Fictions (34)

Une expérience de pensée sur un drôle de pays

Imaginez que vous faites un voyage dans un pays très lointain, situé de l’autre côté de la planète. Ce qui vous frappe dès votre arrivée, c’est que les gens y vivent presque comme nous vivions il y a plusieurs décennies, c’est-à-dire sans téléphones intelligents ou cellulaires, sans ordinateurs, sans réseaux sociaux, sans services et commerce en ligne, sans cartes de crédit et de débit, sans vidéoconférence, sans courrier électronique, sans télétravail, etc. C’est comme si les technologies qui ont changé notre manière de vivre et notre société n’avaient jamais existé. Même si vous étiez au courant de cet important retard technologique avant de partir en voyage – c’est peut-être justement pour cette raison que vous avez choisi ce pays pour destination –, vous êtes dépaysés. Quoi que vous désiriez, il faut absolument vous rendre sur place, vous orienter à l’aide d’une carte de la ville, trouver des horaires d’autobus imprimés, acheter des billets d’autobus, vous assurer d’avoir assez de billets de banque sur vous, passer au bureau de change pour y échanger un chèque de voyage quand ce n’est pas le cas, etc. Vous auriez pu vous habituer assez rapidement à cet important décalage technologique, qui peut-être vous rappelle votre…

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Une soirée mondaine bien arrosée en compagnie d’un ingénieur informatique de l’État québécois

Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes et des événements réels est fortuite. Coup de théâtre ! Alors que je m’étais promis d’éviter les festivités familiales et les célébrations mondaines pendant la période des Fêtes (voir mon billet du 7 décembre 2023), j’ai reçu une invitation que je n’ai pas pu refuser. Un de mes amis de longue date – qui occupe des fonctions de gestion intermédiaires et qui est un de mes informateurs réguliers – m’a invité à une fête qu’il a organisée chez lui vendredi dernier. C’est une personne qui a une capacité de dédoublement hors du commun, qui réussit à occuper un poste dans un milieu pourri sans se laisser corrompre, et que je soupçonne même de faire du sabotage organisationnel (voir mon billet du 27 novembre 2023), bien qu’il n’ait jamais répondu positivement ou négativement à mes allusions à ce sujet, ou justement pour cette raison. Il m’arrive de regretter de ne pas avoir ses talents de comédien pour infiltrer une corporation ou un organisme public. Mais c’est impossible : mon tempérament bouillant ne me permet pas de jouer la comédie longtemps et j’aurais envie, après seulement quelques jours ou quelques heures, de pendre haut…

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Combattre la dénonciation par la dénonciation

La dénonciation est de plus en plus à la mode. Des personnes peuvent en dénoncer d’autres anonymement ou non, avec des preuves ou de simples témoignages, pour quelque chose qu’elles ont fait ou pour régler des comptes, pour quelque chose qui serait effectivement un délit ou un crime ou pour quelque peccadille. Quand les dénonciateurs sont les victimes présumées des actes ou des propos dénoncés, on présume que les personnes dénoncées sont coupables, car ce serait offenser les victimes de ne pas croire sur parole ce qu’elles prétendent. La dernière chose dont aurait besoin une femme qui dit avoir été violée ou avoir été l’objet d’une méconduite sexuelle, récemment ou il y a des années ou des décennies, après l’épreuve à laquelle elle aurait survécu, c’est de ne pas être crue, c’est de se voir soumise à un interrogatoire minutieux, c’est de se faire demander pourquoi, après toutes ces années, elle a décidé de parler précisément à tel moment. Bref, en sa qualité de victime présumée, elle serait au-delà de tout soupçon. Même chose pour des propos ou des actes racistes, islamophobes et transphobes dont auraient été victimes un Noir, une femme musulmane voilée et une femme transgenre. Ce qui…

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Résistance contre un ennemi connu et contre un ennemi méconnu

Dans ce billet, je veux faire deux expériences de pensée, lesquelles – j’insiste – n’ont rien à voir avec la réalité. Il s’agit d’un pur jeu intellectuel ou imaginaire, qui n’a pas la prétention de s’appliquer à la situation actuelle ou à une situation à venir. Étant philosophe de formation, je reconnais franchement que je suis dans les nuées ou, comme on me le reproche familièrement, que je pellette des nuages. Tout au plus ce que je dirai pourra s’appliquer, dans une certaine mesure et par hasard, à l’Ukraine, à la Russie et à la Chine. Quiconque fera, malgré cet avertissement, une autre application des idées que je développerai dans ce billet devra se garder de me l’attribuer et devra en prendre lui-même la responsabilité. Imaginons une contrée lointaine qui est envahie par une armée étrangère. Même si le gouvernement et les élites économiques qui dirigeaient les affaires du pays avant l’invasion et qui détenaient la plupart des richesses se souciaient bien peu des intérêts et du bonheur du peuple, ils n’allaient pas jusqu’à l’opprimer par la force, le massacrer ou faire des arrestations arbitraires, et ils toléraient même qu’il bénéficie d’une certaine liberté et d’un certain confort, afin d’éviter…

