Techniques pour nous faire accepter l’identité numérique

Nos gouvernements et les grands médias ont fait des pieds et des mains pour nous faire consentir à l’administration des injections expérimentales. Tous les moyens étaient bons, que ce soient les mensonges, la coercition, la peur, les menaces, l’appel au sentiment de troupeau, le chantage émotionnel ou la haine de la foule pour ce qui ne fait pas partie d’elle. Ce qu’ils ont déjà fait pour ces injections expérimentales, ils pourraient le refaire pour autre chose, par exemple l’identité numérique. Dans ce cas, pourquoi réinventeraient-ils le fil à couper le beurre ? Pourquoi ne réutiliseraient-ils pas les techniques qu’ils ont déjà utilisées et qui se sont montrées efficaces, en les adaptant au cas de l’identité numérique ? Nous avons donc tout intérêt à nous mettre dans la peau de ceux qui cherchent à nous manipuler, pour essayer de voir quelle forme pourraient prendre ces techniques.

Avant d’aller plus loin, je me demande si c’est une bonne idée de publier sur internet mes réflexions à ce sujet. Il est possible que ce billet ne soit pas seulement lu par des opposants, mais qu’il soit aussi lu par nos adversaires, qui font une veille de ce qui se dit sur internet à propos des sujets auxquels ils s’intéressent. S’il est vrai que ce blog est assez peu connu et que ce que disent d’autres opposants plus connus est plus étroitement surveillé, il n’est pas non plus impossible que, par un malheureux hasard, ou à cause du travail de repérage fait à l’aide de l’intelligence artificielle, ce billet soit lu par des personnes qui sont impliquées, de près ou de loin, dans les campagnes de relations publiques devant nous faire accepter ou même désirer l’utilisation de l’identité numérique dans toutes sortes de circonstances.

À cela, je réponds que nous ne devons pas oublier que ceux qui orchestrent les campagnes de relations publiques grâce auxquelles on nous dirige n’ont probablement pas besoin de l’aide d’un amateur comme moi pour être capables d’inventer des coups tordus. Ne nous ont-ils pas montré de quoi ils sont capables depuis trois ans ? Il semble fort douteux qu’en écrivant ce billet, je leur donne des idées qu’ils n’ont pas déjà eues ou qu’ils ne seraient pas capables d’avoir par eux-mêmes, d’autant plus que je m’inspire des techniques conçues et utilisées par eux pour que nous nous fassions piquer en masse. Il serait naïf de ne pas supposer que des professionnels des relations publiques – mettons des employés de McKinsey ou d’une autre firme qui conseillent nos gouvernements quant à leurs stratégies de communication – travaillent déjà à nous faire accepter et même désirer l’identité numérique. Nous pouvons même faire l’hypothèse que ces campagnes de relations publiques ont commencé au moins quelques années avant l’arrivée du méchant virus, par exemple par la couverture médiatique ou la mise en scène d’importantes fuites de données s’étant produites au sein des institutions financières ou gouvernementales. Par conséquent, je pense que les avantages d’un tel exercice, fait publiquement, surpassent les risques, car il nous permettra d’anticiper de ce qui nous attend peut-être, et de reconnaître pour ce qu’elles sont ces techniques, ce qui leur enlèvera une partie de leur efficacité.

 

