La démolition du système de santé comme effet de la montée en puissance de la santé publique

Les experts en santé publique présentent souvent la discipline sanitaire qu’ils pratiquent et nous imposent comme ce qui empêcherait le système de santé de s’effondrer. À les en croire, sans les mesures soi-disant sanitaires appliquées à toute la population, les hôpitaux auraient manqué de lits depuis longtemps, alors que les travailleurs de la santé seraient morts d’épuisement. C’est à se demander comment le système de santé a pu tenir le coup aussi longtemps et a pu passer à travers de nombreuses épidémies de grippe saisonnière. Mais on dira que ça n’a rien à voir : le virus, ce n’est tout même pas un simple grippe, même quand on a été « vacciné » deux, trois, quatre ou même cinq fois. À quoi je réponds que des spécialistes de la santé publique ont fait circuler l’idée d’imposer le port du masque durant tous les hivers pour réduire la pression exercée sur les hôpitaux par la grippe saisonnière et de demander aux personnes qui ont des symptômes de s’isoler préventivement à la maison, et qu’ils semblent disposés à avoir recours à de telles mesures dès qu’un nouveau virus ou un nouveau variant ferait son apparition, comme si de nouveaux virus et de nouveaux variants n’avaient pas déjà faits leur apparition avant, non seulement sans avoir détruit notre système de santé, mais parfois sans même qu’on remarque leur existence.

Je ne veux pas parler longuement, dans ce billet, de la saturation qu’auraient connue, de manière continue ou ponctuelle, les hôpitaux du Québec, des autres provinces canadiennes ou des autres pays occidentaux. Pour montrer que la pression qui aurait été exercée sur les hôpitaux à cause de la COVID-19 n’est pas une évidence indiscutable, je me contente de renvoyer mes lecteurs à un article de Réinfo Covid Québec montrant que les hospitalisations liées à la COVID-19 représentent 2,1 % du total des hospitalisations en 2020, et qu’en fait le nombre d’hospitalisations a connu une forte diminution.

Toutefois, faisons ici l’hypothèse qu’il y a eu lieu et qu’il continue d’y avoir lieu, dans certains hôpitaux et à certains moments, une plus forte saturation que ce qu’on a pu observer avant l’arrivée du virus en mars 2020. À partir de ce point, nous pouvons et devons nous interroger sur les causes de ce phénomène. Est-il dû simplement à l’arrivée de ce virus anormalement contagieux et dangereux ? Ou est-il dû, au moins en partie, directement ou indirectement, aux mesures soi-disant sanitaires pour le moins dire originales qui ont été imposées à toute la population et plus particulièrement aux travailleurs de la santé depuis l’arrivée du virus ? Dans le cas d’une réponse affirmative à cette deuxième question, se peut-il que les effets nuisibles qu’ont les mesures soi-disant sanitaires sur le système de santé servent de prétexte pour maintenir et durcir ces mesures, ce qui aggraverait ces effets et pourraient contribuer, directement ou indirectement, à la décomposition du système de santé qu’on prétend ainsi éviter ?

 

Effets directs des mesures soi-disant sanitaires sur le système de santé

Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre qu’en demandant aux personnes, surtout pendant les deux premières « vagues », qui ont des symptômes de la COVID-19 de rester à la maison, ou de les y renvoyer quand elles vont à l’hôpital, a certainement eu pour effet de les faire revenir à l’hôpital quand elles étaient mal en point, n’ayant pas été traitées à temps, et de leur faire occuper les lits dans les unités de soins intensifs, dont le nombre est ou serait limité, surtout pendant l’hiver. Ce déni de soins ne concerne pas seulement la COVID-19, mais aussi les maladies dont les symptômes sont semblables et qui ne sont pas disparues comme par magie quand le virus est arrivé chez nous. Outre le fait qu’on s’est entêté à ne pas utiliser les traitements mis à l’essai par des médecins européens et américains dans les hôpitaux, sous prétexte qu’ils n’étaient pas efficaces et sécuritaires (même s’il s’agissait de médicaments utilisés depuis des décennies pour d’autres maladies), des grippes et des pneumonies n’ont pas été traitées parce qu’elles n’ont pas été diagnostiquées correctement et sont passées pour la COVID-19, pour laquelle il n’y avait pas de traitement alors, nous disait-on. Tous ces malades, parfois gravement atteints, ont pu exercer de fortes pressions, par moments, dans certains hôpitaux, et y justifier un délestage d’autres activités, par exemple des consultations avec des médecins spécialistes, des traitements et des chirurgies.

