Les bénéfices et les risques de la « vaccination » de toute la population

Les autorités politiques et sanitaires, les experts, les journalistes et les représentants des pharmaceutiques nous disent à l’unisson que les bénéfices des « vaccins » surpassent les risques et que tous devraient se faire « vacciner ». Pourtant le Virus, selon les statistiques officielles du gouvernement, est très peu dangereux pour la très grande majorité de la population qui a moins de 70 ans. Quels bénéfices y aurait-il à se faire « vacciner » pour les enfants, les adolescents, les jeunes adultes et les personnes d’âge moyen ? En l’absence de bénéfices significatifs, le fait d’utiliser des « vaccins » expérimentaux faisant l’objet d’une autorisation d’urgence – dont nous ignorons les effets secondaires à moyen ou à long terme, et dont les effets à court terme déjà connus ne sont pas négligeables (ne plus être capables de vaquer à ses occupations quotidiennes pendant un ou deux jours pour une « petite minorité » des personnes vaccinées) – comportent nécessairement plus de risques que de bénéfices pour toutes ces personnes qui constituent la majorité de la population.

Puisque les personnes âgées à risques seraient immunisées à 80 %, à 90 % ou à 95 % contre les complications graves dues au Virus selon les études, puisque les « vaccins » n’empêcheraient pas d’être infecté et d’être contagieux, on ne peut pas justifier la « vaccination » de toute la population par le fait que les personnes vulnérables bénéficieraient d’une protection supplémentaire. Cette protection ne serait-elle d’ailleurs pas déjà bien suffisante pour qu’on n’expose pas le reste de la population à des risques dont elle ne retire pas de bénéfices ou presque, sous prétexte de protéger des personnes déjà protégées encore plus, alors que les fabricants de « vaccins » nous ont répété plusieurs fois, au cours des derniers mois, que leurs produits n’avaient à peu près pas d’effet sur la propagation du Virus ? Il est vrai qu’une équipe d’éminents experts pourrait bientôt nous prouver scientifiquement – comme ce serait commode et opportun ! – que les « vaccins » diminuent aussi la charge virale et réduisent les risques de contagion, car des études sont en cours à ce sujet. Outre le fait que nous pouvons nous demander pourquoi ces études ont seulement lieu maintenant et pourquoi elles n’ont pas été réalisées pendant les essais cliniques (cela aurait permis d’évaluer correctement les bénéfices des « vaccins » en vue d’obtenir l’autorisation d’urgence), il est évident que ce n’est pas ce qui est déterminant dans la décision de « vacciner » toute la population. Si tel était le cas, on attendrait les résultats de ces études avant de se prononcer. Il s’agit donc d’autre chose.

Assurément toutes ces bonnes gens ne sauraient tous se tromper ou nous mentir quand elles nous disent que les bénéfices de la « vaccination » sont plus grands que les risques et que toute la population devrait être « vaccinée ». Il en résulte que nous sommes dans l’obligation de chercher un autre sens à ces affirmations certainement fondées ou à tout le moins vraisemblables.

 

Variante économique

La « vaccination » massive de la population peut certainement profiter à d’autres que les personnes « vaccinées » ou que la population « vaccinée » prise dans son ensemble, par exemple les sociétés pharmaceutiques qui font le commerce des « vaccins ». Ainsi, quand on dit que les bénéfices de la « vaccination » de toute la population sont plus grands que les risques, il faut nous poser cette question : pour qui ? S’il s’agit des intérêts des sociétés pharmaceutiques quand on fait ces affirmations péremptoires, force est de reconnaître que celles-ci s’avèrent véridiques. Les sociétés pharmaceutiques réaliseront d’importants bénéfices et verront leurs actions monter à la Bourse si la population de tous les pays occidentaux est « vaccinée », de gré ou de force. Quant aux risques encourus par ces richissimes compagnies, ils sont presque nuls. Non seulement les contrats signés avec les États acheteurs comportent souvent des clauses de non-responsabilité qui empêchent de les poursuivre en justice en cas d’effets secondaires importants, mais les autorités politiques et sanitaires – qui nous vendent la « vaccination » massive – ne pourraient pas entamer de telles poursuites sans prendre une part importante du blâme et s’exposer elles aussi à des poursuites, en tant que complices des sociétés pharmaceutiques.

Bref, les bénéfices de la « vaccination » massive de la population sont assurément plus grands que les risques pour les sociétés pharmaceutiques. Mais il en va autrement quand il s’agit des bénéfices et des risques pour nous, individuellement ou collectivement.

Sans nier le rôle important de la bêtise chez une partie des publicistes de la « vaccination » massive, il se peut que plusieurs se croient bien malins en affirmant que les bénéfices surpassent les risques, mais en omettant de préciser pour qui. Faites attention à la manière dont ils formulent parfois leurs slogans publicitaires, pour ne pas avoir à mentir au sens strict du terme.

 

Variante ségrégationniste

Les autorités politiques et sanitaires envisagent, au Québec et ailleurs en Occident, de mettre en place un système de passeport « vaccinal » quand une proportion assez importante de la population sera « vaccinée ». Notre ministre de la Santé et des Services sociaux a reconnu lui-même que sa réflexion à ce sujet était déjà « avancée » et qu’il trouvait normal qu’on réserve l’accès à certains endroits aux seules personnes « vaccinées », par exemple les restaurants et les salles de spectacle, qui pourraient être interdites aux personnes non « vaccinées ». Quant aux partisans des formes les plus radicales de passeport « vaccinal » (ici ou ailleurs), ils défendent l’interdiction, pour les « non-vaccinés », d’utiliser les transports en commun, d’occuper certains emplois ou même de travailler, d’avoir une assurance maladie privée, de bénéficier de soins de santé dans les hôpitaux publics et du filet social, et même d’entrer dans les commerces, par exemple les supermarchés. Ce qui reviendrait à ficher les personnes non « vaccinées », à les surveiller, à les harceler, à leur rendre la vie pénible ou invivable, à les priver d’une grande partie de leur liberté, à leur faire perdre leur emploi ou à les rendre incapables d’en trouver un, à les réduire à la pauvreté ou à la misère, et à les isoler de la société.

Il se peut donc que des publicistes de la « vaccination » de toute la population ne parlent pas des bénéfices pour la santé des personnes « vaccinées ». Il ne s’agirait pas de bénéfices et de risques qui sont liés aux effets des « vaccins » sur l’organisme et à leur efficacité contre le Virus et qui concernent la santé, mais plutôt de bénéfices qui pourraient découler de lois ou de décrets adoptés par les autorités, et qui auraient la particularité d’être essentiellement négatifs. En effet, il s’agirait alors d’éviter des inconvénients importants : ne pas se faire interdire l’accès à tels lieux ou la pratique de telles activités, ne pas être privé de ses moyens de subsistance, ne pas être privé de plusieurs de ses droits et libertés, etc.

C’est comme si on nous demandait, avec cynisme, de jouer à la roulette russe en affirmant que les bénéfices de ce jeu de hasard surpassent ses risques parce que les autorités prévoient nous rendre la vie impossible si nous nous en abstenons.