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Perspective des prêtres et des magiciens sur les maladies et les phénomènes météorologiques

Depuis les temps les plus reculés, le pouvoir et la position sociale des prêtres et des magiciens dépend considérablement de leur capacité présumée à connaître les causes des maux et des calamités qui s’abattent sur les hommes ou qui les menacent et à agir sur ces causes. Si les maladies, les épidémies, les tempêtes, les déluges, les sécheresses et les famines n’existaient pas, s’ils ne faisaient pas souffrir et mourir les hommes et s’ils ne provoquaient pas un fort sentiment d’insécurité, ces personnes n’auraient pas pu acquérir autant de pouvoir et d’influence sur les autres hommes, et n’auraient pas pu constituer des organisations qui gardent jalousement leurs secrets et qui s’entourent de mystère. Car les prêtres et les autres personnages du même acabit profitent la peur et de l’ignorance des hommes, et ils ont intérêt à leur cacher les trucs du métier. En effet, si les hommes connaissaient les causes naturelles de la sécheresse qui détruit leurs récoltes et qui les affame, si les prêtres ne leur faisaient pas croire que c’est là l’action ou l’absence d’action d’une divinité qu’il faut apaiser ou se concilier par des cérémonies, des processions, des sacrifices, des privations et des mortifications, si les magiciens…

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Souffrez-vous d’une coïncidence médicale ?

Faites-vous partie des personnes qui ont commencé à avoir des problèmes de santé au cours des dernières années ? Voulez-vous tout simplement être soignés, sans qu’on se mette à vous poser des questions indiscrètes et à chercher les causes de vos maux, que vous ne voulez pas connaître, et que personne ne veut connaître ? Pensez-vous que la vie est trop courte pour qu’on se pose de telles questions ? Alors les soins médicaux qu’offre l’Institut Kaufman pour la coïncidence sont pour vous ! Si par malheur il n’y a pas encore une succursale de l’Institut Kaufman pour la coïncidence près de chez vous, ne vous inquiétez pas. Les médecins des hôpitaux et des cliniques situés dans votre ville ont été formés pour appliquer les protocoles médicaux rigoureux mis au point par l’Institut, conformément aux standards les plus élevés de la science et aux directives de l’Organisation mondiale de la Santé. Prenez un rendez-vous dès maintenant, car les coïncidences sont la première cause de décès en Occident.

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Petite fiction sur une grande tempête de verglas

Imaginons qu’après le virage vert qui obsèdent nos gouvernements, qu’une nouvelle « crise du verglas » se produise, comme celle qu’a connu le Québec en janvier 1998, malgré l’amélioration du réseau électrique au cours de décennies qui se sont écoulées depuis. Au plus fort de l’hiver, quelques millions de foyers québécois sont privés d’électricité. Le chauffage au mazout et au gaz naturel n’existe plus, de même que le chauffage au bois. Tous les véhicules sont désormais électriques, aussi bien les voitures et les transports en commun, que les camions et la machinerie lourde. Même les véhicules utilisés par les secours et les militaires envoyés sur place pour réparer les lignes électriques et les pylônes, et pour aider la population, fonctionnent à l’électricité. Comment ces véhicules peuvent-ils recharger leurs piles s’ils doivent être utilisés pendant au moins une douzaine d’heures par jour, pendant des semaines, dans des zones où il n’y a plus d’électricité, ou où l’approvisionnement électrique est instable ou insuffisant. Il n’est plus possible de faire le plein d’essence, dans un centre d’approvisionnement ou une station de service muni d’une génératrice, ou à l’aide de camions-citernes. Étant donné la situation, il est impossible ou du moins problématique de connecter…

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Armes à feu, argent comptant et criminalité

Les gouvernements occidentaux, qui prétendent lutter contre la criminalité violente et non violente, semblent bien décidés à rendre de plus en plus difficile d’avoir en notre possession des armes à feu. Pour l’instant, il est relativement facile, après avoir montré patte blanche à l’État, d’acquérir des armes de chasse. C’est déjà beaucoup plus difficile pour les armes de poing. Pour les armes d’assaut, cela est souvent interdit et, dans les juridictions où leur possession est toujours permise (par exemple dans certains États américains), ce droit fait l’objet d’attaques concertées de la part des grands médias, des bureaucraties policières et d’une partie assez importante de la classe politique. Je ne veux pas entrer ici dans le détail des lois sur les armes à feu selon les différentes juridictions. Il suffit ici de remarquer une tendance générale à interdire, à réglementer, à contrôler et à restreindre la possession d’armes à feu dans les pays occidentaux. Nos gouvernements et nos grands médias prétendent justifier cette tendance par l’augmentation du nombre de meurtres commis avec une arme à feu, et par la fréquence croissante des fusillades (dans des écoles, dans des bars, dans des aéroports) et des règlements de comptes ou affrontements entre bandes…

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La fiction du système de crédit social chinois ?

