Comparaison de l’épidémie de COVID-19 avec les épidémies de grippe

Voici un extrait d’une intervention de Dr Laurent Toubiana au Conseil Scientifique Indépendant (16 décembre 2021) où il remet en perspective la gravité de l’épidémie de COVID-19 en France, laquelle s’avère bien moins grave que de simples épidémies de grippe saisonnière, pour autant qu’on prenne des indicateurs significatifs qui permettent la comparaison, comme le nombre de malades par 100 000 habitants.  Il s’agit bien entendu de véritables malades, c’est-à-dire de personnes qui ont des symptômes, et pas de cas asymptomatiques confirmés en laboratoire, qui n’ont jamais été utilisés comme paramètre descriptif des épidémies d’infections respiratoires transmissibles avant 2020, c’est-à-dire avant l’apparition de la dépistomanie de nos autorités politiques et sanitaires.

La conclusion du Dr Toubiana ? Que l’on a eu affaire à une épidémie tout à fait banale au printemps 2020, après quoi il ne s’agit même plus d’une épidémie. S’il est vrai que le virus continue bien à circuler et qu’il continue de rendre des personnes malades et d’en tuer quelques-unes, il en faut bien plus pour parler d’une épidémie.

Je comprends que tout ça peut sembler fort bizarre à ceux d’entre vous qui se sont principalement informés dans les grands médias et qui se fient aux déclarations de notre gouvernement. Mais pouvez-vous y penser froidement et vous poser calmement les questions suivantes ?

Est-il normal que notre gouvernement traite comme des cas de COVID-19 (où le d est pour disease) des personnes qui n’ont pas le moindre symptôme et qui ont seulement reçu un résultat positif à la suite d’un test de dépistage ? Aurait-on idée de considérer comme un cas de grippe une personne qui est porteuse du virus, mais qui n’a pas le moindre symptôme grippal ? Pourquoi ce qui semblerait de la folie pour la grippe serait-il tout à fait raisonnable pour la COVID-19 ? Le fameux virus appartiendrait-il à une classe à part justement parce qu’on lui accorde ce traitement de faveur ?

Pourquoi nos autorités sanitaires n’ont-elles pas fixé un seuil (en nombre de malades par 100 000 habitants) en deçà duquel on ne saurait dire qu’il y a encore une épidémie de COVID-19 et encore moins une pandémie, et en deçà duquel aucune mesure sanitaire particulière n’est nécessaire ? Car pour pouvoir parler d’une épidémie ou d’une pandémie, peut-on raisonnablement penser qu’il suffit qu’un virus, quel qu’il soit, circule ? Ne serons-nous pas soumis aux décisions arbitraires de notre gouvernement tant qu’on pensera de cette manière, tant que les conditions de sortie de crise ne seront pas fixées ? Prolongera-t-il, sous prétexte d’épidémie ou de pandémie dont on sait pas comment elle pourrait finir, l’état d’urgence sanitaire et les mesures qu’il implique jusqu’aux prochaines élections prévues à l’automne 2022, et même après ?

Tout ça a déjà duré beaucoup trop longtemps.

Merci de diffuser cette vidéo, surtout aux personnes qui commencent à se poser des questions ou qui pourraient commencer à s’en poser ?