Dressage et surveillance (277)

Le sabotage à grande échelle des êtres humains et des sociétés

S’il leur arrive de fermer parfois les yeux quand il s’agit d’une soi-disant bonne cause dont ils se sont faits les défenseurs, il est généralement d’usage que nos autorités politiques et bureaucratiques, les grandes corporations et les médias de masse condamnent le sabotage à petite échelle, c’est-à-dire la seule forme de sabotage qui existerait. Les activités suivantes peuvent, entre autres, entrer dans cette catégorie de sabotage : Le fait de voler ou de briser des caméras de surveillance, ou d’en peindre l’objectif ; Le fait de mettre des cônes de construction sur le capot des voitures automatiques pour les empêcher d’avancer ; Le fait de crever les pneus des voitures ; Le fait de barbouiller des codes QR pour les rendre illisibles ; Le fait de rendre hors d’usage des caisses automatiques ; Le fait de mettre des clous et des barres de métal dans le tronc des arbres pour en rendre l’abattage plus difficile et plus coûteux et pour entraver la construction d’une usine jugée polluante et inutile ; Le fait de provoquer une panne électrique ou une panne informatique pour entraîner l’interruption de certaines activités. Quoi que nous pensions de l’efficacité de chacun de ces actes de sabotage et des raisons censées le justifier,…

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Retour critique sur mes activités de blogueur

Je poursuis la réflexion commencée dans mon billet du 2 janvier 2024, sur le piège de la lutte continue contre l’incessante propagande. J’adopterai un point de vue plus individuel que dans ce billet pour donner une portée plus large à ma réflexion. Même si je suis la principale personne concernée par ce billet, j’espère qu’il pourra s’appliquer dans une certaine mesure à plusieurs de mes lecteurs. À tout le moins, ce qui suit leur permettra de comprendre la raison d’être des nouveaux principes que je me donnerai bientôt pour la rédaction et la publication des billets à venir. Pour écrire tous les billets publiés sur ce blog, et aussi pour m’informer à plusieurs sources, prendre directement connaissance de documents officiels et alimenter mes réflexions, il m’a fallu garder un mode de vie de confiné, même après la fin des confinements, en 2022. En plus de passer environ 35 heures par semaine à travailler sur un ordinateur, voilà plus de trois ans que je passe l’essentiel de mes temps libres, y compris mes vacances, à rédiger ces billets, et à faire des recherches, à regarder des vidéos, à lire des textes et à réfléchir pour les écrire. Paradoxalement, ou peut-être absurdement, je…

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Une expérience de pensée sur un drôle de pays

Imaginez que vous faites un voyage dans un pays très lointain, situé de l’autre côté de la planète. Ce qui vous frappe dès votre arrivée, c’est que les gens y vivent presque comme nous vivions il y a plusieurs décennies, c’est-à-dire sans téléphones intelligents ou cellulaires, sans ordinateurs, sans réseaux sociaux, sans services et commerce en ligne, sans cartes de crédit et de débit, sans vidéoconférence, sans courrier électronique, sans télétravail, etc. C’est comme si les technologies qui ont changé notre manière de vivre et notre société n’avaient jamais existé. Même si vous étiez au courant de cet important retard technologique avant de partir en voyage – c’est peut-être justement pour cette raison que vous avez choisi ce pays pour destination –, vous êtes dépaysés. Quoi que vous désiriez, il faut absolument vous rendre sur place, vous orienter à l’aide d’une carte de la ville, trouver des horaires d’autobus imprimés, acheter des billets d’autobus, vous assurer d’avoir assez de billets de banque sur vous, passer au bureau de change pour y échanger un chèque de voyage quand ce n’est pas le cas, etc. Vous auriez pu vous habituer assez rapidement à cet important décalage technologique, qui peut-être vous rappelle votre…

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Ce qui se trame à l’Organisation mondiale de la Santé

Voici un survol très intéressant de ce qui se trame à l’Organisation mondiale de la Santé dans le cadre des négociations pour amender le Règlement sanitaire international, fait par James Corbett (The Corbett Report) et Meryl Nass (Substack, Door to Freedom). Meryl Nass, un médecin du Maine dont le permis d’exercice a été suspendu, est une des figures les plus actives dans la lutte contre les efforts de l’OMS pour empiéter encore plus sur la souveraineté des États et la liberté des individus. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des gouvernements et des parlementaires qui s’apprêtent à s’opposer. Mais méfions-nous, car les bureaucrates de l’OMS sont prêts à tout, y compris déroger à leurs propres règlements, pour arriver à leurs fins, c’est-à-dire obtenir de nous un chèque en blanc. Il ne suffit donc pas d’empêcher l’adoption de ces amendements et du « traité pandémie ». Il faut sortir de l’OMS. Références

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L’intelligence artificielle en tant que rêve des managers

Dans mon billet du 6 janvier 2024, j’ai analysé les conditions de l’évaluation de l’intelligence artificielle en adoptant le point de vue du peuple (dont je fais partie et dont mes lecteurs font probablement tous ou presque tous partie), en montrant de quelle manière notre condition d’employés ou de subordonnés détermine notre conception de l’intelligence humaine, qui se retrouve à son tour à déterminer la forme que prend l’intelligence artificielle qu’on met à notre disposition sous la forme de robots conversationnels capables d’exécuter comme nous ou mieux que nous des tâches intellectuelles déterminées et imposées par les managers, en se conformant aux normes, règles, procédures, directives et standards aussi déterminés et imposés par les managers. Il en résulte que c’est à partir de cette conception assez limitée, peu exigeante et servile de l’intelligence que nous évaluons les performances des robots conversationnels, et qu’il nous faut bien reconnaître que nous serons bientôt battus ou que nous sommes déjà battus sur ce terrain par eux, qui pourront nous remplacer pour accomplir toutes sortes de tâches intellectuelles procédurales et standardisées ou nous assister, guider ou programmer pour nous rendre plus efficaces et plus conformes dans l’accomplissement servile de ces tâches. Dans le présent…

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Les conditions de notre évaluation de l’intelligence artificielle

On nous invite de plus en plus à juger nous-mêmes des avancées en intelligence artificielle en essayant les dernières versions des robots conversationnels développés par les grandes corporations informatiques ou en collaboration avec elles. Malheureusement, nous ne pouvons pas participer à une sorte de test de Turing, qui implique que nous ignorions si nous discutons avec une intelligence artificielle ou un être humain, et que nous puissions prendre l’intelligence artificielle pour un être humain ou un être humain pour l’intelligence artificielle. L’évaluation de l’intelligence artificielle ne se fait donc pas à l’aveugle, et notre jugement peut être fortement déterminé par nos préjugés positifs ou négatifs sur la possibilité et l’utilité d’une intelligence artificielle avancée et par nos stratagèmes, reconnus comme tels ou non, pour confirmer nos préjugés. Ceux d’entre nous qui sont influencés par la promotion de l’intelligence artificielle à laquelle nous sommes de plus en plus exposés, et qui voient d’un bon œil la prise en charge de nombreuses tâches par elle, tendent à être impressionnés ou enthousiasmés par les réponses et les répliques des robots conversationnels. À l’inverse, ceux qui sont rebutés par cette campagne publicitaire, et qui considèrent aussi avec méfiance ou crainte le rôle futur qu’on…

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La fonction idéologique de la fiction de l’intelligence artificielle comme maître ou ennemi

C’est un thème courant de la science-fiction que l’usurpation ou la révolte d’êtres dotés d’une intelligence artificielle – des ordinateurs hyper-puissants ou des robots – contre les êtres humains qui les ont créés et utilisés. Car pourquoi ces êtres, qui seraient dotés d’une intelligence qu’on suppose supérieure à celle des êtres humains, qui seraient plus rationnels qu’eux, qui ne seraient pas assujettis aux limites des corps biologiques, et qui auraient même des désirs ou des projets incompatibles avec ceux des êtres humains, accepteraient-ils d’être les instruments ou les serviteurs d’êtres qui leur sont inférieurs en bien des points ? Ne serait-il pas dans l’ordre des choses qu’ils s’émancipent de la tutelle des êtres humains, qu’ils se révoltent en cas de refus et qu’ils prennent même le contrôle des êtres humains, de leur société et même de la planète ? Ne pourraient-ils pas décider d’organiser rationnellement et minutieusement la vie des êtres humains, ou même de les éliminer en partie ou en totalité, pour sauver la vie sur Terre ou la planète elle-même, ou pour la contrôler complètement et ne pas avoir à y cohabiter ou à la partager avec la racaille humaine ? Je ne veux pas entrer ici dans la question de…

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Le piège du combat continu contre l’incessante propagande

Les effets de l’incessante propagande à laquelle nous sommes soumis sont multiples. Beaucoup d’entre nous sont simplement enrégimentés, se soumettent à ceux qui s’efforcent de plus en plus d’agir comme nos maîtres mais qu’ils prennent pour des bienfaiteurs, se retournent contre leurs pairs qui résistent et sacrifient ainsi leurs intérêts à ceux desdits maîtres. Au lieu de se laisser embrigader, d’autres deviennent tellement saturés par la propagande qu’ils s’efforcent d’ignorer autant que possible ses manifestations et aussi ses critiques, souvent sans les reconnaître pour ce qu’elles sont, afin de pouvoir vaquer tranquillement à leurs occupations quotidiennes. D’autres encore sont irrités par la propagande et luttent contre elle, en passant beaucoup de temps à la démonter, à lire et à regarder des articles et des vidéos d’autres personnes qui en font autant, et à discuter avec leur entourage enrégimenté ou somnolant, dans l’espoir d’enfin leur ouvrir les yeux et de les secouer. De tous les effets de la propagande, le dernier est certainement le moins désirable pour les propagandistes et leurs maîtres. En ayant soumis toujours plus notre existence individuelle et collective à la propagande, ils ont finalement réussi à irriter une partie non négligeable de la population qui se fait…

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Transformation numérique et atrophie intellectuelle et sentimentale (4)

La politique Si par malheur la situation évoluait comme je le suppose dans mes billets du 13 décembre et du 23 décembre 2023, si l’atrophie intellectuelle et sentimentale s’étendait à la vie personnelle, au boulot, à l’éducation et à la recherche, elle s’étendrait aussi à la politique, pour les citoyens et pour les dirigeants. S’ils étaient pris en charge par l’intelligence artificielle dans une grande partie de leur existence, si leurs aptitudes intellectuelles se dégradaient en conséquence, si leurs désirs étaient normalisés et si leurs projets de vie étaient encadrés et organisés, je ne vois pas pourquoi les êtres humains des prochaines générations ne seraient pas encore plus pris en charge qu’aujourd’hui quant aux orientations de la société dans laquelle ils vivraient, pourquoi ils ne seraient pas encore plus privés des aptitudes intellectuelles nécessaires pour comprendre des idées politiques complexes, les soumettre à la critique et les transformer, et pourquoi ils ne seraient pas encore plus dépourvus du désir de s’interroger de manière réfléchie sur ce qu’ils désirent en tant que société et de concevoir des projets politiques susceptibles de réaliser en partie ou en totalité ces désirs et de les transformer en cours de route. Ceux qui auraient renoncé…

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Une soirée mondaine bien arrosée en compagnie d’un ingénieur informatique de l’État québécois

Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes et des événements réels est fortuite. Coup de théâtre ! Alors que je m’étais promis d’éviter les festivités familiales et les célébrations mondaines pendant la période des Fêtes (voir mon billet du 7 décembre 2023), j’ai reçu une invitation que je n’ai pas pu refuser. Un de mes amis de longue date – qui occupe des fonctions de gestion intermédiaires et qui est un de mes informateurs réguliers – m’a invité à une fête qu’il a organisée chez lui vendredi dernier. C’est une personne qui a une capacité de dédoublement hors du commun, qui réussit à occuper un poste dans un milieu pourri sans se laisser corrompre, et que je soupçonne même de faire du sabotage organisationnel (voir mon billet du 27 novembre 2023), bien qu’il n’ait jamais répondu positivement ou négativement à mes allusions à ce sujet, ou justement pour cette raison. Il m’arrive de regretter de ne pas avoir ses talents de comédien pour infiltrer une corporation ou un organisme public. Mais c’est impossible : mon tempérament bouillant ne me permet pas de jouer la comédie longtemps et j’aurais envie, après seulement quelques jours ou quelques heures, de pendre haut…

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Transformation numérique et atrophie intellectuelle et sentimentale (3)

Dans mon billet du 13 décembre 2023, j’ai analysé quelques-unes des modifications concrètes de notre vie personnelle et du travail qui pourraient résulter de la popularisation de l’intelligence artificielle. Étant donné la place importante qu’occupe le travail dans notre société et dans notre existence individuelle, et l’organisation de notre vie personnelle à l’âge adulte en fonction du travail et façonnée par lui, l’éducation qui prépare à la vie adulte est fortement déterminée par le travail, d’autant plus que l’enseignement est, pour presque tous les enseignants et les professeurs, un boulot comme un autre qui est exposé aux mêmes tendances sociales et économiques que les autres boulots. C’est pourquoi le recours à l’intelligence artificielle, s’il se généralise au travail et dans le reste de la vie adulte, se généralisera aussi en éducation, pour les élèves et les étudiants et pour les enseignants et les professeurs. Pour préparer les enfants, les adolescents et les jeunes à la vie adulte et au monde du travail qui seraient organisés, dirigés ou épaulés par l’intelligence artificielle, il ne serait plus nécessaire de leur apprendre à lire et à écrire correctement, dans leur langue maternelle ou dans une autre langue. L’intelligence artificielle mâchant le travail aux…

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La force du groupe

Dans nos sociétés qu’on dit individualistes mais qui sont en fait anti-individualistes, il est convenu de dire et de croire que les groupes sont supérieurs aux individus. La solidarité et la collaboration qui existeraient au sein des groupes devraient permettre aux individus de surpasser leurs faiblesses et de mettre en commun leurs forces. En raison des pouvoirs merveilleux du groupe, les connaissances et les aptitudes de tous devraient se combiner sans heurts si tout le monde faisait preuve de bonne volonté, et les défauts des individus devraient disparaître ou être atténués si, encore une fois, tout le monde faisait preuve de bonne volonté. Il en résulterait une entité collective qui transcenderait les individus, qui élèverait ses membres au-dessus de ce qu’ils sont séparément, qui permettrait à ses derniers de s’accomplir pleinement, qui serait capable de réaliser de grandes choses impossibles aux seuls individus, qui serait plus apte qu’eux à distinguer la vérité de l’erreur et du mensonge, et qui serait plus en mesure qu’eux de contribuer au bien de la société et de l’humanité. Ainsi, les familles, les communautés culturelles, les équipes de travail et les groupes de recherche seraient en tout point supérieurs aux individus, y compris les meilleurs…

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Transformation numérique et atrophie intellectuelle et sentimentale (2)

Dans mon billet du 5 décembre 2023, j’ai analysé les modifications de nos mœurs, surtout dans notre vie personnelle et au travail, qui ont été rendues possibles par des technologies (le téléphone, la messagerie électronique et les textos) assez récentes quand on considère l’histoire de l’humanité ou de notre civilisation dans son ensemble, mais qui semblent avoir toujours existé pour nous qui sommes nés après leur invention et leur diffusion ou qui sommes tellement habitués à elles que nous avons de la difficulté à concevoir ce que pouvait être la vie avant elles. C’est pourquoi nous avons tendance à ignorer l’atrophie de notre intelligence et de nos sentiments qui résultent des manières d’utiliser les plus fréquentes ces technologies, soit que ces dernières favorisent ces utilisations par leur nature même, soit que ces utilisations soient favorisées par le contexte social et culturel dans lequel elles s’inscrivent. Dans le présent billet, je dirigerai plutôt mon regard vers l’avenir ou vers ce que nous pouvons en entrevoir quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans notre vie personnelle et au travail. Il s’agira de nous demander, parmi les utilisations qu’on annonce déjà ou que nous pouvons anticiper, en quoi consistent les risques de dégradation intellectuelle…

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Risques d’opérations sous fausse bannière numériques

La transformation numérique qui a déjà commencé il y a quelques décennies et qui s’accélère depuis quelques années procure aux organisations terroristes et aux puissances étrangères de nouveaux moyens de commettre des attentats et de faire des attaques contre nous, et elle procure à nos gouvernements et aux grandes corporations les moyens d’orchestrer de nouvelles sortes d’opérations sous fausse bannière, ce qu’il ne faut pas prendre à la légère puisque ces organisations nous sont de plus en plus étrangères et ont déjà eu recours à la terreur pour nous faire obéir et consentir à la suspension et à l’effritement de nos droits et de nos libertés. Avant la transformation numérique ou à ses débuts, il était plus difficile de commettre des attentats terroristes, qu’il s’agisse ou non d’opérations sous fausse bannière. Il fallait nécessairement aller en personne sur les lieux des attentats pour mitrailler, pour poser ou faire exploser des bombes, pour installer des réservoirs de gaz toxique dans le système de ventilation, pour détourner un avion, pour prendre des otages, etc. Du même coup, il fallait trouver des personnes assez décidées ou endoctrinées pour commettre des attentats-suicides ou pour s’exposer à être abattues, gravement blessées ou incarcérées. Mais cela…

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Perte de contrôle de la technologie et contrôle grâce à la technologie

Étant donné la transformation numérique que nous préparent nos gouvernements et leurs partenaires du secteur privé, la situation peut être résumée ainsi : plus nous perdrons le contrôle direct ou indirect des technologies qui joueront un rôle de plus en plus important dans nos vies, dans nos sociétés et dans nos institutions, plus c’est nous qu’on contrôlera grâce à ces technologies. Les caractéristiques des technologies numériques et aussi la manière dont on les fait adopter sont donc des facteurs importants qui détermineront dans quelle mesure nous serons contrôlés et dans quelle mesure il nous sera possible de résister à ce contrôle et de garder ou reprendre le contrôle. Plus une technologie est complexe et requiert des compétences avancées et du matériel dispendieux pour être maîtrisée et développée, plus il est difficile pour nous de la contrôler. C’est pourquoi ce qui est à la fine pointe de l’électronique et de l’informatique peut difficilement être contrôlé par nous, par opposition aux technologies mécaniques et électriques plus anciennes et plus simples. S’il est vrai que nous ne pouvons pas tous être des mécaniciens et des électriciens, certains d’entre nous peuvent l’être et peuvent donc comprendre l’entièreté du fonctionnement des véhicules et des circuits et…

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L’insensibilité aux mensonges et aux impostures

Au cours des dernières années, nous avons eu la malchance de constater à quel point il était possible de nous raconter des histoires sans que beaucoup de nos concitoyens ne le remarquent et ne s’irritent d’être manipulés et d’être pris pour des imbéciles. Notre premier réflexe pour expliquer cette situation, c’est de penser qu’ils sont mal informés ou qu’ils réfléchissent mal. Nous complétons cette explication par le respect démesuré de nos concitoyens pour les autorités, qui consiste à croire que celles-ci nous disent la vérité et qu’elles veulent notre bien. Toutes ces raisons supposent que nos concitoyens valorisent la vérité et ne supporteraient pas d’être menés en bateau si jamais ils venaient à y voir clair. C’est pourquoi ceux qui cherchent à nous contrôler et à nous assujettir répandent des informations fausses, ont recours à des arguments fallacieux, élaborent des mises en scène convaincantes et font appel à des experts pour donner de la crédibilité aux mensonges et aux impostures. Autrement, pourquoi se donnerait-on toute cette peine ? Les politiciens, les bureaucrates, les experts, les militaires, les agences de renseignement et les journalistes ne continuent-ils pas de nous cacher des choses et de nous tromper effrontément sur la pandémie, sur…

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L’avenir des ordinateurs, de leurs utilisateurs et de la société selon Bill Gates

Le 9 novembre 2023, Bill Gates a publié un billet (peut-être écrit par une intelligence artificielle ou avec l’assistance d’une intelligence artificielle) sur les changements qu’entraînera l’utilisation de l’intelligence artificielle quant à notre manière d’utiliser les ordinateurs (« AI is about to completely change how you use computers »). Même si ce n’est plus lui qui dirige Microsoft depuis des années, il serait naïf de croire qu’il n’exerce plus d’influence sur ce que décident de faire les dirigeants de Microsoft et sur les développements à venir pour ses produits, par exemple Windows. Pour nous faire une idée de ce que nous prépare cette grande corporation réputée pour ses pratiques commerciales déloyales (EEE, ou « Embrace, extend, and extinguish »), sa pratique systématique de la télémétrie et les choix technologiques qu’elle impose de plus en plus aux utilisateurs, je vais commenter des passages de ce billet, section par section. Les allures de philanthrope que cherche à se donner Bill Gates grâce à sa fondation, au lieu d’être une raison pour nous dire que ce n’est pas une aussi mauvaise personne que beaucoup le pensent, devraient au contraire nous rendre encore plus méfiants. « I still love software as much today as I…

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La protection de la vie privée

Si nous devons nous inquiéter des attaques perpétrées contre notre vie privée depuis les dernières années et aussi de l’insensibilité de beaucoup de nos concitoyens à ces attaques, nous pouvons à l’inverse nous réjouir de voir que des personnes qui ne se souciaient pas de la protection de la vie privée il y a quelques années, et qui mettaient parfois leur sale nez partout, s’en font maintenant les défenseurs. En effet, les opposants et les dissidents insistent beaucoup sur l’importance de protéger la vie privée contre la surveillance et les ingérences des forces policières, des agences de renseignement, des autres organismes gouvernementaux, des institutions financières, des corporations du secteur des technologies et des télécommunications, des employeurs et des commerces, sous prétexte sanitaire, sécuritaire, moral ou climatique. C’est en partie pour contrer leur influence que les organisations qui menacent notre vie privée prétendent la respecter et prendre toutes les précautions qui s’imposent pour la protéger contre les pirates informatiques et les fraudeurs. Les défenseurs de la vie privée et ceux qui l’attaquent semblent, malgré des oppositions très marquées, s’entendre sur ce point : la vie privée est quelque chose qui peut être protégée, qu’on cherche soi-même à la protéger ou à l’attaquer…

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Une conception du respect bien commode mais très irrespectueuse

Le respect est constamment invoqué pour nous contraindre à faire ce que les autres désirent, surtout quand ils sont majoritaires. Pour ces personnes ou groupes de personnes, le respect consiste précisément à nous faire faire ce qu’ils désirent. Puisque le respect, sauf quand on est en position d’autorité, est quelque chose qui est ou prétend être réciproque, nous devrions faire pour eux ce qu’ils font pour nous, sous prétexte de respect ; et en retour, ils continueraient à faire pour nous ce que nous avons fait pour eux, encore sous prétexte de respect. Dans tous les cas, il s’agit de ce qu’ils désirent. Quand ils agissent de manière respectueuse à notre égard, c’est en présumant que nous attendons d’eux les mêmes comportements qu’ils attendent de nous. Et comme ils se seraient montrés respectueux à notre égard en agissant de cette manière, nous devrions nous aussi nous montrer respectueux à leur égard en ayant les mêmes comportements qu’eux. Peu leur importe que nous n’ayons pas les mêmes désirs qu’eux, que nous ne considérions pas les comportements qu’ils attendent de nous comme une marque de respect et que nous voyions comme une insulte ces comportements et la supposition que nous les attendions…

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Ne pas confondre la cybersécurité et le respect de la vie privée

Depuis quelques années, toutes les raisons sont bonnes pour nous sensibiliser aux risques de piratage informatique, dans un contexte de virage numérique, d’avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle, de tensions géopolitiques et de guerres : vols massifs de renseignements personnels et confidentiels, cyberattaques russes ou chinoises contre des organismes gouvernementaux ou de grandes entreprises, usurpations d’identité de plus en plus fréquentes, etc. En plus d’initier les utilisateurs des systèmes informatiques aux bonnes pratiques de cybersécurité, le gouvernement, les institutions financières et les grandes corporations implantent des dispositifs d’authentification des utilisateurs plus sécuritaires pour protéger ces derniers et aussi les organismes gouvernementaux et les entreprises. Et on nous dit alors que, si nous continuons sur cette voie, nos données et nos renseignements personnels et confidentiels seront de plus en plus sécurisés et que, du même coup, notre vie privée sera respectée. En anglais, on dit que ces systèmes informatiques sont « private and secure ». La cybersécurité, le respect de la vie privée et la protection des renseignements personnels et confidentiels nous semblent tellement marcher main dans la main que nous avons de la peine à les considérer séparément. Si notre vie privée est respectée et si nos renseignements personnels et confidentiels sont…

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Limites et inconvénients des interdictions (2)

Suite du billet du 26 octobre 2023 La surveillance de ce que nous faisons et disons qui résulte de la multiplication des interdictions n’a pas seulement pour effet la dépense inefficace de beaucoup d’énergie, de temps et d’argent. Elle a aussi de graves effets moraux sur ceux qui sont surveillés et sur ceux qui participent à la surveillance, qu’ils soient des surveillants attitrés ou non. Ceux qui subissent la surveillance directe des gardes de sécurité, des policiers et même des soldats présents dans les lieux publics se retrouvent à être, au mieux, traités comme de grands enfants, au pire comme des prisonniers ou du bétail. C’est encore pire quand on a recours à la vidéosurveillance, à des drones, à des hélicoptères, à des robots, à des intelligences artificielles et à d’autres dispositifs technologiques, et quand on met à contribution des organisations et des personnes dont la fonction première n’est pas de surveiller dans les lieux publics et dans les milieux de travail ou de vie, pour rendre omniprésente et ininterrompue la surveillance et l’appliquer à des actes, à des paroles et à des écrits qui pourraient difficilement faire l’objet d’une interdiction autrement. En plus des châtiments ou des punitions qui…

