Modèle d’affaires de l’industrie de la maladie

Même si la santé est officiellement le but visé par les médecins et par l’industrie pharmaceutique, il va de soi qu’elle est beaucoup moins rentable que la maladie. Ah ! que les sociétés pharmaceutiques et les pharmaciens seraient ennuyés si, du jour au lendemain, on trouvait une manière de prévenir ou de guérir les petites ou les grandes maladies que nous avons, non pas en nous gardant sous médication pour le reste de notre vie, mais en rendant superflue la consommation de médicaments. Nous pouvons en dire autant des hôpitaux, de leurs administrateurs et des médecins, qui n’auraient plus l’occasion de s’enrichir en facturant des consultations médicales et des actes médicaux, qui perdraient beaucoup de leur prestige, et qui verraient les gens se libérer de leur emprise. C’est que tout ce beau monde a intérêt à ce que nous continuions d’être malades et de croire que nous sommes malades et que nous pourrions tomber malades ; et à ce que nous soyons mal soignés et même rendus malades par les traitements médicamenteux qu’on nous prescrit pour soigner des maladies réelles ou imaginaires.

Il est notoire que l’industrie de la construction fait beaucoup d’argent en construisant, en réparant et reconstruisant constamment les routes, dans le cadre de généreux contrats publics, alors que les ingénieurs, pour leur part, ne manquent pas de travail en préparant les plans et devis pour ces incessants projets de construction et surveillant l’exécution des travaux. Il est donc raisonnable de penser que beaucoup de ces ingénieurs ont intérêt à ne pas choisir les procédés de construction et de réparation les plus durables, et que beaucoup d’entrepreneurs en construction ont intérêt à ce que la situation ne change pas et à bâcler les travaux pour pouvoir les refaire plus souvent.

L’industrie électronique et informatique n’a pas davantage intérêt à concevoir et à nous vendre des appareils durables et qui ne deviennent pas dépassés, peu performants et non sécuritaires après quelques années seulement. C’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée, qui nous oblige à renouveler nos ordinateurs et nos téléphones dits intelligents régulièrement, à cause d’un bris, d’une nouvelle version d’un système d’exploitation incompatible avec ces appareils, de la fin des mises à jour de sécurité du système d’exploitation déjà installé, ou d’une baisse de performance provoquée par des mises à jour, lesquelles nous rendent ces appareils de plus en plus difficiles à utiliser ou de moins en moins sécuritaires.

Pourquoi donc les administrateurs des sociétés pharmaceutiques et des hôpitaux agiraient-ils autrement, alors que nos maladies sont très lucratives pour eux ? Et ce que font en grand ces entreprises et ces administrations, pourquoi les médecins et les pharmaciens ne le feraient-ils pas à une échelle plus modeste ? À moins de supposer que tout ce beau monde a intérêt à agir autrement, ou qu’il est d’une vertu irréprochable, nous devons en conclure que des causes semblables produisent des effets semblables.

Prenons le cas des soi-disant vaccins contre la COVID-19, censés être un moyen efficace et sécuritaire de lutter contre cette maladie censée être très contagieuse et très dangereuse. Les sociétés pharmaceutiques qui ont réussi à imposer leurs vaccins comme seul ou principal moyen de vaincre le méchant virus ou de contrôler sa propagation ont-elles intérêt à ce que leurs produits soient efficaces au point de procurer une immunité presque complète, même aux personnes les plus vulnérables, après une seule dose ? Certainement pas. Tant qu’on continue de croire à l’efficacité de ces produits pharmaceutiques, il est beaucoup plus avantageux, pour ces grandes compagnies qui se soucient plus de leur profit que de notre santé, qu’ils soient peu efficaces, inefficaces, ou même qu’ils rendent plus vulnérables à la maladie dont ils sont censés protéger ou aux maladies qu’on confond parfois avec elle. Avec la collaboration des autorités sanitaires et du corps médical, c’est ainsi qu’elles réussiront à faire injecter une deuxième dose, une troisième dose, une quatrième dose, une cinquième dose ou une sixième dose de vaccin prétendument efficace à une partie plus ou moins importante de la population. Et ça continue ! Comme cette mise à jour vaccinale est récurrente et très lucrative, pourquoi donc les sociétés pharmaceutiques chercheraient-elles à améliorer l’efficacité de leurs fameux vaccins, et à éviter qu’ils n’affaiblissent le système immunitaire des injectés au lieu de le renforcer ?