J’ai été content de voir que Brian Berletic (The New Atlas) remet en question ce que nous entendons assez souvent dire sur le système de crédit social chinois. Il y a déjà quelques années que j’ai de sérieux doutes à propos de l’existence de ce dispositif totalitaire, mais sans avoir pris le temps de chercher pour faire la part des choses. Ce qui a fait que je me suis d’abord posé des questions, c’est que certaines de mes connaissances qui sont allées en Chine ne m’ont jamais parlé d’une telle chose. Si ce système de crédit social jouait un rôle si important dans la société chinoise, au point d’intervenir dans tous les aspects de la vie, comment les voyageurs étrangers pourraient-ils ne pas être affectés par les contrôles qu’il permet, et ce, sans que cela ne fournisse du même coup aux citoyens chinois des moyens de s’y soustraire ? Puis il y a le fait que les gouvernements et les grands médias occidentaux nous ont si souvent menti, au cours des dernières décennies, à propos d’autres pays qu’ils ont pris en grippe, comme la Russie, l’Irak et la Syrie. Pourquoi seraient-ils plus honnêtes quand il s’agit de la Chine, alors que…

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Procédés de science-fiction (2) : le cas de la santé publique

Dans mon billet du 22 août 2022, j’ai analysé des procédés de science-fiction appliqués à la « gestion de la pandémie ». J’entends par là la forte tendance des autorités politiques et sanitaires à élaborer des fictions auxquelles devraient se conformer la réalité, et la tendance à trafiquer les observations pour obtenir cette conformité. Car il ne s’agit pas d’adapter leurs fictions à la réalité, mais d’adapter la réalité à leurs fictions, en l’intégrant à elles. De manière semblable aux romanciers ou aux scénaristes de science-fiction, ils imaginent un monde fictif plus ou moins vraisemblable ou plus ou moins fantastique, et c’est à travers les principes qui régiraient ce monde qu’ils voient et comprennent la réalité. Non seulement ces inventeurs demeurent prisonniers de leurs propres inventions, mais ils font aussi des pieds et des mains pour nous y enfermer, en ignorant les effets nuisibles réels de ce confinement intellectuel et moral, en s’accommodant d’eux, ou en les intégrant même au monde fictif dont il s’agit en leur donnant des causes imaginaires exigeant des remèdes inefficaces ou néfastes, afin de consolider l’emprise qu’a sur nous cet univers imaginaire. Dans le présent billet, je veux montrer que la pratique de la science-fiction dans la…

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Procédés de science-fiction (1) : le cas de la COVID-19

Entrée en matière Il existe plusieurs formes de cette littérature que nous appelons science-fiction, dont certaines ont des prétentions au réalisme, alors que d’autres se projettent résolument dans l’imaginaire, en allant jusqu’à imaginer des êtres vivants, des technologies, des mondes et des lois naturelles très différents que ceux que nous connaissons ou croyons connaître grâce à la science. Certains créateurs vont même jusqu’à mêler des éléments fantastiques à leurs œuvres, par exemple des formes de magie (qui se combinent ou rivalisent avec la science et la technologie) ou de nouvelles capacités humaines (télépathie, télékinésie et perceptions extrasensorielles). Même dans la science-fiction plus réaliste, il y a transformation de ce que sont les êtres humains, de l’environnement dans lequel ils vivent, des machines et des technologies qu’ils utilisent, et des lois naturelles découvertes grâce à la science ; mais les auteurs s’efforcent alors de ne pas trop s’éloigner des prolongements que nous sommes capables d’envisager, et se soucient de la cohérence des mondes qu’ils inventent et des récits qu’ils racontent, afin de produire un effet de vraisemblance. Ce recours à l’invention imaginaire dans la science-fiction n’est pas problématique et nuisible aussi longtemps que les auteurs reconnaissent ouvertement qu’ils font de la fiction…

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Causes et effets imaginaires en temps de crise

Comme d’autres dissidents, j’ai essayé à plusieurs reprises de montrer les relations entre les politiques de confinement et les sanctions économiques prises contre la Russie, qui sont en fait des sanctions contre nous, étant donné la fermeture forcée de plusieurs secteurs de l’économie, la fermeture ou les difficultés économiques de nombreuses petites et moyennes entreprises, l’inflation, les difficultés d’approvisionnement en nourriture, en engrais et en énergie, ainsi que les pénuries et l’effondrement économique qui en résultent déjà ou qui pourraient bientôt en résulter. Nos gouvernements ne semblent pas se soucier des effets dévastateurs des politiques de confinement ou s’en accommoder assez bien, à un tel point qu’on en vient à se dire qu’ils les désirent, car c’est surtout nous qui en faisons et continuerons d’en faire les frais, et pas nos dirigeants. La même chose peut être dite des sanctions économiques contre la Russie, qui réduisent et continueront de réduire notre niveau de vie, et qui nous entraînent dans une grave crise économique qui nous affectera beaucoup plus que nos dirigeants politiques, qui ont généralement beaucoup plus d’argent que nous, qui pourront utiliser ou détourner les fonds publics pour maintenir leur train de vie, ou qui pourront vivre au crochet…

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Essai sur la zombification morale, sociale et politique