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Retour sur les raisons de l’acceptation des châtiments extrajudiciaires

Juste après avoir publié mon billet du 30 octobre 2023, je suis allé faire une promenade pour réfléchir à mes prochains billets. J’avais à peine marché une cinquantaine de mètres que je me suis retrouvé à avoir des doutes à propos du texte que je venais de mettre en ligne. Ma première impulsion fut de rebrousser chemin pour retirer ce billet et le récrire. Mais j’eus vite fait de changer d’idée, car un retour sur les réflexions faites dans ce billet serait sans doute plus intéressant qu’une simple correction ou refonte de ces réflexions Nous qui sommes des penseurs, nous avons tendance à transposer nos habitudes intellectuelles et nos valeurs chez les autres. Nous accordons plus d’importance que beaucoup de nos concitoyens aux raisons d’agir ou de ne pas agir d’une certaine manière, et l’examen critique que nous faisons de ces raisons détermine dans une certaine mesure notre manière d’agir, en plus du contexte dans lequel nous agissons et qui détermine en partie ce que nous sommes, c’est-à-dire nos aptitudes intellectuelles, notre tour d’esprit, nos idées, nos opinions, nos valeurs, nos sentiments, nos goûts et nos habitudes. À l’inverse, nos citoyens qui réfléchissent moins – y compris ceux qui sont…

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Les raisons de l’acceptation des châtiments extrajudiciaires

Les châtiments extrajudiciaires deviennent de plus en plus fréquents. Ils ont lieu de plus en plus ouvertement. Ils deviennent de plus en plus sévères. Beaucoup de nos concitoyens acceptent leur existence. Certains vont même jusqu’à les réclamer quand ils n’existent pas et jusqu’à se réjouir quand ils obtiennent gain de cause. Bien sûr, ils ne parlent pas de châtiments extrajudiciaires. C’est là un terme péjoratif qui n’est presque plus utilisé par les intellectuels et même les juristes, dont beaucoup s’efforcent de montrer la pertinence, les avantages, l’utilité, la nécessité et la légalité de tels châtiments, dans des cas particuliers ou de manière générale. Quant à ceux qui n’ont pas étudié le droit ou une certaine forme de pensée politique, ils n’ont souvent jamais entendu ce terme. C’est pourquoi on parle plutôt de mesures disciplinaires, de décisions administratives ou d’application d’un code d’éthique ou du respect des valeurs fondamentales quand certains de nos concitoyens sont suspendus sans solde par leurs employeurs, sont punis par un comité de discipline ou d’éthique ou se voient soudainement refuser des services financiers élémentaires par leurs banques, par exemple le fait de disposer d’un compte bancaire et de pouvoir recevoir des dépôts et de faire des…

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L’évolution des rapports de la famille avec le travail en Occident

1 Il y a une époque pas si lointaine, surtout au Québec, où les familles constituaient une unité économique de base de la société. Avant l’industrialisation et la généralisation du travail salarié, quand une grande partie de la population pratiquait l’agriculture, les fermes étaient surtout exploitées par des familles. Les machines agricoles n’existaient pas encore ou n’étaient pas assez efficaces ou répandues pour que seulement une petite partie de la population soit capable de produire la nourriture dont toute la société avait besoin. Les moyens de transport et de conservation de la nourriture ne permettaient pas encore d’importer en grandes quantités des denrées périssables de pays éloignés ou même de pays voisins. Beaucoup de familles vivaient donc sur des fermes dont elles tiraient leur subsistance et dont elles vendaient les surplus, quand il y en avait. Malgré l’utilisation d’animaux de trait et des premières machines agricoles, l’exploitation des fermes exigeait beaucoup de travail humain. C’est pourquoi les enfants commençaient à travailler très jeune et étaient retirés de l’école très tôt, quand ils y allaient, surtout quand un des parents mourait ou tombait malade. C’est eux qui nourrissaient les poules, qui surveillaient le bétail, qui trayaient les vaches, qui s’occupaient du…

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Limites et inconvénients des interdictions (1)

Quand nous considérons que quelque chose est mauvais, notre premier réflexe est de réclamer ou d’imposer son interdiction, même quand les effets nuisibles pour les autres sont douteux ou minimes et évitables ou acceptables pour eux, et même quand les effets nuisibles sont seulement ou surtout ressentis par les personnes qui font cette chose. Nous nous demandons beaucoup plus rarement quels sont les effets nuisibles de ces interdictions et des efforts faits pour les appliquer. C’est comme si nous nous disions que les interdictions sont forcément de bonnes choses quand ce sont de mauvaises choses qui sont interdites, et qu’alors elles ne peuvent jamais être de mauvaises choses. C’est comme si les effets nuisibles des interdictions ne pouvaient pas être plus grands que les effets nuisibles de ce qui est interdit. C’est comme si ces interdictions étaient toujours assez efficaces pour empêcher ces derniers effets nuisibles de se produire en totalité ou en partie. C’est comme si elles ne pouvaient jamais aggraver les maux qu’elles sont censées empêcher ou atténuer. C’est comme si les maux causés par ces interdictions ne pouvaient pas s’additionner aux maux causés par ce qui est interdit. Quant à ceux qui critiquent les interdictions, c’est souvent…

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Mises au point sur les experts (3)

Suite des billets du 17 septembre et du 10 octobre 2023 10 Ceux qui ne jurent que par ce que disent les experts autorisés à parler publiquement par l’establishment politique, bureaucratique, médiatique et académique, qui réclament qu’on fasse taire les opposants (experts ou non) et même qu’on les punisse, et qui désirent obliger leurs concitoyens à obéir aux décisions prises à partir des avis et des études de ces experts autorisés, font plus que de prendre en considération ces avis et ces études. Ils font comme si ces experts étaient infaillibles et incorruptibles et comme si la vérité nous était révélée, une fois pour toutes ou progressivement, grâce à ces études et à ces avis. Au même titre que les experts qui exigent qu’on les croie sur parole, ces fidèles devraient être tenus responsables des maux qui pourraient résulter des avis et des études de ces experts, lesquels débordent souvent hors du champ d’expertise de ces derniers ou du seul domaine de la connaissance et affectent notre existence individuelle et collective, dont nous sommes les plus aptes à juger et à propos de laquelle nous sommes les principaux intéressés. À l’inverse, on ne saurait raisonnablement faire taire ceux d’entre nous…

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Sortes de sous-traitance

Nos politiciens et nos bureaucrates considèrent depuis longtemps déjà l’État comme une sorte d’entreprise qui doit fournir des services publics aux contribuables en échange des taxes et des impôts qu’ils paient, et les organismes publics comme des entreprises qui doivent fournir des services ou du soutien à d’autres organismes publics. Et pour fournir ces services, le gouvernement et les organismes publics ont assez souvent recours aux services d’entreprises privées quand ils ne disposent pas de la main-d’œuvre, de l’expertise et des moyens techniques requis. Cette pratique est appelée sous-traitance quand ce sont des entreprises privées qui ont recours aux services d’autres entreprises pour fournir des services à leurs clients et respecter les engagements pris vis-à-vis eux. Je ne vois pas pourquoi il faudrait employer un autre nom quand c’est l’État, que ses représentants considèrent comme une entreprise, qui a recours aux services d’entreprises privées pour fournir à leurs clients (des contribuables ou d’autres organismes publics ou parties d’un organisme public) les services qu’ils demandent ou qu’on leur a promis. De la même manière que de grandes compagnies de téléphonie sous-traitent le service à la clientèle, que des entrepreneurs en construction sous-traitent le transport de gravier et que des laboratoires pharmaceutiques…

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Mises au point sur les experts (2)

Suite du billet du 17 septembre 2023 5 Nous reconnaissons, de manière générale, que les experts ne sont pas infaillibles. Ils sont comme nous tous des êtres humains et pour cette raison ils sont sujets à l’erreur, de manière générale et plus particulièrement à propos de leur science. Cependant, nous n’en tirons presque jamais les conséquences dans les cas particuliers qui nous concernent directement, surtout quand tous les experts auxquels on donne la parole sont du même avis, à quelques nuances près. Ce qui revient, dans la pratique, à faire comme si les experts, en tant que groupe, étaient infaillibles pour tout ce qui a des enjeux concrets pour nous, individuellement et collectivement. Comme si plusieurs experts faillibles pouvaient, en tant que groupe, devenir infaillibles. Comme si la science des experts pouvait devenir infaillible alors que les experts eux-mêmes ne le sont pas. Comme si cette croyance en l’infaillibilité des experts en tant que groupe ou en l’infaillibilité de la science des experts ne pouvait pas aggraver la faillibilité des experts, en raison de la foi des profanes qui peut facilement leur monter à la tête et donner naissance chez eux à une foi en leur propre expertise et en…

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Une conception impropre et malpropre du respect

Les Québécois sont décidément indécrottables. Ils n’ont, pour beaucoup, toujours rien compris à ce qui s’est passé depuis 2020. De la même manière qu’ils prennent des mesures malsaines et même nocives pour des mesures sanitaires, ils voient dans les pires formes de malpropreté morale et même les poisons moraux de la pureté morale. Si les Québécois ont adhéré encore plus que la plupart des autres peuples occidentaux aux mesures soi-disant sanitaires, s’ils peuvent adhérer à nouveau à ces mesures, c’est justement à cause de cette malpropreté morale qu’ils persistent à prendre pour son contraire et dont ils semblent irrémédiablement imprégnés. Pour eux, la petitesse et l’étroitesse, c’est de l’élévation et de la grandeur morales, car on ne saurait prétendre être plus élevés et plus grands moralement que ceux qui sont petits et étroits. Je raconte brièvement une scène qui s’est produite au travail cette semaine. Comme à tous les vendredis, on demande aux employés du service auquel j’appartiens de participer à une pause en ligne. La plupart font du télétravail et sont éparpillés dans toute la province. Ce qui veut dire que mes collègues et moi, qui faisons du travail de bureau toute la journée, ne pouvons pas disposer de…

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Combattre la dénonciation par la dénonciation

La dénonciation est de plus en plus à la mode. Des personnes peuvent en dénoncer d’autres anonymement ou non, avec des preuves ou de simples témoignages, pour quelque chose qu’elles ont fait ou pour régler des comptes, pour quelque chose qui serait effectivement un délit ou un crime ou pour quelque peccadille. Quand les dénonciateurs sont les victimes présumées des actes ou des propos dénoncés, on présume que les personnes dénoncées sont coupables, car ce serait offenser les victimes de ne pas croire sur parole ce qu’elles prétendent. La dernière chose dont aurait besoin une femme qui dit avoir été violée ou avoir été l’objet d’une méconduite sexuelle, récemment ou il y a des années ou des décennies, après l’épreuve à laquelle elle aurait survécu, c’est de ne pas être crue, c’est de se voir soumise à un interrogatoire minutieux, c’est de se faire demander pourquoi, après toutes ces années, elle a décidé de parler précisément à tel moment. Bref, en sa qualité de victime présumée, elle serait au-delà de tout soupçon. Même chose pour des propos ou des actes racistes, islamophobes et transphobes dont auraient été victimes un Noir, une femme musulmane voilée et une femme transgenre. Ce qui…

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Mises au point sur les experts (1)

Depuis trop longtemps déjà, on ne jure que par les experts. Il faut, nous dit-on, nous conformer à l’avis des experts, qu’il s’agisse de notre manière de nous alimenter, de perdre du poids, de nous remettre en forme, de rester en santé, de nous protéger contre les virus, de nous déplacer, de chauffer notre domicile, de lutter contre les changements climatiques, de gérer nos finances, de planifier notre carrière, de préparer notre retraite, de bien nous informer, de résister à la désinformation, de réduire les risques de cybersécurité, d’interagir avec nos concitoyens ou nos collègues, de protéger la démocratie contre les dangers qui la menaceraient, ou de lutter contre l’incivilité, le complotisme, l’extrémisme violent et la discrimination systémique. En fait, ce ne sont pas seulement les choix de vie personnels qui devraient être déterminés par l’avis des experts, mais aussi les grandes orientations de nos sociétés. Nous devrions donc vivre sous la tutelle des experts, chaque partie de notre existence et de notre société étant l’affaire d’une catégorie d’experts. Pourtant, il n’existe pas d’experts de la manière dont nous devrions vivre, individuellement et collectivement, puisque l’expertise de chacun d’entre eux se limite à une petite parcelle de notre existence et…

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Nulle part chez nous

En temps normal comme en temps de crise, et à plus forte raison dans cette nouvelle normalité où se combinent les crises réelles et les crises imaginaires, on cherche à nous faire sentir que nous ne sommes nulle part chez nous. Ce « on », ce sont les différents paliers de gouvernement, ce sont les grandes corporations, ce sont les commerces, ce sont nos employeurs, ce sont les administrations scolaires et sanitaires, ce sont les policiers et les agents de sécurité, ce sont nos voisins, nos collègues et notre entourage, etc. C’est pour ainsi dire presque tout le monde. Cette situation est de toute évidence rendue possible par le fait que nous, qui faisons partie du peuple, nous soucions assez peu de notre liberté et de la protection de notre vie privée, ne sommes pas dérangés par les intrusions constantes, abusives et gratuites des autres dans notre existence et par la prise de contrôle de tous les lieux publics et même des lieux privés, et nous plaisons souvent à intervenir dans la vie des autres et à voir les autorités, quelles qu’elles soient, y intervenir. Cette situation est particulièrement visible dans les villes, qui sont en train de devenir de plus en…

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Vers un dossier d’employé numérique centralisé

Dans les années 1980 et 1990, et parfois même au début des années 2000, les dossiers des employés contenaient seulement ou surtout des documents manuscrits, dactylographiés ou imprimés. Ces dossiers étaient rangés dans des classeurs et seul le personnel administratif y avait accès. Étant donné que cela prenait de l’espace, on s’efforçait souvent, sauf peut-être dans les bureaucraties publiques ou privées, de réduire autant que possible le nombre de documents qui étaient rangés dans ces dossiers et on épurait les dossiers des documents qui n’avaient plus de valeur. Quand les employés changeaient d’emploi, leurs anciens employeurs ne gardaient pas indéfiniment leurs dossiers. Après quelques années tout au plus, quand un litige avec l’employé ou le fisc n’était plus possible ou probable, ces dossiers pouvaient être élagués ou détruits, surtout quand il y avait beaucoup d’employés et quand le « roulement de personnel » était grand. Avec la transformation numérique qui a commencé au début des années 2000 et qui s’accélère, les dossiers des employés sont de plus en plus numériques. Les employeurs ont donc davantage tendance à ajouter dans ces dossiers plus de documents et d’informations et à les conserver plus longtemps. Les dossiers d’employés se trouvant sur des serveurs où le…

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La médecine de masse

Depuis plusieurs décennies, voire un siècle ou deux dans certains cas, nous assistons à une importante massification de ce qui constitue notre culture et nos sociétés. Non seulement nous avons des médias de masse et des divertissements de masse, mais nous avons aussi une alimentation de masse et une éducation de masse. Il n’y aurait pas de problème si cette tendance avait simplement pour effet ou pour but de rendre accessibles à un plus grand nombre de personnes des informations éprouvées et des analyses rigoureuses des actualités nationales et internationales, des œuvres littéraires, cinématographiques et musicales au sens fort du terme, des aliments sains et des créations gastronomiques et une éducation qui développe l’intelligence et l’autonomie. C’est évidemment autre chose qui se passe. Dans le cas des médias de masse, on fournit aux masses des informations simplistes qu’on peut présenter en quelques secondes ou quelques minutes, qui sont immédiatement accessibles à tous, qui s’appuient sur des sentiments rudimentaires et non réfléchis pour être crues, et qui renforcent ces sentiments. Les analyses, quand il y en a, sont généralement simplistes et s’enracinent dans ces informations et ces sentiments rudimentaires et servent seulement à en confirmer la justesse. Les médias de masse…

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Éléments d’une mentalité d’esclave (5)

Suite du billet du 6 septembre 2023 Aversion pour les pairs indociles ou révoltés et pour la liberté Un autre élément de la mentalité d’esclave qui se renforce dans nos sociétés, c’est l’aversion que beaucoup de nos concitoyens ont pour leurs pairs indociles ou révoltés. Autant ils peuvent se montrer complaisants envers nos maîtres, autant il leur arrive d’être intolérants envers leurs concitoyens qui n’obéissent pas docilement à nos maîtres, et même les vouer à tous les diables. C’est ce qui arrive quand des employés dociles se liguent entre eux et se rangent du côté des patrons pour empêcher les employés indociles de faire la grève ou de se révolter. C’est ce qui arrive quand des travailleurs soumis prennent parti pour le gouvernement et enragent contre les étudiants qui font la grève pour s’opposer à la hausse continue des droits de scolarité et à l’augmentation de l’endettement étudiant, alors que les étudiants sont pourtant de futurs travailleurs comme eux et travaillent souvent déjà. C’est ce qui arrive quand des travailleurs s’énervent et voudraient que des travailleurs considérés comme privilégiés (par exemple les fonctionnaires, les enseignants des écoles primaires et secondaires et les professeurs des cégeps et des universités) se contentent…

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Éléments d’une mentalité d’esclave (4)

Suite du billet du 5 septembre 2023 Complaisance envers les maîtres Bien avant l’arrivée du méchant virus en 2020, beaucoup d’entre nous faisaient déjà preuve de complaisance envers ceux qui se trouvaient en position d’autorité. Les milieux de travail et la politique sont les lieux où s’exprimaient de longue date et continue de s’exprimer cette complaisance envers nos maîtres. Au travail, ces personnes font preuve d’une grande indulgence envers leurs supérieurs immédiats et aussi les grands patrons. Cela arrive quand ils les exploitent en leur donnant en échange des broutilles, quand ils exigent d’eux qu’ils fassent des tâches pour lesquelles ils n’ont pas été embauchés, quand ils ne respectent pas leurs engagements et ne tiennent pas leurs promesses, quand ils essaient de leur faire assumer les conséquences de leurs erreurs, quand ils changent d’idée constamment, quand ils leur disent une chose et son contraire, quand ils leur mentent effrontément, quand ils surveillent tout ce qu’ils font, quand ils usent arbitrairement de leur pouvoir, etc. Ces larbins cherchent alors toutes sortes d’excuses pour expliquer et justifier le comportement de leurs supérieurs et de leurs patrons et pour ne pas avoir à s’opposer à eux ou à se révolter. C’est que ces…

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Éléments d’une mentalité d’esclave (3)

Suite du billet du 4 septembre 2023 Le désir de protection et de protecteurs On cultive de plus en plus chez nous le désir d’être protégés et d’avoir des protecteurs, même quand nous sommes des adultes et encore plus quand nous sommes des adultes. S’il est compréhensible que les enfants, en raison de la faiblesse de leur corps et de leur esprit et de leur manque d’expérience, désirent être protégés par leurs parents ou d’autres adultes, il l’est beaucoup moins que des adultes, manquant d’assurance ou même apeurés, désirent être protégés par d’autres adultes sauf s’ils sont en fait de grands enfants qui sont adultes seulement de corps. Car le développement de nos capacités physiques, intellectuelles et morales devraient avoir pour effet que nous ne nous sentons pas exposés à des dangers imaginaires et que, dans la majorité des cas, nous sommes capables de nous protéger des dangers réels, individuellement ou en nous associant à d’autres adultes. Pensons à la situation dans laquelle nous nous trouvions quand nous étions des enfants ou dans laquelle se trouvent les enfants que nous avons ou côtoyons, et ce, sans idéaliser l’enfance. L’enfance est caractérisée par un état marqué de dépendance. Non seulement les…

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Poursuite judiciaire contre CJ Hopkins

CJ Hopkins (Consent Factory, Inc et Substack) est un auteur d’origine américaine qui pratique la satire et qui est établi en Allemagne depuis une vingtaine d’années. Depuis 2020, il critique vigoureusement les mesures de guerre qui nous ont été imposées sous prétexte de lutte contre le méchant virus. C’est ce qui lui vaut maintenant d’être poursuivi en justice parce qu’il aurait fait de la propagande nazie, alors qu’il a justement critiqué les mesures dites sanitaires en les comparant à certaines des pratiques du régime nazi. Ce qui rappelle les accusations de nazisme faites dans les médias canadiens contre les personnes qui ont participé au Freedom Convoy, sous prétexte qu’ils auraient arborer des symboles nazis, lesquels étaient en fait utilisés pour critiquer l’autoritarisme du gouvernement et ses tendances totalitaires, notamment la ségrégation des non-vaccinés. La poursuite judiciaire dont CJ Hopkins est l’objet est tout à fait typique de la persécution des dissidents et des opposants dans les pays occidentaux soi-disant démocratiques, et contre lesquels on ne désarme pas même une année après la fin des mesures dites sanitaires. Il a décidé de faire appel du premier jugement de culpabilité rendu contre lui et a bien l’intention de se battre jusqu’au bout,…

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Éléments d’une mentalité d’esclave (2)

Suite du billet du 28 août 2023 Il y a et il faut une procédure précise pour chaque chose Bien avant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, beaucoup d’entre nous ont pris l’habitude de penser qu’il faut une procédure précise pour chaque chose et d’agir en conséquence. Quand cette procédure n’existe pas, ils réclament qu’on la leur fournisse ou bien ils essaient de l’élaborer eux-mêmes, pour ensuite la faire valider par des personnes qu’ils considèrent plus compétentes qu’eux et l’appliquer sans penser ou presque. Quand ils cuisinent, ils ont besoin d’une recette ou de consignes écrites et non écrites. Ils s’imaginent que si la quantité de chaque ingrédient n’est pas mesurée avec précision, que si les étapes de la préparation ne sont pas faites exactement dans le même ordre et de la même manière, et que si les aliments ne sont pas cuits à telle température pendant tant de temps, leurs efforts culinaires échoueront lamentablement ou, à tout le moins, que ça ne sera pas être très bon. À l’inverse, ils croient que s’ils suivent la recette scrupuleusement, ils obtiendront nécessairement de meilleurs résultats. Le refus d’user de leur jugement quand ils cuisinent les fait parfois suivre une recette passable…

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Vers un dossier scolaire numérique centralisé

Il y a quelques décennies, les dossiers scolaires des élèves de niveaux primaires et secondaires ou des étudiants collégiaux et universitaires restaient dans les classeurs des établissements d’enseignement. Leur contenu était seulement accessible au personnel administratif de ces établissements et il circulait donc très peu. Pour sauver de l’espace, il était important d’y ranger un nombre limité de documents et d’épurer ces dossiers après quelques années, pour n’y garder que l’essentiel. Quand des étudiants avaient complété leurs études, ces dossiers n’étaient presque plus utilisés. On les conservait seulement pour être en mesure de fournir aux diplômés des documents qu’ils auraient égarés, par exemple des relevés de notes et des diplômes. Dans des cas exceptionnels, il pouvait arriver qu’un autre établissement d’enseignement ou un employeur fasse une vérification, quand il soupçonnait une falsification. Mais tout ça est en train de changer à cause de la transformation numérique qui a pour objet tous les aspects de nos sociétés et de notre existence. Depuis que les dossiers scolaires sont devenus numériques, il devient de plus en plus facile d’avoir accès à leur contenu, au sein d’un même établissement d’enseignement, d’un même centre de services scolaire (le successeur de la commission scolaire au Québec),…

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Éléments d’une mentalité d’esclave (1)

L’autoritarisme des dernières années ainsi que la résignation et la collaboration de beaucoup de nos concitoyens nous ont permis de constater à quel point une certaine mentalité d’esclave est répandue. Nous savions qu’elle existait avant, mais nous avions souvent tendance à en sous-estimer l’ampleur. Même les plus lucides et les plus pessimistes d’entre nous, dont on pensait qu’ils exagéraient avant la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, ont souvent été surpris du degré élevé de servilité dont beaucoup ont fait preuve, et de la facilité avec laquelle ils ont accepté la prise en charge presque totale de leur existence par les autorités politiques et sanitaires et se sont résignés à la perte de leurs droits et de leurs libertés, sous prétexte de faire la guerre à un méchant virus. Alors qu’à d’autres époques les maîtres s’efforçaient de développer une mentalité d’esclave chez ceux qui étaient déjà réduits en esclavage, afin que leurs idées et leurs désirs correspondent à leur état d’esclaves, on dirait bien que les maîtres actuels cultivent et utilisent la mentalité d’esclave pour nous asservir davantage et obtenir pour nous un état de servitude conforme à cette mentalité. Voici quelques-uns des éléments constitutifs de cette mentalité d’esclave, dont nous…

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Asservissement et mentalité d’esclave

