Êtes-vous prêts pour la transparence cérébrale ?

Nous savons que le Forum économique mondial (FEM) est dirigé par des illuminés et qu’il les attire aussi, comme un tas de fumier attire les mouches à merde. Klaus Schwab et Yuval Noah Harari en sont de bons exemples. Nita A. Farahani vient du même tonneau, bien qu’elle soit moins connue. À l’occasion du concile du FEM qui a eu lieu en janvier 2023, cette universitaire qui a gravité autour de l’administration Obama a fait la promotion de la transparence cérébrale – c’est-à-dire la surveillance intra-corporelle – aux membres de « l’élite » internationale qui ont participé à ce grand événement. C’est de toute beauté !

(Source : https://www.weforum.org/events/world-economic-forum-annual-meeting-2023/sessions/ready-for-brain-transparency)

La première question qu’il est important de nous poser après avoir regardé cette conférence édifiante, c’est pourquoi on parle aussi ouvertement, au WEF, de ces avancées neuro-technologiques et de leurs applications possibles. Est-ce une diversion ou de la propagande servant à cacher ce qui importe vraiment ? Ou bien pense-t-on que nous sommes comme des animaux domestiques trop bêtes pour comprendre les sales coups qu'on leur prépare ? Si je pensais que nous avions affaire à des personnes raisonnables, qui calculent froidement, j’opterais pour la première possibilité. Mais la malveillance dont elles ont effrontément fait preuve à notre égard, à un tel point que plusieurs de nos concitoyens qui dormaient d’un profond sommeil se sont finalement réveillés, m’en fait douter.

Ensuite, nous devons nous demander si les capteurs d’ondes cérébrales et l’analyse des données collectées par des intelligences artificielles permettent vraiment de savoir quels types de pensées et de sentiments nous avons. Cela pourrait très bien être une imposture, comme les tests PCR et les vaccins contre la COVID-19 (ou les vaccins tout court). Il se pourrait aussi que les promoteurs de ces technologies s’enthousiasment indûment parce qu’elles leur permettraient de nous surveiller et de nous contrôler encore plus quand nous travaillons, et en viennent à prendre leurs fantasmes pour la réalité. Car qu’est-ce qui pourrait faire que nous avons des ondes cérébrales identifiables quand nous accomplissons des tâches principales, qui ne sont pas les mêmes selon le poste occupé, sinon que nous avons fait nôtres l’opinion des patrons sur ce qui est important, sur ce qui est périphérique et sur ce qui n’a rien à voir avec le travail que nous devons faire ? Peut-être que, pour moi, le principal ou le plus important quand je suis au travail, c'est de préparer mentalement les billets que je publie sur ce blog, alors que mon travail lui-même est une activité secondaire. Mes ondes cérébrales seraient-elles alors différentes de celles que j’aurais si j’étais un employé docile ? L’intelligence artificielle qui les analyserait serait-elle en mesure de voir la différence ?

Enfin, se peut-il que les capteurs d'ondes cérébrales fassent autre chose que ce qu’ils sont censés faire ? Ne nous a-t-on pas dit, pour répondre à une question, qu'il est plus facile de perturber nos processus cérébraux que de connaître nos pensées ? La lutte contre les anomalies cérébrales qui résulteraient de ces perturbations, et qui auraient des effets sur nos idées, nos sentiments et nos comportements, au travail et à la maison, ne pourrait-elle pas servir de prétexte pour généraliser et perfectionner l’enregistrement et l’analyse de nos ondes cérébrales, et de maintenir un certain degré de productivité au travail, d’anticiper les comportements à risque, immoraux ou criminels, et de traiter ou de punir les personnes concernées – ce qui aurait pour effet d’entraîner encore plus de perturbations de l’activité cérébrale. Autrement dit, il ne s’agirait pas plus de mettre fin à ces perturbations qu’il ne s’est agi d’empêcher le virus de se propager, de nous empêcher de tomber malades et de sauver des vies quand on nous a imposé des mesures soi-disant sanitaires et quand on a procédé à des campagnes de vaccination massive, qui dans les deux cas ont eu pour effet de dégrader notre état de santé, de nous rendre malades et, plus rarement, de provoquer des décès.

À l’avenir et peut-être aussi dès maintenant, il faudrait nous méfier des écouteurs dernier cri que nos employeurs, surtout s’il s’agit de grandes entreprises, fournissent à leurs employés pour faire de la vidéoconférence ou pour communiquer avec leurs collègues ou leurs patrons, par exemple dans un grand entrepôt ; ou encore de ceux que nous pourrions acheter nous-mêmes, pour le travail ou pour écouter de la musique. Car il se pourrait que des capteurs d’ondes cérébrales en viennent à être intégrés, à notre insu ou non, à ces écouteurs, soit pour procurer des jeux de données plus étendus qui serviraient à améliorer la neuro-technologie, soit pour perturber notre activité cérébrale – l’un n’excluant d’ailleurs pas l’autre.

Quelle que soit la fonction véritable de ces dispositifs technologiques, nous ne pouvons certainement pas nous fier à la capacité des employeurs à s’auto-réguler afin de faire une utilisation éthique de ces dispositifs, l’autorégulation étant en fait une absence de régulation, au travail et dans d’autres contextes. Et nous ne pouvons pas davantage nous fier aux gouvernements pour réglementer ces pratiques de manière à ce qu’elles servent vraiment nos intérêts et ne réduisent pas dangereusement notre autonomie individuelle, à supposer que ça soit possible, et ce, qu’il s’agisse d’une imposture ou que ça fonctionne vraiment. Car même sous ses formes les plus modérées, la surveillance des ondes cérébrales dans un cadre professionnel est déjà invasive et totalitaire en ce que l’évaluation de la prestation de travail ne porte plus seulement sur les résultats obtenus, ou encore sur la manière d’obtenir ces résultats, mais sur une interprétation juste ou erronée des signes électromagnétiques supposément fiables de nos pensées et de nos sentiments, laquelle serait l’affaire exclusive d’une catégorie d’experts et d’intelligences artificielles, et ne saurait être remise en question par les profanes auxquels elle s’appliquerait.