Et si le variant Omicron était un épouvantail ou même une bonne nouvelle ?

À peine l’émergence du nouveau variant Omicron a-t-elle été annoncée que les journalistes et les autorités politiques et sanitaires ont dit s’inquiéter, quand ce n’est pas pire. Le gouvernement, dont le premier soucis serait évidemment le bien-être de la population, hésite maintenant à autoriser les rassemblements de 25 personnes pour le temps des Fêtes qu’il a fait miroiter il y a quelques semaines, et les experts dans l’art d’empêcher scientifiquement les gens de vivre recommandent maintenant des festivités dans le cocon de la famille immédiate, en excluant bien sûr les non-vaccinés, qui devraient rester chez eux, pour leur propre bien, pour celui de leurs proches, pour celui du système de santé, pour celui de toute la société et de l’humanité toute entière. Pfizer a pour sa part annoncé qu’il travaille maintenant sur une nouvelle version de son vaccin spécialement conçue pour le nouveau venu, alors que Moderna a reconnu que les vaccins seront probablement moins efficaces contre le nouveau venu, et s’engage à en faire autant que Pfizer. Soulignons que lesdits vaccins, en raison de la menace que représenterait le nouveau variant, devraient être approuvés et mis en marché encore plus rapidement que les vaccins de première génération, puisqu’il suffirait seulement de faire quelques ajustements, c’est-à-dire de modifier l’ARN messager contenu dans les vaccins pour que l’organisme des vaccinés produisent maintenant la protéine spike d'Omicron, qui aurait connu plusieurs mutations.

J’ai l’impression qu’on nous joue la même comédie qu’à l’occasion de l’apparition du variant Delta, qu’on a utilisé pour justifier la mise en place du passeport vaccinal, pour resserrer les mesures sanitaires dans les écoles primaires et secondaires, dans les cégeps et dans les universités, et pour reporter la fin de l’état d’urgence sanitaire, qui devait être envisagée l’automne dernier d’après le plan de déconfinement estival publié au printemps. La principale différence entre ce qui se produit maintenant et ce qui s’est produit à la fin de l’été et au début de l’automne, c’est le fait qu’on aura bientôt vacciné les enfants de 5 à 11 ans avec les vaccins de première génération, qu’on aura bientôt administré les doses de rappel aux personnes les plus âgées et considérées les plus vulnérables, c’est le fait que l’hiver arrive et avec lui la hausse des hospitalisations et des décès causées tous les ans par les infections respiratoires virales. Il est à craindre que tous les fearmongers (les politiciens, les bureaucrates, les soi-disant experts, les journalistes, les représentants des sociétés pharmaceutiques, etc.) attribuent cette hausse saisonnière au variant Omicron, dans le but d’administrer une troisième dose à une plus grande proportion de la population, en attendant la campagne de vaccination massive contre Omicron, le tout en étendant l’obligation vaccinale et le passeport vaccinal, et en mettant comme exigence au statut de vacciné adéquat cette troisième dose et ce nouveau vaccin, par exemple à partir du mois de février. Et ainsi de suite tous les hivers, avec l’arrivée d’un nouveau variant tout frais.

Il est donc important de nous demander ce qu’il en est vraiment du variant Omicron. C’est justement ce qu’on fait dans un billet publié sur la plateforme CovidHub.ch, au point de voir dans l’arrivée de ce nouveau variant une occasion de mettre fin à la crise sanitaire, au lieu de nous y enfoncer encore plus.

Le premier aperçu que l’on a de l’Afrique du Sud, c’est que le variant Omicron semble très contagieux, tout en étant peu virulent, comme cela tend à arriver quand un nouveau virus s’adapte à l’organisme humain, la mort des hôtes dont il a besoin pour se répliquer n’étant en aucun cas favorable à sa propagation, sauf peut-être à court terme. Si cela se confirme, à quoi bon l’injection d’une troisième dose puisque le nouveau venu serait - aux dires des marchands de vaccins eux-mêmes - résistant aux vaccins actuels et n’entraînerait que rarement des complications graves ? Du même coup, à quoi bon des vaccins ciblant spécifiquement ce nouveau variant et l’organisation d’une autre campagne de vaccination de toute la population sous prétexte de nous protéger contre lui ? Du même coup, à quoi bon prolonger l’état d’urgence sanitaire et maintenir ou étendre les obligations vaccinales et l’utilisation du passeport vaccinal ?

Serons-nous assez intelligents pour comprendre ce que ça veut dire ? Et nos dirigeants seront-ils assez futés, assez intègres et assez modestes pour mettre fin à l’épisode d’autoritarisme qui dure depuis déjà trop longtemps, et même qui n’aurait jamais dû commencer ? Si ce n’est pas le cas (car c’est assurément beaucoup demander), saurons-nous nous opposer à eux fermement et efficacement ?

Pour plus de détails et les références, je vous renvoie au bref article publié sur CovidHub.ch :

Et si Omicron était une «macro-bonne nouvelle»?