La sensibilisation aux risques de fraude et d’usurpation d’identité

Tout comme ils ont fait campagne pour nous sensibiliser aux dangers que représenterait le méchant virus, les journalistes et nos gouvernements travaillent à nous sensibiliser aux risques de fraude et d’usurpation d’identité depuis quelques années. À peu près comme ils ont préparé le terrain pour la COVID avec tout le battage médiatique entourant le SRAS, le virus du Nil occidental, la grippe porcine et la fièvre Ebola, ils ont préparé le terrain et ils continuent de le faire en utilisant les failles de sécurité informatique découvertes, les attaques informatiques supposément détectées et neutralisées, et les fuites de données qui se sont produites, parfois de manière étrange, au sein des banques, des compagnies de cartes de crédit, des sociétés d’évaluation de la cote de crédit et des organismes gouvernementaux – organismes qui soutiennent, militent et travaillent pour l’implantation aussi rapide que possible de l’identité numérique, qui serait la seule voie du salut, comme on nous a dit plutôt que les injections expérimentales le seraient. La table était déjà mise depuis longtemps déjà quand nos gouvernements et nos médias ont commencé, à la fin de l’année 2019, à nous parler du méchant coronavirus qui viendrait d’un marché chinois et d’une chauve-souris et d’un pangolin ; et beaucoup d’entre nous ont gobé ce qu’on leur servait, sans se poser de questions. Il est à craindre que la même chose se produise pour les fraudes et les vols d’identité, quand les préparatifs seront terminés et quand on nous annoncera une fuite de données monumentale ou des opérations de piratage massives visant les institutions financières, en nous affirmant péremptoirement que ce n’est qu’une question de temps avant que beaucoup d’entre nous soient victimes de fraudes ou d’usurpation d’identité. On pourra alimenter l’insécurité et la peur en présentant régulièrement le nombre de nouveaux cas de fraude et d’usurpation d’identité dans les grands médias, en y racontant régulièrement des « histoires vécues », en disant explicitement que c’est à nous que cela aurait pu arriver et pourrait arriver plus tard, et en s’appuyant sur de savants modèles mathématiques élaborés par des experts de renom.

Mais cela ne suffirait pas pour nous faire tous adopter une nouvelle technologie dont plusieurs se méfient. Pour que cela se produise, nous et notre entourage devons subir les conséquences des fraudes et des vols d’identité, ou encore les conséquences des mesures d’atténuations prises par les institutions financières et les organismes gouvernementaux. C’est ce à quoi ont servi, dans la cadre de l’état d’urgence sanitaire, les confinements successifs, le dépistage massif à l’aide de tests PCR inappropriés ou trafiqués, et l’isolement préventif des « cas » et des « cas contacts », même sans symptômes. C’est à quoi ont aussi servi le déni de soins, le manque de personnel soignant causé par la panique et l’isolement préventif, et les décès et l’engorgement du système de santé. Ces conséquences bien réelles, qu’on n’a pas hésité à exagérer, ont permis de conférer un semblant de réalité à une pandémie qui jamais n’a existé. Les techniques équivalentes, quant aux menaces de fraude et de vol d’identité, consisteraient à déclarer une sorte d’état d’urgence bancaire ou cybersécuritaire, et à désactiver pendant un certain temps les systèmes de paiement et les services financiers en ligne que nous utilisons régulièrement, sous prétexte de lutter contre ce qui serait une opération de fraude et de vol d’identité sans précédent (ce qui pourrait toutefois montrer l’utilité de l’argent comptant et des cryptomonnaies). Ce serait alors des secteurs entiers de l’économie qui seraient mis sur pause ou qui fonctionneraient au ralenti, comme pendant les confinements. Et les personnes ne pourraient plus faire leurs courses. Pour revenir à une certaine normalité, et aussi pour faire maintenir la tension et rendre difficile de l’ignorer, on pourrait mettre en place des systèmes temporaires de surveillance des transactions financières, des accès aux services bancaires en ligne et des demandes de crédit, et du trafic des données financières qui serait fait sur le Dark Web, lesquels pourraient servir à envoyer régulièrement des notifications et à déclencher des dispositifs de protection des actifs financiers des personnes et du système bancaire. La mise en place d’un système, avec une imposante mise en scène médiatique, suffirait pour affoler beaucoup de nos concitoyens, pour les engager dans ces préparatifs et pour leur faire appeler de tous leurs vœux la fameuse identité informatique, censée nous protéger des maléfices des fraudeurs et des pirates informatiques. Ils accepteraient alors de contacter régulièrement les institutions financières ou d’être contactées par elles pour faire des vérifications, et même d’avoir leurs comptes bancaires et leurs cartes de débit et de crédit bloquées de temps en temps, par précaution, et parfois de faire des demandes de désactivation de ces cartes pour en obtenir de nouvelles, toujours par précaution. Le fait qu’il ne se serait pas produit de fraude et de vol d’identité ne changerait rien à l’affaire : il suffirait qu’il y ait un risque pour justifier la prise de ces mesures ennuyeuses, car cela demanderait du temps et parfois empêcherait les personnes concernées de faire des transactions pendant quelques jours, même pour s’acheter de la nourriture.

