Students Against Mandates

Une des choses qui m’a le plus déçu depuis 2020, c’est de constater à quel point nous avons été ramollis au cours des dernières années, à force de mesures sécuritaires diverses, contre le terrorisme, contre les accidents, contre les mauvaises habitudes de vie, etc. Les populations occidentales n’auraient certainement pas accepté aussi docilement les mesures soi-disant sanitaires dans les années 1960, 1970, 1980 et 1990. Sans vouloir idéaliser les types humains qui existaient à l’époque, il y aurait certainement eu plus d’opposition à la propagande sanitaire, et les larbins bien-pensants qui ont collaboré avec les autorités politiques et sanitaires auraient certainement été moins nombreux. Il est vrai qu’il n’est pas nouveau qu’on se range en vieillissant, sous l’influence du mode de vie petit-bourgeois qui se réduit essentiellement au boulot et à la vie conjugale ou familiale. Mais tout de même, la proportion de larbins parmi nous a augmenté de manière dangereuse. Une véritable contagion servile, vous dis-je !

Ce qui m’a le plus fâché, c’est le manque de tonus des jeunes adultes, tout particulièrement les étudiants collégiaux et universitaires. Bien sûr, je comprends que ces jeunes ont eu des parents prématurément momifiés, et qu’ils ne sont certainement pas les seuls à être responsables de leur passivité, de leur résignation et de leur docilité. Malgré tout, je suis déçu. Je me serais tout de même attendu à un peu plus de vigueur de leur part.

Heureusement, il y a des jeunes qui ont encore une colonne vertébrale, par exemple ceux qui ont fondé ou rejoint l’association canadienne Students Against Mandates (S.A.M.), qui lutte pour l’abolition de la réglementation sanitaire qui existe toujours dans certaines universités, et contre le retour éventuel de cette réglementation dans les universités où elle a déjà été suspendue. Car ces étudiants sont lucides et savent très bien que les administrations universitaires, encouragées par les autorités politiques et sanitaires, pourraient à nouveau imposer l’obligation de se faire vacciner et de porter un masque. Tous les prétextes sont bons !

J’ignore s’il existe des cellules québécoises de cette association. Que ce soit déjà le cas ou non, j’exhorte les étudiants québécois qui me lisent peut-être à entrer en contact avec les organisateurs de ce mouvement et à essayer de regrouper les étudiants des universités québécoises qui désapprouvent le zèle sanitaire dont ont fait preuve les administrations universitaires, la participation de professeurs, de chercheurs et d’étudiants à ce délire sanitaire, et la dégradation massive des études dites supérieures sous prétexte sanitaire, aussi bien à cause du télé-enseignement, de la suspension et de la réglementation de la vie universitaire, et du conformisme intellectuel et moral imposé pour faire la guerre au méchant virus.

Étudiants québécois vertébrés, ne vous contentez pas des associations étudiantes auxquelles vous appartenez du seul fait d’étudier dans telle université, dans telle faculté et dans tel département, et auxquelles appartiennent aussi de nombreuses loques humaines qui feront obstacle aux prises de position fermes contre cette folie et aux actes de résistance à la religion sanitaire qui infecte nos universités ! N’attendez pas que ça recommence avant de faire entendre votre voix et de vous organiser ! Ne laissez pas les administrations universitaires transformer les universités en usines à zombis et à puritains !

Je vous invite à regarder la récente émission de James Corbett (21 février 2023), pas seulement pour vous informer sur cette association étudiante, mais aussi pour constater que tous les jeunes ne sont pas des zombis décérébrés ou des partisans fanatiques d’une quelconque morale puritaine