Le directeur général de Pfizer talonné par des journalistes à Davos

À l’occasion de la rencontre annuelle du Forum économique mondial à Davos, Albert Bourla, le directeur général de Pfizer, a été talonné par deux journalistes de Rebel News et s’est fait poser directement plusieurs questions embarrassantes, auxquelles il a décidé de ne pas répondre. Même s’il essaie de rester impassible, j’ai l’impression que ça le dérange, et que ça dérange aussi ses accompagnateurs qui, par nervosité, le guident dans un cul-de-sac (1:40), ce qui donne encore plus de temps aux journalistes pour lui casser les pieds. Il arrive rarement qu’on puisse poser de telles questions avec autant d’insistance à un personnage aussi important (une sorte de sauveur de l’humanité) sans que quelqu’un intervienne sous prétexte de le protéger contre ce qu’on se plaît à présenter comme une agression ou une manifestation de haine.

C’est une bonne chose que Bourla, qui est habitué d’être ménagé et même encensé par les médias de masse, se fasse cuisiner et sente directement la colère d’une partie de la population contre lui et contre Pfizer. L’inconvénient de la servilité des journalistes des grands médias pour lui, c’est qu’il n’a pas l’habitude d’être confronté, surtout en personne, et qu’il n’a visiblement pas eu l’occasion de s’endurcir.