Et il ne faut pas être grand clerc non plus pour comprendre que la réaction alarmiste, voire hystérique, des autorités politiques et sanitaires, avec pour acolytes les médias de masses, qui avait pour but de terroriser la population pour qu’elle reste à la maison et qu’elle n’aille pas à l’hôpital ou chez les médecins sauf en cas d’extrême nécessité, a résulté en un retard de plusieurs mois dans les consultations de médecins spécialistes, dans les traitements et dans les chirurgies, ce qui a provoqué un engorgement lors du déconfinement qui a suivi et empêché ce retard d’être rattrapé en partie ou en totalité. La situation a vraisemblablement été aggravée par le fait que des milliers de personnes n’ont pas pu se faire dépister une maladie grave à temps, ou recevoir assez rapidement les traitements et les chirurgies dont elles avaient besoin, ce qui peut avoir pour effet qu’elles ont maintenant besoin de traitements et de chirurgies plus complexes, plus coûteux et pour lesquels la capacité du système de santé est plus réduite, ainsi que de soins supplémentaires en attendant, quand elles ne sont pas décédées entre-temps.

Comme si cela n’était pas suffisant, les ressources humaines et financières limitées du réseau de santé qui sont utilisées pour soumettre à des tests de dépistage toute la population ou seulement une partie d’elle, et pour administrer plusieurs doses de « vaccins » à toute la population, même à tous ceux qui ne sont pas vulnérables, ne sont pas utilisées pour prendre en charge les malades qui attendent dans les salles d’urgence, et pour traiter ou opérer ceux qui en ont besoin et qui se retrouvent sur de longues listes d’attente. Maintenant qu’il est clair pour tous ceux qui ne sont pas des fidèles de « vaccination » à tout crin que cette dernière n’empêche pas d’être infecté et de transmettre le virus, qu’elle n’empêche pas d’avoir des symptômes, que la protection supposément conférée diminuerait après quelques mois (par elle-même ou à cause des nouveaux variants qui continueront d’apparaître), et que le virus se propage malgré le dépistage massif et les autres mesures sanitaires, il est douteux qu’on gagne à dépister avec des tests PCR ou des tests rapides (parfois on séquence même le virus, pour savoir à quel variant on a affaire) et à « vacciner » des millions personnes, dans certains cas plusieurs fois par année, alors que beaucoup d’entre elles ne font pas partie des personnes susceptibles de tomber gravement malades de la COVID-19 et ont plus de chances de tomber malades d’autre chose. Ne serait-il pas avantageux, pour le système de santé et pour les individus concernés, de faire un meilleur usage des fonds destinés à la santé, afin qu’ils puissent être utilisés pour soigner les maladies qu’ils ont le plus de chances d’avoir, et qui sont parfois beaucoup plus graves que la COVID-19 (des cancers ou des maladies cardiaques, par exemple) ? Les campagnes de dépistage et de « vaccination » sans fin ou cycliques n’ont-elles pas pour effets d’allonger le temps de prise en charge et les listes d’attentes déjà longues pour une consultation avec un médecin spécialiste, un traitement ou une chirurgie, pour les raisons qu’on a dites dans le paragraphe précédent ?