Pour montrer le niveau de réflexion du Center for Disease Control (CDC) – qui est pourtant une référence internationale en matière de santé publique – et la petite propagande à laquelle il s’adonne sous prétexte de sensibiliser la population américaine à se préparer aux pandémies et aux autres catastrophes à venir, j’attire votre attention sur une courte bande dessinée publiée sur son site en 2011, laquelle a pour titre Preparedness 101 : Zombie Pandemic. En voici la page couverture : De la même manière que dans les films américains et les jeux vidéos des deux ou trois dernières décennies, on tâche de donner dans cette fiction une explication doté d’une allure scientifique à l’existence des zombis en inventant un virus très contagieux, alors qu’avant c’était principalement l’œuvre de nécromanciens capables d’animer et de contrôler les morts, ou le résultat d’une simple malédiction, ou (pour ceux qui s’intéressent aux les légendes haïtiennes) l’affaire de sorciers qui, grâce à de puissantes drogues dont ils auraient le secret et à des mises en scène qui frappent l’imagination, seraient capables de simuler la mort de leurs victimes, de leur faire croire qu’ils sont des morts-vivants quand ils reprennent connaissance, et de faire d’eux des esclaves auxquels…

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Problèmes de surpopulation et de dépopulation

« Les villes continues. 3. Chaque année, dans mes voyages, je fais une halte à Procope et je prends logement dans la même chambre de la même auberge. Depuis la première fois, je m’arrête pour contempler le paysage qu’on voit en écartant les rideaux de la fenêtre : un fossé, un pont, un petit mur, un sorbier, un champ de maïs, un buisson avec des mûres, un poulailler, le dos d’une colline jaune, un nuage blanc, un morceau de ciel bleu, en forme de trapèze. Je suis certain que la première fois, on ne voyait personne ; ce n’est que l’année suivante qu’à un mouvement entre les feuilles, j’ai pu distinguer une face ronde et plate qui grignotait un épi de maïs. Un an après, ils étaient trois sur le petit mur, et à mon retour, j’en vis six, assis en file, les mains sur les genoux, avec quelques sorbes dans une assiette. Chaque année, à peine entré dans la chambre, je relevais le rideau et comptais quelques faces de plus : seize, y compris ceux qui se trouvaient au fond du fossé ; vingt-neuf, dont huit perchés dans le sorbier ; quarante-sept, sans compter ceux du poulailler. Ils se ressemblent, ils ont l’air gentil, ils…

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Les maskaholiques anonymes peuvent vous aider

Voici une courte vidéo amusante sur la dépendance aux masques qui sévit même dans les pays et les provinces où le port du masque n’est plus obligatoire. Et il est à craindre que cette maladie mentale soit encore plus fréquente au Québec, qui sera bientôt la seule province canadienne où le port du masque est toujours obligatoire dans les lieux publics. Il serait donc important d’organiser des thérapies collectives pour nos concitoyens qui souffrent de dépendance aux masques. Encore mieux, il faudrait que ce dangereux trouble mental soit ajouté dans la prochaine version du DSM et de la CIM. Voilà qui devrait permettre à l’industrie pharmaceutique de faire d’importants profits sans avoir à nous inoculer, par la tromperie ou la contrainte, deux ou trois doses de « vaccin » par an.

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La faute des non-vaccinés

Si on met bout à bout tout ce que le gouvernement, beaucoup de journalistes et bon nombre de nos concitoyens vaccinés reprochent aux non-vaccinés, voici ce qu’on obtient, en exagérant à peine. Comme on verra, c’est de la pensée de haut niveau, dont il faudrait conclure que tous les maux qui existent en ce bas monde ont pour origine les non-vaccinés. La solution serait donc simple : assimiler les non-vaccinés en les contraignant à accepter le baptême vaccinal. Point de salut sans les vaccins ! C’est la faute des non-vaccinés si le virus se propage. C’est la faute des non-vaccinés s’il y a explosion de cas de contamination. C’est la faute des non-vaccinés si de nouveaux variants apparaissent et rendent les vaccins moins efficaces. C’est la faute des non-vaccinés si les vaccinés attrapent le virus. C’est la faute des non-vaccinés si les vaccinés tombent malades. C’est la faute des non-vaccinés s’il y a des hospitalisations. C’est la faute des non-vaccinés si les professionnels de la santé sont infectés et forcés de s’isoler préventivement. C’est la faute des non-vaccinés si les hôpitaux sont engorgés. C’est la faute des non-vaccinés si les examens médicaux et les chirurgies sont reportés. C’est la faute…

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La nouvelle religion sanitaire et sécuritaire

Voilà bientôt deux ans que nous sommes exposés à un prêche incessant. Il nous faut rester à la maison et réduire nos contacts. Il nous faut pratiquer la distanciation sociale et l’étiquette respiratoire. Il nous faut nous désinfecter les mains et porter un masque. Il faut nous faire dépister et nous isoler préventivement. Il faut nous faire vacciner une fois, deux fois, trois fois… Il nous faut consentir à la destruction de notre économie et à la dilapidation des fonds publics comme à des sacrifices indispensables. Il nous faut nous résigner à l’appauvrissement, à la raréfaction et à la réglementation des relations sociales, qui sont d’autres sacrifices nécessaires. Il nous faut croire que les bénéfices de ces sacrifices sont ou seront à la hauteur des pertes subies. Il ne nous faut pas douter que c’est pour notre bien qu’on nous séquestre et qu’on limite de plus en plus nos droits et nos libertés. Et il nous faut être convaincus que nous serons immanquablement punis, individuellement et collectivement, si nous ne respectons pas assidûment les nombreuses consignes sanitaires. Enfin il nous faut nous informer seulement aux sources autorisées qui sont détentrices de la vérité, et éviter les sources non orthodoxes ou…