En fait, il est même avantageux, pour ces grandes compagnies pharmaceutiques qui contrôlent le marché du médicament, que ces injections provoquent des problèmes de santé et causent des maladies plus ou moins graves. Il est vrai que si un injecté sur dix avait eu de graves problèmes de santé ou était mort juste après l’injection, les nouveaux produits vendus par ces compagnies auraient été soupçonnés même par les plus convaincus de leur sécurité, et ces compagnies n’auraient pas pu faire d’aussi bonnes affaires avec les survivants, et encore moins avec les morts. Il en va autrement quand les effets secondaires et les maladies causés par les soi-disant vaccins ne se produisent pas immédiatement, quand ils ne sont généralement pas mortels, et quand on peut les attribuer à d’autres causes, y compris la COVID-19, ou dire que la cause est inconnue, sans se donner la peine de la chercher. Les sociétés pharmaceutiques peuvent alors vendre d’autres médicaments censés soigner les maux causés par leurs vaccins, lesquels causent parfois d’autres maux qu’il faudra soigner avec d’autres médicaments dont les effets secondaires exigeront la prise d’autres médicaments, etc. Elles parviennent même à vendre des doses supplémentaires de vaccins quand des personnes jusque-là bien portantes développent des conditions sous-jacentes (par exemple des problèmes cardiaques) à cause des vaccins, et se retrouvent à être considérées comme des personnes vulnérables qui doivent absolument recevoir une dose de rappel une ou deux fois par an, sous prétexte de les protéger contre les complications dues à la COVID-19, ce qui ne fait qu’aggraver la situation.

Envisageons maintenant la situation du point de vue des médecins, des pharmaciens et des administrateurs du système de santé, qui ont tous été impliqués dans la promotion et l’injection des soi-disant vaccins contre la COVID-19, et dont les revenus ou le financement sont proportionnels à la quantité d’actes médicaux accomplis, à la quantité de médicaments vendus, ou à la quantité de malades hospitalisés, traités ou seulement pris en charge.

Dans les sociétés occidentales, les médecins, les pharmaciens et les administrateurs du système de santé constituent une sorte de clergé qui a remplacé celui des prêtres. Alors que ces derniers tiraient leur pouvoir et leur richesse des péchés que leurs ouailles ne pouvaient pas s’empêcher de commettre et, par crainte du châtiment divin, qu’il leur fallait racheter par des pénitences, des dons et des actes de soumission aux prêtres, ceux qui leur ont succédé obtiennent les mêmes résultats grâce aux maux réels ou imaginaires dont souffriraient ou pourraient souffrir leurs fidèles, et grâce aux consignes qu’il leur faut suivre, sous peine de voir leur santé se détériorer et s’exposer à de graves maladies et même à la mort. Plus les fidèles du corps ecclésiastique sont considérés par ce dernier et se considèrent eux-mêmes comme de grands pécheurs, plus les prêtres peuvent consolider leur emprise sur eux et s’enrichir. Plus les ouailles du corps médical se croient en mauvaise en santé et finissent effectivement par le devenir, plus les médecins, les pharmaciens et les administrateurs du système de santé peuvent accroître leur pouvoir sur elles et leur soutirer d’importantes sommes d’argent, directement ou par l’intermédiaire des compagnies d’assurance ou du financement public.