Mais ce n’est toujours pas assez aux yeux des autorités sanitaires. Il faut aussi traiter comme des pestiférés ou des lépreux les personnes hospitalisées qui sont déclarées atteintes de la COVID-19, qu’elles aient ou non des symptômes. Comme ne cessent de nous le répéter les autorités politiques et sanitaires, les médecins, les soi-disant experts et les journalistes, la prise en charge de ces malades mêmes asymptomatiques serait beaucoup plus lourde en ce qu’elle exigerait beaucoup plus de précautions, afin de protéger les travailleurs de la santé et autres malades qui n’ont pas été déclarés atteints de la COVID-19. Il est légitime de nous demander si ces précautions, qui font que chaque patient déclaré atteint de la COVID-19 représente une charge équivalente à 1,5 ou à 2 patients non atteint, n’est pas une vaine dépense de temps d’énergie ? Depuis le début du mois de juillet, n’a-t-on pas cessé de nous répéter qu’il y a entre 6 000 et 7 000 travailleurs de la santé qui sont en retrait préventif ou en isolement à cause de la COVID-19 et de l’attente du résultat d’un test, malgré toutes ces précautions et les trois ou quatre doses de « vaccin » qu’ils ont presque tous reçues ?

De fil en aiguille, nous pouvons nous demander dans quelle mesure le retrait préventif et l’isolement des travailleurs de la santé à cause de la COVID-19 (dont je ne connais pas les modalités actuelles, puisque j’ai entendu dire qu’ils pouvaient parfois travailler même après avoir été déclarés positifs) diminuent les capacités de soins du système de santé, au lieu d’empêcher cette diminution, puisqu’il semble que le virus circule dans les milieux hospitaliers malgré ces précautions. Je ne veux pas seulement dire par là que les travailleurs de la santé retirés ou isolés ne peuvent pas dispenser des soins, mais aussi que la charge de travail accrue qui en résulte pour leurs collègues a pour effet l’épuisement de ceux-ci, ce qui les dispose à tomber malades, à être mis en arrêt de travail et à donner leur démission, pour aller travailler dans une clinique privée ou pour changer de profession. La situation étant connue par les professionnels de la santé nouvellement diplômés, il est vraisemblable qu’ils chercheront autant que possible à se placer dans une clinique privée et que ces départs seront plus difficiles à combler.

La situation dans les hôpitaux est encore aggravée dans d’autres pays ou dans d’autres provinces canadiennes par la suspension ou le congédiement des travailleurs de la santé non vaccinés. Ici, au Québec, on leur a permis de continuer à travailler, mais en les soumettant à des tests de dépistage récurrents qui ont vraisemblablement eu pour effet de les renvoyer plus souvent à la maison, de les stigmatiser et d’inciter plusieurs d’entre eux à changer de profession.

 

Effets indirects des mesures soi-disant sanitaires sur le système de santé

Les confinements qui nous ont été imposés ont certainement dégradé directement notre état de santé par le mode de vie malsain qui en a résulté, et l’ont aussi certainement dégradé et continueront de le dégrader indirectement en raison de la détérioration de la situation économique causée par la mise sur pause de plusieurs secteurs importants de l’économie. Ce qui est aggravé par les sanctions prises contre nous sous prétexte de prendre des sanctions contre la Russie (et peut-être la Chine bientôt) et, de manière générale, par des politiques énergétiques irréalistes et idéologiquement motivées par les soi-disant changements climatiques.