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Comment trafiquer une étude scientifique

Imaginez que des scientifiques, très soucieux de l’environnement, décident de réaliser une étude visant à déterminer si l’utilisation des automobiles est véritablement avantageuse, ou s’il s’agit plutôt d’une illusion. Pour ce faire, ils recrutent 100 participants âgés de 18 à 35 ans qui doivent parcourir 50 kilomètres, la moitié à vélo et l’autre moitié en voiture. 5 heures après le départ, les scientifiques vérifient si chaque participant a été en mesure de compléter le trajet ou non. À la fin des observations, les scientifiques constatent que les résultats sont semblables. Même si on peut observer un plus grand nombre de participants ayant complété le trajet dans le groupe automobile que dans le groupe vélo, la différence n’est pas statistiquement significative et elle pourrait être due au hasard. Les scientifiques affirment que leurs observations ne permettent pas de conclure d’une efficacité plus grande des déplacements en voiture. Compte tenu de l’état d’urgence environnementale qui vient d’être déclaré, ils recommandent au gouvernement de mettre en place un programme de sensibilisation à l’utilisation du vélo, de construire de nouvelles pistes cyclables, d’augmenter les taxes sur l’essence, de faire payer une taxe pour l’achat et la possession d’une voiture, de faire payer des amendes…

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Réplique à la prise de position de plusieurs universitaires belges en faveur de l’obligation vaccinale

Plusieurs universitaires belges ont pris publiquement position en faveur de l’obligation vaccinale dans une sorte d’article intitulé « Opter pour l’obligation vaccinale est un choix de société » par ses auteurs, mais rebaptisé par la rédaction du journal où elle a été publiée, qui associe dans un gros titre tapageur égoïsme et effondrement de la société. Mais laissons là la rédaction de ce journal, et contentons-nous de répondre à ces universitaires. D’abord un mot de remerciement à ces universitaires – principalement spécialisés en médecine et en science – pour avoir admis que l’obligation vaccinale est un choix de société, et d’avoir donc accepté d’entrée de jeu que ce n’est pas là une simple question de médecine ou de science, mais bien une question de politique et de morale, entre autres. Du même coup il leur faut bien reconnaître qu’ils ne détiennent pas d’expertise particulière sur cette question, ou du moins pas sur son aspect moral, social et politique. Je ne veux pas dire par là qu’ils devraient simplement se taire, mais seulement qu’ils ne doivent pas s’attendre à ce que nous les croyions sur la parole, comme ça arrive malheureusement trop souvent aux médecins et scientifiques qui, habitués d’avoir avec eux…

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Mise à jour de la constitution pour un État sanitocratique

« Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. » (Ernst Jünger, Traité du rebelle ou Le recours aux forêts.) En plus d’avoir ajouté quelques articles dans les sections déjà existantes de la constitution pour un État sanitocratique, j’ai ajouté trois sections sur les élections et sur la composition du Gouvernement et du Conseil d’urgence sanitaire. Comme on verra, j’ai pu reprendre plusieurs principes politiques en vigueur bien avant l’arrivée du virus et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, en me contentant de les rendre plus explicites. Ce qui veut dire que, sur certains points, la situation actuelle n’est pas en rupture avec la réalité d’avant, mais en est plutôt la continuité et la radicalisation. Si bien qu’un simple retour en arrière – si une telle chose était possible – aurait vite fait de nous entraîner dans une autre crise politique et sociale, car c’est la fondation même de l’édifice qui est mauvaise. Constitution pour un État sanitocratique

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Constitution pour un État sanitocratique

« Mais personne ne prévoyait ces conséquences au temps où la bourgeoisie de Thalburg votait à une écrasante majorité pour l’avènement de Troisième Reich. Et c’est peut-être la leçon la plus significative que l’on doit tirer de l’expérience de cette petite ville allemande pendant et juste avant la prise de pouvoir par les nazis. Sur place, presque personne ne réalisait ce qui se passait. On ne se rendait pas compte de ce que Thalburg allait connaître si Hitler venait au pouvoir ; on n’avait pas vraiment compris ce qu’était le nazisme. Les sociaux-démocrates se révélèrent incapables d’entendre tout ce que comportait le concept de nazi. Les juifs et les luthériens, qui devaient, les uns et les autres, souffrir si cruellement sous le fouet nazi, ne le comprenaient pas non plus ; et pas davantage certains dirigeants du NSDAP lui-même, tel Walther Timmerlah. Chaque groupe discernait bien tel ou tel aspect du nazisme, mais aucun ne le saisissait dans toute son ampleur et dans toute son horreur. Cela n’apparut que plus tard ; et même là cela ne fut pas sensible à tout le monde. Le problème du nazisme fut essentiellement un problème de perception. À cet égard, on peut se demander si l’histoire de…

