L’avenir des professions médicales et paramédicales

Pour la plupart, nous n’avons pas eu la malchance, ou plutôt la chance, d’avoir affaire, avant 2020, à des médecins et à d’autres soignants à ce point ramollis, incompétents, bornés et même dangereux, que nous en sommes venus à douter de l’efficacité de la médecine et des finalités véritables du système hospitalier, qui vit plus grâce à nous, et que nous vivons grâce à lui. Mais peut-être étions-nous simplement aveugles et très naïfs… Quoi qu’il en soit, nous avons ouvert les yeux seulement quand ceux que nous concevions comme la fine fleur de l’intelligence, de la rigueur et de l’intégrité en sont venus à faire de la propagande sanitaire, à participer activement au régime de biosécurité et à appuyer de l’autorité que leur confère leur profession les mesures soi-disant sanitaires. Le réveil a certainement été difficile. Eh quoi ! ceux que nous consultons depuis des décennies, auxquels nous confions la santé de nos enfants, et qui sont censées nous prescrire des traitements, nous donner des soins et effectuer sur nous des interventions chirurgicales, sont assez bêtes, conformistes et rampants pour jouer leur rôle dans cette histoire de « pandémie », pour collaborer avec les autorités politiques et sanitaires, et pour s’imaginer ou faire croire qu’on peut être atteint d’une grave maladie sans avoir de symptômes et qu’il faut porter un masque dans les endroits publics, confiner la population saine et organiser des campagnes de dépistage et de « vaccination » préventives et récurrentes pour ralentir la propagation de cette affreuse maladie et éviter les hécatombes annoncées par des modèles mathématiques fantastico-apocalyptiques !

Si nous avons de la suite dans les idées, nous nous retrouvons à nous poser toutes sortes de questions. Depuis combien de temps cela dure-t-il sans que nous nous en soyons aperçus ? Combien de fois nous a-t-on fait passer des examens médicaux et des tests de dépistage alors que cela ne servait à rien ? Nous est-il déjà arrivé plusieurs fois d’être diagnostiqués de maladies que nous n’avions pas et qui, peut-être, n’existent pas ? Se peut-il qu’on nous ait prescrit pendant des années ou des décennies des traitements médicamenteux dont nous n’avions pas besoin, et qui ont des effets secondaires connus ou occultés, qu’on s’est efforcé de faire passer pour d’autres maladies qu’il fallait soigner à l’aide d’autres traitements à l’efficacité et à l’innocuité tout aussi douteuses, et dont on meurt de temps en temps ? Et que dire des chirurgies, qui parfois ont exigé des mois de rémission, ont eu pour effet une réduction de nos capacités physiques, et impliquent l’obligation d’un suivi médical pendant quelques années ? Se peut-il que l’engorgement de notre système de santé, qui n’a pas commencé avec l’arrivée du virus, soit en partie dû au fait que les professionnels de la santé perdent leur temps à accomplir des actes médicaux inutiles et même nuisibles, au lieu de soigner efficacement les personnes vraiment malades ?

Voilà des questions légitimes, auxquelles il nous faut certainement essayer de trouver des réponses. Toutefois, le pire reste à venir. Si la discipline hospitalière qu’on nous a imposée à partir de 2020 est le résultat d’une corruption généralisée des professions médicales qui a commencé il y a au moins quelques décennies, voire un siècle, cela pourrait très bien être un simple point départ pour les prochaines générations de professionnels de la santé. Pourquoi ce processus corrupteur s’arrêterait-il ? Pourquoi ne s’intensifierait-il pas plutôt ?

