Aperçu du « traité pandémie » mondial

La couverture médiatique du traité que l’Organisation mondiale de la santé est en train de préparer est à peu près inexistante. Trop occupés à relayer et à encenser les pitreries du président fantoche de l’Ukraine, les médias de masse canadiens et québécois ne font pas exception. Mais le OffGuardian, qui s’intéresse à ce traité depuis qu’on a commencé à y travailler, fait un esquisse des clauses qu’on semble vouloir y mettre, à partir des déclarations et des documents disponibles. Comme nous pouvons nous y attendre, les pouvoirs de l’OMS s’en retrouveraient considérablement accrus, alors que la souveraineté des pays et les droits et les libertés des individus s’en trouveraient proportionnellement réduits.

Voici de quoi il s'agit :

  • des récompenses pour les pays qui rapportent rapidement à l’OMS une épidémie potentielle, par exemple du financement et de l’aide technique ;

  • des punitions pour les pays qui ne le font pas, comme des réprimandes, la privation d’aide internationale, des sanctions et un embargo économique ;

  • l’octroi de pouvoirs politiques et financiers à l’OMS pour que le traité soit respecté et les États membres puissent être tenus responsables de leur politique sanitaire ;

  • la possibilité de déclarer l’état d’urgence sanitaire mondial non seulement pour lutter contre une pandémie effective, mais aussi contre une pandémie possible ;

  • l’implantation de passeports vaccinaux mondiaux ;

  • la mise en place de programmes de financement de l’industrie pharmaceutique (qui siège à l’OMS) afin de rendre possible la mise en marché plus rapide de « vaccins » encore moins sécuritaires.

Ce qui veut dire que les États membres auraient intérêt à signaler des événements sanitaires que l’OMS pourrait considérer comme des pandémies, et qu’ils seraient punis s’ils ne le faisaient pas. Étant donné qu’une pandémie, selon la définition modifiée par l’OMS il y a plusieurs années, est seulement une épidémie qui traverse les frontières, quelle que soit la gravité de la maladie, on voit mal comment les incitatifs qui pourraient se retrouver dans ce traité seraient capables d’empêcher des pandémies d’arriver. Bien au contraire, de nouvelles pandémies, véritables ou potentielles, seraient déclarées justement à cause de ces incitatifs. C’est comme si on encourageait la délation grâce à des récompenses et à des menaces, en s’imaginant que la fréquence et la gravité des trahisons et des complots réels ou présumés diminueraient à cause de la délation. Il serait aussi bête de croire qu’en donnant plus de pouvoirs à l’OMS, en la finançant davantage, et en permettant à l’industrie pharmaceutique d’y siéger au grand jour, il y aurait moins souvent de graves pandémies, que de croire qu’en finançant encore plus l’OTAN, en rendant plus important son rôle dans les relations internationales, et en permettant à l’industrie de l’armement d’y siéger, que les guerres deviendraient plus rares et moins dévastatrices, et même que la paix régnerait partout dans le monde.

Si nos gouvernements ratifient ce traité et acceptent de subordonner leur politique intérieure et étrangère à ce traité et aux déclarations d’urgence sanitaire de l’OMS, ce sera donner son coup de mort à la souveraineté des États dans lesquels nous vivons, qui ne pourront plus être considérés comme des démocraties, pas plus que nous pourrons continuer à être considérés comme des citoyens. Ouvertement, nos gouvernements ne nous représenteront plus et pourront agir en conséquence impunément. Ils nous gouverneront conformément aux diktats de l’OMS, dont ils seront devenus les vassaux. Ce qui fera de nous les serfs de ces nouveaux seigneurs sanctifiés par l’autorité sanitaire et politique suprême, qui en vertu de la nouvelle religion sanitaire jouirait d’un pouvoir comparable à celui de la Papauté sur les monarchies chrétiennes, à sa belle époque. Et que ceux qui, seigneurs ou serfs, ne respecteront par l’orthodoxie sanitaire : ils seront frappés d’interdit ou même excommuniés.

Par conséquent, la ratification de ce traité par nos gouvernements doit être considérée comme un acte de haute trahison, à l’égard de tous les citoyens et des États démocratiques dans lesquels ils vivent.

“Pandemic Treaty” will hand WHO keys to global government