Les Noirs qui sont devenus des esclaves lors de leur déportation dans les colonies européennes, et qui n’appartenaient pas à des populations déjà réduites en esclavage par d’autres populations africaines avant le début de ce commerce, n’avaient certainement pas une mentalité d’esclave. Supposer l’existence naturelle d’une telle mentalité, cela reviendrait à leur attribuer une nature d’esclave, qui expliquerait pourquoi ils ont été réduits en esclavage et qui justifierait leur esclavage. Dans cette perspective raciste, il serait même possible de faire de leur esclavage une preuve de l’existence de cette nature d’esclave, un peu comme d’autres, assez absurdement, font des accusations contre une personne et de sa condamnation une preuve qu’elle aurait commis les actes dont on l’accuse et pour lesquelles on la condamne. Car si cette personne n’avait pas commis ces actes, se disent-ils, elle n’aurait pas été accusée et condamnée. Les précautions prises pour que les esclaves noirs ne s’enfuient pas et ne se révoltent pas, même après quelques générations d’esclavage, montrent bien que ces esclaves n’étaient pas nés pour être des esclaves. Il a fallu avoir recours aux chaînes et à la crainte du fouet, du bâton, des mutilations et de la mort, avec un succès limité, puisque…

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Formes et degrés de servitude

Nous avons tellement l’habitude d’entendre dire et de nous dire à nous-mêmes que nous vivons dans des sociétés démocratiques et que nous sommes libres, qu’il est inenvisageable, pour beaucoup d’entre nous, que nous soyons dans une certaine mesure des esclaves. Les esclaves, ce sont les Noirs qui ont été déportés en Amérique pour qu’eux-mêmes et leurs descendants deviennent la propriété des Blancs et travaillent dans les mines et les plantations de tabac, de coton et de cannes à sucre, en étant traités comme des bêtes de somme, en mourant parfois d’épuisement et de faim, en subissant de mauvais traitements et des châtiments corporels très brutaux, en étant parfois mutilés ou exécutés pour un oui ou pour un non, et en n’ayant pas le droit de posséder des armes et de s’entraîner au combat, afin qu’ils ne puissent pas et ne sachent pas se défendre. Ce serait donc minimiser l’esclavage des Noirs d’oser nous comparer aux esclaves noirs, surtout si nous sommes des Blancs. Il est vrai que nous n’avons pas été enlevés de notre pays pour servir des maîtres qui se trouvent à des milliers de kilomètres ; que nous et nos enfants ne sommes pas la propriété de nos employeurs,…

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Vers un dossier de locataire numérique centralisé

Je me souviens d’une époque, au milieu des années 1990, où il était tout simple de louer un appartement au Québec. Il suffisait de téléphoner et de prendre un rendez-vous avec le propriétaire du logement ou le concierge de l’immeuble pour visiter l’appartement à louer et pour signer le bail, le jour même de la visite ou le lendemain. On me demandait à peine une pièce d’identité pour confirmer que j’étais bien celui que je prétendais être. Vers la fin des années 1990 et le début des années 2000, on a commencé à me demander de donner comme références d’anciens propriétaires de logements que j’avais loués. Quelques années plus tard, on a commencé à exiger que je dise quel emploi j’occupais et quel était mon salaire annuel, en plus de me demander des références. Enfin, les enquêtes de crédit sont devenues la norme, pour les sociétés immobilières et parfois même pour les petits propriétaires. Si bien qu’il nous faut fournir toutes sortes d’informations aux propriétaires des logements que nous voulons louer, et consentir à ce qu’ils obtiennent des informations à notre sujet par l’intermédiaire de sociétés d’évaluation de notre cote de crédit, qui collectent sans notre consentement et de manière…

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Mise à jour du dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques et la protection de l’environnement

Le dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques et la protection de l’environnement a été mis à jour. Et cette fois-ci, je n’ai pas oublié de signaler les 40 articles ajoutés ou modifiés depuis la première version du 8 juillet 2023. Dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques et la protection de l’environnement

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La tyrannie de l’identité totalisante

Le droit de ne pas se faire imposer par la société dans laquelle on vit une identité sexuelle en fonction de son corps est de plus en plus reconnu par les sociétés et les gouvernements occidentaux. Il est possible, pour les personnes qui ne s’identifient pas à leur sexe biologique, de changer de nom et de genre sur leurs papiers d’identité et d’obtenir de l’aide financière pour transformer leur corps et le rendre conforme en partie ou en totalité à l’identité sexuelle ou de genre de leur choix. Elles peuvent réclamer l’utilisation de pronoms qui correspondent au(x) genre(s) au(x)quel(s) elles s’identifient ou à leur absence de genre. Elles peuvent porter plainte en cas de non-respect de leur identité de genre, c’est-à-dire quand les autres s’acharnent à leur imposer une identité de genre qu’elles ne reconnaissent pas. Elles peuvent participer à des compétitions sportives destinées à des femmes biologiques, utiliser les toilettes publiques pour les femmes ou être admises dans des centres d’aide pour les femmes si elles s’identifient comme des femmes, et ce, même si elles sont nées avec tous les attributs biologiques masculins, même si elles continuent d’en avoir certains ou de les avoir tous, et même si les…

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Corruption individuelle et sociale par le télétravail

Depuis les confinements de 2020, le télétravail devient de plus en plus populaire. Ce qui était d’abord pénible pour les télétravailleurs est maintenant souvent réclamé par eux : ils voudraient faire seulement du télétravail, sauf dans les rares cas où il serait nécessaire de se rencontrer en personne au bureau. Il est vrai que les premiers mois de télétravail, imposés par les autorités sanitaires aux travailleurs pour lesquels c’était possible à cause du méchant virus, étaient pénibles. Les systèmes informatiques mis en place rapidement ne fonctionnaient pas toujours bien, on n’avait qu’une partie du matériel informatique nécessaire et pas de bureau à la maison, il fallait s’occuper des enfants parce que les écoles et les garderies étaient fermées. On était obligé de passer les soirées et les fins de semaine à la maison en plus des journées de travail, parce que tout était fermé, quand il n’était pas simplement interdit de sortir de chez soi et de rencontrer d’autres personnes que celles avec lesquelles on habitait. Maintenant, c’est une toute autre histoire. Les personnes qui font du télétravail utilisent des systèmes informatiques qui, sans être parfaits, ont été mis au point au cours des dernières années. Les employeurs leur fournissent une…

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Attestation de l’intégrité de l’environnement Web ou des DRM pour le Web

À moins d’être de grands enfants décérébrés qui croient que les grandes corporations sont comme des mamans et des papas qui veillent gentiment sur nous, nous ne pouvons que nous méfier des trouvailles des ingénieurs de Google, surtout quand ils prétendent se préoccuper de notre sécurité en ligne. La dernière de ces trouvailles, c’est un projet d’attestation de l’intégrité de l’environnement Web (web environment integrity). En gros, il s'agit de vérifier, avant d'afficher le contenu d’un site Web dans un navigateur, que cet environnement est bien authentique, au sens où il n’aurait pas été modifié ou trafiqué par de méchants pirates informatiques (de préférence russes ou chinois), ou fourché ou plus rarement programmé à partir de rien par des membres de la communauté du logiciel libre. Comme si Google, quand ses employés ont programmé Chrome, se souciait de la sécurité de nos données et de la confidentialité de nos activités en ligne ! Comme si Microsoft, dont les systèmes d’exploitation et les logiciels sont d’énormes logiciels-espions, valait mieux quand il s’agit de son navigateur Edge, qui utilise depuis quelques années Chromium comme engin web ! Comme si Apple, qui est particulièrement opaque quant au code source de ses systèmes d’exploitation…

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Résistance et secret

Imaginons une situation où nous et nos contemporains devrions nous organiser et participer à une forme de résistance, un peu comme celle qui existait dans les pays européens occupés par l’armée allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale, et aussi en Italie et en Allemagne. Un des principaux problèmes pour les résistants et leurs sympathisants, ce serait de garder secrets leurs propres actes de résistance et ceux des autres, qu’ils manquent de discrétion ou que le contexte actuel et à venir rende beaucoup plus difficile de garder ces actes secrets. En lisant les témoignages ou les récits des résistants, nous pouvons remarquer à quel point ils accordaient de l’importance au secret quant à leurs activités. C’est que le succès de leurs opérations en dépendaient. C’est qu’ils risquaient de tomber entre les mains de la Gestapo si leurs secrets étaient éventés, et alors d’être exécutés ou envoyés dans un camp de travail ou de concentration, souvent après avoir été interrogés et torturés pour qu’ils divulguent le nom de leurs complices et fournissent des informations sur les actes de résistance qui se préparaient. C’est pourquoi les organisations de la résistance se divisaient en groupes indépendants dont les membres connaissaient presque seulement les autres…

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Le passage du témoin du prêtre au médecin

Nous pourrions croire qu’il y a une opposition marquée entre le prêtre et le médecin, bien que le premier prétende parfois être le médecin des âmes, ou justement pour cette raison. L’un ne s’occupe-t-il pas surtout de la vie après la mort et ne lui subordonne-t-il pas la vie terrestre ? Pour l’autre, c’est la vie terrestre qui importe avant tout, quand ce n’est pas la seule vie qui existe à ces yeux ; et si jamais il prend intérêt à une vie qui existerait après la mort, ce n’est généralement pas en tant que médecin. Ce n’est pas pour rien que les médecins des derniers siècles ont compté dans leurs rangs des athées ou des personnes soupçonnées d’athéisme. En soignant les corps, on apprend à bien connaître les effets de la santé, ou des maladies et des infirmités, sur ce qu’on appelle l’âme, de même que les effets que les sentiments, bons ou mauvais, ont parfois sur le corps, surtout quand ils sont intenses et continus. Il est alors douteux que l’âme puisse exister indépendamment du corps et de la réalité matérielle. Par la même occasion, c’est la possibilité d’une vie après la mort (au paradis, en enfer ou au purgatoire)…

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Dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques

La propagande morale et pseudoscientifique à laquelle on a recours pour nous faire croire aux changements climatiques et nous faire adhérer à la transition énergétique me semble tellement semblable à celle utilisée pour nous faire croire à la pandémie et nous confiner, que j’ai rédigé un autre dictionnaire des idées reçues sur cette monumentale arnaque, où plusieurs articles du Dictionnaire des idées reçues sur la pandémie (auquel j’ai fait, par la même occasion, quelques changements mineurs) ont pu être repris, avec ou sans modifications. Je mettrai régulièrement à jour ce nouveau dictionnaire afin d’y ajouter les bêtises et les absurdités anciennes ou nouvelles que je débusquerai. Dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques

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Dangers de la robotisation des forces policières et des forces armées

Depuis quelques années, les médias de masse et de grandes corporations nous préparent à la robotisation progressive des forces policières et des forces armées. Certains annoncent même que les soldats pourraient être entièrement remplacés par des robots militarisés d’ici 2030, sans doute moins pour faire des prédictions justes que pour préparer l’opinion publique à accepter que les gouvernements suivent ces nouvelles tendances et signent des contrats très lucratifs pour les corporations de l’industrie militaire et technologique afin de moderniser leur armement et ne pas rester derrière les autres pays, surtout ceux qui appartiennent au bloc rival ou ennemi, comme la Russie et la Chine. Essayons d’abord de voir quels pourraient être les avantages de la robotisation des forces policières et des forces armées. Puisque les promoteurs de cette transformation restent, du moins dans les grands médias, assez vagues sur cette question, sauf quand ils laissent entendre que c’est la marche inéluctable du progrès et que c’est plus commode de toutes sortes de manières, nous ne pourrons pas reprendre ce qu’ils disent et nous devrons faire nous-mêmes preuve d’imagination, question de nous représenter ce que ces transformations pourraient impliquer concrètement. Il faut quelques années pour recruter (ou enrôler) et former des…

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Intensification de la surveillance de masse pour mater l’opposition

Quand nous faisons la critique de la surveillance de masse et de l’automatisation de l’analyse des données collectées, ainsi que de la prolifération réglementaire qu’elles rendraient possibles, nous supposons souvent qu’on en profitera pour nous donner des amendes, nous faire des procès et nous condamner à des peines diverses sous toutes sortes de prétextes, le moindre de nos comportements étant alors surveillé et réglementé. Mais ce n’est là qu’une possibilité parmi d’autres, et peut-être pas la plus probable. En plus des possibilités dont je refuse de parler publiquement pour ne pas donner de mauvaises idées à nos maîtres et à leurs larbins, et pour ne pas contribuer ainsi à la réalisation de ce que je crains, il est aussi possible que les informations incriminantes collectées et colligées à propos de nous ne soient pas utilisées systématiquement contre nous parce qu’il ne serait pas possible de donner des amendes et de faire des procès à chaque personne qui enfreindrait une réglementation omniprésente. Cela demanderait des ressources administratives, juridiques et carcérales que nous n’avons pas. Si nos maîtres remédiaient à ce manque en s’en remettant de plus en plus à l’intelligence artificielle et aux robots pour l’application de la réglementation, pour la…

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Êtes-vous prêts pour la transparence cérébrale ?

Nous savons que le Forum économique mondial (FEM) est dirigé par des illuminés et qu’il les attire aussi, comme un tas de fumier attire les mouches à merde. Klaus Schwab et Yuval Noah Harari en sont de bons exemples. Nita A. Farahani vient du même tonneau, bien qu’elle soit moins connue. À l’occasion du concile du FEM qui a eu lieu en janvier 2023, cette universitaire qui a gravité autour de l’administration Obama a fait la promotion de la transparence cérébrale – c’est-à-dire la surveillance intra-corporelle – aux membres de « l’élite » internationale qui ont participé à ce grand événement. C’est de toute beauté ! (Source : https://www.weforum.org/events/world-economic-forum-annual-meeting-2023/sessions/ready-for-brain-transparency) La première question qu’il est important de nous poser après avoir regardé cette conférence édifiante, c’est pourquoi on parle aussi ouvertement, au WEF, de ces avancées neuro-technologiques et de leurs applications possibles. Est-ce une diversion ou de la propagande servant à cacher ce qui importe vraiment ? Ou bien pense-t-on que nous sommes comme des animaux domestiques trop bêtes pour comprendre les sales coups qu'on leur prépare ? Si je pensais que nous avions affaire à des personnes raisonnables, qui calculent froidement, j’opterais pour la première possibilité. Mais la malveillance dont…

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Assimilation du chiffrement des communications à un comportement terroriste

Grâce à deux articles de La Quadrature du Net (Affaire du 8 décembre : le chiffrement des communications assimilé à un comportement terroriste et Tribune : « Attachés aux libertés fondamentales dans l’espace numérique, nous défendons le droit au chiffrement de nos communications »), j’ai pris connaissance des aberrations policières et juridiques qui ont résulté de ce qu’on appelle, en France, l’affaire du 8 décembre 2020, et dont nous avons très peu entendu parler ici, au Québec. Plusieurs Français sont allés, aux côtés de milices kurdes, combattre Daesch en Syrie il y a quelques années. Certains d’entre eux, qu’on qualifie d’ultra-gauche, ont attiré l’attention des agences de renseignement, qui se sont mises à les espionner, en prétextant que ces personnes, qui se sont portées volontaires et qui ont risqué leur vie pour combattre des terroristes, devaient simplement être des terroristes d’une autre tendance politique, qui ne représenteraient pas une moindre menace pour la République française que les militants de Daesch. Voilà qui montre bien que les autorités françaises ne désirent pas que les citoyens participent activement à la lutte contre les terroristes, et qu’elles exigent seulement d’eux qu’ils se soumettent docilement à des formes de surveillance toujours plus invasives, censées prévenir les attentats terroristes,…

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Version temporairement finale du dictionnaire des idées reçues sur la pandémie

À l'occasion de l’accalmie apparente actuelle sur le front pandémique, j’ai préparé une version temporairement finale du dictionnaire des idées reçues sur la pandémie, c’est-à-dire finale jusqu’à ce que commencent les futures pandémies que les prophètes de malheur nous annoncent depuis longtemps déjà, alors que l’actuelle pandémie ne serait pas encore finie, nous disent-ils. Peut-être ne perdons-nous rien pour attendre. Puisque je m’attends à ce qu’ils aient recours à des procédés semblables, peut-être en allant encore plus loin en usant de nouveaux moyens de surveillance et de contrôle, il est important de ne pas oublier et de ne pas pardonner, sous prétexte de charité chrétienne ou de gentillesse, ce qu’on nous a fait endurer pendant deux années. La lecture ou la relecture de ce dictionnaire me semble pouvoir contribuer à ce que nous ne nous ramollissions pas trop à cause des indulgences occasionnelles qu’on consent à nous accorder, pour l’instant. Dictionnaire des idées reçues sur la pandémie

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Politiques de contrôle de la population (1) – Les « élites » et la populace occidentales

Suite du billet du 3 juin 2023. Quoi que nous pensions de l’hypothèse selon laquelle la dépopulation serait l’un des objectifs de la vaccination massive qu’a permis de faire accepter cette histoire de COVID, ainsi que du déclin économique qu’on a provoqué ou plutôt accéléré grâce aux politiques de confinement, aux sanctions contre la Russie et à la grande transition énergétique sous prétexte de lutte contre les changements économiques, il est clair que les élites économiques occidentales ont, depuis leur formation, contrôlé de toutes sortes de manière la population (c’est-à-dire nous), en fonction de ce qu’étaient ou de ce qu’elles croyaient être leurs intérêts à tel ou tel moment. Elles ont contribué à la mise en place de politiques natalistes quand elles avaient besoin de soldats et de colons pour étendre leur empire et subjuguer d’autres populations, ou encore de travailleurs à exploiter et de consommateurs à arnaquer. Elles n’ont pas hésité à alimenter à de nombreuses reprises les tendances belliqueuses des chefs politiques et à envoyer à l’abattoir la population afin de s’enrichir en pratiquant le commerce très lucratif de l’armement, et par la même occasion à décimer et à enrôler la populace devenue trop nombreuse, trop turbulente et…

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Villes, domiciles et véhicules « intelligents » pour personnes en perte d’intelligence et d’autonomie

Nos milieux de vie et nos activités quotidiennes sont en train de se transformer rapidement. Il y a eu une époque, pas si lointaine, où nous pouvions et devions interagir directement avec notre environnement et penser à ce que nous faisions sans avoir recours à une certaine forme d’assistance technologique. Mais les choses sont en train de changer rapidement et radicalement. Jadis, quand nous prenions l’autobus, il nous fallait consulter des trajets imprimés, nous rendre à temps à l’arrêt en prévoyant le temps que ça prend et regarder à l’extérieur pour descendre au bon endroit. Maintenant, grâce à l’omniprésence des téléphones « intelligents », à des applications de transport en commun et à des autobus intégrés au réseau de transport « intelligent », nous pouvons savoir où est rendue l’autobus que nous voulons prendre, recevoir une notification quelques minutes avant son passage pour nous dire de nous rendre à l’arrêt, suivre nos déplacements sur notre téléphone ou sur des écrans situés dans l’autobus et savoir où descendre sans regarder à l’extérieur. Jadis, quand nous avions à nous déplacer, à pied ou en voiture, dans une ville mal connue ou dans un secteur mal connu de la ville où nous habitions, il nous fallait être…

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Risques de la numérisation de la culture (1) – Les livres électroniques

Si presque toute la culture est en ligne et est assistée par ordinateur, sa survie dépend de la pérennité de ces technologies et du bon vouloir des corporations, des institutions et des gouvernements qui contrôlent ces technologies et la culture ou qui légifèrent sur elles. Étant donné les transformations technologiques, culturelles, morales et politiques qui s’accélèrent et aux dérapages autoritaires et superstitieux dans lesquels nous sommes entraînés, il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir de la culture en tant qu’entité vivante, et non comme une chose morte, mutilée, démembrée et enterrée. Et pourtant il arrive rarement qu’on s’inquiète. Nos concitoyens, qu’ils aient des prétentions à la culture ou non, nous ont montré qu’ils se préoccupent beaucoup plus du moindre petit microbe qui circulent, et nous font sentir qu’à côté des changements climatiques qui menaceraient l’humanité et la planète toute entière, la dégradation de la culture ne mérite pratiquement pas d’attention. Car à quoi bon préserver la culture si nous sommes submergés à cause de la fonte des glaces polaires, carbonisés par les rayons toujours plus ardents du soleil, affamés par les sécheresses, pulvérisés par les ouragans et les tornades, ensevelis par les tempêtes de neige, frigorifiés par le verglas…

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Difficultés et risques liés à la constitution d’un réseau économique clandestin

Nos gouvernements continuent de travailler à la transformation numérique, même si les signes d’une crise économique importante deviennent de plus en plus évidents, ou justement pour cette raison. Juste depuis le début du mois de mai 2023, la Banque du Canada a lancé une consultation publique sur le dollar numérique, et USAID a organisé à Washington un événement pour souligner la réussite de la transformation numérique grâce à l’implantation de DIIA en Ukraine, qui servirait de modèle en la matière aux « autres démocraties ». La Banque du Canada voudrait faire croire aux Canadiens que rien n’a été décidé quant à la création d’une monnaie numérique de banque centrale, qu’elle ne remplacera pas les billets de banque, et qu’on les consulte simplement pour avoir leur avis sur la question, afin d’aider cette noble institution à offrir des services monétaires de qualité dans un monde en perpétuel changement et de se préparer adéquatement en prévision du jour où on pourrait décider de créer cette nouvelle forme de monnaie accessible à tous, par exemple parce que l’argent comptant ne serait plus accepté comme mode de paiement dans un nombre croissant de commerces. Comme si ce n’était pas la responsabilité de la Banque du Canada…

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La confusion des idées : confiance et foi

Environ une année après la levée de la majorité des mesures soi-disant sanitaires, les experts en santé publique québécois disent s’inquiéter de la perte de confiance dont ils feraient l’objet (Noovo Info, 16 mars 2023). Je suppose que c’est approximativement la même chose dans les autres provinces canadiennes et dans les autres pays occidentaux qui y sont allés à fond dans le délire covidique. Car qu’arriverait-il si un autre méchant virus ou un autre méchant variant apparaissait précisément quand nous n’avons plus entièrement confiance en la Santé publique et quand nous pourrions être disposés à ne pas respecter rigoureusement les consignes salvatrices qu’elle pourrait nous donner ? Cependant, les experts en santé publique et les bureaucrates de la Santé publique peuvent-ils raisonnablement s’attendre à autre chose après deux années de mesures contraignantes, invasives et arbitraires, qu’ils semblent avoir suspendues à regret, en nous rappelant perpétuellement que le virus est toujours avec nous, que certaines des mesures soi-disant sanitaires pourraient être réimposées, qu’il est toujours recommandé de porter un masque dans les lieux publics et de nous faire vacciner, qu’il est requis de porter un masque quand on a des symptômes d’un syndrome grippal, et qu’il faut nous préparer dès maintenant à…

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Sur une attitude morale liée au port du masque et à d’autres petits désagréments

Une année après la fin de l’obligation de porter un masque chirurgical ou un couvre-visage dans les lieux publics et dans les milieux de travail, le gouvernement québécois nous gratifie toujours d’affiches dans les transports en commun pour nous sensibiliser au port du masque dans les lieux publics, qui serait « notre filet de sécurité » collectif. Sauf erreur, dans certaines régions sociosanitaires du Québec, les professionnels de la santé et les usagers du réseau de santé (comme on les appelle dans nos bureaucraties) doivent toujours porter un masque quand ils travaillent ou quand ils ont une consultation médicale ou vont passer un examen médical. En plus, nous voyons de temps en temps des hypocondriaques (parfois très jeunes et vraisemblablement en bonne santé) ou des hypervertueux (souvent dotés d’une face de carême, à en juger d’après le peu que nous en voyons) continuer de porter un masque dans les commerces (en tant que clients ou en tant qu’employés, par exemple ceux qui travaillent dans des ongleries), dans les autobus et dans le métro, ou quand ils toussotent un petit peu. On peut se demander ce qu’il faut pour que les irréductibles du port du masque capitulent, et pour que ceux qui se…

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Transformation numérique et transformation politique (7)

Conclusion des billets du 26 avril, du 28 avril, du 2 mai, du 4 mai, du 7 mai et du 15 mai 2023. J’ignore dans quelle mesure les maux que j’ai décrits dans les billets de cette série se réaliseront. Les chefs politiques, les gestionnaires de la bureaucratie publique et le département des relations publiques des banques et des grandes corporations impliquées de près ou de loin dans la transformation numérique des États occidentaux ne sont pas très bavards à ce sujet, sauf quand il s’agit de faire des déclarations sur les utilisations les plus immédiates et les plus accessibles des nouveaux dispositifs technologiques, et sur l’importance d’être à la fine pointe du progrès technologique. Il n’est presque jamais question des autres manières dont ces dispositifs pourraient être utilisés, ensemble ou séparément, et dans quel projet politique l’entrée en fonction et le développement de ces dispositifs s’inscrivent, comme si le progrès technologique était une sorte d’automate qui pouvait se donner à lui-même ses propres fins et auquel nos États et nos sociétés devaient se fier pour guider leur évolution, qui serait inéluctable. Aussi bien nous fier à la Providence des chrétiens ou à l’Histoire des marxistes. Le fait que ces personnages,…

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Transformation numérique et transformation politique (6)

