Réplique de trois scientifiques aux déclarations fantastiques de Theresa Tam et de ses acolytes

Nous connaissons bien l’enthousiasme des autorités politiques canadiennes, au niveau fédéral comme au niveau provincial, quand il s’agit de trouver des décès à attribuer à la COVID-19. Le refus de distinguer, dans les statistiques officielles, entre les personnes qui seraient mortes à cause de la COVID-19 et celles qui sont mortes après avoir été déclarées porteuses du méchant virus à la suite d’un test PCR, en est un triste exemple. C’est pourquoi Denis Rancourt (docteur en physique, ancien professeur à l’Université d’Ottawa et chercheur multidisciplinaire), Jérémie Mercier (docteur en recherche environnementale) et Marine Baudin (docteure en microbiologie) ont jusque-là évité d’utiliser les données sur les décès attribués au virus par nos autorités politiques et sanitaires, et ont préféré utiliser les données sur les décès toutes causes confondues, beaucoup plus fiables parce qu’il est plus facile de déterminer si une personne est morte ou vivante, que de déterminer la cause de la mort, qui est toujours sujette à toutes sortes d’interprétations et de biais conscients ou inconscients.

Mais les dernières déclarations absurdes, voire fantastiques, que Theresa Tam, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, a faites dans un article prétendument scientifique, cosigné par elle et d’autres scientifiques et évalué par des pairs (qui, de toute évidence, viennent tous du même tonneau qu’elle), ont poussé Denis Rancourt et ses collaborateurs à revenir sur leur décision, afin d’aller se battre sur le terrain de l’adversaire. La déclaration de Theresa Tam est tellement gratuite et lourde de conséquences qu’il ne faut effectivement pas la passer sous silence. Les mesures dites sanitaires auraient sauvé environ 1 000 000 de vies seulement au Canada. Rien de moins ! C’est que nos chères autorités sanitaires canadiennes continuent de s’appuyer sur des modèles épidémiologiques qui ont été démentis par l’expérience depuis deux ans et demi de « pandémie », et qui sont en fait, par le fond et la forme, des prophéties apocalyptiques. On entrera donc, dans l’émission ci-dessous, dans le jeu de nos adversaires pour montrer à quelles absurdités on en arrive.

Plus précisément, il s’agira de comparer, pour une même période après l’arrivée du virus au Canada, le nombre de décès attribués à la COVID-19 par les autorités sanitaires canadiennes avec le nombre de décès excédentaires toutes causes confondues, c’est-à-dire avec le nombre de décès en trop par rapport aux projections faites à partir des années précédentes, en tenant compte de facteurs comme les variations de la mortalité selon les saisons et le vieillissement de la population. Ainsi, pour la période étudiée, l’excédent des décès toutes causes confondues est de 3 %, à savoir environ 20 000 décès. Pour la même période, les autorités canadiennes, dans leur enthousiasme les poussant à trouver des morts COVID-19 où il n’y en a pas, affirment qu’environ 40 000 décès auraient été causés par la COVID-19, c’est-à-dire à peu près deux fois plus. Comment cela pourrait-il faire sens que l’excédent des décès toutes causes confondues soit deux fois plus petit que le nombre de décès attribués au virus par les autorités sanitaires canadiennes ? Faut-il supposer que les mesures dites sanitaires prises contre la COVID-19 ont empêché environ 20 000 personnes de mourir d’autres maladies ou d’autres causes, pour qu’ensuite elles meurent de la COVID-19 ? Ou encore que, malgré les mesures dites sanitaires prétendument très inefficaces, ces 20 000 personnes sont mortes de la COVID-19 avant d’avoir le temps de mourir des maladies ou des autres causes dont elles auraient dû mourir en temps normal, sans le virus (ce qui nous autoriserait d’ailleurs à ne pas prendre en compte leurs décès, puisqu’on reconnaît qu’autre chose les aurait tuées en l’absence du virus) ? Sornettes que tout cela ! En fait, nos autorités, qui ne se soucient pas le moins du monde de la réalité, ne se posent même pas de telles questions et désirent que nous ne nous les posions pas.

On dirait donc que nos scientifiques ne connaissent pas les rudiments de l’arithmétique ou, plus vraisemblablement, les méprisent simplement. Toutes les contorsions mathématiques du monde n’y changeront rien : ce sera toujours du charlatanisme scientifique. Vraiment, on se moque de nous ! Le plus choquant, c’est que beaucoup de nos concitoyens sont anesthésiés et sont devenus insensibles au foutage de gueule.

Revenons à l’affirmation sur les 1 000 000 de vies qui auraient été sauvées grâce aux mesures dites sanitaires – ce qui aurait été une hausse de la mortalité jamais observée au Canada, même pendant la Grande dépression, où les gens avaient même de la difficulté à se nourrir et ont vu leurs conditions de vie se dégrader dramatiquement, alors que plusieurs d’entre eux étaient déjà pauvres ou, à tout le moins, bien loin d’être riches ou à leur aise. Et les autorités sanitaires canadiennes voudraient aussi nous faire croire que les mesures dites sanitaires ont été tellement efficaces que la mortalité a été maintenue à un niveau à peu près normal. Faut-il en conclure, comme certains le prétendent, que la science en général a fait des pas de géants à l’occasion de la « pandémie », plus particulièrement la science du confinement, des masques, de la distanciation sociale et des « vaccins », au point d’atteindre un degré d’efficacité jamais vu auparavant et même jugé impossible par de nombreuses personnes compétentes en la matière ? Ou bien la haute bureaucratie sanitaire aurait-elle commencé à pratiquer une forme de magie qui, malgré sa nouveauté, aurait recours à des procédés dont l’utilité serait avérée, notamment le fait de devancer sous une forme atténuée les événements qu’on cherche justement à conjurer, par exemple en traitant des personnes saines comme si elles étaient malades afin d’éviter qu’elles tombent vraiment malades et qu’elles meurent, un peu comme des chasseurs ou des guerriers primitifs auxquels on ferait des entailles dans un rituel précédant la chasse ou une bataille, afin d’éviter qu’ils soient blessés grièvement ou tués ? Ou bien faut-il opter pour l’explication la plus simple, qui consiste à dire qu’on a eu recours à des mesures dites sanitaires qui sont inefficaces, pour lutter contre une « pandémie » imaginaire, ce qui a eu pour effet une mortalité à peu près normale, à part un faible excédent qui pourrait s’expliquer par les effets néfastes des mesures dites sanitaires ?

Mais j’ai assez parlé. Je vous laisse regarder la vidéo en question.