Pourquoi la vaccination contre la COVID-19 est à double tranchant ?

Le collectif Reinfocovid a publié il y a quelques jours un article sur la hausse importante de cas de contamination dans des pays dont la population est pourtant fortement vaccinée, alors que la hausse observée dans des pays dont la population est moins vaccinée est moindre. Il devient alors difficile d’attribuer simplement ce regain épidémique à la prétendue contagiosité plus grande du variant Delta, même si ce dernier a certainement le dos large.

Ce phénomène – difficilement compréhensible si les vaccins expérimentaux étaient aussi efficaces que les disent les sociétés pharmaceutiques, les autorités politiques et sanitaires, les experts patentés et les journalistes – pourrait être causé par l’augmentation dépendante des anticorps, phénomène que les auteurs de l’article décrivent ainsi :

« Un article publié dans le très respecté journal « Cell » en juin 2021 jette une lumière sur les mécanismes moléculaires expliquant ces recrudescences d’infections par le variant Delta [3]. Il s’agirait d’un phénomène connu depuis près de 60 ans [4], aujourd’hui appelé ADE, pour « Antibody Dependent Enhancement » (of infectivity), soit en français : « Augmentation (de l’infection) Dépendante des Anticorps ».

Le principe de fonctionnement de l’ADE est particulièrement étonnant, et illustre combien les certitudes en biologie sont fréquemment relatives… Comme présenté plus haut, l’organisme immunisé est capable, en particulier grâce aux anticorps spécifiques qu’il produit après une vaccination ou une infection naturelle, de bloquer l’effet délétère du pathogène considéré, ici le SARS-CoV-2. Cependant, il a été démontré que lorsque ces anticorps sont trop peu nombreux ou ne reconnaissent pas suffisamment précisément l’antigène ciblé, d’anticorps dits « neutralisants, ils deviennent anticorps « facilitants ». Cela est dû à un mécanisme de stabilisation du virus sur sa cellule cible, lui permettant d’infecter plus efficacement cette dernière. En résumé, les gens tombent plus fréquemment malades. Ceci a été rapporté pour différentes classes de virus, tant chez l’humain que chez l’animal [5], [6]. Ainsi l’anticorps facilite la présentation et l’infection de la cellule par le virus au lieu de l’empêcher. […]

Ce phénomène se produit, comme expliqué plus haut, lorsque nos anticorps spécifiques de Spike ne sont pas assez efficaces pour neutraliser le virus, soit parce qu’ils ne sont pas assez nombreux, soit parce qu’ils n’ont pas une assez grande affinité pour le virus. Ici, les auteurs montrent que ces anticorps sont dirigés sur des domaines bien précis présents sur la partie dite « N Terminale » de Spike (NTD). Le variant Delta échappant de manière notable aux vaccins actuels ce phénomène risque de se produire fréquemment, et pourrait être à l’origine des augmentations de cas observés. De plus, la vaccination de masse pendant une épidémie est un facteur supplémentaire d’apparition de l’ADE.

C’est ainsi que fin juillet 2021, le « Jerusalem Post » rapportait qu’en Israël, plus de la majorité des hospitalisations COVID-19 sont dues à des gens complètement vaccinés ! »

Mais gardons-nous bien de crier à l’apocalypse virale, car la variant Delta est de toute évidence moins létale qu’on le prétend, et s’avère même moins dangereux que la ou les souches originales du virus :

« Enfin, pour terminer sur une note positive, toutes les courbes disponibles sur les décès suite à une infection par le variant Delta indiquent que la létalité de ce dernier est considérablement plus faible que celle des variants précédents. Ceci suggère qu’une adaptation SARS-CoV-2/humain est peut-être en cours, et pourrait à terme permettre de considérer cette maladie comme une infection respiratoire virale relativement bénigne. »

On aurait tort – comme on le fait malheureusement souvent – de se représenter l’évolution du virus comme un processus de sélection naturelle devant nécessairement entraîner l’apparition de variants plus létaux. Comme si un variant qui provoque plus souvent de graves symptômes et qui tue une proportion assez élevée des hôtes sans lesquelles il ne peut pas se répliquer et se propager dans la population, devait nécessairement être avantagé comparativement à un autre variant qui peut infecter ses hôtes souvent sans les rendre malades et sans les tuer !

Nous pouvons donc douter de la véracité des déclarations de notre bien-aimé directeur national de la Santé publique, à l’effet que, selon lui, il faudrait une couverture vaccinale d’au moins 90 %, ou peut-être même de 95 % (on parlait initialement de 70 % à 75 %), pour que l’immunité collective soit finalement atteinte à la suite de l’apparition du variant Delta. Il est en effet fort douteux que l’immunité collective soit miraculeusement atteinte quand le chiffre magique – qu’on augmente régulièrement – serait atteint alors que les vaccins semblent faciliter les infections au lieu de les entraver. Car l’immunité collective ne saurait être atteinte si les vaccins ne parviennent pas à procurer une immunité individuelle solide, et ont parfois l’effet diamétralement opposé. La collectivité n’est rien d’autre que la somme des individus. Ceux qui laissent entendre le contraire, quand ils parlent de la vaccination et pour défendre des positions morales et politiques, s’imaginent une entité qui n’existe pas et qui ne saurait exister.

Bref, continuer à défendre avec acharnement la solution vaccinale comme moyen d’atteindre l’immunité collective revient vraisemblablement à nous embourber dans un cycle de regains épidémiques et de campagnes de vaccination massive de toute la population. Est-ce là ce que nos autorités politiques et sanitaires veulent ? Est-ce là ce que nous voulons ? Ne serait-il pas temps de changer de stratégie en optant pour des traitements précoces, à l’aide de médicaments peu coûteux et facilement accessibles comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine ?

Pour lire l’article de Reinfocovid :

Pourquoi la vaccination contre la COVID-19 est à double tranchant ?

 

Un autre article a été publié cet été par le collectif sur le phénomène d’aggravation dépendante des anticorps :

Les phénomènes d’aggravation dépendante des anticorps (ADE) et la COVID-19