Conjectures sur la variole du singe

Nous avons l’impression de voir se répéter ce qui s’est produit à la toute fin de l’année 2019 et au début de l’année 2020, en remplaçant seulement le rhume de la chauve-souris et du pangolin par la variole du singe. Mais ça semble aller plus vite, étant donné qu’on applique la même recette et qu’on met à profit ce qui a été mis en place depuis deux ans. L’Organisation mondiale de la santé a déjà convoqué une réunion d’urgence et la Santé publique du Canada envisagerait déjà de vacciner la population du Québec, où quelques cas auraient été confirmés et où d’autres cas suspects seraient sous investigation.

Pour l’instant, nous ne savons pas exactement à quoi nous en tenir. On nous tient ce même discours : la variole du singe se transmettrait seulement ou surtout aux personnes qui ont des contacts étroits avec des animaux ou des personnes infectés, mais on nous dit aussi qu’il est très inquiétant que des cas apparaissent en même temps dans des pays où la maladie n’est pourtant pas endémique (en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande), certains « experts » et certains journalistes s’aventurant à parler d’une possible mutation du virus à l’origine de la variole du singe. Nous craignons que les gouvernements de ces pays réagissent de la même manière que pour la COVID-19, et qu’ils se singent les uns les autres pour nous imposer des confinements partiels ou intégraux, la distanciation sociale, le port du masque, le dépistage, l’isolement préventif, la vaccination massive et le passeport vaccinal.

La méfiance est donc de mise. Et il est important de montrer à nos autorités politiques et sanitaires que nous ne sont pas dupes, et que nous ne consentirons pas à ce qu’elles reprennent le contrôle de nos vies et de l’ensemble de la société, alors que la fin de l’état d’urgence sanitaire n’a même pas encore été déclarée partout (par exemple au Québec), et que nous ne sommes pas encore revenus à la normalité d’avant l’arrivée du virus.

D’un autre côté, nous ne devons pas présumer que les autorités politiques et sanitaires vont réagir exactement de la même manière, et que la variole du singe sera utilisée exactement de la même manière. Ces autorités savent que plusieurs d’entre nous les surveillent. Si elles ne sont pas tout à fait bêtes, elles ne se contenteront peut-être pas de remplacer la septième « vague » de COVID-19 par une « pandémie » de variole du singe, afin de nous imposer les mêmes mesures dites sanitaires, sous une forme plus ou moins radicale. Mais cela se peut, ne le nions pas, si le pouvoir a monté à la tête de ces autorités et si elles nous considèrent tous comme des abrutis dégénérés ou domptés.

Étant donné ces incertitudes, examinons quelques possibilités à propos de la variole du singe elle-même et ce que nos autorités politiques et sanitaires pourraient faire de cette nouvelle menace sanitaire. Comme on verra, certaines de ces possibilités peuvent se combiner.

 

Possibilité n° 1 : ballon d’essai

Faisons l’hypothèse que la variole du singe est une pure invention, ou du moins que les rumeurs qui circulent dans les médias ne renvoient à aucune anomalie sanitaire, car les maladies cutanées ne sont pas une nouveauté, pas plus que les infections respiratoires dues à des virus durant l’hiver. Dans ce cas, il s’agirait d’un ballon d’essai qu’on aurait lâché pour voir comment la population réagit.

Il n’en résulte pas qu’un durcissement des mesures sanitaires suivra nécessairement une réaction craintive ou molle de la population. Le ballon d’essai servirait alors seulement, pour les autorités politiques et sanitaires, à évaluer le degré de pusillanimité, de docilité et de crédulité de la population, en la tâtant régulièrement grâce au portrait en constante évolution qu’on ferait de la situation : augmentation du nombre de « cas », fréquence des complications et des décès, inefficacité ou rareté des traitements, saturation des hôpitaux, importance de la vaccination, etc. En laissant planer cette menace sur la population craintive, on la maintient dans l’attente d’une autre « pandémie » et on la travaille pour lui imposer à nouveau des mesures dites sanitaires au moment opportun, sous prétexte d’un nouveau variant du SARS-CoV-2, d’une aggravation de la propagation de formes graves de variole du singe, ou de quelque autre menace sanitaire exagérée ou inventée de toutes pièces.

