Un « traité pandémie » mondial qui doit « avoir des dents »

Les médias de masse gardent le silence sur le « traité pandémie » mondial que l’Organisation mondiale de la santé est en train de préparer et dont l’adoption est prévue pour le printemps 2024, si tout se passe comme prévu. C’est que les journalistes sont trop occupés à condamner l’invasion par la Russie d’un État souverain (en fait, un vassal des États-Unis). Que leur importe que l’OMS prépare un instrument devant, en cas d’urgence sanitaire internationale, lui permettre de décider de la politique sanitaire des pays membres et de les contraindre à adopter les mesures dites sanitaires devant protéger la santé de la population mondiale, par exemple d’autres campagnes de vaccination massive, la collecte et le partage de nos données de santé et l’implantation de passeports vaccinaux internationaux ! Que leur importe que cette sinistre organisation s’accaparerait ainsi des pouvoirs tellement grands qu’elle constituerait une menace pour ce qui reste de la souveraineté de nos démocraties ! Que leur importe qu’on fasse d’elle une sorte de Papauté gardienne de l’orthodoxie sanitaire et capable de sanctionner et de frapper d’interdit les pays qui ne se conforment pas à ses édits sanitaires !

Mais nous ne savons pas exactement ce qu’il y aura dans ce traité, ni quelle forme il aura. Nous savons seulement, grâce aux « consultations publiques » organisées par l’OMS, que ce traité serait nécessaire pour se préparer adéquatement aux prochaines pandémies, pour répondre correctement à ces urgences sanitaires et pour consolider l’architecture mondiale de sécurité sanitaire. Jamais il n’est question de se demander si ce traité est une bonne idée. Ce dont il faudrait discuter, c’est ce qui devrait se trouver dans ce traité, notamment pour qu’il « ait des dents » qu’on pourrait utiliser contre nous et contre nos gouvernements, si jamais ils décidaient de ne pas se conformer à certaines des bulles pontificales de l’OMS.

Pour essayer de tirer au clair ce qui se prépare, James Corbett a dû faire un véritable travail d’enquête à partir des quelques documents disponibles à propos de ce traité.

Les références sont sur le site de The Corbett Report.