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Historiette sur un avenir possible

Certains de mes lecteurs croient peut-être que je délire quand je soupçonne Horizons de Politiques Canada, ce think tank financé par le gouvernement fédéral, de faire la promotion d’un projet social et politique sous couvert d’adaptation économique aux changements produits par les nouvelles technologies. Mais les technologies n’existent pas par elles-mêmes et ne font que servir les fins que les personnes qui les conçoivent et les utilisent leur donnent. Même une intelligence artificielle qui, par ses capacités de calculs de nombreux paramètres et « d’apprentissage », surpasse l’intelligence humaine doit être programmée par des êtres humains. Si ce projet social et politique se manifeste implicitement dans le rapport que j’ai commencé à analyser dans les billets du 29 octobre 2021 et du 1er novembre 2021, il apparaît plus clairement dans le rapport « Explorer la convergence bionumérique », publié le 11 février 2020, c’est-à-dire quelques semaines avant que les décisions autoritaires de nos gouvernements ne bouleversent notre manière de vivre. Puisque je ne veux pas me lancer dans l’analyse d’un autre document d’une soixantaine de pages, je renvoie seulement mes lecteurs au billet du 17 juillet 2021, où je fais quelques brèves remarques sur l’avant-propos et où je me questionne sur les implications de…

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Renversements sur les conceptions individualiste et collectiviste de la santé

Les partisans de la vaccination de bout en bout peignent les non-vaccinés comme de méchants individualistes qui tôt ou tard finiront par tomber malades, qui occuperont des lits dans les hôpitaux, qui seront soignés aux frais des contribuables, qui seront responsables de l’engorgement du système de santé, qui priveront de soins les personnes vaccinées mais plus vulnérables ou non vaccinées pour des raisons de santé qu’ils infecteront et rendront malades, sans parler de toutes les autres personnes vaccinées mais atteintes d’une autre maladie, lesquelles se verront privées de soins médicaux adéquats à cause du délestage qu’on sera obligé de faire dans les hôpitaux pour soigner les personnes malades de la COVID-19 à cause des méchants égoïstes de non-vaccinés. À cela ils opposent explicitement ou implicitement une conception de la santé collectiviste. Il faut se faire vacciner deux fois, trois fois, tous les ans ou tous les six mois ou plus souvent si c’est nécessaire. C’est ainsi qu’on cesserait d’être un danger pour ses concitoyens et un fardeau pour l’État, le système de santé et les contribuables en occupant des lits dans les hôpitaux alors que cela aurait pu être évité. Bref, l’idéal de la santé collectiviste, ce serait que les…

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Précurseurs de l’anti-complotisme

Le maître à ses esclaves « N’allez pas vous imaginer que nous, les maîtres, vous faisons travailler dans les champs et dans les mines pour notre bon plaisir et pour nous enrichir à vos dépens. Nous vous donnerions la liberté si c’était possible. Mais ce ne l’est pas. Voudriez-vous labourer la terre et descendre dans les entrailles de la terre si nous, les maîtres, ne vous y forcions pas ? Et pourtant la Cité a besoin de blé et d’or. En acceptant d’être vos maîtres, ce qui nous demande un travail infini et pénible, nous servons la Cité, nous sommes ses esclaves, comme vous. Il faut être des esclaves incultes, qui n’entendent rien à la politique et à l’économie, pour s’imaginer qu’il y a un complot des maîtres pour vous exploiter. Ne voyez-vous pas que nous faisons tout pour rendre votre labeur le moins pénible possible ? Ne voyez-vous pas que nous vous nourrissons, vous vêtons et vous logeons ? » Les croisés aux Sarrasins « Quoi que vous puissiez en penser, nous ne sommes pas venus ici pour piller des villes, contrôler le commerce maritime avec Venise et fonder nos propres royaumes. Nous sommes venus ici seulement pour libérer la Terre…

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Malheur aux vaincus !

« Dans un état de choses également fâcheux pour les deux partis, il se fit d’abord quelques propositions d’accommodement, par le moyen des gardes avancées, qui conféraient ensemble. Ensuite, sur une décision des principaux citoyens, Sulpicius, l’un des tribuns militaires de Rome, alla parlementer avec Brennus. Il fut convenu que les Romains payeraient mille livres pesant d’or, et que les ennemis, dès qu’ils les auraient reçues, sortiraient de la ville et du territoire. Les conditions étaient acceptées de part et d’autre, les serments prononcés, l’or apporté ; mais les Celtes trompèrent à la pesée : d’abord secrètement, en se servant de faux poids ; ensuite ouvertement, en faisant pencher un des bassins de la balance. Les Romains ne purent alors retenir leur indignation. Mais Brennus, comme pour ajouter à cette infidélité l’insulte et la raillerie, détache son épée, et il la met par-dessus les poids avec le baudrier. « Que signifie cela ? demanda Sulpicius. — Eh ! répondit Brennus, quelle autre chose, sinon : Malheur aux vaincus ! » Ce mot a passé depuis en proverbe. » (Plutarque, Vies des hommes illustres, Camille.) La manière dont les autorités politiques et sanitaires et la population québécoise (et aussi canadiennes et…

