très vives chez une partie d’entre nous. Mais on ne nous en a pas…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 3 : irrégularités et incohérences

Dans la première partie et la deuxième partie de notre réflexion, nous n’avons pas suffisamment tenu compte du fait que les mesures sanitaires varient considérablement avec le temps, et aussi en fonction des personnes, des circonstances, des endroits et des régions socio-sanitaires du Québec. Il en résulte des irrégularités et des incohérences qui changent nos rapports avec les mesures sanitaires. On pourrait croire que ces inconstances et ces inconsistances affaiblissent simplement l’emprise des mesures sanitaires sur nous, puisqu’elles occasionnent des interrogations, et provoquent des critiques et même de vives protestations chez certains d’entre nous. Mais elles peuvent aussi bien produire l’effet contraire, quand nous nous adaptons et nous conformons aux consignes même si nous ne comprenons pas les raisons qui pourraient expliquer toutes leurs nuances et leurs variantes, et que nous les trouvons parfois même incohérentes et arbitraires. Et si nous en venons à la conclusion qu’il vaut mieux obéir tout simplement et ne pas trop nous poser de questions à ce sujet, c’en est fait de notre autonomie intellectuelle. Car c’est alors une capitulation inconditionnelle de l’esprit critique, qui n’en demeure pas moins ce qu’elle est même si nos autorités politiques et sanitaires cherchent véritablement à protéger la santé…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 2 : idée fixe et pensée unique

Nous n’avons certainement pas fait le tour de la question que nous nous sommes posée dans la première partie de notre réflexion sur le dressage, à savoir de quelles manières les mesures sanitaires adoptées pour combattre la propagation du Virus peuvent contribuer à nous dresser, indépendamment des intentions et des objectifs véritables ou prétendus de nos autorités politiques et sanitaires. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas suffisamment tenu compte du fait que nous, en tant qu’êtres humains, sommes capables d’une pensée plus complexe que celles des animaux, et du rôle important que jouent les opinions et les idées dans notre existence individuelle et collective. D’un côté, le fait d’être capables, par la réflexion, de comprendre dans une certaine mesure ce qui nous arrive, peut nous rendre moins vulnérables que les autres animaux aux effets des actions qu’on nous impose constamment et à répétition. D’un autre côté, cette plus grande complexité de nos sentiments, de nos idées et de notre langage nous rend vulnérables aux pratiques – volontaires ou involontaires, réfléchies ou spontanées – des autorités et des puissances qui manient justement les sentiments, les idées et le langage. Peu importe qu’elles aient des objectifs louables ou blâmables, car les effets nuisibles…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 1 : omniprésence des mesures et répétition

Mettons entre parenthèses la question de savoir si nos autorités politiques et sanitaires, par les mesures qu’elles décrètent pour ralentir la propagation du Virus, s’efforcent simplement et sincèrement de sauver des vies et de protéger la santé de la population, ou si elles profitent de l’occasion pour nous rendre encore plus dociles que nous ne l’étions déjà ; de savoir si ces autorités défendent ou croient défendre vraiment nos intérêts, ou si elles servent en fait leurs propres intérêts ou ceux d’autres organisations ou groupes de personnes ; de savoir si le Virus est aussi dangereux, contagieux et difficile à vaincre qu’on le dit, ou s’il est comparable à une forte grippe saisonnière ; de savoir si le port du masque de procédure ou du cache-binette est efficace et inoffensif pour la santé, ou s’il est au contraire inefficace et même nuisible pour la santé ; de savoir si la distanciation sociale, le lavage répété des mains, le télétravail, l’enseignement par vidéoconférence, la fermeture des restaurants, des bars, des bibliothèques, des salles de spectacle et des complexes sportifs contribuent ou non à ralentir la propagation du Virus ; et enfin si cette deuxième vague est bien réelle, ou si elle…

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Nous sommes tous vulnérables

Les autorités politiques et sanitaires, et aussi les médias, nous répètent ad nauseam que nous, qui sommes bien portants, jeunes ou un peu moins jeunes, devons penser à nos aînés ainsi qu’aux autres personnes vulnérables, et appliquer rigoureusement les mesures en vigueur pour ralentir la propagation du Virus et protéger la santé des plus vulnérables. Et les mêmes autorités enchaînent, après une courte pause : « Mais même si vous êtes jeunes et en santé, vous êtes vous aussi vulnérables. Vous pouvez attraper le Virus, avoir des symptômes, être malades, vous retrouver à l’hôpital, peut-être aux soins intensifs, et même mourir. Vous avez tort de vous penser invulnérables, de vous croire invincibles. Vous êtes tous et nous sommes tous vulnérables. » Sans doute a-t-on raison de ne pas vouloir insister seulement sur la vulnérabilité des personnes âgées. Sans doute a-t-on raison de dire que nous sommes tous vulnérables, même les plus jeunes et les plus en santé d’entre nous. Mais sans doute a-t-on tort de parler surtout de la vulnérabilité au Virus, alors qu’il y a tant d’autres maladies qui non seulement continuent à faire des ravages depuis l’apparition du Virus, mais qui en font de plus bel parce que nos forces sont…

