Une forte majorité de Québécois « non adéquatement vaccinés »

C’est maintenant officiel : les personnes « adéquatement vaccinées » ne représentent plus qu’une petite proportion de la population québécoise. Seulement 23,5 % ! Car du point de vue de la Santé publique, cela revient au même de ne pas avoir été vacciné du tout, et de ne pas s’être fait administré une dose depuis cinq mois même si on s’en est fait déjà administrer trois ou quatre.

Le taux de « vaccination » étant un indicateur d’adhésion important à l’idéologie sanitaire, les autorités politiques et sanitaires devront bien comprendre que l’enthousiasme des Québécois pour les « merveilleux sérums » a passé, et que leur obéissance aux consignes du gouvernement s’effrite, s’ils persistent dans leur refus de se faire injecter encore une autre dose de « vaccin ». Il serait alors plus difficile, après les élections provinciales qui auront lieu au début du mois d’octobre 2022, de réimposer des mesures soi-disant sanitaires, et plus particulièrement l’odieux passeport vaccinal, alors que beaucoup de personnes, surtout dans la population active, seraient exclues de la société et pourraient protester, contrairement à ce qui est arrivé l’année dernière. Car une partie importante des doublement ou triplement vaccinés se retrouverait de fait du même côté que les non-vaccinés, et pourrait résister.

(La Presse,  25 août 2022.)

À l’inverse, si les Québécois vont se faire docilement administrer le nouveau « vaccin bivalent » à la mode du jour et dont on vient d’annoncer la sortie, nos autorités en concluront alors que nous sommes mûrs pour une nouvelle vague de mesures soi-disant sanitaires et pour le retour du fameux passeport vaccinal. Elles pourraient alors nous faire le même coup que l’année dernière ou que l’année précédente, et invoquer l’apparition d’un nouveau variant pour durcir les mesures carcérales et pour obtenir des Québécois qu’ils se fassent injecter encore une autre dose, au début de l’année 2023, pour continuer d’être considérés comme « adéquatement vaccinés » et ne pas être traités comme des lépreux ou des pestiférés.

Pensez-y bien avant de succomber aux exhortations des autorités politiques et sanitaires. La décision de se faire ou de ne pas se faire injecter une autre dose n’est pas seulement une affaire de santé. Cela concerne aussi quelle existence vous voulez avoir, et dans quelle société vous voulez vivre. En ce sens, c’est aussi, ou plutôt surtout, une question de politique.