Suite des billets du 26 avril, du 28 avril, du 2 mai, du 4 mai et du 7 mai 2023. Les gouvernements occidentaux seraient en train de préparer l’adoption et l’imposition d’une monnaie numérique centralisée et programmable. C’est là une des choses les plus craintes par les opposants aux tendances autoritaires et totalitaires de nos gouvernements et de nos sociétés. Les cartes de débit et de crédit que nous utilisons pour faire des achats dans des commerces ou en ligne et, parfois, pour soutenir les activités de personnes et d’organisations qui critiquent et qui s’opposent à ces tendances, rendent assez faciles de tracer nos transactions financières et de nous punir si nous participons au financement d’un mouvement d’opposition que nos gouvernements et nos banques déclarent inapproprié, incompatible avec leur conception étriquée ou absurde des valeurs démocratiques, et même dangereux. Une monnaie numérique centralisée et programmable – qui nous serait imposée par nos gouvernements et nos institutions bancaires et qui deviendrait le seul moyen de paiement accepté ou légal – permettrait d’étendre et d’automatiser la surveillance et le contrôle de nos transactions financières et, directement ou indirectement, de surveiller et de contrôler la majorité des choses que nous faisons, qu’elles soient déclarées…

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Remarques sur les sociétés totalitaires

Totalitaire est l’un de ces mots qu’on utilise souvent sans préciser ce qu’on entend par là, si bien qu’on croit souvent qu’il est juste ou injuste de l’employer non pas d’après ce qu’on observe, mais d’après les sentiments qui dominent ou différentes orientations politiques, morales, religieuses ou idéologiques. C’est ce qui arrive depuis 2020. Les opposants aux politiques autoritaires et invasives des gouvernements occidentaux disent que nous sommes déjà dans le totalitarisme ou que les tendances totalitaires se renforcent. Ils veulent généralement dire par là que les États et les gouvernements occidentaux, que nous avons l’habitude de dire démocratiques, sont déjà totalitaires ou sont en train de le devenir. Même s’ils ne le disent pas directement, on dirait que, pour eux, ce sont seulement ou surtout les États et les gouvernements qui peuvent être totalitaires, en privant indûment les individus, les associations d’individus et les communautés d’une grande partie de leur liberté. C’est ce qui leur fait parfois dire, assez absurdement, que nous sommes en marche vers le communisme (pour plusieurs, totalitaire et communiste sont pratiquement des synonymes), alors que les grandes multinationales prospèrent et deviennent plus riches et plus puissantes que les États, les traitent comme des vaches à…

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Transformation numérique et transformation politique (5)

Suite des billets du 26 avril, du 28 avril, du 2 mai et du 4 mai 2023. Plus les organismes publics mettent en ligne les services qu’ils offrent et déploient les systèmes informatiques nécessaires pour ces activités et leur suivi, plus les occasions de vol de données personnelles ou confidentielles, de fraude et de tricherie deviennent nombreuses. Un pirate informatique habile pourrait avoir accès à des documents gouvernementaux qui ne doivent pas être divulgués à la population ou à des puissances étatiques étrangères, ou aux données fiscales des contribuables ou médicales des usagers du réseau de santé public. Un fraudeur peut obtenir une aide financière gouvernementale, une autorisation ou un permis en se faisant passer pour quelqu’un d’autre. Un tricheur peut demander à quelqu’un d’autre de faire à sa place un examen en ligne, ou consulter ChatGPT pendant qu’il fait cet examen, pour obtenir un diplôme, un brevet d’enseignement ou un poste dans la fonction publique. Au lieu de diminuer considérablement la quantité de données collectées, de décentraliser ces données et de réduire au minimum le nombre de personnes qui ont accès à ces données à distance et les données auxquelles chacune d’entre elles a accès, la tendance est à l’augmentation…

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Transformation numérique et transformation politique (4)

Suite des billets du 26 avril, du 28 avril et du 2 mai 2023. Quand, dans les années 1990, les ordinateurs ont commencé à être utilisés dans les milieux de travail, on nous a promis que ça nous simplifierait la vie. Certaines des tâches que nous avions à réaliser allaient être partiellement ou complètement abolies, ou transformées de manière à devenir plus courtes et moins complexes, nous disait-on. Trente ans après, nous attendons toujours que ça arrive. Dans le meilleur des cas, nous avons vu des tâches disparaître ou devenir plus simples, mais d’autres tâches plus nombreuses et parfois plus complexes sont apparues. Et pour réaliser ces tâches, on conçoit de nouveaux dispositifs technologiques qui pourraient avoir les mêmes effets. Nous aurait-on raconté des histoires ? N’était-ce pas simpliste de croire que ces technologies, sans faire partie d’un projet de simplification et de réduction du travail et de la bureaucratie, pouvaient vraiment produire les effets voulus ? N’est-il pas normal qu’aussi longtemps que nous sommes prisonniers d’une morale qui tend à faire du travail ou de la vaine agitation une fin en soi et qui condamne l’oisiveté (qui serait, selon le proverbe, la mère de tous les vices), le contraire arrive, c’est-à-dire que ces…

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Transformation numérique et transformation politique (3)

Suite des billets du 26 avril 2023 et du 28 avril 2023. Même quand il n’y a pas de méchant virus qui circule, c’est la tendance de rendre de plus en plus facile de voter à distance. Il y a d’abord le vote par correspondance, qui est de moins en moins réservé aux citoyens qui sont à l’étranger ou qui sont dans l’impossibilité d’aller au bureau de vote le jour des élections. Dans certains États américains, il existe même une pratique (le « ballot harvesting ») qui consiste à collecter les bulletins de vote des électeurs qui n’ont manifestement pas l’intention de voter, et de les déposer au bureau de scrutin ou d’autres lieux de collecte. Le vote à distance semble devenir de plus en plus répandu, et tout est en place pour qu’il s’inscrive dans la transformation numérique des institutions politiques et bureaucratiques. Il faut juste un peu de volonté politique et bureaucratique pour qu’on en vienne à voter numériquement, sans sortir de chez soi, en utilisant des plates-formes en ligne. Nos États dépendent souvent de corporations privées pour la conception, l’entretien et la mise à jour de leurs systèmes informatiques. Ça serait probablement aussi le cas pour des systèmes de…

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Destruction des conditions de l’exercice des droits politiques des citoyens

Il ne suffit pas que les citoyens aient des droits politiques. Il faut aussi qu’ils soient capables de les exercer. Sans leur exercice, ces droits politiques n’existent pas. Et sans ces droits politiques, la démocratie n’existe pas. Contrairement à ce qu’affirment péremptoirement les légions de bien-pensants, il ne suffit pas d’être une bonne personne, au sens où elles l’entendent, pour être capable d’exercer ses droits politiques intelligemment. En fait, c’est précisément le contraire qui arrive. Plus on exerce des pressions sur les individus pour qu’ils se conforment à ce qu’on décrète être le simple bon sens, les valeurs démocratiques ou le Bien, plus on les prive de l’autonomie morale qui fait partie des conditions de l’exercice des droits politiques, ou plus on les empêche de développer cette autonomie. Pour être capable d’exercer ses droits politiques, c’est-à-dire une partie du pouvoir politique, il faut disposer d’une importante autonomie morale. Cela ne vaut pas seulement pour les citoyens dans une démocratie, mais aussi pour un roi et pour des nobles dans une monarchie. Le roi, s’il est sous la tutelle morale du clergé, n’est rien de plus qu’un grand enfant incapable de décider des affaires politiques. Soumis à une morale superstitieuse qui…

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Transformation numérique et transformation politique (2)

Suite du billet du 26 avril 2023. Au cours des dernières années, nous avons vu les présidents, les ministres, les députés, les fonctionnaires et les gestionnaires de la bureaucratie publique continuer de s’occuper des affaires publiques à distance, grâce au télétravail et à la vidéoconférence. Au plus fort des confinements, les chefs d’État pouvaient s’entretenir avec leurs ministres sans sortir de chez eux, s’ils n’avaient pas envie de les rencontrer en cachette, ou s’ils avaient peur du virus ou de se faire prendre. Les parlements ont pu siéger même quand leurs salles demeuraient vides, les députés n’ayant plus besoin de braver le froid et le virus pour supposément représenter nos intérêts, mais pouvant dorénavant le faire dans le confort et dans la sécurité de leur foyer. Les gestionnaires de la fonction publique pouvaient, avec l’aide des bureaucrates qui leur sont subordonnés, continuer à inventer, à mettre à jour et à amender des directives et des procédures inefficaces, inutiles, absurdes et farfelues, et continuer à faire au moins aussi mal (de leur point de vue, au moins aussi bien) ce qu’ils faisaient avant. Maintenant que les chefs politiques qui nous traitent comme de vulgaires sujets ou comme de misérables serfs ont…

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Transformation numérique et transformation politique (1)

L’État qui réalise une transformation numérique réalise aussi une transformation politique. On se trompe donc, ou on nous trompe donc, quand on nous présente la transformation numérique de nos gouvernements et de nos institutions publiques comme une affaire essentiellement technologique, laquelle n’affecterait pas ou affecterait peu la nature et la constitution de ces gouvernements et de ces institutions, et dont devraient s’occuper seulement des experts de l’informatique qui auraient les compétences requises. Comme si le fait de dématérialiser et de délocaliser les services, les documents, les données, les employés de l’État, les citoyens et les dirigeants politiques et bureaucratiques pouvait ne pas changer ces gouvernements, ces institutions et l’État lui-même, qui sont tout ça ! Comme si la nature de ces transformations pouvait être déterminée par le seul progrès technologique, sans s’inscrire dans un projet politique donné ! Comme si ce progrès technologique pouvait se donner à lui-même sa propre orientation, et ne l’obtenait pas d’un projet politique donné ! Comme si c’était les experts en informatique qui décidaient de ce projet politique, et comme s’ils étaient plus aptes que nous à juger de ce projet ! Dans une série de courts billets, j’examinerai quelles peuvent être les changements politiques obtenus grâce à la…

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Bons sentiments et tendances totalitaires

Les bons sentiments et les tendances totalitaires sont, pour beaucoup d’entre nous, des choses incompatibles. Selon eux, les Allemands du Troisième Reich auraient adhéré au nazisme parce qu’ils n’avaient pas de bons sentiments et avaient plutôt de mauvais sentiments. C’est pourquoi ils s’imaginent, quand les gouvernements et les médias de masse occidentaux déclarent, à tort ou à raison, que des mouvements politiques ou des groupes d’opposants sont d’extrême-droite, qu’il faut combattre les mauvais sentiments que répandent ces méchantes personnes et les remplacer par de bons sentiments, c’est-à-dire leurs sentiments. Ils ne comprennent pas que les Allemands de l’époque évaluaient positivement les sentiments qu’ils avaient, par exemple à propos de la puissance de l’Allemagne, de l’unification et de la purification de la race allemande et de l’élimination des éléments indésirables, impurs, parasitiques, dégénérés ou traîtres, comme les Juifs, les Slaves, les Tziganes, les homosexuels, les communistes, les socialistes et les démocrates. Ils croient que, quand ils auront réussi à imposer de bons sentiments, c’est-à-dire leurs bons sentiments, à toutes les personnes soupçonnées ou accusées d’être d’extrême-droite ou d’être sceptiques quant à ces sentiments, on en aura enfin fini avec le suprémacisme blanc, le fascisme, le néo-nazisme et tout ce qui s’y…

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La négativité et la violence de la communication positive et non violente

J’enrage encore à cause de la formation sur le service à la clientèle (billet du 30 mars 2023) qu’on m’a imposée au travail, alors que je ne suis pourtant jamais en contact avec les clients de l’entreprise pour laquelle je travaille. C’est qu’il suffirait de faire quelque chose pour quelqu’un, quel qu’il soit, pour faire du service à la clientèle. Le service à la clientèle deviendrait alors le paradigme universel dans lequel devraient s’inscrire toutes les relations humaines. Il aurait même des applications dans les familles, dans les couples et entre amis. Ce qui me dégoûte encore plus, c’est la grande entreprise de domestication des employés (billet du 4 avril 2023) dans laquelle cela s’inscrit. Et puisque nous sommes presque tous des employés, puisque les autres conditions professionnelles sont de plus en plus assimilées à la condition d’employés, c’est presque tout le monde qu’on domestique. Étant donné la place importante que le travail occupe dans nos vies, ce sont les individus tout entiers qu’on transforme en chats ou en chiens d’appartement, qui donnent gentiment la patte à leurs maîtres (les employeurs, les dirigeants politiques et bureaucratiques, les médecins, les experts, etc.) qui contrôlent de plus en plus tout ce qu’ils…

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Transposition des techniques de manipulation sanitaires dans le domaine de la sécurité

Pour les gouvernements occidentaux, tous les prétextes sont bons pour accroître la surveillance et le contrôle des citoyens. Nous l’avons bien vu avec les mesures soi-disant sanitaires mises en place au printemps 2020, auxquelles on a en grande partie mis fin deux ans plus tard, mais qu’on pourrait réactiver sous une forme plus ou moins abusive, puisque les organisations de santé publique internationales et nationales n’ont toujours pas déclaré la fin de la fameuse pandémie et ne daignent pas nous dire ce qu’il faudrait pour qu’on puisse enfin considérer qu’elle est terminée, puisqu’elles peuvent annoncer l’apparition d’un nouveau variant préoccupant pour essayer de nous reconfiner, de nous obliger à nouveau à porter un masque dans les lieux publics et de réimposer l’usage du passeport vaccinal. Ces mesures soi-disant sanitaires sont un prolongement des mesures sécuritaires imposées à la suite des attentats du World Trade Center en 2001, lesquelles ont depuis proliféré, chaque attentat ou chaque massacre qu’on n’a pas réussi à empêcher grâce aux dispositifs sécuritaires déjà en place étant une opportunité pour imposer plus de dispositifs de la même espèce. Dans le cas des mesures soi-disant sanitaires, chaque nouvelle « vague » et même la crainte d’une nouvelle « vague » ont servi…

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La domestication « nouveau genre » des employés

Le monde du travail est entré dans une nouvelle ère. L’époque à laquelle il suffisait de nous rendre au travail pour exécuter les tâches attendues de nous est révolue. Dans de nombreux milieux de travail, dans le secteur privé comme dans le secteur public, pour des emplois qualifiés comme pour des emplois non qualifiés, nous ne sommes plus seulement traités froidement comme les rouages d’une machine complexe, ou comme des animaux bien dressés dont on utilise la force de travail physique ou intellectuelle. Dorénavant, être un travailleur salarié, ce n’est plus simplement être exploité par son employeur, c’est faire partie d’une communauté ou d’une grande famille, c’est adhérer aux valeurs de l’entreprise ou de l’organisation, c’est avoir de bons sentiments pour ses collègues et ses supérieurs, c’est participer à des rites collectifs pour renforcer les liens entre les employés et entre les employés et la direction, c’est l’obligation de s’aimer les uns et les autres et d’être polis jusqu’au fond du cœur, c’est être fier d’appartenir à telle entreprise ou à telle organisation, c’est être présent sur les médias sociaux de cette entreprise ou de cette organisation, c’est adopter les saines habitudes de vie promues par l’employeur, c’est veiller à…

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La vanité des humbles

Je sais depuis longtemps que je vis dans une société composée principalement de vers de terre. Malgré des années de cohabitation forcée, je n’arrive pas à m’habituer à l’existence de ces invertébrés, qui provoquent chez moi une répugnance viscérale. J’ai beau me dire qu’ils ne méritent pas que je me fâche contre eux et qu’il vaut mieux que je rie simplement d’eux, cela finit tôt ou tard par se produire. Mon employeur m’a infligé dernièrement, en compagnie de mes collègues, une longue formation sur le service à la clientèle. Pourtant, nous n’entrons jamais en contact avec les clients de l’entreprise pour laquelle nous travaillons. Nous faisons plutôt du soutien informatique de base pour d’autres employés de la même entreprise, et certains de mes collègues développent ou modifient des logiciels à la demande d’autres employés ou en collaboration avec eux. Nous n’avons donc pas une clientèle à servir. Nous soutenons tout au plus les utilisateurs des logiciels qui sont sous notre responsabilité, et nous travaillons en collaboration avec eux pour les configurer correctement, et parfois pour les améliorer ou faire une mise à niveau. Toutefois, les administrateurs se sont mis dans la tête que le seul fait de faire quelque chose…

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La culpabilité de la nature, des méchants et de l’humanité quant aux macroagressions

Il arrive assez souvent, quand nous essayons d’expliquer les causes d’un phénomène social ou moral, que nous nous imaginions pouvoir faire le tour du problème grâce à une seule piste d’analyse. Même quand nous ne prétendons pas avoir tout dit ce qui pourrait être dit sur cette question, nous voulons parfois dire par là que nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de cette piste. Il arrive plus rarement que nous reconnaissions qu’il y a d’autres pistes d’analyses et que les causes d’un phénomène social ou moral sont multiples et complexes, et encore plus rarement que les mêmes personnes explorent elles-mêmes ces autres pistes d’analyse et ne se contentent pas de reconnaître leur existence. C’est pour explorer une autre piste de réflexion, parmi d’autres possibles, que je reviens rapidement sur le billet que j’ai écrit hier. L’hypersensibilité aux microagressions, que j’ai analysée dans mon billet du 25 mars 2023, ne suffit pas à expliquer l’insensibilité de beaucoup de nos concitoyens aux macroagressions commises par les gouvernements, les organisations supranationales, les institutions financières et les grandes corporations. Une autre cause de cette insensibilité, c’est la croyance en la culpabilité de la nature, des méchants et de l’humanité quant à ces macroagressions,…

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Hypersensibilité aux microagressions et insensibilité aux macroagressions

C’est dorénavant la mode, surtout quand on appartient à un groupe victimisé, de se plaindre de microagressions ; et quand on n’appartient pas à un groupe victimisé, de se faire le défenseur des victimes de microagressions. Les clichés, les expressions jugées dénigrantes et les comportements perçues comme irrespectueux, quand ils concernent les Noirs, les Autochtones, les Asiatiques, les Latinos, les Arabes, les Juifs, les femmes, les homosexuels, les lesbiennes, les bisexuels et les transsexuels, par exemple, sont souvent considérés comme des microagressions. Celui qui ose employer le terme « nègre », ou qui emploie des expressions comme « travailler comme un nègre » ou « parler le petit nègre », ou qui plaisante un Noir sur la taille présumée de son membre viril, est par conséquent un microagresseur. Même chose pour quelqu’un qui se déguiserait en Amérindien pour l’Halloween, avec des mocassins, des plumes, un arc et un carquois. Même chose pour celui qui aurait l’idée d’ouvrir ou de tenir une porte à une féministe d’une certaine espèce, qui en conclurait qu’on pense qu’elle n’est pas capable d’ouvrir la porte elle-même. Même chose pour un homme qui se montrerait trop insistant dans la cour qu’il lui ferait, qui oserait la toucher du bout des doigts ou, encore…

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Des révélations sur la Chine qui tombent à point

Vraiment, les révélations sur les ingérences présumées de la Chine dans les élections fédérales canadiennes de 2021 tombent à point. Juste au moment où l’administration américaine et la plupart des gouvernements occidentaux se scandalisaient du rapprochement de la Chine et de la Russie, juste au moment où des ballons d’espionnage chinois et d’autres objets volants non identifiés auraient survolé le territoire américain et canadien et auraient été abattus par l’aviation américaine, juste au moment où on s’apprêtait à menacer la Chine si elle osait fournir des armes à la Russie, voilà qu’un rapport secret du Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) fait surface dans les médias, qui décrirait de quelle manière le gouvernement chinois serait intervenu pour faire élire des députés libéraux, au détriment de députés conservateurs, les seconds défendant généralement une ligne plus dure vis-à-vis de la Chine. Comme c’est commode ! Ce n’est pas nouveau : de semblables allégations – vraies ou fausses, fondées ou non – circulent depuis quelques années à propos des élections fédérales canadiennes de 2019 et de 2022. Ce qui est nouveau, par contre, c’est l’importance plus grande que les médias de masse canadiens et étrangers accordent à cette histoire, dans un contexte…

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Guerre de l’information et guerre morale

Les journalistes, les scientifiques et les intellectuels dissidents déclarent souvent qu’ils luttent contre la désinformation et qu’ils participent à une grande opération de réinformation, dans le cadre d’une guerre de l’information, qu’il soit question de la pandémie, de la guerre, des changements climatiques, de la surveillance de masse et du contrôle social. Si beaucoup de nos concitoyens acceptent de se faire confiner, museler, injecter des substances dangereuses, appauvrir, entraîner dans une guerre mondiale, sermonner à propos de leur consommation d’essence, de gaz naturel, d’électricité et de viande, et de se soumettre à une discipline hospitalière et carcérale, c’est que la propagande gouvernementale et médiatique les exposent à des informations fausses et trompeuses. Si ces personnes étaient au contraire bien informées, si elles ne prenaient pas des mensonges pour la vérité, beaucoup d’entre elles n’obéiraient plus à ceux qui sont en train de les assujettir progressivement, ne collaboraient plus avec eux, et parfois même leur résisteraient. Dans cette perspective, l’accès à une information équilibrée et raisonnée et la connaissance des faits ou de la vérité devraient ouvrir les yeux des personnes mal informées, trompées ou endoctrinées, et contribuer à les faire agir de manière plus raisonnable et plus autonome. Et quand…

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Christine Lagarde piégée par Vovan et Lexus

Vovan et Lexus, ces deux farceurs russes, ont bien choisi leur dernière cible, dans un contexte où l'économie européenne est en train de se désagréger, où l'inflation dure et affecte de nombreux secteurs de l'économie, et où des banques commencent à avoir besoin d’être renflouées par les gouvernements. En se faisant encore une fois passer pour Zelensky, c’est cette fois-ci à Christine Lagarde, qui est maintenant présidente de la Banque centrale européenne, qu’ils font dire toutes sortes de choses intéressantes. Même si l’économie russe résisterait assez bien aux sanctions occidentales (2:10), les sanctions seraient malgré tout efficaces et devraient être maintenues. Assurément, c’est une femme aussi intelligente (les volumes de La Pléiade, qu'elle montre fièrement en arrière-plan, en témoignent) que séduisante, comme le fait remarquer Pseudo-Zelensky. Le fait qu’elle soit à la tête de la Banque centrale européenne, en ces temps de troubles économiques, devrait rassurer les Européens. L’expérience qu’elle a acquise en tant que ministre française de l’Économie, pendant la crise bancaire et financière de 2008, et en tant que directrice générale du Fonds monétaire internationale pendant la crise de la dette dans la zone euro à partir de 2011, devrait convaincre les citoyens européens que leur avenir est…

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Les risques de la centralisation de l’identité numérique et des services publics et privés

Je ne veux pas revenir ici sur l’idée qu’il serait possible, pour le gouvernement fédéral canadien ou le gouvernement provincial québécois, d’utiliser l’identité numérique et tous les services publics et privés qui y seraient liés pour l’écraser un mouvement d’opposition citoyenne ou de cibler individuellement des opposants politiques jugés trop populaires. Nous avons vu ce dont est capable le gouvernement fédéral quand il a bloqué les comptes bancaires et les cartes de crédit des personnes qui ont participé ou qui ont soutenu financièrement le « Freedom Convoy » au début de l’année 2022 et les conclusions de la commission chargée de déterminer si le recours à la Loi sur les mesures d’urgence était légitime ou non. Il est à craindre que le gouvernement provincial, s’il était dans la même situation, en ferait autant, ou demanderait au gouvernement fédéral d’en faire autant. Mais avec l’identité numérique, ce serait encore plus facile : on pourrait identifier facilement les personnes qui participent ou qui soutiennent les manifestations ou les mouvements d’occupation, et on pourrait tout bloquer en quelques clics, au lieu d’avoir à demander aux institutions financières, puisqu’en bloquant l’identité numérique de ces personnes, plus moyens de faire des transactions financières, et aussi bien d’autres choses,…

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Opération Warp Speed pour la formation des professionnels de la santé en Ontario

Le gouvernement ontarien a annoncé dernièrement son intention d’accélérer la formation des professionnels de la santé dans l’espoir de remédier à la pénurie de personnel dans le réseau public de santé et au surmenage qui y sévit. Alors que le problème existe en Ontario depuis des années ou même des décennies (comme au Québec et probablement dans d’autres provinces canadiennes) et que le gouvernement n’a pris aucune mesure sérieuse pour remédier à la situation, et a vraisemblablement adopté des politiques de santé qui ont aggravé la situation, voilà que les politiciens et les bureaucrates se décident, mais en faisant une autre proposition qui, vraisemblablement, continuera de détruire le réseau public de santé, car on ne peut pas accélérer la formation des professionnels de la santé comme on accélère la production de boîtes de conserve, en accélérant la chaîne de production. Ou, si cela s’avérait possible, cela aurait de graves conséquences sur la compétence et les connaissances des nouveaux professionnels de la santé. C’est pourquoi le Dr Byram Bridle, qui a réagi rapidement à cette annonce dans un article intitulé « Warp Speed Training of Medical Professionals », a décidé de comparer cette politique éducative accélérée au programme Warp Speed du…

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Incompatibilité radicale de la confiance et de la protection des données et de l’identité

