Du cinéma sur le massacre de Boutcha

Je n’avais pas l’intention de revenir sur le massacre de Boutcha qui est attribué à l’armée russe. Mais puisqu’un producteur et scénariste de films et de séries américain, Beau Willimon, s’est rendu cette semaine à Boutcha pour tourner un « documentaire » sur la résistance héroïque des Ukrainiens et sur le génocide dont ils seraient victimes (on est loin de l'enquête indépendante et rigoureuse), les médias et les gouvernements américains et occidentaux ne nous lâcheront pas. Nous pouvons nous attendre à ce que la propagande de guerre s’intensifie, question d’imposer à la Russie des sanctions supplémentaires qui nous appauvriront encore plus, de favoriser l’escalade du conflit et peut-être de préparer le terrain pour une intervention plus directe des pays de l’OTAN dans le conflit.

C’est en prévision du cinéma auquel on nous exposera bientôt que je renvoie ici à la deuxième vidéo de Michel Collon d’Investig’Action sur ce qui rend suspectes les accusations des gouvernements ukrainiens et occidentaux et des médias de masse contre l’armée russe, en plus de la première vidéo à laquelle j’ai déjà renvoyée dans mon billet du 4 avril 2022. Non seulement ces vidéos pourraient réduire l’efficacité de la propagande de guerre sur ceux qui les visionneront, mais elles pourraient leur montrer quelle est la différence entre le cinéma ukraino-américain et du véritable journalisme d’investigation.

Vidéo du 4 avril 2022

Vidéo du 13 avril 2022

Christelle Néant de Donbass Insider a aussi écrit deux articles dans lesquelles elles remet en question la version ukrainienne et occidentale des événements et fait une série d’observations très concrètes pour étayer ses dires.

Article du 4 avril 2022

Ukraine – Le massacre de Boutcha, un Timisoara à l’ukrainienne

 

Article du 5 avril 2022

Massacre de Boutcha – Quand images satellite et vidéos sont manipulées pour raconter une fausse histoire

 

Merci de diffuser ce billet ou les vidéos et les articles auxquels il renvoie. Les productions de l’industrie américaine du divertissement seront moins efficaces sur les personnes qui les auront vues ou qui les auront lus.