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La Galère et le Vent - chapitre V

CONTE FOLKLORIQUE OCCIDENTAL (Table des matières) Après leur rembarquement, les galériens constatèrent qu’à la demande du docteur Quack, plusieurs nouvelles précautions pour contrer la propagation des miasmes avaient été prises. La case de chaque galérien avait été scellée hermétiquement avec du mastic. Toutes les surfaces de la galère étaient maintenant astiquées avec du vinaigre deux fois par jour, le matin et le soir, car des études réalisées pendant l’accalmie estivale avaient montré que les miasmes imbibaient le bois, les cordages et les voiles et pouvaient y demeurer pendant quatorze jours. Des couvercles en fonte avaient été ajoutés à tous les pots de chambre pour les rendre étanches. Des ateliers de fabrication de scaphandres et de cloches de verre, ainsi que des chenils où l’on croisait des dobermans et des pitbulls aux spécimens les plus parfaits de chiens dépisteurs de nouvelle génération, avaient été aménagés dans la cale. Les galériens, quand ils se trouvaient dans les lieux ouverts – où le Vent miasmatique soufflait – et dans les lieux fermés – où les miasmes scorbutiques secondaires saturaient l’air –, devaient asperger l’intérieur des casques de scaphandre, des cloches de verre et des fioles rectales qu’ils portaient avec de l’essence de clou…

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La Galère et le Vent - chapitre IV

CONTE FOLKLORIQUE OCCIDENTAL (Table des matières) La galère entra dans un port où se trouvaient déjà soixante-cinq galères en aussi mauvais état qu’elle. Comme les premières étaient arrivées il y a deux semaines, leur équipage pouvait enfin mettre pied à terre après avoir respecté la période de quatorzaine. Les galériens de La Malsaine durent se conformer à cette importante formalité. Quand le grand jour fut enfin arrivé, cent maîtres-chiens de la garde-côte, tous vêtus d’un scaphandre, montèrent à bord avec sept cent douze chiens dépisteurs. Ceux-ci reniflèrent soigneusement les galériens et n’aboyèrent que devant un seul d’entre eux. Alors que les maîtres-chiens s’apprêtaient à ordonner une nouvelle quatorzaine pour tous les galériens, le scorbutique présumé sortit de la poche de sa veste un saucisson qui fit saliver et aboyer à l’unisson les sept cent douze chiens. Le galérien, pour ne pas être dévoré vivant, dut le leur abandonner. Une fois les chiens rassasiés et calmés, on lui fit passer le test canin une autre fois avec cinq chiens : aucun d’entre eux n’aboya. On déclara que le premier test était un faux positif. Le maître-chien en chef s’excusa pour cet incident : la meute de chiens dépisteurs était tellement nombreuse qu’il était…

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La Galère et le Vent - chapitre III

CONTE FOLKLORIQUE OCCIDENTAL (Table des matières) Le soleil printanier avait commencé à briller dans le ciel et les derniers tonneaux de harengs et de biscuits étaient entamés. Malheureusement la situation ne semblait toujours pas vouloir s’améliorer : le scorbut de type Q se répandait comme une traînée de poudre. Les galériens, qu’ils aient ou non des symptômes, devaient attendre parfois sept jours avant d’être dépistés par l’un des deux chiens, et réclamaient avec insistance l’achat d’une centaine de chiens dépisteurs et de provisions de bouche. Le capitaine, constant que les galériens désignés pour faire la manœuvre étaient trop affaiblis et ne suffisaient plus à la tâche, demanda au docteur Quack l’autorisation de doubler le nombre de galériens autorisés à monter sur le pont, à prendre place sur les bancs des rameurs et à actionner les pompes. Si on ne faisait rien, la galère allait sombrer d’ici quelques jours. Le docteur Quack affirma que, compte tenu de l’inquiétante situation épidémiologique, il ne fallait surtout pas prendre de décision irréfléchie et prématurée et mettre inconsidérément en danger la vie des galériens. Il fallait agir avec la plus extrême prudence. Selon les nuages qui se trouvaient à l’ouest, on pouvait prévoir que le…

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La Galère et le Vent - chapitre II