Il est bien connu que la sédentarité, l’obésité, et la consommation régulière d’alcool et de tabac, par exemple, affaiblissent le système immunitaire et favorisent l’apparition de maladies ou de problèmes de santé. Les confinements ont donc favorisé l’apparition des comorbidités de la COVID-19 dans toute la population, alors que l’objectif de ces confinements était censé être de protéger la population contre la COVID-19 et d’éviter le débordement des hôpitaux. Et puisqu’il ne s’agit pas seulement des facteurs de risque de la COVID-19, mais aussi de maladies graves qui devraient être prises en charge par le système hospitalier, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète, les confinements ont vraisemblablement augmenté la pression exercée sur le système hospitalier à cause de ces maladies, et ce, de manière plus durable que les périodes de saturation réelle ou fantasmée des hôpitaux à cause de la COVID-19. À cela il faut ajouter les conséquences sur la santé physique et psychologique de la population des sentiments cultivés par les autorités politiques et sanitaires, les journalistes et les « experts » interviewés, comme l’anxiété et le découragement, produits par les discours catastrophistes pendant une période de grand isolement, par la suspension brusque ou brutale de la vie de beaucoup d’entre nous, et par l’insécurité économique découlant de la mise sur pause de plusieurs secteurs de l’économie, car tous ne sont pas des travailleurs de bureau qui peuvent faire du télétravail, car tous ne peuvent pas, après s’être retrouvés soudainement sans emploi, payer tous leurs comptes et vivre avec seulement 2 000 $ par mois, et ensuite 1200 $ par mois. Et les politiques de relance de l’économie, en Occident et surtout aux États-Unis, qui ont consisté essentiellement à « imprimer » de l’argent pour l’injecter dans l’économie, ayant eu pour effets une forte inflation et une crise économique qui réduiront de manière significative le niveau de vie des classes inférieure et moyenne, et qui réduiront à la pauvreté ou à la misère plusieurs d’entre nous, ces sentiments nuisibles pour la santé dont nous venons de parler seront exacerbés de manière durable par la dégradation des conditions de vie, qui sont en elle-même nuisibles pour la santé.

Il est à craindre que si les confinements intégraux ou partiels rentrent dans les mœurs tous les hivers, à cause du dernier variant de la COVID-19, de la vulgaire grippe saisonnière, ou d’une nouvelle maladie exotique comme la variole du singe, la vulvite de la truite ou la cornite du rhinocéros, nous assistions à une destruction en règle de tout ce qui nous permet de rester en assez bonne santé. Nous deviendrons plus souvent malades, et nous serons alors plus gravement malades. Ce qui exercera de fortes pressions sur le système de santé qui, en raison de la situation économique désastreuse en partie produite par les confinements et les plans de relance, pourra difficilement obtenir de l’État les ressources financières et humaines dont il aurait besoin. Depuis l’arrivée du virus, les revenus publics ont diminué et sont menacés de diminuer encore, et la dette publique augmente. On peut donc craindre l’adoption de politiques d’austérité visant les soins dont nous aurions besoin, malgré les dépenses tape-à-l’œil, qui profitent plus à l’industrie pharmaceutique qu’à nous. Je pense par exemple au financement public de la construction d’une usine de « vaccins » à Montréal, ou d’importantes subventions de recherche pour de nouveaux « vaccins » en prévision des prochaines « pandémies », lesquels devront être payés avec nos taxes et nos impôts, dans le cadre de campagnes de « vaccination » très coûteuses et dont l’objectif sera d’injecter le plus de doses, indépendamment des bénéfices en matière de santé pour nous, individuellement ou collectivement.

Malgré l’efficacité de ces politiques soi-disant sanitaires, les gourous et les fidèles de la santé publique ne perdront pas la foi : les bienfaits qu’on n’a pas pu obtenir grâce aux mesures de santé publique déjà adoptés, on pourra sans doute les obtenir avec encore plus de mesures de santé publique, nous diront-ils.

Ça craquera bientôt de partout.

 

Effets des principes de la santé publique sur le système de santé

Ce sont les principes mêmes de la santé publique qui constituent une menace pour le système public de santé, et pas simplement des mesures soi-disant sanitaires peu judicieuses qui pourraient être facilement remplacées par de meilleures mesures sans changer les principes.