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La priorité : sauver des vies (suite)

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis mes premières analyses (24 mars 2020) de la grande entreprise de sauvetage à laquelle nous assistons et participons, bon gré mal gré. Et pourtant notre principal objectif, en tant que société, demeure le même : sauver des vies. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, qu’il n’est pas possible de poursuivre ces analyses, puisqu’une situation, du seul fait qu’elle dure, n’est plus tout à fait la même, et peut avoir d’autres effets. Il est vrai que le confinement a pris fin depuis quelques mois déjà. Mais l’état d’urgence sanitaire continue d’être prolongé tous les quatorze jours, sans qu’on envisage d’y mettre fin. Le Virus continue de circuler, nous dit-on. Qu’importe qu’il n’y ait presque plus de décès. L’augmentation des cas de contamination montreraient qu’il continue d’agir dans l’ombre, sournoisement, insidieusement, et qu’il attendrait que nous baissions notre garde pour nous planter un couteau dans le dos, pour dire les choses à la manière de notre directeur national de la Santé publique. Ainsi les consignes émises par la Santé publique (le lavage fréquent des mains, le fameux deux mètres de distance entre personnes qui n’habitent pas à la même adresse et le port…

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La ceinture et les bretelles

Depuis le début de la crise sanitaire, on nous dit que le fait de se laver régulièrement les mains ne dispense pas de garder ses distances sociales, et que le fait de garder ses distances sociales ne dispense pas de se laver régulièrement les mains. Ce sont des mesures qui, bien qu’elles réduisent le risque de transmission du Virus, ne sauraient suffire à elles seules. Elles sont cumulatives. Depuis qu’on nous oblige à porter le cache-binette dans les lieux publics fermés, on nous dit que le fait de se conformer à cette obligation ne dispense pas de se laver régulièrement les mains et, autant que possible, de garder ses distances sociales. Inversement, le fait de se laver régulièrement les mains et de garder ses distances sociales ne dispense de porter le cache-binette dans les lieux publics fermés. Encore une fois, ce sont des mesures qui, bien qu’elles réduisent le risque de transmission de virus, ne sauraient suffire à elles seules. Elles sont cumulatives. Maintenant que le Gouvernement canadien signe des accords avec l’industrie pharmaceutique pour acquérir des dizaines de millions de doses de vaccin, on nous dit que ça ne sera peut-être pas le remède miraculeux qui mettra fin à…

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Discours parlementaires sur la grippe ovine

Un lecteur m’a envoyé ces discours parlementaires qui, même s’ils ne concernent pas la crise sanitaire actuelle, abordent à partir de points de vue inhabituels les problèmes auxquels nous sommes confrontés. J’ai bien eu quelques doutes quant à l’authenticité desdits discours. Mais les références données par ce lecteur m’ont permis de faire mes propres recherches et de conclure que, de toute évidence, ces discours sont authentiques. Discours parlementaires sur la grippe ovine

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La priorité : sauver des vies

Les mesures prises par le Gouvernement du Québec, depuis le dépistage des premiers cas d’infection, ont pour objectif de sauver des vies, nous dit-on. Si on ordonne la fermeture des garderies, des écoles primaires et secondaires, des cégeps et des universités, et peu à peu d’une foule d’entreprises, si on interdit les visites dans les résidences de personnes âgées et les rassemblements intérieurs et extérieurs, c’est pour ralentir la propagation du Virus et préparer le système de santé à accueillir ceux qui auront besoin d’être hospitalisés et éviter qu’il ne soit littéralement débordé ; bref, c’est pour réduire le nombre de décès. C’est la priorité du Gouvernement dans la crise actuelle. Et c’est pour cette raison que c’est le directeur national de la Santé publique qui a décidé des mesures déjà prises ou qui les a recommandées à la ministre de la Santé ou au premier ministre. C’est aussi pourquoi les ministres des Finances et de l’Économie, pour ne nommer qu’eux, se retrouvent de fait subordonnés au directeur national de la Santé publique et à la ministre de la Santé, la pandémie étant avant tout considérée comme une affaire de santé. Le rôle de ces autres ministres est alors de fournir…

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