Fausse pandémie, dégradation des conditions de vie et de la santé et guerre contre nous

Denis Rancourt, ancien professeur de physique à l’Université d’Ottawa, est l’un des rares scientifiques à intervenir à la fois dans les milieux de résistance anglophones et francophones, au Canada et aussi en Europe. La physique étant une science plus dure que les sciences dites de la santé en raison du rôle primordial qu’y jouent l’observation méthodique des phénomènes et la mathématisation des régularités, on aurait tort de le croire inapte à se prononcer sur la crise actuelle sous prétexte qu’il n’est pas médecin, microbiologiste, virologue ou épidémiologiste. Puisque ses interventions portent sur l’analyse des données produites dans les pays occidentaux, il n’usurpe en aucun cas une spécialité médicale ou scientifique qu’il n’a pas, surtout pas dans un contexte où l’on reconnaît l’importance de l’interdisciplinarité en science, c’est-à-dire l’apport des spécialistes de différentes disciplines scientifiques pour résoudre des problèmes et faire progresser la science. Il va sans dire que M. Rancourt, en raison de sa formation scientifique, de sa longue expérience de chercheur et de son expertise très diversifiée, est beaucoup plus apte à se prononcer sur les données de la soi-disant pandémie, et à en tirer des conséquences qui ne sont pas strictement scientifiques, que nos chefs politiques, nos journalistes et nos experts autorisés, qui chantent tous le même refrain, souvent sans rien n’y comprendre.

L’interview qui suit (traduit ici de l’anglais au français) est très important alors que, l’automne étant arrivé et l’hiver approchant, nos gouvernements risquent de décréter toutes sortes de mesures aberrantes et nuisibles sous prétexte de protéger notre santé, par exemple le congédiement d’environ 20 000 infirmières non vaccinées alors qu’on ne cesse de nous répéter, à tort ou à raison, que le système de santé serait au bord de l’effondrement et qu’on parle déjà de délestage des soins dans certains hôpitaux, alors que l’exode des infirmières vers le secteur privé s’intensifierait, alors qu’on ne trouve rien de mieux à faire que de leur proposer des primes pour les attirer dans le réseau public, alors que ce qui les a fait fuir, ce sont les conditions de travail exécrables, notamment l’obligation de faire du temps supplémentaire.

Pour Rancourt, les données sont claires : il n’y a jamais eu de pandémie. La mortalité enregistrée depuis 2020 ne permet en aucun cas de parler de pandémie d’après ce qu’on entend généralement par là dans la littérature scientifique. Et la redéfinition adoptée par l’OMS (une maladie qui se propage par-delà les frontières, indépendamment de la mortalité et même des hospitalisations) et reprise bêtement par les autorités politiques et sanitaires des pays occidentaux ne change rien à la réalité.

Même là où une hausse de la mortalité toutes causes confondues a pu être observée (en tenant compte du vieillissement de la population), comme dans certaines provinces canadiennes ou États américains, on aurait tort de l’attribuer simplement au virus. Les données montrent que les décès ne sont pas uniformément répandus à l’intérieur d’un même pays, d’une même province, d’un même État ou même d’un même comté, contrairement à ce qui devrait se produire s’ils étaient simplement dus à la propagation d’un virus particulièrement contagieux et létal. D’après Rancourt, cette hétérogénité des données serait attribuable aux mesures inadéquates (c’est peu dire) prises par les autorités politiques et sanitaires et à la manière dont elles ont été appliquées, par exemple la séquestration des personnes âgées dans les résidences privées et les CHSLD, la débandade du personnel soignant qu’on a terrorisé, et la suspension des traitements antibactériens en cas d’infection respiratoire puisqu’on présumait alors que les complications observées étaient dues à la COVID-19, pour laquelle il n’y aurait pas de traitement. Quant aux décès observés plus tardivement chez la population plus jeune, ils seraient attribuables à la dégradation des conditions de vie et de la santé de la population due au confinement, notamment les jeunes hommes dont on n’a que faire, par opposition aux personnes âgées vulnérables et aux femmes victimes de violence conjugale. Si bien que Rancourt en vient à parler d’une guerre contre les personnes.

Des analyses plus détaillées sont disponibles sur le site de Denis Rancourt.