CONTE FOLKLORIQUE OCCIDENTAL (Table des matières) Le treizième jour du mois de mars, un vent d’ouest fit frémir la surface de la mer, qui se couvrit d’une mince couche d’écume. Toujours à l’ouest, quatre éclairs sillonnèrent le ciel. Le tonnerre gronda. Les nuages déversèrent des torrents de pluie. Une violente bourrasque faillit renverser la galère. Le capitaine et le docteur Quack, portant leurs scaphandres, surgirent de leurs cabines pour assurer la bonne marche des opérations. Comme seulement une infime partie des galériens avait été désignée pour faire la manœuvre, ils eurent toute la peine du monde à carguer les voiles et à faire tourner la galère à coups de rames pour qu’elle affrontât les énormes vagues de face. Le docteur Quack, voyant que les galériens soufflaient comme des baleines et se mettaient à plusieurs pour tirer les cordages et soulever les rames, leur ordonna de ne pas respirer de la sorte et de rester à six pieds les uns des autres. Voulaient-ils donc que les miasmes du scorbut de type Q entrent par leurs narines dilatées et leurs gueules béantes ? Voulaient-ils contaminer leurs compagnons ou être contaminés par eux ? Les galériens s’efforcèrent donc de garder leurs distances et…

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La Galère et le Vent - chapitre I

CONTE FOLKLORIQUE OCCIDENTAL (Table des matières) Au mois de mars de l’an de grâce 1720, La Malsaine, une galère de quarante-quatre mats et de quatre mille quatre cent quatre rames, voguait dans l’Atlantique-Nord. Bien que sa majesté passée fût encore perceptible pour l’observateur avisé, elle faisait bien piètre figure. Sa coque était vermoulue, ses voiles étaient déchirées, ses rames étaient pourries, ses rameurs étaient vieillissants et même éclopés. Le capitaine, par avarice, avait refusé de faire calfater son navire avant de lever l’ancre. Six cent soixante-treize marins devaient actionner les pompes jour et nuit pour le garder à flot. Près des côtes de l’Islande, la galère avait essuyé les attaques acharnées d’une flottille de corsaires d’Alger. Non loin du Groenland, elle avait failli être coulée par un submersible moscovite. Elle portait encore les traces de ces rudes combats : son château arrière avait été incendié, ses cordages avaient été sectionnés, son gouvernail avait été fracturé et sa boussole avait été fracassée. Si bien que le pilote naviguait à vue, et que le capitaine lui-même avait perdu le nord. Un beau soir, peu après le coucher du soleil, des feux de Saint-Elme apparurent au bout des quarante-quatre mats. C’était incontestablement un mauvais…

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Comparaison de deux cas de confinement

Imaginons deux cas de confinement pour comparer les obligations et les privations qui sont alors exigées des personnes. D’un côté, un célibataire sans enfants et en bonne santé qui habite seul. De l’autre, une personne considérée comme à risque qui vit avec son conjoint et ses enfants d’âge scolaire. Le célibataire sans enfants et en santé Bien sûr, le célibataire n’a pas à s’occuper d’enfants qu’il n’a pas alors que les possibilités d’activités sont limitées et qu’il faut passer beaucoup de temps enfermés à l’intérieur, sous prétexte de limiter les contacts et d’arrêter la propagation du Virus, avec les résultats que l’on connaît, selon les statistiques officielles du gouvernement. Puis il peut se considérer chanceux d’être encore jeune et en bonne santé. Mais sa vie n’est pas non plus une partie de plaisir. Malgré le confinement, il travaille huit heures par jour dans une tour à bureaux déserte où il fait du soutien informatique. Il est considéré comme un service essentiel, car sans lui ses collègues ne pourraient pas travailler en cas de problème avec les ordinateurs auxquels ils se connectent à distance. Avant l’entrée en vigueur du couvre-feu, il faisait souvent des promenades avec un ami en soirée. Mais…

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Apprendre à vivre avec le Virus ou arrêter de vivre à cause de lui

Vivre avec le Virus Depuis que l’état d’urgence sanitaire a été déclaré, on nous répète qu’il faut apprendre à vivre avec le Virus. Et pourtant, c’est tout le contraire qu’on nous demande de faire en réalité : il nous faut arrêter de vivre à cause du Virus, et toute proposition de commencer enfin à vivre avec lui semble irréaliste, immorale, scandaleuse et folle. Remémorons-nous tout ce que nous pouvions faire librement avant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, et qui faisait partie de notre vie quotidienne. Considérons maintenant tout ce qu’il nous est interdit de faire, tout ce qu’il ne nous est pas recommandé de faire, et tout ce que nous pouvons faire seulement à condition de nous plier à une nouvelle réglementation omniprésente, tatillonne et susceptible de changer au gré des vents. Et ça serait ça, vivre avec le Virus ? On se moque certainement de nous ! C’est là travestir le sens des mots. C’est leur faire dire le contraire de ce qu’ils signifient. Qu’est-ce que cela veut normalement dire, apprendre à vivre avec quelque chose ? Tout le contraire de ce que l’on prétend pour le Virus ! Qu’on me permette quelques comparaisons martiales, puisque nos autorités et nos journalistes ont déjà…

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Discours parlementaires sur la grippe ovine

Un lecteur m’a envoyé ces discours parlementaires qui, même s’ils ne concernent pas la crise sanitaire actuelle, abordent à partir de points de vue inhabituels les problèmes auxquels nous sommes confrontés. J’ai bien eu quelques doutes quant à l’authenticité desdits discours. Mais les références données par ce lecteur m’ont permis de faire mes propres recherches et de conclure que, de toute évidence, ces discours sont authentiques. Discours parlementaires sur la grippe ovine

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