Cependant, d’autres personnes pourraient se montrer sceptiques ou réticentes. Il faudrait alors prendre les moyens qui s’imposent pour faire rentrer dans la tête de ces récalcitrants qu’il y a bien urgence et que ce qui arrive est une grave crise. Le temps n’est pas à l’hésitation ! Pour ce faire, les promoteurs de l’identité numérique pourraient viser particulièrement ces personnes, en groupe ou individuellement pour les plus vocaux d’entre eux. L’envoi de fausses alertes, la mise en circulation de leurs informations personnelles et financières sur le Dark Web, ou même des fraudes ou des vols d’identité les ciblant pourraient être utilisés pour les faire changer d’idée ou faire d’eux des exemples pour les autres. Il se peut aussi qu’on les tienne responsables en cas de fraude ou de vol d’identité, et qu’on leur refuse les mêmes protections que les personnes dociles, sous prétexte qu’ils n’auraient pas pris toutes les précautions nécessaires. On ira peut-être même jusqu’à diffuser dans les grands médias des histoires de conversion mettant en scène des récalcitrants qui auraient enfin vu la lumière après avoir été victimes de plusieurs fraudes et vols d’identité.

Une fois que nous aurons été suffisamment sensibilisés et que l’identité numérique sera prête, nous pouvons nous attendre à un déploiement par étape, comme pour les injections expérimentales. La solution merveilleuse qu’on nous aura tant vantée ne permettra pas de mettre fin aux fraudes et aux vols d’identité du jour au lendemain. Pour expliquer ces vagues de cybercrimes, on dira, par exemple, que les techniques des fraudeurs et des pirates informatiques ont évolué pour s’adapter à l’implantation de l’identité, laquelle devrait par conséquent être améliorée et étendue pour que la « pandémie » de cybercrimes devienne sous contrôle et que nous puissions revenir à une certaine normalité, une nouvelle normalité, une normalité où les fraudeurs et les pirates informatiques seraient constamment à l’affût, prêts à faire un retour en force si nous sommes nonchalants et négligents en matière de cybersécurité, exactement comme le méchant virus et les nouveaux variants.

 

La cybersécurité en tant qu’affaire collective

Une arme très efficace à laquelle ont eu recours nos gouvernements, les experts patentés et les journalistes pour obtenir le respect des mesures soi-disant sanitaires et la vaccination de masse de la population, c’est l’esprit grégaire. Ne nous a-t-on pas répété pendant quelques années que la distanciation sociale, la désinfection des mains, le port du masque et enfin la vaccination ne servaient pas seulement à nous protéger nous-mêmes, mais qu’ils servaient aussi à protéger les autres ? Se peut-il que les promoteurs de l’identité numérique usent du même stratagème et réussissent à manipuler beaucoup de concitoyens afin qu’ils exigent de nous que nous ayons recours à la nouvelle identité numérique pour les protéger individuellement, mais aussi pour nous protéger collectivement contre des entreprises massives de fraudes et d’usurpation d’identité ? Les promoteurs de l’identité numérique pourraient affirmer que le système bancaire et organismes gouvernementaux sont saturés par les fraudes et les vols d’identité dont sont victimes les récalcitrants qui ont refusé de faire leur part ; et du même coup on pourrait les accuser d’être responsables de la suspension ou du report de certains services financiers ou publics, comme on a accusé les non-vaccinés d’engorger les hôpitaux, de provoquer le report des interventions chirurgicales, des examens médicaux et des consultations avec des médecins spécialistes, pour monter le reste de la population contre eux.