Inversement, si une partie importante de la population est incrédule et se montre prête à résister en cas de retour des mesures dites sanitaires qui viennent à peine, à certains endroits (par exemple au Québec), d’être levées, les autorités politiques et sanitaires se diront peut-être que ce n’est pas une bonne idée de forcer les choses et de provoquer une forte opposition. Pour endormir la méfiance de la population et diminuer ses capacités de résistance, elles pourraient continuer à faire des comptes rendus sur l’évolution de la situation, discuter certaines mesures sanitaires à adopter si la situation l’exige, puis finalement ne pas le faire, alors que la situation s’améliore ou qu’elles reconnaissent que c’est une fausse alerte. Une partie de la population continuera de croire ou se mettra de nouveau à croire que les autorités politiques et sanitaires ne font que faire leur travail en surveillant les urgences sanitaires, qu’elles n’abusent pas de leur pouvoir et que les mesures dites sanitaires ne sont pas un instrument de contrôle social. Les figures bien en vue du mouvement d’opposition aux mesures dites sanitaires pourraient se discréditer aux yeux de beaucoup si, par maladresse ou enthousiasme, elles faisaient des déclarations très catégoriques à propos de ce que feront ces autorités. Il serait plus facile pour ces dernières d’imposer plus tard de nouvelles mesures dites sanitaires en continuant de donner l’impression qu’elles agissent ainsi pour protéger la santé de la population, et qu’elles ne sautent pas sur toutes les occasions pour exercer un fort contrôle social.

Mais il se peut aussi, surtout si nous nous montrons particulièrement crédules et mollassons, qu’on utilise contre nous une stratégie de type « shock and awe », comme en février et en mars 2020, car on nous jugera alors mûrs pour la prochaine « pandémie ».

 

Possibilité n° 2 : justification des ressources financières et humaines accordées à la Santé publique

Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, on a accordé à la Santé publique des ressources financières et humaines supplémentaires. Alors que les gouvernements ont déjà mis fin à l’état d’urgence sanitaire ou s’apprêtent à le faire, les organismes bureaucratiques, les « experts » et les administrateurs qui vivent, qui s’étendent, qui prolifèrent, qui s’enrichissent et qui augmentent leur pouvoir et leur influence grâce aux menaces dites sanitaires, voient certainement d’un mauvais œil ce qui semble être une sortie de crise. Alors que les finances publiques ont été mises à mal en raison des mesures dites sanitaires et des plans de relance économique peu judicieux, en plus des sanctions économiques contre la Russie qui sont surtout néfastes pour les pays occidentaux, tout ce beau monde craint probablement qu’on lui retire une partie du budget accordé depuis 2020, et qu’il doive reprendre peu à peu la place qu’il occupait avant, surtout dans un contexte où les fonds disponibles pourraient être redirigés vers des dépenses militaires, étant donné qu’il faudrait absolument envoyer de l’équipement militaire en Ukraine et que les risques d’affrontement armé avec la Russie puis la Chine augmenteraient par la faute de ces États voyous.

Il est alors indispensable, pour tous ceux qui profitent des urgences sanitaires ou de leur possibilité, de montrer que de dangereux virus continuent de circuler, que des événements sanitaires inquiétants pourraient continuer de se produire, qu’il faut continuer la surveillance de ces événements et se préparer aux « pandémies » qui pourraient se produire, et qu’il faut se donner les moyens de le faire. C’est ainsi qu’ils rappelleraient leur importance aux populations et aux gouvernements occidentaux. Le danger de la variole de singe pourrait même servir à justifier à la signature du « traité pandémie » par les États membres de l’Organisation mondiale de la santé. Mais j’ai des doutes sur ce point : les gouvernements et les médias de masse semblent s’être passé le mot pour ne pas parler de ce traité, et on voit mal comment la menace de la variole du singe pourrait servir à justifier sa signature, alors que beaucoup ignorent même ce qui se prépare. À moins qu’il ne soit question de préparer le terrain pour annoncer l’adoption d’urgence de ce traité et le recours aux mesures d’exception qu’il permet, en raison de la menace pour la santé mondiale que représenterait la variole du singe.

 

Possibilité n° 3 : effets secondaires des injections expérimentales contre la COVID-19

Faisons maintenant l’hypothèse que ce qu’on dit être des cas de variole du singe sont en fait dus à des maladies de la peau provoquées par les injections expérimentales contre la COVID-19. Par exemple le zona. Étant donné que les populations des pays occidentaux ont reçu, pour une grande partie, deux, trois ou même quatre doses, ces réactions indésirables commencent peut-être à se multiplier simultanément dans plusieurs pays, et il est important pour les organismes nationaux ou internationaux de santé publique de détourner le regard des injections expérimentales, dont on doit continuer à croire qu’elles sont sécuritaires, quoi qu’il arrive.