En plus d’accroître la soumission des populations occidentales au clergé médical, la crainte du méchant virus a permis aux médecins et aux pharmaciens d’obtenir d’importantes sommes d’argent en échange de leur participation à la grande campagne de vaccination de toute la population, alors que les administrateurs du système de santé ont été généreusement rémunérés et ont obtenu du financement pour organiser la campagne de vaccination. Plus la population craint les assauts du virus contre la santé, l’économie et les relations sociales, et plus elle consent à se faire injecter des doses de vaccin de manière récurrente, alors plus cela avantage le clergé médical. Ainsi, l’inefficacité des vaccins à réduire la propagation du virus et à protéger les personnes vulnérables contre les complications dues à la COVID-19 ou à d’autres maladies qu’on fait passer pour elle, est plus favorable aux intérêts de ce clergé que l’efficacité des vaccins, à condition bien sûr que les fidèles continuent de croire en l’efficacité de ces remèdes miraculeux qui les protégeraient individuellement et collectivement contre les assauts du méchant virus. Les simples fidèles vont alors se faire injecter une dose, deux doses ou trois doses. Les plus dévots ou les plus craintifs s’en sont déjà fait injecter quatre, cinq ou six doses, et sont disposés à recevoir une ou deux doses tous les ans, et ce, pour le reste de leur vie.

Et c’est encore bien mieux, pour le clergé médical, quand les vaccins qu’il a proclamés sécuritaires affaiblissent en fait le système immunitaire, et favorisent l’apparition de toutes sortes de maux et de maladies. Les fidèles ou les clients du clergé médical deviennent encore plus dépendants de lui et de ses bons soins. Les médecins peuvent alors consolider leur pouvoir et leur influence sur leurs ouailles en accomplissant plus d’actes médicaux et en prescrivant plus de médicaments pour soigner ces nouveaux maux, mais en s’intéressant seulement aux symptômes et sans chercher les causes, ou en attribuant ces maux à des causes commodes (comme la COVID-19, symptomatique ou même asymptomatique) qui n’ébranlent pas l’orthodoxie médicale – le tout contre une rémunération conséquente. Les problèmes de santé ne pouvant généralement pas être résolus de cette manière, et pouvant même s’aggraver, les médecins se procurent ainsi des patients à vie, c’est-à-dire jusqu’à ce que la mort les sépare.

Les pharmaciens, eux, font déjà et continueront de faire des affaires en or en vendant plus de médicaments, sous prétexte de soigner les maux, petits ou grands, qui sont en train d’apparaître chez des catégories de personnes jusque-là en assez bonne santé, à cause des vaccins ou à cause des autres médicaments vendus pour soigner les maux provoqués par les vaccins, ce qui doit être occulté. Et ainsi de suite…

Les administrations médicales, elles, peuvent s’enrichir et proliférer grâce au financement public obtenu sous prétexte de lutter contre ces nouveaux maux, ou grâce aux frais payés par les clients de leurs établissements privés, puisque les traitements donnés ne s’attaquent pas aux causes véritables des maux ou des maladies, et entraînent parfois d’autres maux et d’autres maladies qu’il faudra soigner à l’aide d’autres médicaments souvent aussi peu efficaces et peu sécuritaires. Et ainsi de suite…

Bref, les grandes sociétés pharmaceutiques et le clergé médical sont en train – peut-être est-ce déjà fait – de faire de la maladie une ressource renouvelable qu’ils pourront exploiter indéfiniment, quitte à inventer constamment de nouvelles maladies pour lesquelles il faut de nouveaux médicaments susceptibles d’avoir pour effets secondaires ou primaires des maux qu’on considérera comme des nouvelles maladies qu’il faudra à leur tour soigner grâce à de nouveaux traitements aussi peu sécuritaires, mais tout aussi lucratifs pour ces grandes sociétés et ce clergé. Et ainsi de suite…

Mais ce modèle d’affaires, comme celui des prêtres, finira par faire son temps. Le clergé médical connaîtra peut-être alors un sort semblable à celui des prêtres.