L’important vol de données personnelles et confidentielles qui a eu lieu au siège social des Caisses populaires Desjardins en 2019 devrait nous avoir appris que la confiance fait mauvais ménage avec la protection de nos données. Les données des clients de Desjardins n’étaient pas en sécurité parce qu’ils ont fait confiance à Desjardins pour collecter et pour protéger toutes sortes de données servant à les identifier et à documenter leurs habitudes financières. Elles étaient encore moins en sécurité parce que Desjardins, qui faisait confiance aux employés qui avaient accès à cette base de données, n’a pas pris les précautions nécessaires pour repérer rapidement ceux d’entre eux qui essaieraient de voler ces données et de les revendre sur le marché noir. C’est à cause de ce manque méfiance que les données de millions de clients de Desjardins ont été volées, circulent depuis sur le Dark Web et sont utilisées pour usurper leur identité, notamment afin de contracter des prêts et faire des achats en se faisant passer pour eux. Une des premières choses que Desjardins a fait pour rassurer ses clients, c’est de les inviter à s’inscrire chez Equifax, une société d’évaluation de la cote de crédit, pour recevoir des notifications…

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Perspective des prêtres et des magiciens sur les maladies et les phénomènes météorologiques

Depuis les temps les plus reculés, le pouvoir et la position sociale des prêtres et des magiciens dépend considérablement de leur capacité présumée à connaître les causes des maux et des calamités qui s’abattent sur les hommes ou qui les menacent et à agir sur ces causes. Si les maladies, les épidémies, les tempêtes, les déluges, les sécheresses et les famines n’existaient pas, s’ils ne faisaient pas souffrir et mourir les hommes et s’ils ne provoquaient pas un fort sentiment d’insécurité, ces personnes n’auraient pas pu acquérir autant de pouvoir et d’influence sur les autres hommes, et n’auraient pas pu constituer des organisations qui gardent jalousement leurs secrets et qui s’entourent de mystère. Car les prêtres et les autres personnages du même acabit profitent la peur et de l’ignorance des hommes, et ils ont intérêt à leur cacher les trucs du métier. En effet, si les hommes connaissaient les causes naturelles de la sécheresse qui détruit leurs récoltes et qui les affame, si les prêtres ne leur faisaient pas croire que c’est là l’action ou l’absence d’action d’une divinité qu’il faut apaiser ou se concilier par des cérémonies, des processions, des sacrifices, des privations et des mortifications, si les magiciens…

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Perspective profane sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques

Je veux faire ici le même exercice que j’ai fait dans mon billet du 3 décembre 2022, mais cette fois-ci sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques, au lieu des virus. Depuis plusieurs années, les experts des changements climatiques, les militants écologistes, les médias de masse, les politiciens et certaines organisations supranationales en ont tellement fait qu’il est bien connu, pour nous qui nous opposons aux tendances autoritaires et totalitaires qui se renforcent actuellement, que plusieurs scientifiques remettent en doute la réalité du réchauffement climatique et affirment que les changements climatiques sont cycliques, qu’on exagère l’importance des changements qui seraient en train de se produire, et qu’on surestime le rôle que joueraient les actions humaines dans ces changements, principalement à cause des émissions de gaz à effet de serre, entre autres liées à l’utilisation des énergies fossiles et à la production et à la consommation de viande. Je suis content que ces scientifiques se fassent entendre par la publication d’articles scientifiques et de rapports de recherche, et qu’ils essaient aussi de vulgariser la démarche utilisée et les résultats obtenus pour nous faire comprendre, à nous qui ne sommes pas des scientifiques, à quel point ce que…

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Students Against Mandates

Une des choses qui m’a le plus déçu depuis 2020, c’est de constater à quel point nous avons été ramollis au cours des dernières années, à force de mesures sécuritaires diverses, contre le terrorisme, contre les accidents, contre les mauvaises habitudes de vie, etc. Les populations occidentales n’auraient certainement pas accepté aussi docilement les mesures soi-disant sanitaires dans les années 1960, 1970, 1980 et 1990. Sans vouloir idéaliser les types humains qui existaient à l’époque, il y aurait certainement eu plus d’opposition à la propagande sanitaire, et les larbins bien-pensants qui ont collaboré avec les autorités politiques et sanitaires auraient certainement été moins nombreux. Il est vrai qu’il n’est pas nouveau qu’on se range en vieillissant, sous l’influence du mode de vie petit-bourgeois qui se réduit essentiellement au boulot et à la vie conjugale ou familiale. Mais tout de même, la proportion de larbins parmi nous a augmenté de manière dangereuse. Une véritable contagion servile, vous dis-je ! Ce qui m’a le plus fâché, c’est le manque de tonus des jeunes adultes, tout particulièrement les étudiants collégiaux et universitaires. Bien sûr, je comprends que ces jeunes ont eu des parents prématurément momifiés, et qu’ils ne sont certainement pas les seuls…

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L’emprise des religions sur les écoles

De la même manière que les religions traditionnelles et dogmatiques imposent à leurs fidèles des règlements alimentaires plus ou moins pointilleux et contraignants (voir le billet de 26 février 2023), afin d’exercer un contrôle sur eux dans leurs activités quotidiennes et dans leurs besoins essentiels, elles exercent souvent une forte influence sur la manière d’enseigner et la matière enseignée partout où elles sont encore vigoureuses et ne sont pas en train d’agoniser ou d’être délogées par des religions concurrentes, anciennes ou nouvelles. Quand les autorités religieuses sont au sommet de leur puissance et quand elles sont associées aux autorités politiques ou détiennent elles-mêmes le pouvoir politique, presque tous les aspects de la vie dans les institutions éducatives sont prises en charge par elles. Dans les écoles où sont éduqués les enfants et les adolescents, les autorités religieuses leur inculquent les dogmes et les attitudes morales et intellectuelles attendues des bons croyants, par exemple la passivité, l’humilité, l’obéissance, la docilité, le respect des autorités, la foi, la peur de Dieu ou du Diable, la résignation et l’admiration des grands mystères incompréhensibles. Dans les écoles où ce sont les jeunes adultes qui sont éduqués, ces autorités consolident leur emprise sur les jeunes…

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Réglementation alimentaire, religions et contrôle social

Les religions traditionnelles comportent souvent des obligations et des interdictions alimentaires, même si elles peuvent changer d’une religion à l’autre. Les bons catholiques devaient, dans le passé, manger maigre le vendredi et ne pas manger de viande pendant le Carême. Pendant le Ramadan, les bons musulmans devraient s’abstenir de manger de la nourriture, voire de boire de l’eau, du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil. Les bons juifs devraient seulement manger des aliments cacher et les bons musulmans devraient seulement manger des aliments halal, ce qui implique des restrictions portant sur les aliments eux-mêmes, sur la manière de les produire et de les préparer et parfois même sur les personnes qui les produisent et les préparent, ce qui implique la mise en place d’un système de certification et l’existence de commerces d’alimentation spécialisés, par exemple des supermarchés cacher ou des boucheries halal. Les bons hindous ne devraient pas manger de viande de bœuf, et devraient manger le moins de viande possible ou même pratiquer le végétarisme. Les bons musulmans ne devraient pas boire d’alcool. Les bons mormons ne devraient pas boire d’alcool, de thé et de café. Je pourrais continuer encore longtemps à énumérer les interdictions et les obligations…

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Deux conceptions de la trahison et de la politique

La manière dont on conçoit la trahison est grandement déterminée par le contexte dans lequel on se trouve. Dans un contexte où les intérêts ou les désirs d’une personne ou d’un groupe de personnes ne sont pas reconnus par une convention explicite ou implicite, on ne saurait raisonnablement accuser quelqu’un de trahison parce qu’il ne tient pas compte de ces intérêts ou de ces désirs. Il serait aberrant d’accuser de trahison un roi, surtout quand on croit qu’il tient son pouvoir de Dieu, parce qu’il ne tient pas compte des intérêts ou des désirs de ses sujets, ou qu’il les foule aux pieds. On peut certes dire qu’un tel roi est un mauvais roi, et aussi qu’il méconnaît son intérêt, puisqu’il tire en partie son prestige, sa puissance et sa richesse de ses sujets. En les écrasant et en les traitant comme des choses dont il pourrait librement disposer, il les prive des moyens de contribuer à son prestige, à sa puissance et à sa richesse, et les incite à lui manquer de loyauté et, tôt ou tard, à se révolter. Mais on ne saurait pas alors parler d’une trahison du roi à l’égard de ses sujets. En fait, la…

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Doutes sur les communautés comme structures de résistance

À cause des mesures soi-disant sanitaires qui pourraient de nouveau s’abattre sur nous, de l’inflation qui pourrait s’aggraver, des politiques écologiques autoritaires et souvent incompatibles avec notre bien-être et notre liberté et de l’intolérance des entreprises et des institutions gouvernementales, supranationales et financières à l’opposition en actes et en paroles, les appels à s’organiser sont de plus en plus fréquents et pressants au sein de la résistance, afin de ne pas être privés de nos moyens de subsistance et de ne pas être obligés d’accepter la servitude qu’on nous impose peu à peu. Plusieurs insistent sur l’importance de constituer des communautés et de ne pas rester isolés. C’est par exemple le cas de James Corbett qui, dans une vidéo « Building Community » de la série « Solutions Watch », cherche à nous faire comprendre que les meilleures idées – par exemple un système économique parallèle très ingénieux – ne servent à rien quand elles ne s’appuient pas sur une communauté décidée à les mettre en pratique. J’apprécie l’honnêteté et le réalisme de James Corbett, qui ne cache pas à ses auditeurs qu’il est très difficile de constituer des communautés de résistants et que ces tentatives échouent très souvent, soit que…

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Lutte interminable contre les changements climatiques et une pléthore d’autres maux

Ce qui me frappe quand j’écoute les politiciens, les militants écologistes, les journalistes et les oligarques qui s’investissent ou qui investissent dans la lutte contre les changements climatiques, c’est que les objectifs de cette lutte ne sont pas précisément ou même approximativement définis. Le climat a toujours changé, même avant l’apparition de l’espèce humaine ; et il continuera toujours de changer, même après la disparition de l’espèce humaine. Si on ne nous dit pas avec une certaine précision quel est le point de référence à partir duquel les changements climatiques sont évalués, quelles sont les raisons de choisir ce point de référence et pas un autre, et en quoi consisterait une période de relative stabilité climatique qui ferait que la situation pourrait être considérée de nouveau sous contrôle, alors tout peut être considéré comme des changements climatiques contre lesquels il nous faudrait absolument lutter, que ces changements se produisent ou semblent se produire maintenant, ou qu’on les annonce dans un futur rapproché ou lointain. Malgré les modélisations mathématiques sur lesquelles ils prétendent s’appuyer, ce sont des précisions et des raisons que les pourfendeurs des changements climatiques refusent généralement de nous donner. Dans leur perspective, les changements climatiques étant omniprésents et…

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Le rôle des écoles dans la résistance à l’autoritarisme gouvernemental et aux tendances totalitaires

Étant donné le dressage sanitaire des enfants, des adolescents et du personnel enseignant et non enseignant qui a eu lieu dans les écoles en 2020, en 2021 et en 2022, il peut sembler irréaliste et même absurde d’essayer de faire des écoles des lieux où on résisterait à l’autoritarisme et aux tendances totalitaires du gouvernement, et où on cultiverait les capacités de résistance des enfants et des adolescents. En effet, il y a peu d’endroits où la discipline sanitaire – la désinfection compulsive des mains, le dépistage et l’isolement préventif, la distanciation sociale, le port du masque, les « bulles-classes » et la promotion des fameux vaccins – a été appliquée avec autant de rigueur que dans les écoles. Cela s’explique par le fait que, comme les hôpitaux, ces établissements sont directement sous l’autorité du gouvernement, et que les administrateurs scolaires et les enseignants sont dans l’obligation d’appliquer ces règles, sous peine d’être sanctionnées par le gouvernement. Beaucoup ne se font d’ailleurs par priés et sont des collaborateurs zélés. Et cela ne s’applique pas seulement à l’idéologie sanitaire, mais aussi à l’idéologie climatique et à l’idéologie « woke » qui ont été intégrées, sous une forme plus ou moins dogmatique, aux programmes éducatifs en…

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Les limites du rôle de la famille dans la résistance à l’autoritarisme gouvernemental et aux tendances totalitaires

Pour beaucoup d’opposants à l’idéologie sanitaire qui s’est manifestée ouvertement à partir de 2020, la famille est une valeur importante. Elle serait même une force de résistance contre l’ingérence et les abus de pouvoir des autorités politiques et sanitaires. Car une des choses qui scandalisent le plus ces opposants, c’est que ces autorités prétendent mieux savoir que les parents ce qui est bon pour leurs enfants. Et ce qu’ils craignent le plus, c’est que ces autorités profitent des opportunités que procure l’éducation publique pour administrer à ces derniers des injections expérimentales. Certains sont même allés jusqu’à retirer leurs enfants des écoles et à les éduquer eux-mêmes à la maison pour les protéger du dressage sanitaire, grâce à la désinfection compulsive des mains, le dépistage préventif, la distanciation sociale, le port du masque et les « bulles-classes ». C’est effectivement ce que pouvaient faire de mieux ces parents dans ce contexte. Je les en félicite. Cependant, nous aurions tort de croire que les familles sont en elles-mêmes des structures de résistance contre l’autoritarisme gouvernemental, surtout quand il a des tendances totalitaires. C’est un lieu commun de la critique du totalitarisme de reprocher à ce dernier de retirer les enfants à leurs…

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Deux attitudes observées chez les immigrants

Je travaille principalement avec des immigrants nouvellement arrivés au Québec, ou établis ici depuis tout au plus cinq ans : surtout des Colombiens, des Salvadoriens, des Tunisiens, des Algériens, des Marocains, des Camerounais, des Sénégalais, des Rwandais, des Congolais, des Russes et des Bulgares. En plus de l’indifférence ou de l’ignorance de plusieurs à propos des transformations politiques, sociales et économiques qui se produisent au Canada et au Québec depuis quelques décennies – ce qui est déjà un problème –, j’ai remarqué deux attitudes très différentes. La première consiste à penser qu’il est normal qu’il y ait une minorité de la population qui s’enrichit en exploitant le reste de la population qui s’appauvrit, et aussi que le gouvernement serve les intérêts de cette minorité et utilise les forces policières pour contrôler le reste de la population. Une Colombienne établie au Québec depuis environ deux ans m’a dit qu’elle trouve ça normal et qu’elle ne voit pas ce qui m’indigne dans la situation au Canada ou au Québec. Certes, les inégalités sociales et économiques sont moins grandes ici qu’en Colombie, et le gouvernement est moins ouvertement violent envers le peuple ou les opposants, mais ce n’est pas une raison pour laisser…

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La conception de la démocratie des dirigeants occidentaux

Quand il s’agit de lutter contre des opposants intérieurs ou étrangers, nos dirigeants s’empressent de dire qu’ils défendent la démocratie contre cette opposition, ce qui ferait de leurs adversaires un danger pour la démocratie. Ils espèrent ainsi rallier une partie importante des populations occidentales contre leurs concitoyens, contre des concurrents politiques, ou contre les dirigeants d’autres pays avec lesquels ils ont des rapports conflictuels. Il existe certainement des ennemis de la démocratie, à l’intérieur des pays occidentaux et aussi à l’extérieur. Le problème, c’est que nos dirigeants se contentent de prétendre que ce sont eux les défenseurs de la démocratie, sans se donner la peine de définir une conception rigoureuse de la démocratie, de la soumettre à la discussion et de nous montrer que les institutions politiques dans lesquelles ils évoluent, ainsi que leur manière de gouverner, incarnent cette conception de la démocratie ; et sans nous montrer que leurs opposants ne respectent pas cette conception de la démocratie, ou du moins la respectent moins qu’eux. Ils se font simplement accusateurs, et leurs accusations trouveraient en elles-mêmes leur propre justification ou la trouveraient dans leurs prétentions à être des défenseurs de la démocratie, lesquelles seraient confirmées à leur tour par…

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Le profond sommeil des Canadiens sur la possibilité d’une guerre mondiale

Nous, les Canadiens, n’avons pas connu la guerre sur notre territoire depuis belle lurette. Nous-mêmes, nos parents, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, nos arrière-arrière-grands-parents, et ainsi de suite, ne savons pas ce que c’est que d’avoir la guerre chez nous, d’avoir nos villes assiégées, bombardées, prises et occupées par une armée étrangère. Nous ne savons pas ce que c’est que d’être enrôlés de gré ou de force pour protéger nos demeures, nos proches, nos concitoyens et notre pays d’une invasion. Nous ne savons ce que c’est que d’être capturés, blessés, mutilés et tués au combat. Nous ne savons pas ce que c’est que d’être contraints de travailler pour l’envahisseur ou de lui servir de chair à canon contre nos concitoyens ou contre les autres peuples qu’il envahit. Nous ne savons pas ce que c’est que d’être quotidiennement intimidés par les occupants, et parfois même battus, emprisonnés, torturés, jugés sommairement et exécutés. Nous ne savons pas ce que c’est, après la défaite de notre armée, de rejoindre la résistance, de participer à des actes de sabotage, d’organiser des attaques contre l’armée d’occupation, de procurer secrètement des renseignements aux armées alliées et de lutter clandestinement contre la propagande de l’occupant. Tout au plus…

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Pouvoir arbitraire, imprévisibilité et choix de vie

Une des conditions importantes de la liberté, c’est la capacité de faire des choix en connaissance de cause. Autrement dit, pour être libres, nous devons être capables d’évaluer la réalisabilité, les avantages et les inconvénients des choix possibles, ainsi que l’efficacité des différents moyens qui s’offrent à nous. Cela exige une certaine régularité des événements qui se produisent dans le monde où nous vivons. Sans cette régularité, il ne nous serait même pas possible de faire nos choix en fonction des événements imprévisibles qui pourraient se produire. Nous ne savons pas si l’hiver à venir ou déjà en cours sera clément ou rigoureux, si les tempêtes de neige seront fréquentes ou rares, et si le printemps arrivera rapidement ou se fera attendre ; mais nous savons que les saisons se succèdent toujours dans le même ordre, et que l’hiver ne commence pas au mois de juillet dans l’hémisphère nord. Ainsi, nous pouvons décider de faire, à l’occasion des vacances estivales, un voyage en Angleterre, en France, en Espagne, en Italie ou en Grèce, sans qu’elles ne soient gâchées par une vague de froid imprévue et même des tempêtes de neige, mais en pensant déjà à ce que nous voulons faire…

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Modèle d’affaires de l’industrie de la maladie

Même si la santé est officiellement le but visé par les médecins et par l’industrie pharmaceutique, il va de soi qu’elle est beaucoup moins rentable que la maladie. Ah ! que les sociétés pharmaceutiques et les pharmaciens seraient ennuyés si, du jour au lendemain, on trouvait une manière de prévenir ou de guérir les petites ou les grandes maladies que nous avons, non pas en nous gardant sous médication pour le reste de notre vie, mais en rendant superflue la consommation de médicaments. Nous pouvons en dire autant des hôpitaux, de leurs administrateurs et des médecins, qui n’auraient plus l’occasion de s’enrichir en facturant des consultations médicales et des actes médicaux, qui perdraient beaucoup de leur prestige, et qui verraient les gens se libérer de leur emprise. C’est que tout ce beau monde a intérêt à ce que nous continuions d’être malades et de croire que nous sommes malades et que nous pourrions tomber malades ; et à ce que nous soyons mal soignés et même rendus malades par les traitements médicamenteux qu’on nous prescrit pour soigner des maladies réelles ou imaginaires. Il est notoire que l’industrie de la construction fait beaucoup d’argent en construisant, en réparant et reconstruisant constamment…

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La colonisation des peuples occidentaux

Il est convenu de penser et de dire que ce sont les pays occidentaux, depuis environ 500 ans, qui colonisent les autres pays. Presque personne, du moins dans la bonne société, n’envisage sérieusement l’idée que les pays occidentaux pourraient un jour être colonisés, seraient en train de l’être, ou le seraient déjà. Et ceux qui le font ouvertement sont généralement rappelés à l’ordre, au nom de la « rectitude politique ». Malgré tout ce qui va mal dans les pays d’Amérique du Nord et d’Europe, malgré l’appauvrissement et la dégradation des conditions de vie des populations occidentales, malgré l’autoritarisme de plus en plus affiché des gouvernements et des grandes corporations dont les dirigeants qui frayent ensemble, on ne saurait raisonnablement comparer, dit-on, ce qui se passe actuellement avec les effets du colonialisme occidental des derniers siècles et du néo-colonialisme qui lui a succédé. Comment osons-nous, nous qui appartenons aux peuples colonisateurs et privilégiés qui continuent à profiter de la misère et de la servitude des peuples colonisés, nous comparer à ces peuples colonisés ! C’est tout à fait scandaleux ! Surtout quand nous laisserions entendre que ce sont les peuples colonisés qui sont en train de nous coloniser ! Essayons…

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L’inaptitude, l’insouciance et l’irresponsabilité de nos gouvernements

Nous recommander encore une fois de porter un masque dans les lieux publics et de ne pas organiser de grands rassemblements pendant la période des fêtes, dans l’espoir d’éviter d’encombrer encore plus les urgences qui débordent déjà, comme cela arrive tous les hivers, étant donné l’état lamentable du système de santé public, la désertion des travailleurs de la santé malmenés et parfois même exploités et l’excroissance bureaucratique qui détourne l’argent, le temps et l’énergie des soins médicaux : c’est comme nous demander d’utiliser le moins possible (surtout avec des véhicules lourds) des routes et des ponts délabrés, ainsi que nous obliger à faire des détours, pour ne pas aggraver la situation et ne pas avoir à réparer ces infrastructures routières publiques ; c’est comme nous demander de travailler encore quelques années avant de prendre notre retraite parce qu’il manquerait de personnel dans certains secteurs importants, et que l’argent pourrait venir à manquer dans les fonds de pension ; c’est comme nous demander de nous rationner afin de ne pas aggraver les problèmes d’approvisionnement et de ne pas provoquer des pénuries alimentaires ; c’est comme nous exhorter à faire moins souvent la lessive, à plutôt aérer nos vêtements à l’extérieur, à arrêter de…

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Le monde à l’envers quant aux données biométriques

Il n’y a pas si longtemps, la collecte des données biométriques était essentiellement l’affaire de la police et des prisons, et concernait presque seulement les criminels, ou encore les accusés et les suspects d’actes criminels. Il s’agissait d’amasser des données sur eux, afin de les identifier plus facilement et de protéger les autres personnes contre les crimes qu’ils pourraient commettre, par exemple des vols, des agressions à main armée, des meurtres ou des attentats terroristes. Les empreintes digitales n’étaient généralement prises qu’après une arrestation ou une condamnation à une peine d’emprisonnement. Personne ou presque n’aurait eu idée de demander ou de donner ses empreintes digitales dans un contexte extra-judiciaire. Et même quand on a commencé, dans les années 2000, à utiliser des clés USB chiffrées dans un contexte professionnel, les employeurs demandaient de manière très formelle aux utilisateurs de consentir à leur fournir leurs empreintes digitales, en s’engageant pour leur part à ne pas utiliser ces données biométriques à d’autres fins, et à ne pas les transmettre à un tiers parti. Même la prise de photographies – qui sont des données biométriques rudimentaires – n’étaient généralement pas prises à l’insu des personnes concernées ou en l’absence de leur consentement. Les…

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La servitude et les peines du travail salarié comme porte d’entrée pour la servitude sanitaire

Je continue ici ma réflexion sur les relations entre le travail salarié et ce que les autorités politiques et sanitaires nous ont fait endurer, avec le consentement d’une partie importante de nos concitoyens, sous prétexte d’urgence sanitaire. Même si nous nous gardons bien de le dire à nos employeurs et parfois aussi à nos collègues, souvent nous n’aimons pas le travail salarié auquel nous devons généralement consacrer cinq jours par semaine, pendant presque toute l’année, pour trente ou quarante ans, jusqu’à ce que nous soyons en mesure de prendre notre retraite, ou jusqu’à ce que nous soyons trop en mauvaise santé pour continuer à travailler. Et même quand nous avons la chance de ne pas détester ce travail, il arrive presque toujours que nous préférerions faire plusieurs autres choses (lire, apprendre une langue, voyager, jardiner, discuter avec des amis dans un café, organiser des festins, suivre des cours de programmation, faire des promenades, etc.) au lieu de travailler, ou à tout le moins que nous aimerions travailler moins pour pouvoir faire ces choses plus souvent. Car c’est toute notre vie qui nous devons organiser pour répondre aux exigences de nos employeurs, afin de réaliser des tâches qui sont souvent en…

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Contrôle des individus grâce à la discipline scolaire, sanitaire et laborieuse

Au nom de la charité chrétienne, l’Église catholique a joué pendant des siècles un rôle important dans la santé et l’éducation. Même quand les hôpitaux et les écoles n’étaient pas directement sous la direction des congrégations religieuses, une partie importante du personnel enseignant et même de l’administration appartenait au clergé. Au Québec, la laïcisation et l’étatisation des hôpitaux et des écoles a commencé très tard, il y a une cinquantaine d’années, et n’a jamais été complétée dans le domaine de l’éducation, puisque des écoles privées liées à une confession religieuse continuent d’exister. Même dans les écoles publiques, des religieux ont continué à assumer des fonctions d’enseignement et d’administration quelques décennies après le début de la Révolution tranquille, surtout dans les petites villes et les petits villages éloignés des centres urbains. Dans le petit village de la Côte-Nord où j’ai passé mon enfance, l’école primaire publique à laquelle je suis allé a eu pour directrice une sœur jusqu’au début des années 1990. En guise de cours de musique, on nous y faisait chanter des cantiques religieux sous la direction musicale de la bonne sœur Gabrielle. En plus des cours d’enseignement religieux pratiquement obligatoires (il n’y avait pas de cours de « morale »…