Afin de faire d’une pierre deux coups, cette prétendue émergence de la variole du singe dans des pays où elle n’est pas endémique pourrait aussi servir de ballon d’essai pour évaluer la crédulité ou la résistance de la population à la déclaration d’une nouvelle urgence sanitaire, et permettre à la Santé publique des différents pays de montrer que de dangereux virus continuent de circuler et que les ressources financières et humaines qu’on lui accorde doivent être maintenues ou même augmentées, ainsi que la capacité d’organiser des campagnes de vaccination massive, en collaboration avec l’industrie pharmaceutique qui pourra alors faire d’importants profits.

 

Possibilité n° 4 : dérèglement ou affaiblissement du système immunitaire par les injections expérimentales contre la COVID-19

N’excluons pas la possibilité qu’il y ait vraiment des cas de variole du singe qui commencent à apparaître et même à se multiplier dans les pays occidentaux, où cette maladie n’est pourtant pas endémique. Il faudrait alors nous demander ce qui a causé ce changement. En plus d’une mutation naturelle du virus (évoquée par des « experts » et des journalistes) ou d’un nouveau virus fabriqué dans un laboratoire (possibilité envisagée par des personnes qu’on dit « complotistes »), il se peut que ça soit dû à des facteurs extérieurs au virus de la variole du singe. Plus précisément, il faudrait nous demander ce qui a changé dans l’organisme des personnes qui tomberaient malades de la variole du singe, dans des circonstances où cela n’aurait pas dû arriver. Sans sauter hâtivement aux conclusions, il faudrait nous demander si ça pourrait être le résultat de l’affaiblissement ou du dérèglement du système immunitaire d’une partie des personnes qui ont reçu une dose, deux doses, trois doses ou même quatre doses de ces injections expérimentales dont les effets secondaires sont mal connus, à moyen et à long terme, surtout quand on mélange les différents vaccins et quand le temps écoulé entre l’injection des différentes doses varie ou tend à diminuer. Ainsi la propagation de la variole du singe – dont les cas dans les pays où elle n’est pas endémique sont normalement importés de pays où elle est endémique ou résultent de contacts étroits avec des cas importés – dans plusieurs pays situés sur des continents différents pourrait avoir pour cause une vulnérabilité immunitaire acquise impliquant de plus grandes dispositions à être infecté et à avoir des symptômes relativement graves, même quand la charge virale avec laquelle on entre en contact ne devrait pas suffire à produire ces effets, en temps normal.

S’il en était ainsi, les autorités politiques et sanitaires refuseraient d’explorer cette piste, et s’empresseraient d’attribuer à une mutation naturelle ce comportement anormal de la maladie. Rien d’étonnant à cela, puisque ce sont elles qui ont organisé les campagnes de « vaccination » massive et qui ont essayé de contraindre les non-vaccinés à se faire administrer les injections expérimentales.

J’insiste sur le caractère spéculatif des suppositions faites ici. Je ne suis évidemment pas en mesure de les vérifier. Le point que je veux défendre, c’est que ces hypothèses devraient être examinées par les personnes compétentes, au même titre que l’apparition d’un nouveau virus de la variole du singe. En outre, nous devrions nous montrer réticents à subir une campagne de vaccination massive contre la variole du singe, qui pourrait s’avérer inutile pour les personnes qui n’ont pas reçu les injections expérimentales contre la COVID-19, et qui pourrait être dangereuse pour les personnes qui ont reçu ces injections et qui ont acquis cette déficience immunitaire. Même s’il s’agissait de vaccins au sens traditionnel du terme, c’est-à-dire fabriqués avec un virus atténué, même si ces vaccins avaient fait l’objet de longs essais cliniques pour en établir la sécurité et obtenir leur approbation en 2019, des personnes ayant reçu les injections expérimentales contre la COVID-19 n’ont évidemment pas pu participer aux essais cliniques. Bien que je ne sois pas en mesure de juger de la vraisemblance de cette possibilité, je me demande si l’injection du virus atténué pourrait suffire pour infecter et rendre malades certaines des personnes qui souffrent de cette déficience immunitaire acquise. Il pourrait en résulter une augmentation des cas de variole du singe, un durcissement des mesures dites sanitaires et un emballement vaccinal qui aggraverait la situation. Il serait prudent de ne pas nous engager, tête baissée, dans une campagne de vaccination massive avec ces vaccins à virus atténué, et aussi de ne pas les remplacer par de nouveaux vaccins, traditionnels ou à ARN messager, sous prétexte d’urgence sanitaire, et pour satisfaire l’avidité des sociétés pharmaceutiques qui sont les bons copains des autorités politiques et sanitaires et des « experts ».