En effet, la santé publique, en raison de son approche populationnelle, ne se contente pas de soigner les individus malades. Cela ne l’intéresse pas vraiment, de soigner les individus. Ou encore, elle ne s’intéresse pas vraiment à eux. Ce ne sont pas eux qu’il faut soigner, mais des populations entières qu’on traite comme si elles étaient collectivement malades. La maladie devient une affaire collective. C’est pourquoi la discipline hospitalière doit être étendue à toute la société. Les personnes saines doivent être traitées comme des personnes malades ou potentiellement malades, puisqu’elles font partie d’une société que les spécialistes considèrent globalement malade en vertu d’indicateurs dont ils ont le secret, par exemple les « cas » asymptomatiques qui sont malades sans être malades, ou les traces de virus dans les eaux usées. En raison de cette maladie généralisée, les autorités sanitaires procèdent à l’hospitalisation et à l’hospitalification de toute la société. Leur centre intérêt glisse alors de plus en plus de ce qui se passe dans les hôpitaux, vers ce qui se passe en dehors des hôpitaux. Si les autorités sanitaires persistent sur cette voie et si elles ne rencontrent pas une forte opposition, la mauvaise administration du système hospitalier, les mesures d’austérité qui y seront imposées, et sa dégradation seront pour elles des raisons de défendre coûte que coûte les mesures soi-disant sanitaires et extra-hospitalières supposément capables d’empêcher l’effondrement hospitalier qu’elles provoquent. Malgré des périodes d’accalmie, semblables à celle que nous connaissons actuellement, les autorités sanitaires nous traiteront de plus en plus comme du bétail, étant donné notre (trop) grand nombre qui les obligerait à voir en nous rien d’autre que des membres interchangeables du troupeau dont elles ont la garde. Car les autorités sanitaires ne devraient plus seulement assumer la surveillance des malades qui sont dans les hôpitaux : il leur faudrait alors surveiller toute la population, considérée comme collectivement malade. Ce qui exigerait d’importants moyens de surveillance et de contrôle électroniques, informatiques et policiers, de même que d’importantes campagnes de relations publiques. En raison de ce glissement de la santé vers la sécurité et la propagande, d’importantes sommes d’argent devraient être détournées du financement des hôpitaux, ce qui rendrait le système de santé encore plus vulnérable et exigerait la prise des mesures extra-hospitalières d’autant plus sévères, par leur nature et la manière dont elles seraient appliquées.

La santé publique est donc, en raison des principes de base qui sont les siens, une menace pour le système de santé.

 

Sur ce que nous réserve peut-être l’avenir

Il pourrait arriver qu’à force de mesures de santé publique, le système de santé se désagrège. Il faudrait alors nous soigner avec les moyens du bord.

Ou encore le système de santé tel que nous connaissons pourrait être remplacé par un système d’iSanté, susceptible d’être appliquée plus facilement à des populations entières que les autorités sanitaires considèrent comme collectivement malades, et servir à une hospitalisation et à hospitalification toute la société, toute personne saine étant un malade qui s’ignore et qu’il faudrait surveiller et contrôler.

De moins en moins d’hôpitaux, superflue car la société est elle-même devenue un sorte de grand hôpital. De plus en plus de consultations médicales à distance, pas forcément avec des médecins, mais avec des personnes peu compétentes qui utilisent des banques de connaissances médicales informatisées et des procédures bureaucratiques et, éventuellement, avec des intelligences artificielles. Des médicaments livrés par la poste et, plus tard, par des drones. Une surveillance et un contrôle de ce que font tous ces dangereux malades en liant leurs comptes bancaires, leurs cartes de crédit, leur droit de travailler et leurs déplacements à leur dossier d’iSanté, c’est-à-dire les « vaccins » reçus, leurs contacts, les résultats des tests de dépistage et le respect des périodes d’isolement préventif, pour l’essentiel. Tel pourrait être l’avenir du système de santé et celui de notre société qui s’y trouvera enfermée.