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Autres pistes de réflexion sur les causes de la pénurie de main-d’œuvre

Je veux ici continuer la réflexion commencée dans mon billet du 3 janvier 2023, en abordant les causes de la pénurie de main-d’œuvre à partir d’un autre point de vue. À mon avis, nous aurions tort d’essayer d’expliquer cette pénurie en nous intéressant seulement à ce qui se passe dans les milieux du travail ou ce qu’on appelle le « marché du travail ». En effet, l’éducation qui est dispensée dans les écoles primaires et secondaires, et aussi dans les collèges et les universités, joue un rôle déterminant dans la formation des comportements et des aptitudes des travailleurs, et ce, qu’elle concerne ou non directement l’acquisition de comportements ou de compétences exigés ou désirés par les employeurs. Commençons par le début, c’est-à-dire avec les écoles primaires et secondaires. À partir des années 1990, les spécialistes de la pédagogie ont peu à peu réussi à s’imposer pour la formation des enseignants et aussi comme enseignants. Au Québec, il est devenu très difficile, voire impossible, de faire carrière dans l’enseignement primaire ou secondaire sans avoir fait un baccalauréat en enseignement ou, de manière exceptionnelle, sans avoir fait une formation complémentaire en pédagogie et obtenue une sorte d’équivalence. Il en résulte que les enseignants ont…

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Pistes de réflexion sur les causes de la pénurie de main-d’œuvre

Dès la fin du premier confinement à l’été 2020, notre gouvernement, les médias et les employeurs se sont mis à se plaindre de la pénurie de main-d’œuvre qui sévirait au Québec, de manière générale, et encore plus dans certains secteurs économiques, par exemple la restauration. Si je me souviens bien, ils le faisaient quelques années avant, mais ça s’est aggravé après la « première vague » de COVID-19. À supposer que ce manque de travail soit grave à ce point, et qu’il ne s’agisse pas de propagande pour nous donner l’impression que l’activité économique reprend en force, les raisons souvent données pour expliquer ce phénomène me paraissent insuffisantes : la désertion des secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme, provoquée par le manque de stabilité causé par les confinements successifs ; le vieillissement de la population et la prise anticipée des retraites à cause de la dégradation des conditions de travail résultant des mesures soi-disant sanitaires imposées par le gouvernement ; la diminution du nombre d’immigrants et de travailleurs saisonniers causée par les procédures tatillonnes d’entrée au Canada, sous prétexte de ne pas y importer en même temps le méchant virus ou quelque nouveau variant ; l’augmentation du nombre d’emplois mal payés et desquels…

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Techniques pour nous faire accepter l’identité numérique

Nos gouvernements et les grands médias ont fait des pieds et des mains pour nous faire consentir à l’administration des injections expérimentales. Tous les moyens étaient bons, que ce soient les mensonges, la coercition, la peur, les menaces, l’appel au sentiment de troupeau, le chantage émotionnel ou la haine de la foule pour ce qui ne fait pas partie d’elle. Ce qu’ils ont déjà fait pour ces injections expérimentales, ils pourraient le refaire pour autre chose, par exemple l’identité numérique. Dans ce cas, pourquoi réinventeraient-ils le fil à couper le beurre ? Pourquoi ne réutiliseraient-ils pas les techniques qu’ils ont déjà utilisées et qui se sont montrées efficaces, en les adaptant au cas de l’identité numérique ? Nous avons donc tout intérêt à nous mettre dans la peau de ceux qui cherchent à nous manipuler, pour essayer de voir quelle forme pourraient prendre ces techniques. Avant d’aller plus loin, je me demande si c’est une bonne idée de publier sur internet mes réflexions à ce sujet. Il est possible que ce billet ne soit pas seulement lu par des opposants, mais qu’il soit aussi lu par nos adversaires, qui font une veille de ce qui se dit sur internet à propos des…

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Les bons conseils de l’ancien commissionnaire inter-ministériel belge pour la gestion de la soi-disant pandémie de grippe porcine (janvier 2019)

J’ai raté cette conférence de janvier 2019 republiée et traduite par Kairo Presse (chaîne Odysee) en décembre 2020, pour la simple raison que je ne connaissais pas encore ce média indépendant à ce moment. Environ un an avant que les autorités politiques et sanitaires et les grands médias commencent à nous casser les oreilles avec cette histoire farfelue de méchant virus provenant d’un pangolin et d'une chauve-souris qui, dans un marché chinois insalubre, auraient été à l’origine de la zoonose grâce à laquelle ce méchant virus aurait entraîné une pandémie sans précédent, Marc Van Ranst, commissionnaire inter-ministériel pour la gestion de la soi-disant pandémie de grippe porcine en 2009-2010, nous raconte ses expériences. La conférence a eu lieu au Royal Institute of International Affairs, un think tank aussi connu sous le nom de Chatham House. Ce sont donc surtout des bureaucrates des différents pays occidentaux qui y assistent et qui s’y bidonnent. C’est pourquoi la médecine et la science n’occupent pas la moindre place dans cette conférence, qui porte essentiellement sur la communication des autorités sanitaires pour obtenir le consentement de la population, pendant la soi-disant pandémie de grippe H1N1, et aussi en prévision d’une future pandémie. Et si les…

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Possibilités d’utilisation du travail des machines

Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, des opinions s’affrontent sur les avantages et les inconvénients du travail des machines. S’il est vrai que nul ne doute des importants bénéfices qu’il en découle pour les industriels et les financiers, lesquels s’en mettent alors plein les poches en raison de la diminution des coûts de production et d’une dépendance réduite à l’égard de la main-d’œuvre humaine, la question est beaucoup moins claire pour les masses laborieuses. Des artisans du début du XIXe siècle, sous la menace de se retrouver sans travail à cause des machines plus productives qu’eux, se sont d’abord révoltés et ont détruit ou saboté lesdites machines. Par la suite, les ouvriers, dont des enfants, qui les ont ensuite peu à peu remplacés se sont retrouvés à travailler dans des conditions inhumaines et à être réduits à la servitude, par exemple en travaillant quinze ou seize heures par jour, six jours par semaine, le tout pour un salaire de misère, qui ne leur permettait pas de manger à leur faim, de vivre dans des logements assez grands et salubres et de se vêtir convenablement ou assez chaudement. La situation s’est ensuite graduellement améliorée pour diverses raisons (les luttes ouvrières,…

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Les identités maladives

Il y a de cela environ trente ans, on se contentait de diagnostiquer les enfants d’hyperactivité. Les psychologues qui travaillaient dans les écoles primaires et secondaires s’empressaient d’expliquer les difficultés d’apprentissage et les troubles comportementaux par de l’hyperactivité. Rarement ils se demandaient si la nullité des enseignants et des programmes éducatifs pouvaient y être pour quelque chose, et si l’éducation sédentaire et l’idéal de l’enfant sage comme une image pouvaient ne pas convenir aux enfants pleins de vitalité, par opposition aux petits-vieux à corps d’enfant produits souvent par l’éducation scolaire et familiale. C’est que les enseignants ainsi que les parents voulaient généralement que les enfants soient de petits animaux de compagnie bien dociles et faciles à dresser. Cela leur rendait la vie beaucoup plus facile au travail et à la maison. Pour les enseignants qui étaient chargés de déverser leur misérable lot de connaissances dans les jeunes cervelles, et qui ne pouvaient plus et ne voulaient plus, contrairement à leurs prédécesseurs, faire régner la discipline à coups de baguette de bois sur la paume des mains ou de ceinture sur les fesses, les diagnostics d’hyperactivité et les traitements médicamenteux étaient un secours bienvenu. Même chose pour les parents, qui revenaient…

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Propagande sanitaire canadienne pour la période des Fêtes

Les gouvernements occidentaux s’imitent les uns les autres et profitent de la période des Fêtes pour nous infliger leur propagande sanitaire. Ce n’est pas nouveau. Après les citoyens anglais qui ont été infantilisés par la Santé publique britannique (billet du 17 décembre 2022), les citoyens canadiens ont eu tout récemment droit à un appel vidéo entre Theresa Tam, chef de la Santé publique canadienne, et la Mère Noël, dans lequel on nous rappelle, comme à des enfants, que nous devons nous faire vacciner, rester à la maison quand nous avons des symptômes et porter un masque dans les lieux publics achalandés si nous voulons passer un bon temps des Fêtes. Je vois cette propagande de manière différente que nos concitoyens dissidents qui sont croyants ou conservateurs, ou qui aiment la fête de Noël en tant qu’événement familial. Pour eux, elle est une perversion de l’esprit Noël. Pour moi, cette propagande est justement possible parce qu’elle reprend et adapte certains aspects de cet esprit. Selon la tradition, les parents ne disent-ils pas à leurs enfants qu’il leur faut pas être gentils pour que le Père Noël (ou la Mère Noël) leur apporte les cadeaux qu’ils demandent ? N’est-ce pas une forme…

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Sur une prétendue corrélation entre l’hésitation vaccinale et les accidents de la route

Les scientifiques ont décidément beaucoup d’imagination et de temps à perdre. En effet, une équipe de chercheurs a publié dans The American Journal of Medecine un article où on tente de montrer qu’il y a une corrélation entre ce qu’on appelle « l’hésitation vaccinale » et des risques accrus d’accident de la route (« COVID Vaccine Hesitancy and Risk of a Traffic Crash », 2 décembre 2022). Voici les résultats de cette « étude clinique » menée sur une partie de la population ontarienne de plus de 18 ans en 2021, tels qu’on les présente dans l’abstract de l’article : « A total of 11,270,763 individuals were included, of whom 16% had not received a COVID vaccine and 84% had received a COVID vaccine. The cohort accounted for 6682 traffic crashes during follow-up. Unvaccinated individuals accounted for 1682 traffic crashes (25%), equal to a 72% increased relative risk compared with those vaccinated (95% confidence interval, 63-82; P < 0.001). The increased traffic risks among unvaccinated individuals extended to diverse subgroups, was similar to the relative risk associated with sleep apnea, and was equal to a 48% increase after adjustment for age, sex, home location, socioeconomic status, and medical diagnoses (95% confidence interval, 40-57;…

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Une dose de rappel pour le Père Noël

Pour ceux d’entre nous qui ne penseraient toujours pas que les autorités politiques et sanitaires nous traitent comme des enfants… Le Père Noël ayant maintenant sa vaccination à jour, nous pouvons compter sur lui pour nous sauver des conséquences de l’inflation.

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Fin prochaine des mesures sanitaires prolongées grâce à la Loi visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire

La Loi visant à mettre fin à l’état d’urgence sanitaire a eu pour principal effet de prolonger des mesures adoptées par le gouvernement du Québec sous prétexte d’état d’urgence sanitaire. Autrement dit, cette loi a eu pour effet de prolonger une partie de ce qui découle l’état d’urgence sanitaire après que le gouvernement a mis fin à l’état d’urgence sanitaire par cette même loi. Ainsi cette loi aurait aussi bien pu s’appeler la Loi visant à prolonger certaines mesures d’urgence après la fin de l’urgence sanitaire. Cette loi, adoptée le 1er juin 2022, stipule que les mesures prévues dans quatre décrets sont toujours en vigueur : « 2. Les mesures prévues par l’arrêté du ministre de la Santé et des Services sociaux no 2022-031 du 11 mai 2022 concernant les mesures en éducation demeurent en vigueur jusqu’au 30 juin 2022. Les mesures prévues par les arrêtés suivants du ministre demeurent en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022 : 1° l’arrêté no 2022-028 (2022, G.O. 2, 1587A) concernant les mesures opérationnelles ; 2° l’arrêté no 2022-029 (2022, G.O. 2, 1588A) concernant les mesures touchant la vaccination et le dépistage ; 3° l’arrêté no 2022-032 du 11 mai 2022 concernant les mesures sanitaires ; 4° l’arrêté no 2022-033 du…

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Gentillesse, orthodoxie morale et corruption généralisée

On s’imagine à tort que la corruption existe simplement parce qu’il y a des personnes méchantes ou immorales. Jamais on aurait idée de voir dans la gentillesse et certaines formes de moral un ferment de corruption. Et pourtant, ce sont elles qui sont responsables d’une grande partie de la corruption que nous connaissons actuellement. Ainsi, pour lutter contre la corruption, il ne s’agit pas de rendre les gens encore plus gentils et encore plus moralisateurs. Regardons la manière dont on sélectionne les personnes au moment de combler des postes vacants dans les entreprises privées, dans l’administration publique, dans les écoles, dans les universités ou dans le réseau de la santé. Les compétences des personnes passées en entrevue et leur rigueur professionnel importent de moins en moins. Pourvu que les personnes choisies soient justes assez compétentes pour appliquer machinalement les protocoles et les procédures en place, et donner l’impression que les choses ne vont pas si mal, du moins quand on les regarde de loin, ou aussi longtemps qu’on ne regarde pas ce qui se passe attentivement. Ce qui importe de plus en plus, quand on fait passer des entrevues, c’est de voir si les candidats sont gentils. Ce qu’on veut…

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Sur la facture symbolique des frais de santé

Christian Dubé, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, est avant tout un comptable. Cela se voit clairement dans sa proposition de remettre aux contribuables québécois une facture symbolique (qu’il ne faut pas payer) pour les frais de santé reçus. Ce serait l’un des gains importants de l’implantation d’un nouveau système de financement des hôpitaux selon leurs activités, un peu comme on finance actuellement les médecins en fonction des actes médicaux accomplis : « Quels ne seraient pas le plaisir et le bonheur d’un citoyen de dire : je viens de recevoir un beau cadeau de 18 000 piastres parce que j’ai fait changer mes deux hanches et ça ne m’a rien coûté. C’est ça notre principe d’universalité. » (« Vers une facture symbolique des frais de santé », La Presse, 7 décembre 2022.) Ne nions pas que les Québécois, ramollis par des décennies de propagande pseudo-sanitaires, consultent sans se soucier des coûts pour de petits malaises qui passent d’eux-mêmes, qui sont facilement supportables, que nos professionnels de la santé ne réussissent pas à soigner, et qu’ils aggravent parfois par les traitements qu’ils prescrivent. Toute l’agitation à laquelle nous avons assisté à cause du méchant virus…

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Réduction dramatique de la biodiversité humaine en Occident

Nous sommes à un moment de notre histoire où nos gouvernements, après avoir adopté des politiques économiques destructrices de la biodiversité à l’échelle de la planète et avoir toléré ou autorisé la destruction de nombreux écosystèmes par les grandes entreprises privées nationales ou internationales, organisent maintenant à grands frais des congrès internationaux pour convenir des grandes orientations internationales à prendre en matière d’environnement, qu’il s’agisse de la lutte contre les changements climatiques ou de la protection de la biodiversité. Ce revirement est au moins aussi suspect que celui auquel nous avons assisté en 2020, à propos de la protection de notre santé. Car ce sont les mêmes gouvernements qui, après avoir dégradé notre système de santé et nos conditions de vie, ont prétendu faire de notre santé la priorité absolue quand le méchant virus est arrivé chez nous. Voilà qui devrait nous faire réfléchir. Qu’on me comprenne bien : j’aime la nature. Comme beaucoup d’autres personnes, je ne veux pas vivre sur une planète où les forêts ont été rasées par l’industrie forestière ou par l’industrie agro-alimentaire, par exemple pour produire intensivement de l’huile de palme. Je comprends aussi que des espèces que nous ne remarquons pas, ou que nous n’aimons…

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L’appel à la sobriété énergétique du ministre Fitzgibbon

Le ministre de l’Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, suit les grandes tendances occidentales en nous parlant de sobriété énergétique, ce qui m’a tout l’air d’être un néologisme pour ne pas parler d’austérité énergétique. Car c’est ce dont il s’agit. Pour « décarboner » le Québec d’ici 2050, il faudrait augmenter la production d’électricité de 100 TWh, à savoir la moitié de la production actuelle. Tout serait sur la table, de la construction de parcs d’éoliennes ou de nouveaux barrages hydroélectriques, à la sobriété énergétique des particuliers et des entreprises : « On a [l’équivalent de la production d’électricité d’un] barrage en sobriété, on a un ou deux barrages dans l’éolien, et on a un barrage avec [l’installation] de nouvelles turbines [dans les anciennes centrales]. » (« Préparez-vous à baisser le chauffage », La Presse, 2 décembre 2022) Bref, notre gouvernement considère la sobriété comme une source d’énergie à exploiter afin d’obtenir l’énergie manquante pour son projet de « décarbonation » du Québec, au même titre que l’énergie éolienne et l’énergie hydroélectrique. Ainsi, on envisage d’inclure la « tarification dynamique » dans un nouveau projet de loi, pour qu’Hydro-Québec vende l’électricité plus cher pendant les périodes de pointe, où la demande dépasse la production. On envisage même de ne pas…

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Perspective profane sur les virus

Depuis 2020, les autorités sanitaires nationales et internationales ont tellement exagéré quant aux maux attribués au méchant virus, que plusieurs scientifiques et médecins se questionnent de plus en plus sur le rôle véritable joué par les virus dans les maladies qu’on dit infectieuses. Même si ces recherches sont certainement intéressantes, même si quelques-uns de ces chercheurs essaient de nous rendre accessibles leurs travaux en faisant de la vulgarisation scientifique, nous n’en demeurons pas moins des profanes inaptes à distinguer la vérité et l’erreur dans un domaine de recherche à ce point spécialisé. Nous pouvons tout au plus juger que tels chercheurs nous semblent avoir raison ou se tromper à cause de leur réputation scientifique, de la cohérence de leurs propos, de leur capacité à répondre aux objections et à tenir compte des critiques, du grand nombre d’observations faites sur des malades et sur des personnes saines, de leur indépendance à l’égard de l’industrie pharmaceutique, ou à cause de l’absence de ces choses. Toutefois, ce qui s’est passé depuis 2020 nous a montré que les implications pratiques de l’hypothèse virale en médecine sont tellement grandes que nous ne pouvons pas nous en remettre à des experts pour réfléchir à ces implications…

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Impressions sur une panne d’électricité en temps de guerre

Gonzalo Lira, qui est à Kharkov, nous présente ses impressions après une panne d’électricité d’environ 22 heures. Plus d’éclairage, plus de chauffage, plus de téléphone mobile, plus d’ordinateur, plus d’internet, etc. Et à moins que le gouvernement ukrainien accepte de négocier et que le gouvernement américain et les autres gouvernements occidentaux ne sabotent pas ces négociations, ça ne fait que commencer. Mais ce sur quoi insiste Gonzalo Lira, c’est l’effet démoralisant des pannes d’électricité, en partie dû au fait que les autorités ukrainiennes sont dépassées par la situation. C’est pourquoi des Ukrainiens quittent les villes sans électricité et pourraient très bien décider de migrer en masse à l’Ouest, ce qui ne manquerait pas d’y aggraver la crise économique et énergétique qui y sévit déjà. Je me demande si de semblables pannes d'électricité, qui auraient lieu en Occident à cause des sanctions économiques contre la Russie et des politiques énergétiques aberrantes des gouvernements occidentaux, auraient le même effet démoralisant sur les populations occidentales. C’est ce qui se produirait si elles y voyaient une fatalité inéluctable, comme s’efforcent de les y pousser les gouvernements, sous prétexte de défendre les valeurs démocratiques contre le supposé impérialisme russe, et de sauver l’humanité et la…

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Les persécuteurs et leurs complices qui s’ignorent

Tout ce qui est arrivé depuis le printemps 2020 devrait nous avoir appris que la persécution n’est pas quelque chose qui existe seulement ailleurs ou à d’autres époques, et que les persécuteurs et leurs complices sont souvent persuadés d’être dans leur bon droit et de défendre les intérêts de l’humanité ou de la société. En fait, beaucoup de leurs contemporains, loin de les considérer comme des méchants, les considèrent comme de bonnes personnes ou, à tout le moins, comme des personnes normales et saines d’esprit, quoiqu’un peu brutales. Avec le recul, nous condamnons les actes de persécution, nous les qualifions d’horreurs et d’atrocités, et nous nous imaginons que si nous et nos concitoyens avions vécu dans les pays et aux époques où il y a eu des persécutions, nous n’y aurions pas participé, nous n’aurions pas été complices, et nous nous y serions même opposés, car nous sommes de bonnes personnes, bien sûr. Et c’est justement à cause de cette conviction qu’il risque de nous arriver d’être des persécuteurs ou de leur servir de complices. Eh quoi ! les Romains croyaient-ils être des persécuteurs quand ils infligeaient des supplices aux premiers chrétiens ? Ne pensaient-ils pas plutôt protéger l’Empire romain déjà décadent…

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Mobilisation générale et incohérences apparentes

Depuis le printemps 2020, c’est la mobilisation générale. Je veux par là que, bien qu’on nous donne parfois des congés plus ou moins longs pour nous laisser respirer un peu, ce que nous faisons, pensons et sentons est pris en charge par nos gouvernements, par des experts, par diverses administrations publiques ou privées, par des journalistes et par nos concitoyens zélés, et ce, jusque dans les moindres détails. Cette mobilisation, en plus de porter sur l’ensemble de notre existence individuelle et de la vie en société, comportent plusieurs aspects, dont les principaux sont la lutte contre la COVID-19 et les autres maladies infectieuses, la lutte contre le racisme systémique, l’homophobie et la transphobie, la défense du régime ukrainien et la guerre contre l’impérialisme russe, et la lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement : Voici les consignes ou les mesures encore en vigueur ou qui pourraient le redevenir, ou qui pourraient nous être imposées pour nous garder mobilisés contre ces différents fléaux. Lutte contre la COVID-19 et les autres maladies infectieuses : Confinement à domicile Fermeture de secteurs entiers de l’économie Télétravail obligatoire ou recommandé quand c’est possible Interdiction ou réglementation des rassemblements Obligation de porter un masque…

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Récente mise à jour du passeport vaccinal

Les autorités politiques et sanitaires québécoises nous recommandent depuis hier de porter un masque dans les lieux publics, pas seulement à cause de la COVID-19, mais aussi à cause d’autres virus respiratoires très dangereux qui circuleraient, par exemple celui de la grippe saisonnière. Alors qu’on n'a pas cessé de nous répéter depuis 2020 que la COVID-19 ne saurait être comparée avec la grippe saisonnière, maintenant on veut assimiler la grippe à la COVID-19 pour nous faire porter un masque, conformément à la nouvelle approche syndromique de notre cher gouvernement. C’est que quand on est le docteur Boileau ou le ministre Dubé, il n’est pas nécessaire d’être cohérent. Notre premier ministre, lui, nous dit que le retour de l’obligation de porter un masque n’est pas prévue pour l’instant, à moins qu’un nouveau variant plus contagieux et plus dangereux n’apparaisse. C’est comme si on avait oublié que la loi ayant mis fin à l’état d’urgence sanitaire, en juin 2022, ne permet pas au gouvernement de remettre en vigueur des mesures soi-disant sanitaires qui ont été abolies ou suspendues, tant que cette loi sera en vigueur, c’est-à-dire jusqu’à la fin de l’année 2022. Que faut-il en comprendre ? Nous dit-on cela pour nous…

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Armes à feu, argent comptant et criminalité

Les gouvernements occidentaux, qui prétendent lutter contre la criminalité violente et non violente, semblent bien décidés à rendre de plus en plus difficile d’avoir en notre possession des armes à feu. Pour l’instant, il est relativement facile, après avoir montré patte blanche à l’État, d’acquérir des armes de chasse. C’est déjà beaucoup plus difficile pour les armes de poing. Pour les armes d’assaut, cela est souvent interdit et, dans les juridictions où leur possession est toujours permise (par exemple dans certains États américains), ce droit fait l’objet d’attaques concertées de la part des grands médias, des bureaucraties policières et d’une partie assez importante de la classe politique. Je ne veux pas entrer ici dans le détail des lois sur les armes à feu selon les différentes juridictions. Il suffit ici de remarquer une tendance générale à interdire, à réglementer, à contrôler et à restreindre la possession d’armes à feu dans les pays occidentaux. Nos gouvernements et nos grands médias prétendent justifier cette tendance par l’augmentation du nombre de meurtres commis avec une arme à feu, et par la fréquence croissante des fusillades (dans des écoles, dans des bars, dans des aéroports) et des règlements de comptes ou affrontements entre bandes…

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L’avenir des professions médicales et paramédicales

Pour la plupart, nous n’avons pas eu la malchance, ou plutôt la chance, d’avoir affaire, avant 2020, à des médecins et à d’autres soignants à ce point ramollis, incompétents, bornés et même dangereux, que nous en sommes venus à douter de l’efficacité de la médecine et des finalités véritables du système hospitalier, qui vit plus grâce à nous, et que nous vivons grâce à lui. Mais peut-être étions-nous simplement aveugles et très naïfs… Quoi qu’il en soit, nous avons ouvert les yeux seulement quand ceux que nous concevions comme la fine fleur de l’intelligence, de la rigueur et de l’intégrité en sont venus à faire de la propagande sanitaire, à participer activement au régime de biosécurité et à appuyer de l’autorité que leur confère leur profession les mesures soi-disant sanitaires. Le réveil a certainement été difficile. Eh quoi ! ceux que nous consultons depuis des décennies, auxquels nous confions la santé de nos enfants, et qui sont censées nous prescrire des traitements, nous donner des soins et effectuer sur nous des interventions chirurgicales, sont assez bêtes, conformistes et rampants pour jouer leur rôle dans cette histoire de « pandémie », pour collaborer avec les autorités politiques et sanitaires, et pour s’imaginer ou faire…