 

Possibilité n° 5 : retour des mesures dites sanitaires comme moyen de contrôle social

Que les cas de variole du singe dans les pays occidentaux soient une pure fiction, qu’ils aient pour cause une tentative de faire passer pour autre chose les effets secondaires des injections expérimentales contre la COVID-19, qu’ils aient été causés par une déficience immunitaire acquise à cause de ces injections, ou qu’ils s’expliquent vraiment par l’apparition d’une forme plus contagieuse du virus, ils peuvent certainement servir de prétexte pour nous imposer un retour des mesures dites sanitaires et permettre à nouveau aux autorités politiques et sanitaires d’exercer un fort contrôle social, le tout dans un contexte où elles pourraient en avoir particulièrement besoin.

La narration sur l’invasion barbare de l’Ukraine par la Russie, qui a succédé presque partout en Occident à la narration sur la « pandémie », commence à s’effriter. Il devient évident que l’Ukraine, même avec le soutien économique des pays occidentaux, ne peut pas remporter cette guerre. Il devient aussi évident que les sanctions économiques imposées à la Russie n’ont pas d’effets sur l’issue de la guerre, ne provoqueront pas l’effondrement économique de la Russie et un changement de régime, et nuisent surtout aux populations et à l’industrie des pays occidentaux. Malgré l’aggravation de l’inflation causée par les confinements et les plans de relance économique peu judicieux, malgré la dette publique qui a dramatiquement augmenté depuis deux ans dans les pays occidentaux, malgré la dégradation économique généralisée en Occident, nos gouvernements se refusent à adopter une attitude plus raisonnable vis-à-vis de la Russie et de l’Ukraine. Que leur importe que nous connaissions la pauvreté et même la misère ! Que leur importe qu’ils nous entraînent dans une guerre peut-être chaude contre la Russie ! Loin de tirer les conséquences de leurs échecs, ces fous intensifient leurs manœuvres contre la Chine, à laquelle ils voudraient régler son compte après la Russie ou en même temps que la Russie.

Au fur et à mesure que les populations occidentales auront de la difficulté à payer leurs comptes à cause de l’inflation, que les entreprises occidentales cesseront d’être rentables en raison des coûts énergétiques accrus et des difficultés d’approvisionnement, et que les effets de la crise alimentaire se feront sentir, l’instabilité politique augmentera dans les pays occidentaux et il sera de plus en plus difficile pour la classe politique de gouverner. C’est dans ce contexte que la déclaration d’une nouvelle urgence sanitaire – comme une « pandémie » de variole du singe – pourrait leur être utile dans quelques semaines ou dans quelques mois, dans la mesure où elle leur permettrait d’obtenir l’obéissance de la partie de la population qui serait dominée par la peur, et d’imposer à nouveau des mesures dites sanitaires compliquant l’organisation de mouvements d’opposition et interdisant les grands rassemblements comme les manifestations. À cela s’ajoutent les élections législatives de mi-mandat aux États-Unis, où la situation est déjà très tendue, et où l’administration Biden devient de plus en plus impopulaire et ouvertement attaquée. Sans parler des élections de moindre importance dans d’autres pays ou provinces comme celles prévues au Québec l’automne prochain.

Dans ce contexte, une « pandémie » de variole du singe tomberait à point pour les gouvernements occidentaux, d’autant plus que cette maladie ne serait pas saisonnière et affecterait surtout les hommes âgés de 30 à 55 ans, si on en croit les journalistes et les « experts ». Ceci dit, les choses ne se passeraient pas alors nécessairement comme le désirent ces gouvernements. Le retour des politiques de confinement et des mesures dites sanitaires pourrait accélérer l’effondrement économique, attiser la colère et aggraver les troubles qu’ils s’efforceraient d’atténuer en ayant recours à cet expédient. Car il y a toujours des limites aux dommages qu’on peut infliger à un système politique, social et économique déjà fort instable.