Il serait peut-être aussi possible de faire croire à nos concitoyens naïfs et décervelés que les risques en matière de cybersécurité pris par les récalcitrants peuvent se transmettent à eux, un peu comme les fanatiques du vaccin craignaient superstitieusement que les non-vaccinés asymptomatiques leur transmettent le virus et qu’ils tombent gravement malades. Cela pourrait se produire, dira-t-on alors, par la compromission des informations confidentielles et financières des personnes qui ont effectué des transactions (par exemple, des virements en ligne) avec eux, avec des personnes qui ont effectué des transactions avec des personnes qui ont effectué des transactions avec eux, etc. Il existerait alors une sorte de chaîne de transmission que les récalcitrants empêcheraient de rompre et qu’ils contribueraient plutôt à faire exister. Par conséquent, ce serait de méchants égoïstes et même des criminels contre lesquels il faudrait défendre leurs concitoyens et l’ensemble de la société.

 

Mobilisation générale pour la ségrégation des récalcitrants

Une fois que l’ennemi public a été identifié et vilipendé, les gouvernements peuvent facilement exiger ou autoriser toutes sortes de traitements s’appliquant particulièrement à eux, alors que les grands médias trouvent qu’ils n’en font pas assez. C’est ce qui est arrivé avec les obligations vaccinales et les passeports vaccinaux que les gouvernements ont imposés dans certains milieux de travail publics et privés, dans des lieux publics et dans certains moyens de transport, tout en donnant parfois la possibilité aux entreprises privées et à d’autres organisations d’en faire davantage avec leurs employés, leurs clients ou leurs usagers. Cette technique consiste à contraindre ou à punir les récalcitrants en ayant recours à toutes sortes d’organisations desquelles on exige ou auxquelles on permet de suspendre sans solde ou de congédier leurs employés non vaccinés, ou de ne plus offrir des services aux personnes non vaccinées ou qui refusent de présenter une preuve de vaccination, sous prétexte de protéger la santé et de veiller à la sécurité des employés, des clients et des usagers, et de réduire les chances d’éclosion qui pourraient compliquer ou rendre impossible la poursuite des activités de l’organisation. En Alberta, une société immobilière s’est mise à réclamer de tous ses nouveaux locataires la présentation d’une preuve de vaccination, afin de procurer un milieu de vie sain et sécuritaire. En Ontario, quelques universités ont imposé à leurs étudiants l’obligation vaccinale, même à la session d’automne 2022, après la suspension des passeports vaccinaux. Et dans plusieurs pays, les autorités politiques et sanitaires s’entêtent à ne pas réintégrer les professionnels de la santé suspendus ou congédiés parce qu’ils n’ont pas été vaccinés, alors que les mêmes autorités se plaignent d’un manque criant de personnel dans les hôpitaux et dans les centres de soins de longue durée pour les personnes âgées.

Nous pouvons craindre que nos gouvernements auront recours à une technique semblable pour nous imposer l’utilisation de l’identité numérique, en ligne ou en personne. Ils commenceront probablement par nous recommander d’utiliser ce dispositif pour avoir accès aux services publics qui dépendent d’eux, par exemple les consultations médicales, en compliquant la prise de rendez-vous pour ceux d’entre nous qui s’y refuseraient. Le même type de mesures pourraient être prises pour l’obtention ou le renouvellement de documents officiels, comme un permis de conduire ou un passeport, jusqu’à ce qu’il devienne obligatoire d’utiliser l’identité numérique pour les obtenir et les utiliser.

Nous pouvons imaginer des scénarios semblables dans d’autres organisations ou institutions, pour obtenir d’autres services, avec l’accord ou à la suite d’une obligation du gouvernement. Je pense par exemple aux banques, qui pourraient exiger l’utilisation de l’identité numérique pour obtenir des services financiers en ligne ou en personne, et même pour utiliser les cartes de débit ou de crédit qu’elles émettraient et qui se retrouveraient intégrées ou rattachées à l’identité numérique. Pas d’identité numérique, plus moyen d’avoir un compte de banque et d’utiliser son argent.