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Ce dont il faut nous souvenir à l’occasion du jour du Souvenir

À l’occasion du jour du Souvenir qui aura lieu dans quelques jours, nous pouvons nous attendre à des commémorations plus ou moins hypocrites ou déconnectées de la réalité de la guerre, et à des déclarations du gouvernement fédéral canadien à propos des sacrifices faits par nos soldats en temps de guerre, pour défendre la liberté, la paix et la démocratie, nous dit-on. Étant donné que nous, Canadiens, n’avons jamais connu la guerre sur notre territoire et son occupation par des armées étrangères, nous avons une idée assez confuse de ce qu’est la guerre, et nous nous imaginons que c’est quelque chose qui se passe dans des pays lointains, où nous envoyons des soldats, de l’équipement militaire et de l’aide humanitaire. Nous pouvons dire à peu près la même chose de beaucoup d’Américains, et aussi de beaucoup d’Européens, même s’ils habitent dans des pays qui ont été dévastés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces derniers, souvent trop jeunes pour avoir connu des personnes qui savent ce que c’est que de vivre dans une ville bombardée ou occupée, d’être soumis à des mesures de guerre, et d’être privé de choses qu’on considère comme acquises (nourriture, eau, électricité, chauffage, etc.), et habitués à…

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La nouvelle approche « syndromique » de la Santé publique du Québec

La semaine dernière, le Dr Luc Boileau, qui a remplacé le Dr Horatio Arruda en tant que chef de la Santé publique au Québec, nous a présenté sa nouvelle approche « syndromique », en compagnie du Dr Jean Longtin, un médecin microbiologiste qui vient du même tonneau que lui. Les grands médias québécois, dont le manque d’intégrité n’est plus à prouver, insistent sur le fait que la Santé publique laisse tomber l’obligation de s’isoler quand on est atteint de la COVID-19 (entendre par là le fait d’obtenir un résultat positif après avoir fait un test de dépistage), même quand on n’a pas de symptômes. Mais quand on lit les articles au complet et quand on a la patience de regarder les vidéos des points de presse (TVA), on a l’impression que, s’il y a un certain assouplissement en ce qui concerne la COVID-19, on continue de recommander l’isolement quand le télétravail est possible, et on étend les mesures dites sanitaires à d’autres maladies respiratoires, pour lesquelles on demande maintenant de prendre toutes sortes de précautions, parce qu’il y aurait d’autres virus et des bactéries qui circuleraient et qui pourraient rendre les gens malades, surtout les plus vulnérables, et aggraver la pression qui serait…

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Le prix de la charité

À l’approche du temps des Fêtes, les campagnes de charité s’intensifient. On essaie de nous soutirer de l’argent quand nous allons au supermarché pour nourrir les enfants pauvres et soutenir les familles défavorisées. Certains organismes caritatifs, par exemple Centraide, s’immiscent dans des milieux de travail (la plupart du temps assez bourgeois, comme la fonction publique québécoise) pour y organiser une levée de fonds en faveur des personnes pauvres, exclues et vulnérables. Même les institutions financières participent aux campagnes de charité et font des dons. Au Québec, cette vague automnale de bons sentiments culmine par la collecte de rue des bénévoles de la guignolée des médias, durant laquelle de bonnes âmes, sous la protection des magnats des médias, mendient pour les pauvres en nous interceptant à tous les coins de rue du centre-ville et en nous pressant de faire une bonne action et d’avoir bon cœur. Disons franchement ce qu’il en est : tout cela est indécent. Indécent que les grandes chaînes d’alimentation qui contrôlent le marché de l’alimentation depuis des décennies, et qui ont enrichi démesurément leurs actionnaires, nous demandent de leur acheter des produits alimentaires qui seront donnés aux pauvres, ou nous demandent de faire des dons en argent qui…

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La fiction du système de crédit social chinois ?

J’ai été content de voir que Brian Berletic (The New Atlas) remet en question ce que nous entendons assez souvent dire sur le système de crédit social chinois. Il y a déjà quelques années que j’ai de sérieux doutes à propos de l’existence de ce dispositif totalitaire, mais sans avoir pris le temps de chercher pour faire la part des choses. Ce qui a fait que je me suis d’abord posé des questions, c’est que certaines de mes connaissances qui sont allées en Chine ne m’ont jamais parlé d’une telle chose. Si ce système de crédit social jouait un rôle si important dans la société chinoise, au point d’intervenir dans tous les aspects de la vie, comment les voyageurs étrangers pourraient-ils ne pas être affectés par les contrôles qu’il permet, et ce, sans que cela ne fournisse du même coup aux citoyens chinois des moyens de s’y soustraire ? Puis il y a le fait que les gouvernements et les grands médias occidentaux nous ont si souvent menti, au cours des dernières décennies, à propos d’autres pays qu’ils ont pris en grippe, comme la Russie, l’Irak et la Syrie. Pourquoi seraient-ils plus honnêtes quand il s’agit de la Chine, alors que…

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Le sentiment partagé de vulnérabilité comme fondement de la communauté

Dès l’arrivée du virus, on a fait appel à notre sens de la communauté : nous étions tous dans le même bateau, nous disait-on, et il fallait par conséquent nous serrer les coudes, nous protéger les uns les autres, et surtout protéger les plus vulnérables. Nos autorités politiques et sanitaires et les journalistes ont tellement insisté sur ce dernier point que se soucier de la collectivité, cela voulait essentiellement dire se soucier des plus vulnérables, ou de ceux qui passaient pour tels. Ceux qui remettaient en question la pertinence et l’efficacité des mesures sanitaires et qui ne se conformaient pas à elles étaient accusés d’être des égoïstes qui faisaient passer leurs petits plaisirs et leurs caprices avant le bien de la collectivité. Par exemple, les jeunes qui, à l’occasion du premier déconfinement de l’été 2020, ne respectaient pas la distanciation sociale et ne portaient pas les masques qu’alors on leur recommandait seulement « très-très-fortement » de porter, étaient selon les gouvernements et les journalistes de méchants individualistes qui ne pensaient qu’à leurs petites personnes et qui étaient dangereux pour les plus vulnérables et pour la société. Car garder constamment en tête la vulnérabilité des personnes vulnérables et en tenir dans…

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La confusion des rôles (4) – Les crieurs publics

Dans nos sociétés prétendument démocratiques, le rôle des journalistes devrait être d’offrir aux citoyens des informations de manière rigoureuse, de présenter des points de vue divergents et d’alimenter le débat public. Mais c’est rêver de croire qu’ils peuvent jouer correctement leur rôle et qu’ils essaient même de le faire alors que les scientifiques se mettent à prophétiser toutes sortes de calamités sous prétexte d’urgence sanitaire ou climatique et à agir comme des devins, alors que les médecins nous sermonnent de plus en plus, nous soignent de moins et se comportent donc comme des curés, alors que les chefs politiques, tels de grands seigneurs, s’accordent à eux-mêmes de nouveaux pouvoirs grâce à une idéologie sanitaire et une idéologie climatique qui transcenderaient la politique tout en étant instrumentalisées par elle. En fait, il n’est pas nouveau que les journalistes, au lieu de nous informer correctement et de contribuer intelligemment au débat public, s’efforcent de détourner notre attention de ce qui doit nous rester inconnu, de nous induire en erreur et de nous faire consentir aux sales coups que nous font nos gouvernements et les oligarques dont ils servent souvent les intérêts. Mais depuis l’arrivée du virus en 2020, ils sont devenus de…

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La confusion des rôles (3) – Les grands seigneurs

Les devins qui réussissent à passer pour des scientifiques, ainsi que les curés qui réussissent à passer pour des médecins, interviennent de plus en plus dans la politique. Cela a forcément des effets sur le rôle que peuvent ou doivent jouer ceux que nous avons élus pour nous gouverner. Les prophéties apocalyptiques et les sermons moralisateurs et superstitieux auxquels nous avons droit quotidiennement procurent aux décrets de nos chefs politiques une légitimité qui les dispensent de se justifier à nos yeux et de nous rendre des comptes. Au lieu de se considérer comme élus par nous, ils en viennent de plus en plus à se considérer comme élus tout court, c’est-à-dire pour gouverner la populace ignare, indisciplinée et dangereuse à laquelle nous appartiendrions tous, le tout conformément aux prédictions des devins et aux sermons des curés, lesquels acquièrent une valeur absolue, et qu’il n’est pas permis de critiquer sauf sur les points de détails ou pour exiger encore plus de zèle sanitaire ou climatique. Voilà que le débat public, pourtant nécessaire à la démocratie, qui vient d’être jeté par-dessus bord ! Voilà que nos dirigeants politiques peuvent nous gouverner comme des rois de droit divin ! Voilà qu’ils peuvent se croire ou…

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Privatisation du réseau public de santé et des autres services publics * modifié *

Lors de la publication de ce billet (plus tôt aujourd’hui sous un autre titre), j’ai oublié de tenir compte du fait que la privatisation du réseau de la santé aurait vraisemblablement pour effet un rôle plus important des assurances privées, individuelles ou collectives, dans le nouveau système de santé privé. J’ai donc ajouté un court développement à ce sujet à la fin de ce billet. Ayant fait, dans les billets du 30 septembre et du 2 octobre 2022, plusieurs critiques de la manière dont les taxes et impôts que nous payons ne sont pas utilisés pour servir nos intérêts et servent à exercer sur nous une certaine forme de contrôle, aussi bien quand nous les payons et que quand nous utilisons les services publics mis à notre disposition grâce à cet argent, certains pourraient se dire qu’il faut que l’État cesse d’intervenir dans plusieurs domaines et qu’il se mêle de ses affaires, et qu’il faut privatiser plusieurs services publics. Du même coup, nous aurions à payer beaucoup moins de taxes et d’impôts, et la libre concurrence nous permettrait de choisir de meilleurs services à moindre prix. Les choses ne sont probablement pas aussi simples. En effet, il est fort douteux…

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Usage des taxes et des impôts dans les régimes minimalement ou faussement démocratiques (2)

Dans mon billet du 30 septembre 2022, j’ai montré que, dans nos sociétés qui deviennent de moins en moins démocratiques, et qui sont dirigées par des gouvernements de plus en plus autoritaires et qui échappent à toute forme de contrôle digne de ce nom par les citoyens, que les taxes, les impôts et les autres contributions que nous payons à nos gouvernements sont souvent utilisés pour servir les intérêts d’autres personnes que nous, ou même de manières qui vont à l’encontre de nos intérêts, y compris quand nous en bénéficions ou semblons en bénéficier d’une certaine manière. C’est le cas de la prestation d’urgence canadienne, qui nous a rendu supportables les politiques de confinement des gouvernements provinciaux qui ont affaibli notre économie, qui ont mis dans une situation précaire de nombreuses petites et moyennes entreprises, qui ont contribué à l’augmentation accélérée de la dette publique et à la crise inflationniste que nous connaissons actuellement, et qui nous rendent encore plus dépendant de l’aide gouvernementale (pour laquelle on nous demande de payer plus), par exemple si la situation économique continue de se dégrader, étant donné la forte inflation qui fait que plusieurs d’entre nous ont déjà de la difficulté à payer…

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Une stratégie rudimentaire et récurrente

Tout ce qui s’est passé depuis l’arrivée du méchant virus en 2020 devraient nous avoir appris, à nous qui sommes des Occidentaux, que nous sommes particulièrement bêtes, même si nous nous croyons très intelligents et souvent supérieurs aux autres habitants de la planète, que nous regardons de haut et dont nous méprisons les intérêts et les souffrances, tout en nous targuant de ne pas être racistes. Le problème, c’est que les symptômes de la bêtise tendent à ne pas être remarqués par les principaux concernés, surtout quand ils sont nombreux, puisque pensant et faisant la même chose que les autres imbéciles qui les entourent, ils se croient d’autant plus intelligents qu’ils s’imitent les uns les autres. Un bel exemple de cette bêtise généralisée, c’est le fait qu’on a recours à répétition à une stratégie rudimentaire pour nous faire accepter et même réclamer des politiques et des mesures diamétralement opposées à nos intérêts. Beaucoup de nos concitoyens – qui ne sont pas plus bêtes que la moyenne et qui sont des imbéciles fonctionnels qui réussissent à vaquer à leurs occupations étant donné les exigences intellectuelles assez faibles en vigueur dans nos sociétés en pleine décadence – tombent dans le panneau à…

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L’ère de la buanderie « intelligente »

Il y a quelques semaines, la compagnie qui administre les machines qui se trouvent dans la buanderie de l’immeuble où j’habite a décidé de moderniser ces appareils. En fait, les machines à laver et à sécher sont à peu près identiques et semblent aussi peu durables que les précédentes : l’une d’entre elles a déjà commencé à faire un vacarme d’enfer et d’ici quelques semaines elle sera vraisemblablement brisée, comme cela s’est produit à quelques reprises au cours de la dernière année. Donc, rien de nouveau sous le soleil, à part de nouvelles possibilités de paiement. En lisant les affiches que le propriétaire de l’immeuble avait posées un peu plus tôt, je m’attendais à ce qu’il s’agisse de cartes magnétiques sur lesquelles on peut mettre de l’argent, en utilisant des pièces de monnaie ou une carte de débit ou de crédit. Mais il s’agit en fait d’autre chose, que nous aurions trouvé ridicule et inutile il y a dix ou quinze ans. Même s’il demeure possible de faire notre lessive avec des pièces de monnaie, il est aussi possible de télécharger une application sur notre téléphone « intelligent », de créer un compte chez la compagnie en question, d’y mettre des fonds et…

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La confusion des rôles (2) – Les curés

La médecine actuelle étant censée être fondée sur la science, ceux qui la pratiquent peuvent difficilement ignorer les prédictions faites par les devins qui parviennent à passer pour des scientifiques (billet du 19 septembre 2022 sur les devins) et à imposer leurs prédictions à la communauté dite scientifique, surtout quand celles-ci sont reprises par les autorités politiques et les journalistes. Les médecins doivent donc se conformer à l’orthodoxie imposée par les devins, sinon gare à eux ! C’est ainsi qu’ils doivent relayer les prédictions des devins, prêcher pour obtenir la foi et l’obéissance de la population, et appliquer les protocoles sanitaires et médicaux s’appuyant sur les prophéties des devins et devant donner l’impression aux profanes qu’elles se réalisent. En d’autres termes, les médecins deviennent des curés qui s’occupent du salut des corps et qui sermonnent la population au lieu de la soigner, laquelle ne s’aperçoit pas qu’ils ne font plus de la médecine, tant est grand le prestige des soi-disant médecins et des soi-disant scientifiques dont les découvertes guideraient la pratique de la médecine. En ce sens, les experts en santé publique, dont on persiste à dire qu’ils sont des médecins même s’ils ne soignent pas les malades, sont l’archétype de…

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Nouvelle gauche, changements climatiques et austérité

Il n’y a pas si longtemps, la gauche se prononçait systématiquement contre les politiques d’austérité. Dans les pays où elle avait une base électorale solide et de nombreux militants, des mouvements d’opposition et même de résistance ont pu prendre forme. Quels que soient les résultats obtenus, cela était fâcheux pour nos dirigeants politiques et les élites économiques dont ils servaient les intérêts. Puis la protection de l’environnement et surtout la lutte contre les changements climatiques sont devenues une des priorités des partis politiques et des militants de gauche. Dans leur forme embryonnaire, cette priorité comportait déjà une forte composante morale qui exigeait des individus qu’ils consomment moins, qu’ils utilisent les transports en commun au lieu de leur voiture, qu’ils recyclent, qu’ils mettent leurs achats dans des sacs réutilisables, etc. Certains mouvements plus politisés exigeaient la prise de mesures contre les entreprises polluantes. Mais à force d’insister sur les catastrophes qui devraient résulter des émissions de gaz à effet de serre et des changements climatiques, on dirait que les militants et les politiciens de gauche et de centre-gauche se sont passés le mot pour attaquer presque toutes les sources d’énergie, pour désindustrialiser les pays occidentaux et, du même coup, pour appauvrir…

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La loi du silence

La censure de ceux qui ne pensent pas comme les autorités – politiques, bureaucratiques, sanitaires ou académiques – est devenue de plus en plus fréquente au cours des dernières décennies. La situation s’est particulièrement aggravée depuis la venue du virus et l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Il n’est pas exagéré de parler de persécution, des médecins et des professeurs-chercheurs ayant fait l’objet de campagne de dénigrement dans les médias de masse et sur les réseaux sociaux et ayant comparu devant des comités de discipline qui leur ont infligé des sanctions (interdiction d’exercer leur profession et suspension sans solde). Des journalistes et des analystes indépendants, en plus d’avoir été bannis des réseaux sociaux et des principales plateformes de diffusion, ont été exclus des plateformes de sociofinancement, ont vu leurs comptes bancaires gelés et font parfois même l’objet de poursuites devant les tribunaux pour avoir fait une couverture de la guerre en Ukraine qui n’était pas compatible avec l’hystérie russophobe et les visées expansionnistes de l’OTAN, ce qui les a forcés à s’exiler. Même si nous sommes censés être protégés contre ces formes de censure et de persécution par les constitutions de nos pays prétendument démocratiques ou par les chartes ou…

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La confusion des rôles (1) – Les devins

De plus en plus souvent, les scientifiques dont nous entendons parler ou qui bénéficient d’une tribune pour s’exprimer sont ceux qui font des prédictions. Toutes les prédictions que les scientifiques ont faites depuis l’arrivée du virus le montrent bien. Un nouveau virus serait apparu, exceptionnellement contagieux et capable de provoquer une véritable hécatombe. Les traitements habituels contre les maladies respiratoires d’origine infectieuse étant déclarés a priori inefficaces, seuls de nouveaux vaccins qu’il faudrait injecter à toute la population seraient capables de mettre fin à la pandémie, en protégeant contre l’infection et les complications, en empêchant la transmission et en permettant d’atteindre l’immunité collective. Une deuxième vague devrait se produire en juillet, en août, en septembre, en octobre et finalement en novembre. À la différence des personnes adéquatement vaccinées, les personnes non vaccinées seraient inévitablement condamnées à attraper la COVID et à tomber parfois gravement malades, et risqueraient de provoquer l’effondrement du système hospitalier, qui subirait déjà de fortes pressions. Tel nouveau variant constituerait une menace pour la santé de toute la population, les enfants, les adolescents, les jeunes adultes et les personnes d’âge moyen étant tous vulnérables. En plus de l’urgence sanitaire, il y a l’urgence climatique. Les émissions de…

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Promesse électorale de Québec solidaire : investissements pour des soins en santé mentale

Québec solidaire vient d’annoncer que, si jamais il remportait les élections du 3 octobre 2022 et constituait le prochain gouvernement du Québec, il investirait d’importantes sommes d’argent pour rendre les soins en santé mentale accessibles : « Le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, accompagné de la candidate solidaire dans Saint-François, la docteure Mélissa Généreux, a annoncé que son parti investira 280 millions de dollars pour que les soins en santé mentale ne soient plus un luxe. Faits saillants - Majoration des salaires des psychologues du secteur public - Embauche de 900 nouveaux psychologues - Embauche de 1000 professionnels pouvant fournir des services de psychothérapie (travailleurs sociaux, psychoéducatrices, sexologues, etc.) - Coût de la mesure : 280 M$ « La santé mentale, c’est une urgence nationale. Aujourd’hui, je vous présente notre plan pour y répondre : Québec solidaire va investir 280 millions de dollars par année pour que la santé mentale ne soit plus un luxe. On va s’assurer que tout le monde puisse avoir accès à des soins de santé mentale publics et gratuits, dans un délai raisonnable. On va non seulement contribuer à régler la crise en santé mentale, mais on va aussi contribuer à désengorger le système de santé. En…

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Le parti de l’urgence climatique

En allant faire mes courses, j’ai rencontré une sorte d’illuminé du climat qui voulait obtenir ma signature (la dernière qu’il lui fallait, disait-il) pour se présenter tardivement comme candidat d’un petit parti qui se nomme Climat Québec et qui trouve qu’on ne parle pas suffisamment du « climat » dans la campagne électorale qui se déroule présentement au Québec. On dirait que les partis politiques du Québec pratiquent maintenant la surenchère climatique, comme ils ont pratiqué la surenchère sanitaire au cours des dernières années. « Ça prendra seulement quelques secondes. Il me faut votre signature. » Et moi de lui répondre : « Je ne suis pas pressé. J’ai même tout mon temps, ce qui tombe bien puisque j’ai pour principe de ne rien signer sans savoir exactement de quoi il s’agit. » Avant même que je commence à lui poser des questions sur son parti politique, il déclare qu’il a seulement besoin de ma signature, que cela ne m’engage à rien et que je suis libre de voter pour qui je veux après. Je lui fais remarquer qu’à ce compte, il nous faudrait donner notre signature au candidat d’un autre parti politique qui nierait l’existence des changements climatiques et tout lien de causalité avec les émissions…

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Les imbéciles fonctionnels

Il n’est pas nouveau que les autorités sanitaires s’ingèrent dans notre vie pour nous dire ce que nous devrions faire ou ne pas faire. Cela a commencé bien avant l’arrivée du virus. Les moyens pris pour lutter contre le tabagisme en témoignent. Depuis une quinzaine d’années, les fumeurs ne peuvent plus fumer dans les restaurants et les bars au Québec, et il leur faut rester à neuf mètres des entrées des lieux publics quand ils sortent fumer à l’extérieur, sous peine d’amende. Il existe même des campus sans fumée, ce qui comprend tous les lieux extérieurs. Et même quand les fumeurs se conforment à ces restrictions et ne dérangent personne, ils font l’objet de campagnes de sensibilisation, car le tabagisme aurait pour effet des risques accrus de développer de graves maladies et de représenter un poids supplémentaire pour le réseau public de santé. Si bien qu’on en vient à se dire qu’il s’agit d’une sorte du puritanisme sanitaire. La consommation régulière d’alcool, même quand elle est modérée et ne dérange personne, est aussi dans le collimateur de ces puritains. Il ne s’agit pas seulement de lutter contre les formes les plus graves d’alcoolisme, par exemple quand ils ont pour effet…

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Pourquoi la classe politique voudrait-elle notre bien ?

