Deux vidéos sur la bêtise d’une bourgeoise et sur l’endoctrinement des enfants

Je ne regarde plus la télévision depuis quelques décennies. Il peut toutefois être intéressant de savoir ce qui s'y dit, mais sans croire que c’est là une représentation fidèle de ce que pense l’ensemble ou la majorité des Québécois. Disons plutôt que ce qu’on y voit est – selon la direction, les employés et les invités des chaînes de télévision – ce que devraient penser et dire tous les Québécois.

Commençons d’abord par l’extrait d’une interview d’une journaliste bigote qui est allée faire un voyage en Floride (en décembre 2021, je crois) et qui, dans un restaurant, a essayé d’imposer aux Floridiens les règles et la morale « sanitaire » en vigueur au Québec, notamment en demandant aux employés s’ils étaient vaccinés, en exigeant qu’ils portent un masque quand ils travaillent et en les moralisant quand ils ont refusé de répondre à ses questions et d’obtempérer. Ce qui lui a valu, à elles et à ses amis Québécois, d’être banni du restaurant après leur repas. Eh oui ! en Floride, on peut se faire interdire l’entrée dans un restaurant parce qu’on s’informe indiscrètement sur le statut vaccinal d’autres personnes, alors qu’ici on peut se faire interdire l’accès à un restaurant parce qu’on refuse de révéler son statut vaccinal. En fait, si tous les Québécois qui vont en Floride agissent de la même manière que cette bourgeoise, le gouverneur devrait adopter un décret pour tous les renvoyer au Québec.

 

Madame Cazevin aurait dû savoir que les décrets grâce auxquels Legault et Dubé nous empoisonnent la vie ne sont pas en vigueur en Floride. Elle aurait dû savoir, avant de se rendre en Floride, que cet État américain a levé les mesures sanitaires depuis longtemps déjà, empêche les employeurs de demander à leurs employés de se faire vacciner (du moins sans prévoir plusieurs exemptions), et interdit aux entreprises de demander des preuves de vaccination à leurs clients. Si les lois en vigueur en Floride ne lui conviennent pas, et si la pandémie est aussi grave qu’elle le dit, pourquoi est-elle donc allée en Floride, à plus forte raison dans un restaurant, au lieu de rester prudemment encabané dans le grand hôpital qu’est devenu le Québec ? Un peu de cohérence, voulez-vous bien !

Qu’une bonne bourgeoise agisse de cette manière, il n’y a rien d’étonnant à cela. C’est même dans l’ordre des choses. Même si certains adultes semblent trouver ça mignon et même y voir un grand progrès social, le fait que des enfants, questionnés à une émission de télévision (étrange qu’on autorise les émissions de télévision en présentiel et sans masques, alors qu’on interdit presque tous les rassemblements et qu’on impose le télétravail dans tous les cas où c’est possible) sur ce qu’il faut faire des non-vaccinés, déclarent qu’il faut appeler les policiers ou les priver petit à petit de tout pour qu’ils finissent par se faire vacciner, c’est une nouveauté. Encore pire que ces enfants, ce sont les adultes qui leur bourrent de crâne et qui les applaudissent quand ils régurgitent le tout, afin de bien les conditionner et d’en faire de petites stars de l’État policier en train de se mettre en place.

 

Si nous avons raison de nous inquiéter des effets des mesures dites sanitaires sur le développement des enfants, c’est entre autres pour les conséquences que nous devrons tous subir, individuellement et comme société, quand ceux qui sont présentement des enfants et des adolescents deviendront des adultes. Si les mesures dites sanitaires et la propagande se poursuivent encore longtemps, nous pouvons craindre qu’ils n’aient aucun sentiment de la liberté ni aucun sens de la justice, et qu’ils appuient le gouvernement pour châtier arbitrairement leurs concitoyens, même quand ceux-ci n’auront rien fait qui va à l’encontre de la loi. Et avec l’avenir pourri que notre gouvernement prépare aux jeunes, leur colère devra bien se décharger quelque part, peut-être sur nous.

J’ose espérer que plusieurs vaccinés se dissocient entièrement d’une forme aussi grossière d’endoctrinement et de corruption morale des enfants, et qu’ils éduquent autrement leurs enfants, s’ils en ont. Sinon nous pourrions être submergés, dans quelques années, par les jeunesses vaccinées.