Pfizer va-t-il nous vendre (cher) un traitement précoce moins efficace que l’ivermectine ?

Voilà que Pfizer, après nous avoir fourni des vaccins contre la COVID-19 – qu’on dit très efficaces pour prévenir les formes graves et réduire la transmission du virus –, va maintenant mettre en marché un traitement précoce et même une prophylaxie post-exposition, que les personnes adéquatement vaccinées, en principe adéquatement protégées, pourront prendre dès que les premiers symptômes se manifesteront, dès qu’elles auront reçu un résultat positif à la suite d’un test de dépistage, et même dès qu’elles auront été identifiées comme cas contacts potentiellement exposées au virus.

Le plus ridicule dans cette histoire, c’est que le PaxlovidTM (PF-07321332) serait efficace parce qu’il inhiberait « l’activité de la protéase 3CL du SARS-CoV-2 » (ce qui empêche la réplication du virus à l’intérieur des cellules), alors que c’est justement l’une des propriétés reconnues de l’ivermective, dont on nous dit pourtant qu’elle serait très inefficace et qu’elle serait tout juste bonne à soigner les chevaux. Autrement dit, Pfizer a cherché à obtenir, dans un nouvel antiviral pour lequel un brevet de 20 ans a été accordé, une propriété qui existe déjà dans une molécule abordable et bien connue, que des scientifiques et des médecins nous présentent depuis plus d’un an comme un traitement efficace. Vraiment, on se fout de notre gueule ! Et ce n’est pas la première fois, puisque c’est une pratique commune de l’industrie pharmaceutique et des agences du médicament largement corrompues d’écarter un traitement efficace, sécuritaire et peu coûteux en faveur d’un nouveau produit d’une grande société pharmaceutique breveté, plus coûteux et à l’innocuité douteuse ou non démontrée.

Mais ce n’est pas tout. Alors que l’inhibition de l’activité de la protéase 3CL est le seul mode d’action de la nouvelle molécule de Pfizer, l’ivermectine dispose pour sa part de plusieurs modes d’action, ce que des études scientifiques ignorées par les journalistes et les autorités sanitaires ont montré. En plus d’avoir une efficacité moindre, le fait pour un traitement de disposer d’un seul mode d’action rendrait plus probable l’adaptation du virus et l’émergence de variants résistants. Ce n’est pas pour rien, soit dit en passant, que des scientifiques soupçonnent les nouveaux vaccins de jouer un rôle dans l’apparition de nouveaux variants contre lesquels ils seraient inefficaces ou encore moins efficaces, puisque l’immunité qu’ils sont censés procurer concerne seulement la protéine Spike, c’est-à-dire une partie du virus, alors que l’immunité naturelle et l’immunité acquise grâce aux vaccins plus conventionnels (à virus inactivé) concerne l’agent pathogène dans son ensemble. Si ces craintes s’avèrent justifiées, voilà qui sans doute ne dérangerait pas Pfizer et les autres sociétés pharmaceutiques, car elles pourraient nous vendre sur une base régulière de nouveaux vaccins et de nouveaux traitements adaptés aux nouveaux variants du nouveau virus, et ce, pour le reste de notre vie, ou jusqu’à ce que nos gouvernements n’aient plus les moyens de payer, ou jusqu’à ce que nos sociétés s’effondrent.

Pour plus de détails et pour les références, je vous renvoie au billet d’Enzo L., publié le 3 décembre 2021.

Pfizer va-t-il nous vendre (cher) un traitement précoce moins efficace que l’ivermectine ?