Je pense aussi aux compagnies d’assurances qui pourraient imposer l’utilisation de l’identité numérique pour obtenir une police d’assurance et pour faire des réclamations. Du même coup, les actuaires pourraient avoir accès à notre dossier médical intégré à l’identité numérique, évaluer avec précision les risques, et établir les montants payables tous les mois. Pas d’identité numérique, pas d’assurance.

Je pense aussi aux pharmacies qui pourraient refuser de nous procurer les médicaments prescrits par un médecin sans vérification de notre identité numérique et de notre dossier médical, sous prétexte qu’il serait alors impossible de facturer les produits en question au régime public d’assurance médicaments, ou de nous vendre des produits dont la vente n’est pas libre. Ceux qui refuseraient d’utiliser l’identité numérique seraient privés de médicaments.

Je pense aussi aux universités qui pourraient imposer l’utilisation de l’identité numérique lors de l’inscription à des programmes de formation, et l’intégration du dossier scolaire et des diplômes à cette identité, à des fins de vérification et d’évaluation des demandes d’admission. Ceux qui refuseraient d’utiliser l’identité numérique ne pourraient pas avoir accès à l’éducation supérieure.

Je pense aussi à des employeurs qui pourraient vérifier l’identité numérique des candidats pour des postes à combler et avoir accès à une sorte de dossier de travail, lequel serait rattaché à l’identité numérique et contiendrait une description de tous les emplois occupés, avec des informations complémentaires comme les évaluations de des supérieurs, les salaires, l’absentéisme et les mesures disciplinaires. Ceux qui refuseraient d’utiliser l’identité numérique ne pourraient pas poser leur candidature pour travailler auprès de ces employeurs.

Je pense aussi à des employeurs qui pourraient exiger de leurs employés l’utilisation de l’identité numérique pour avoir le droit d’accéder aux édifices et d’y circuler, et pour se connecter à distance à leur réseau informatique, afin de faire du télétravail. Il s’agirait alors d’établir l’identité des personnes dans le but de sécuriser les édifices et les réseaux informatiques, et de protéger les données des entreprises, de leurs employés et de leurs clients. Ceux qui refuseraient d’utiliser l’identité numérique ne pourraient pas travailler pour ces entreprises, en ce qu’ils représenteraient pour elles un risque de sécurité supplémentaire qu’elles auraient le devoir moral de ne pas prendre, dans l’intérêt collectif.

Etc.

Bref, ceux qui refuseraient d’utiliser l’identité numérique, au fur et à mesure que son utilisation se répandrait dans nos sociétés, se retrouveraient dans une situation très désavantageuse, pour finalement être tenus à l’écart de la société et être considérés comme des parias. Et ce serait bien fait pour eux, car ils refuseraient de faire leur part pour la sécurité collective (en ligne ou dans le monde physique), car ils auraient forcément quelque chose à cacher. Qu’importe que cette concentration importante de données à notre sujet puissent servir à surveiller et à contrôler tout ce que nous faisons, et être incompatible avec notre sécurité individuelle et collective. Qu’importe que le risque de dérive totalitaire devienne bien réel, par une ingérence dans nos vies du conglomérat formé par les secteurs public et privé. Qu’importe le risque d’appropriation de ces données centralisées par des tiers partis impliqués dans l’implantation et le développement de l’identité numérique, par exemple les grandes compagnies informatiques, qui fourniraient l’expertise informatique, les logiciels nécessaires et les services d’hébergement des données. Qu’importe qu’en cas de piratage informatique, on pourrait tout savoir sur nous, faute de compartimentation des données dans des systèmes informatiques séparés et autonomes. Ce n’est pas ce qui compte.

Ce qui compte, c’est que nous adoptions docilement, sans protester, l’utilisation d’une identité numérique qui permettrait d’établir notre identité pour toutes les petites choses que nous faisons et rendre impossible l’anonymat, et qui pourrait faciliter et généraliser le recours aux passeports vaccinaux, ainsi que le suivi de notre consommation énergétique, de nos habitudes alimentaires, de nos déplacements, etc.