Alors que les administrations hospitalières et universitaires essaient de réduire au silence les médecins et les professeurs-chercheurs dissidents et d’en purger les hôpitaux et les facultés de médecine ou de sciences biologiques, il est important de nous demander quel peut bien être le profil intellectuel et moral des jeunes qui décident de faire des études pour exercer une profession médicale ou paramédicale, qui réussissent à obtenir les diplômes nécessaires et à devenir membres des organisations professionnelles de la santé. Il est craindre que, pour beaucoup, ce soient des jeunes qui sont fortement sous l’emprise de la propagande sanitaire. Les futurs médecins, infirmières et pharmaciens sont vraisemblablement des jeunes qui croient le plus à cette histoire de « pandémie », qui se sont laissés entièrement mobilisés contre la « pandémie » actuelle et les « pandémies » à venir, et qui ont répondu à l’appel en commençant des études devant les rendre capables de pratiquer une profession médicale ou paramédicale. Dans nos universités, on continuera de les endoctriner et de les dresser grâce l’événement sanitaire du siècle, ce qui déterminera considérablement ce qu’ils apprendront et la manière dont ils concevront les professions médicales et paramédicales. Dans la cervelle corrompue de ces futurs professionnels de la santé, ce sera une évidence morale qu’il faut, si la Santé publique l’exige, traiter les bien-portants comme des malades qui s’ignorent, et qu’il faut par conséquent leur imposer des mesures dites sanitaires très strictes pour les protéger et surtout protéger les plus vulnérables. Ils verront d’un bon œil qu’on administre des produits pharmaceutiques expérimentaux à des personnes saines sous prétexte de sauver des vies et de protéger les plus vulnérables. Sans la moindre trace d’esprit critique, ils appliqueront aveuglément, et parfois avec zèle, les protocoles médicaux et sanitaires, et ils exigeront que leurs collègues et leurs patients en fassent autant. Ils se persuaderont qu’ils sont de bonnes personnes et des professionnels compétents à proportion de leur adhésion à l’idéologie sanitaire. Au capital moral qu’ils acquerront ainsi à peu de frais dans les milieux médicaux s’ajoutent les incitatifs monétaires en vigueur dans le système hospitalier, les médecins étant davantage rémunérés pour certains actes médicaux que pour d’autres, et les hôpitaux étant davantage subventionnés pour le traitement et l’hospitalisation de certaines sortes de malades que pour d’autres. Si la tendance se maintient, le contentement moral et les intérêts de ces futurs professionnels de la santé convergeront pour les rendre encore plus bornés, encore plus serviles et encore plus incompétents que les professionnels de la santé actuels, qu’ils remplaceront peu à peu dans le réseau public de santé et dans les cliniques médicales privées. Bref, ils seront de manière générale encore plus incompétents et disposés à collaborer avec les autorités politiques et sanitaires que leurs prédécesseurs. Les dommages qu’ils causeront à notre santé, en temps de prétendue urgence sanitaire ou en temps normal, seront bien supérieurs à ceux que pourrait causer n’importe quelle « pandémie » qu’annoncerait l’Organisation mondiale de la santé, et qui en fait pourrait servir à couvrir les effets nocifs de certains protocoles médicaux et sanitaires, et même à renforcer l’emprise de l’idéologie sanitaire sur nos sociétés.

Par conséquent, nous devrions commencer à prendre de bonnes habitudes tout de suite en allant le moins souvent possible à l’hôpital ou chez le médecin. Je pense aux petites maladies avec lesquelles nous pouvons assez facilement apprendre à vivre, ou dont nous finissons souvent par guérir sans la moindre intervention médicale si nous savons nous montrer patients ; aux examens médicaux annuels chez le médecin de famille quand nous sommes en bonne santé, afin d’éviter l’application des protocoles médicaux qui favorisent le surdiagnostic et la prescription de médicaments dont nous n’avons pas besoin ; et aux tests de dépistage qu’on essaie de nous faire passer quand nous avons atteints la quarantaine ou la cinquantaine, même quand nous n’avons pas de symptômes, par exemple pour dépister un cancer du sein ou de la prostate, faire tout un cas d’une petite tumeur en réalité inoffensive, nous prescrire des traitements très nocifs, et faire de nous la chose du système hospitalier.

Cependant, si nous sommes malades au point d’avoir des douleurs difficilement supportables, de ne plus être capables de vaquer à nos occupations, et d’avoir de graves complications parfois susceptibles d’entraîner la mort, il peut faire sens de consulter un médecin ou d’aller à l’hôpital, car le risque que pose la maladie est vraisemblablement plus grand que celui que posent l’incompétence des professionnels de la santé, le caractère doctrinal des protocoles médicaux et les intérêts professionnels et pécuniaires des travailleurs de la santé et des administrations hospitalières. Toutefois, il faudra réévaluer constamment le rapport bénéfice-risque d’une consultation médicale ou d’un acte médical au fur et à mesure que se dégraderont les professions médicales et paramédicales.