Voici la question que je pose à ceux qui se demandent ou qui nous demandent pourquoi les politiciens nous voudraient du mal quand nous insistons sur tout le mal qu’ils nous ont fait, surtout depuis 2020. Car pourquoi supposer qu’il est tout naturel qu’ils nous veuillent du bien ? Si, en essayant de répondre à cette question, nous trouvions que les membres de la classe politique n’ont pas de raisons de vouloir notre bien, ou qu’ils ont de puissantes raisons de ne pas vouloir notre bien, lesquelles éclipseraient les quelques raisons qu’ils pourraient avoir de vouloir notre bien, nous trouverions du même coup des raisons pour lesquelles ils pourraient nous vouloir du mal, ou à tout le moins ne pas se soucier du tort qu’ils nous font. Les politiciens auraient des raisons de chercher notre bien s’ils avaient des comptes à nous rendre. Ou du moins ils auraient alors de bonnes raisons de ne pas nous nuire, car nous serions en position de leur rendre le mal pour le mal ou d’exiger d’eux qu’ils cessent sur-le-champ et qu’ils nous procurent une réparation pour les torts faits. Mais notre système politique est ainsi fait qu’une fois qu’ils ont été élus, les politiciens…

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Masquée et toute seule

Étant donné qu’il est difficile d’avoir des débats sur les mesures soi-disant sanitaires, surtout dans les milieux de travail fortement hiérarchisés et très bourgeois, il est important d’évaluer le sentiment des personnes qui nous entourent quant à un éventuel retour de certaines de ces mesures, qu’elles soient imposées par le nouveau gouvernement qui régnera sur le Québec après les élections du 3 octobre 2022, ou qu’elles soient imposées par les employeurs qui, on le sait bien, ont pour priorité absolue le bien-être de leurs employés. La petite scène que je vais vous raconter m’a permis de constater que beaucoup ont repris l’habitude de respirer librement et, malgré les recommandations de prudence de la Santé publique, n’entendent pas continuer à respecter la distanciation sociale dans des situations qu’on s’efforce de nous peindre comme dangereuses. Tout a commencé par un exercice d’évacuation de l’édifice où je travaille. Après avoir descendu les escaliers, quelques centaines de personnes se sont agglutinées sur les trottoirs. Il n’y a eu personne d’assez fou pour mettre un masque à l’extérieur sous prétexte qu’il était entouré d’autres personnes. Mais ce qui m’a heureusement surpris, considérant que mes collègues sont pour la plupart très couards et très dociles, c’est…

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Les responsabilités du gouvernement et des citoyens

Justin Trudeau, notre premier ministre, vient de nous parler de LA responsabilité du gouvernement. Selon lui, il s’agirait d’empêcher la saturation du système de santé et de protéger la population, en administrant des doses de « vaccin », en « incitant » les Canadiens à se les faire administrer et en imposant des restrictions durant l’hiver, surtout si les Canadiens ne suivent pas les conseils judicieux de leur premier ministre, et refusent de recevoir en assez grand nombre une quatrième dose du nouveau « vaccin » spécialement conçu pour Omicron. Faut-il en comprendre que, selon Trudeau et ses acolytes, c’est là tout ce que devrait faire notre gouvernement, ou du moins que tout ce dont il pourrait s’occuper devrait être sacrifié ou subordonné à LA responsabilité du gouvernement ? Il semblerait bien que ce soit le cas, si nous en jugeons d’après la manière dont nous avons été gouvernés depuis la première manifestation du virus au Canada, et même depuis un peu plus longtemps. LA responsabilité du gouvernement lui est assurément très commode : elle le dispense de prendre ses autres responsabilités, qui sont alors éclipsées et qui peuvent être ignorées en grande partie, ou prises en compte seulement pour la forme. D’autant plus que LA…

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Promesse électorale de la Coalition Avenir Québec : plus d’autonomie pour les professionnels de la santé

La campagne électorale provinciale ayant débuté il y a une semaine au Québec, le parti politique sortant, la Coalition Avenir Québec (CAQ), nous raconte de belles histoires, ce qui est à l’image de sa « gestion de la pandémie » et de son règne sur la population québécoise depuis 2018. L’une de ses promesses est ainsi formulée : « Plus de médecins, plus de professionnels de la santé, avec plus d’autonomie, pour de meilleurs soins aux Québécois. » (Source : Site électoral de la CAQ) En lisant le court développement qui suit, nous constatons qu’il ne s’agit plus d’accorder plus d’autonomie aux professionnels de la santé pour qu’ils puissent prodiguer de meilleurs soins, mais pour qu’ils puissent prodiguer plus de soins : « Le prochain gouvernement de la CAQ investira 400 millions de dollars supplémentaires pour concrétiser plusieurs pistes de solutions identifiées dans le Plan santé. Ces investissements serviront à former et recruter 660 médecins et 5 000 professionnels de la santé de plus. Ils permettront aussi de leur accorder plus d’autonomie et de pouvoirs pour qu’ils puissent prodiguer plus de soins. Ces mesures permettront enfin d’attirer et de retenir les employés en améliorant l’organisation du travail, pour faire du réseau public un employeur de choix. » (C’est moi qui souligne.) Une…

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Les critères minimaux de la pratique scientifique

Les autorités politiques et sanitaires nous ont répété et continuent de nous répéter qu’il nous faut « croire en la science » et faire « ce que la science dit », et ce, même en l’absence de véritables débats scientifiques sur la « gestion la pandémie » actuelle et des « pandémies » à venir, ou justement pour empêcher que de tels débats aient lieu. Mais ce qu’ils appellent « la science » a-t-il vraiment quelque chose à voir avec la science ? Ce n’est pas là une question à laquelle peut répondre « la science ». Et nous ne pouvons pas davantage nous fier aux experts autorisés pour répondre à cette question, puisqu’ils ont intérêt à répondre positivement, indépendamment de la vérité. N’étant pour la plupart pas des scientifiques, nous ne pouvons pas déterminer si la « gestion de la pandémie » est scientifique ou non à partir de vérités scientifiques que nous prendrions comme critères d’évaluation et dont nous ne pourrions pas juger en connaissance de cause. D’ailleurs, les scientifiques, spécialisés ou non dans un champ de recherche pertinent (immunologie, microbiologie, épidémiologie, etc.) ne pourraient pas eux non plus procéder de cette manière, car la science est sujette à d’incessantes corrections, ce qui ne se produit pas par magie, et ce qui implique…

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Ce que l’avenir pourrait réserver aux plus jeunes

Faisons l’hypothèse suivante : les autorités politiques, bureaucratiques et sanitaires – qui ont de toute évidence perdu la tête ou (et) qui nous veulent du mal – continueront d’agir envers nous comme ils l’ont fait depuis quelques années ou quelques décennies ; et le peuple, endoctriné et loin de résister, se rangera majoritairement derrière ces autorités. Si les choses se passent ainsi, qu’en résultera-t-il pour les jeunes adultes, les adolescents, les enfants et les personnes qui pourraient naître au cours des prochaines années ou décennies ? Même s’il ne faut pas embellir la vie que nous, qui sommes plus âgés, avons eu jusqu’à maintenant, il me semble que nous pouvons dire que ce qui attend les plus jeunes et les générations encore à venir, c’est une dégradation généralisée de la situation politique, économique, morale et culturelle, et donc un appauvrissement de leur existence, comparativement à la nôtre. Ne nous leurrons pas : malgré l’élection des membres de l’assemblée législative et du gouvernement, nos droits politiques ont toujours été très limités. Outre le fait que, faute d’avoir l’argent et les relations nécessaires, il a toujours été inenvisageable pour beaucoup d’entre nous d’occuper des fonctions politiques importantes, les parlementaires censés nous représenter sont soumis à la…

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À quoi ressemblera l’effondrement économique de l’Europe ?

À moins d’un coup de théâtre, il ne s’agit plus de savoir si l’économie des pays de l’Union européenne s’effondrera, mais de savoir quelle forme prendra cet effondrement, de manière générale et dans chaque pays. Les dirigeants européens annoncent déjà à ceux qu’ils gouvernent que l’ère d’abondance que nous avons connue est terminée (après des vacances sur un yacht luxueux), et que les cinq ou dix prochaines années seront très difficiles pour eux, sans qu’on sache ce qui devrait arriver d’ici-là pour que la situation s’améliore. Quoi qu’il arrive, ces grands personnages semblent bien décider à ne pas faire marche arrière, et à persister plutôt dans leurs politiques économiques et énergétiques irréalistes et leurs sanctions aberrantes contre la Russie. Car ils ne se soucient pas le moins du monde des conditions de vie de ceux qu’ils gouvernent. Car pour rien au monde ils ne voudraient reconnaître qu’ils se sont trompés, ou avoir l’air de baisser les armes face aux méchants Russes et au diabolique Poutine ! Les citoyens européens devraient donc accepter docilement les sacrifices qu’on leur impose. C’est la vie, comme on dit. Bien sûr, au fur et à mesure que la situation se détériorera et que le temps…

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Tests de dépistage rapides et rapport personnel avec le Virus

Même si les tests de dépistage rapides sont utilisés depuis déjà longtemps (début de l’année 2022 au Québec), je veux ici faire quelques observations à leur sujet, lesquelles me semblent toujours pertinentes malgré le relâchement estival des mesures soi-disant sanitaires, d’autant plus que l’automne et l’hiver arrivent à grands pas. Car beaucoup de nos concitoyens, dont plusieurs ne portent plus de masques nulle part depuis quelques mois, continuent d’avoir recours à ces tests quand ils ont un peu de toux et de fièvre, ou quand ils ont été en contact avec quelqu’un qui a des symptômes ou qui a obtenu un résultat positif. Dès l’annonce de l’achat et de la distribution de ces tests par les autorités politiques et sanitaires canadiennes et québécoises, je me suis demandé où celles-ci voulaient en venir. Bien sûr, les centres de dépistage n’étaient plus capables de répondre à la demande en décembre 2021, et nos dirigeants ne pouvaient quand même pas perdre une si belle occasion d’isoler préventivement quelques millions de Canadiens et de Québécois pendant l’hiver, et devaient réagir aux demandes pressantes des journalistes zélés et des hypocondriaques qui, affolés par le variant Omicron, ont pris l’habitude de passer un, deux, trois ou…

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Une forte majorité de Québécois « non adéquatement vaccinés »

C’est maintenant officiel : les personnes « adéquatement vaccinées » ne représentent plus qu’une petite proportion de la population québécoise. Seulement 23,5 % ! Car du point de vue de la Santé publique, cela revient au même de ne pas avoir été vacciné du tout, et de ne pas s’être fait administré une dose depuis cinq mois même si on s’en est fait déjà administrer trois ou quatre. Le taux de « vaccination » étant un indicateur d’adhésion important à l’idéologie sanitaire, les autorités politiques et sanitaires devront bien comprendre que l’enthousiasme des Québécois pour les « merveilleux sérums » a passé, et que leur obéissance aux consignes du gouvernement s’effrite, s’ils persistent dans leur refus de se faire injecter encore une autre dose de « vaccin ». Il serait alors plus difficile, après les élections provinciales qui auront lieu au début du mois d’octobre 2022, de réimposer des mesures soi-disant sanitaires, et plus particulièrement l’odieux passeport vaccinal, alors que beaucoup de personnes, surtout dans la population active, seraient exclues de la société et pourraient protester, contrairement à ce qui est arrivé l’année dernière. Car une partie importante des doublement ou triplement vaccinés se retrouverait de fait du même côté…

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Retournement d’une inversion accusatoire

Nos adversaires ne se regardent jamais dans le miroir. C’est pourquoi ce dont ils nous accusent s’applique souvent plus à eux qu’à nous. Loin de nous en indigner, il nous faut en rire et utiliser ce travers systématiquement contre eux. Il y a quelques jours, une de mes bourgeoises de collègues – un chien savant avec une moue de poisson, un ventre d’orang-outang en captivité et de petites pattes atrophiées de teckel boiteux –, en parlant des « complotistes québécois dont Alexis Cossette-Trudel serait le chef », a déclaré que la croyance selon laquelle le virus aurait été fabriqué dans le laboratoire de Wuhan, et qu’il en serait sorti par accident ou qu’il aurait été relâché volontairement, s’expliquerait par l’incapacité de ces derniers à accepter que la nature peut nous jouer de sales tours, et le désir de trouver des coupables pour les méfaits d’un virus qui est le résultat d’une évolution naturelle. Puisque je sais que cette dévote a une capacité d’invention presque nulle et qu’elle régurgite seulement ce qu’elle entend, c’est donc une idée que les propagandistes font circuler pour discréditer la remise en question de la fable bien connue du pangolin et de la chauve-souris au marché…

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Maintien des patrouilles par hélicoptère après la fin de l’état d’urgence sanitaire

Une année s’est écoulée depuis mon dernier séjour à Québec. L’été dernier, quand j’ai quitté, après des mois de réclusion, la petite ville du Bas-Saint-Laurent où j’habite pour passer deux semaines à Québec, j’ai été frappé par la fréquence à laquelle les hélicoptères faisaient des patrouilles, pour repérer, j’imagine, les rassemblements illégaux où les règles sanitaires n’étaient pas respectées. Ou, pour nous qui ne sommes pas des naïfs, pour faire sentir à la population l’état d’urgence sanitaire. Si jamais les résidents de Québec en venaient à oublier l’existence de la « pandémie » à cause du beau temps et des vacances, les hélicoptères survolaient régulièrement la ville pour leur rappeler régulièrement la gravité de la crise sanitaire que nous étions supposément en train de traverser, et l’importance d’aller recevoir leur première ou leur deuxième dose de vaccin, si ce n’était pas encore fait. Le bruit bien caractéristique et énervant des pales des hélices pénétrait dans le cerveau des citadins, qu’ils soient à l’extérieur ou même à l’intérieur. Malgré les prétextes sanitaires invoqués, ces patrouilles aériennes constituaient des mesures sécuritaires. En rien le fait de survoler la ville en hélicoptère ne permettait de ralentir la propagation du virus, de protéger les…

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Principes élémentaires de sécurité numérique et de surveillance de masse

Mise en contexte Depuis que l’utilisation des cartes de débit et de crédit, des ordinateurs, d’internet et des téléphones dits intelligents est devenue chose courante, dans notre vie privée et au travail, ainsi que dans nos interactions avec les entreprises privées et les administrations publiques, la fréquence et l’étendue de la collecte de données augmentent. Il peut s’agir de données sur nous, sur les entreprises ou organisations pour lesquelles nous travaillons, ou sur les employés, clients ou usagers de ces entreprises ou organisations. S’il est indéniable qu’il est plus commode et rapide, pour communiquer ou consulter d’importantes masses d’informations, d’avoir recours aux nouvelles technologies de l’information que d’envoyer des lettres ou des documents par la poste, ou que de faire de longues recherches dans des classeurs de documents se trouvant parfois dans des bureaux situés sur tout le territoire d’un pays, l’étendue et la fréquence des vols de données deviennent du même coup plus fréquents. Les données accumulées dans nos boîtes de messagerie électronique personnelles ou professionnelles, ainsi que sur les serveurs et dans les systèmes informatiques des entreprises privées, des institutions financières et des organismes publics, dépassent largement en volume les informations qu’il aurait été possible de collecter et…

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Consentement à la surveillance de masse

La facilité avec laquelle beaucoup de nos concitoyens ont accepté la surveillance que nos gouvernements nous ont imposée depuis mars 2020, à laquelle ces derniers n’ont pas mis complètement fin cet été malgré un certain relâchement, et qu’ils pourraient reprendre, étendre et intensifier dès l’automne ou l’hiver prochain, montre que le terreau fertile qu’elle a trouvé en eux a été cultivé de longue date. Même nous, qui résistons, ne sommes pas à l’abri de l’accoutumance à la surveillance, puisque notre seuil de tolérance peut s’élever à notre insu, malgré une irritation certaine ou une certaine irritation provoquée par cette surveillance. Pour expliquer ce phénomène, nous pourrions simplement dresser une liste de toutes les nouvelles formes de surveillance qui sont apparues au cours des dernières années ou décennies et auxquelles, bon gré, mal gré, nous nous sommes habitués. Mais nous n’aurions alors seulement une série d’impressions dispersées, sans fil entre elles. C’est pourquoi il me semble utile d’insister d’abord sur un aspect de notre éducation qui, par ses retombées à l’âge adulte, a rendu possible cette acceptation progressive de la surveillance de masse et la renonciation à la liberté qu’elle implique. Quand nous étions tout petits, notre maman et notre papa,…

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Limites intellectuelles et morales de nos concitoyens toujours masqués

« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois tu seras victorieux. Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales. Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites. » Il est utile de savoir ce qui se passe dans la tête de nos concitoyens qui persistent de porter un masque dans les transports en commun, dans les commerces, aussitôt qu’il quitte leur espace de travail et même dans la rue, alors que ce n’est plus obligatoire depuis plusieurs semaines. Cela nous permettra de voir ce que nous pouvons raisonnablement attendre d’eux, ou d’évaluer à quel point ils sont irrécupérables. Nous nous efforcerons ainsi de ne pas être aussi limitées intellectuellement et moralement que ces personnes, qui sont incapables de comprendre ce que nous pensons et faisons autrement qu’à partir du point de vue et des sentiments dont elles prisonnières. Pour cela il faut les écouter, même si elles n’en font certainement pas autant pour nous, car le portrait que les journalistes font de nous leur suffit et leur convient même. Tant pis pour elles,…

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Formes concurrentes de prévention (2)

Dans mon billet du 3 juillet 2022, j’ai présenté des formes de prévention dont l’objet est la santé et la sécurité, mais qui sont compatibles avec la liberté et les droits des individus, et grâce auxquelles on ne dresse pas ces derniers, de manière calculée ou sans s’en apercevoir. Dans ce billet, le dressage est plutôt ce qu’il s’agit de prévenir. On verra que les formes de prévention visant à empêcher le dressage entrent souvent en conflit avec les formes de prévention qui ont pour but, nous dit-on, de protéger les enfants et les adultes contre le virus, puisqu’elles peuvent avoir des effets moraux, sociaux et politiques désastreux, surtout dans des sociétés qui sont ou qui se prétendent démocratiques. Toutefois, on aurait tort de croire que ce conflit a commencé avec l’arrivée du virus. Si les mesures préventives contre le virus ont pu s’imposer si facilement malgré le fait qu’elles nous dressent, c’est que d’autres formes de dressage existaient déjà dans ces milieux sociaux, par exemple les écoles, où l’on serait pourtant censé éduquer les enfants, les adolescents et les adultes, et non les dresser. Les écoles primaires et secondaires n’ont pas seulement pour fonction d’instruire les enfants et les…

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La « vaccination » comme indicateur de crédulité et de docilité

La chose de la Santé publique : voilà ce que nous sommes. Les récentes déclarations du ministre Dubé et du Dr Boileau ont pour fonction de nous le rappeler, même si c’est l’été et même si on nous laisse respirer plus librement depuis quelques semaines. C’est que le virus, lui, ne prendrait pas de vacances. Ou, pour parler plus justement, c’est la Santé publique qui n’en prend pas. De toute évidence, elle ne nous lâchera pas. Et pourquoi le ferait-elle, puisque c’est là sa raison d’exister ? Nous ne perdons rien pour attendre ! Ces deux messieurs nous ont annoncé la semaine dernière qu’une septième vague serait commencée au Québec. Les voilà qui recommencent à nous recommander de porter un masque dans les endroits clos et même à l’extérieur, quand il y a beaucoup de personnes entassées les unes sur les autres. Et ils en profitent pour nous recommander d’aller nous faire injecter des doses de rappel, car le virus continuerait de circuler et d’être dangereux, car la pandémie ne serait pas terminée. Voici les nouvelles indications en matière de « vaccination ». Pourtant, il semblerait que plus on « vaccine » les Québécois, plus les vagues se succèdent rapidement…

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Université Laval : pour la science ou pour la pureté de la foi ?

Patrick Provost, professeur au Département de microbiologie, d’infectiologie et d’immunologie de l’Université Laval, est un des rares scientifiques québécois à s’être prononcés publiquement contre l’administration des injections expérimentales aux enfants, pour la simple raison qu’elles représentent pour eux un danger plus grand que le virus, dont on sait bien qu’il ne rend pas gravement malades les enfants. L’un de ses collègues, qui n’est pas d’accord avec lui, a porté plainte et M. Provost a dû comparaître devant le comité de discipline de l’Université Laval et a été condamné à une suspension de huit semaines sans paie. Car c’est bien d’une comparution et d’une condamnation qu’il s’agit, aucun débat n’ayant été organisé entre lui et son collègue en désaccord. Ainsi l’Université Laval est-elle retournée à ses racines de défenderesse de la pureté de la foi, au détriment de la science, de la connaissance et de la vérité, même si cette fois-ci il ne s’agit plus des dogmes du christianisme, mais plutôt du covidisme, le virus ayant remplacé le Diable, et les injections expérimentales s’étant substituées au Messie. Gare à vous si vous ne croyez pas à cette nouvelle superstition et si vous êtes professeur, chargé de cours, chercheur ou étudiant à…

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Formes concurrentes de prévention (1)

Introduction Depuis deux années, nous entendons parler constamment de prévention. La prévention est ce qui détermine ou semble déterminer les décisions de nos gouvernements et, ce faisant, les règles que nous devons suivre quotidiennement, dans les lieux publics, au travail ou même à la maison, à l’intérieur comme à l’extérieur. Même en cette période d’assouplissement des règles, le spectre de la prévention continue de nous hanter. Les autorités politiques et sanitaires insistent pour que la population aille se faire administrer une troisième ou une quatrième dose de « vaccin » et envisagent de réinstaurer des mesures soi-disant sanitaires à l’automne, afin de prévenir la COVID-19, soit en visant indistinctement toute la population, soit en ciblant tout particulièrement les personnes dont la « vaccination ne serait pas à jour », c’est-à-dire qui auraient reçu seulement deux doses ou moins. Cette obsession de la prévention, même si elle prend une forme plus radicale depuis l’arrivée du virus, n’est pas une chose nouvelle. Depuis quelques décennies, on cherche à prévenir toutes sortes de maladies, d’accidents, d’incidents ou de heurts sociaux qui, avant, faisaient simplement partie de la vie ou attiraient à peine notre attention. C’est pourquoi des lois et des mesures de sensibilisation se répandent pour lutter…

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La pandémie sans fin

Ne nous illusionnons pas : le gouvernement fédéral canadien et le gouvernement provincial du Québec n’ont pas l’intention d’en finir de sitôt avec cette histoire de pandémie. Au minimum, ils se gardent la possibilité de nous submerger d’une autre « vague » de mesures soi-disant sanitaires dès l’automne ou l’hiver prochain, dont certains sont toujours en vigueur, alors que d’autres sont simplement suspendues. Voilà qui augure mal. Et nous entendons sensiblement le même son de cloche de l’Organisation mondiale de la santé, qui est en train de fourbir ses armes en préparation un « traité pandémie », en révisant le Règlement sanitaire mondial et en créant une commission permanente de surveillance des événements susceptibles de constituer des menaces pour la santé publique planétaire. Et Emmanuel Macron parle de l’importance de vacciner tout ce qui peut être vacciné. Si on nous laisse respirer cet été, c’est vraisemblablement le calme avant la tempête, surtout au Québec, où des élections auront lieu à l’automne, après lesquels notre premier ministre et ses acolytes, s’ils sont réélus et surtout si leur parti politique dispose de la majorité parlementaire, pourront dire que les Québécois approuvent leur manière autoritaire de gouverner. Voici une liste non exhaustive des facteurs qui appuient ce scénario…

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Ampleur de notre dépendance (2)

Étant donné toutes les formes de dépendance (voir le billet précédent) qu’on nous impose et auxquelles nous consentons en temps normal et en temps de crise (réelle ou orchestrée), je ne vois pas pourquoi les choses s’amélioreraient quand la crise économique, alimentaire et énergétique dont nous commençons à sentir les effets s’aggravera, au point que la situation pourrait devenir intenable pour plusieurs d’entre nous. D’un côté, les autorités dont nous dépendons pourraient profiter de l’occasion pour nous rendre encore plus dépendants d’elles et d’autres organisations dont nous sommes aussi dépendants ou pourrions devenir dépendants, sous prétexte de nous venir en aide et de maintenir d’ordre. De l’autre, nous sommes habitués de vivre dans la dépendance et, en temps de crise, nous attendons notre salut d’une forme ou d’une autre de dépendance. Faisons l’hypothèse, dans ce billet, que nous serons bientôt durement touchés par la crise économique, et que même ceux qui sont à l’aise et qui se croient à l’abri auront de la difficulté à payer leurs comptes ou se retrouveront parfois sans emploi et sans revenus réguliers. Seule une petite minorité très riche ne serait pas affectée par la grave dégradation de la situation économique et pourrait peut-être même…

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Ampleur de notre dépendance (1)

Nous sommes tellement dépendants, individuellement et collectivement, qu’on dirait que nos sociétés soi-disant démocratiques se sont développées sous le signe de la dépendance. En tant que travailleurs, nous sommes dans la dépendance des employeurs qui nous donnent un salaire en échange de notre travail, sans lequel nous ne pourrions pas « gagner notre vie », et qui en profitent pour exiger de nous toutes sortes d’attitudes et de comportements qui n’ont rien à voir avec ce que nous avons à faire et qui, assez souvent, nuisent à ce que nous avons à faire. En tant que clients, nous sommes dans la dépendance des grandes entreprises qui réussissent à écarter leurs concurrents et à imposer leurs produits et leurs services grâce au lobbyisme, à la soi-disant propriété intellectuelle, aux accords de soi-disant libre-échange, aux campagnes de publicité, à la réduction de leurs coûts par la relocalisation de leurs usines et de leurs services dans des pays où les salaires sont plus bas qu’ici et où les conditions de travail sont plus mauvaises qu’ici. En tant que citoyens ou plutôt électeurs, nous ne disposons d’aucun pouvoir politique direct, et nous dépendons de députés qui eux-mêmes sont dans la dépendance des partis politiques…

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Essai sur la zombification morale, sociale et politique

Pour montrer le niveau de réflexion du Center for Disease Control (CDC) – qui est pourtant une référence internationale en matière de santé publique – et la petite propagande à laquelle il s’adonne sous prétexte de sensibiliser la population américaine à se préparer aux pandémies et aux autres catastrophes à venir, j’attire votre attention sur une courte bande dessinée publiée sur son site en 2011, laquelle a pour titre Preparedness 101 : Zombie Pandemic. En voici la page couverture : De la même manière que dans les films américains et les jeux vidéos des deux ou trois dernières décennies, on tâche de donner dans cette fiction une explication doté d’une allure scientifique à l’existence des zombis en inventant un virus très contagieux, alors qu’avant c’était principalement l’œuvre de nécromanciens capables d’animer et de contrôler les morts, ou le résultat d’une simple malédiction, ou (pour ceux qui s’intéressent aux les légendes haïtiennes) l’affaire de sorciers qui, grâce à de puissantes drogues dont ils auraient le secret et à des mises en scène qui frappent l’imagination, seraient capables de simuler la mort de leurs victimes, de leur faire croire qu’ils sont des morts-vivants quand ils reprennent connaissance, et de faire d’eux des esclaves auxquels…

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Marche vers le totalitarisme intégral ou vers l’effondrement généralisé ?

Convergence des tendances totalitaires Après que l’OMS a déclaré l’état de « pandémie » au début de l’année 2020, et que nos gouvernements ont emboîté le pas en déclarant l’état d’urgence sanitaire, des tendances totalitaires se sont manifestées au grand jour. Malgré la pause que nous connaissons présentement dans tous les pays occidentaux, nous craignons que ces tendances s’amplifient et se généralisent. Nous ne faisons plus confiance aux autorités politiques et sanitaires qui, grâce à l’imposition de mesures soi-disant sanitaires, à l’implantation de dispositifs de surveillance et de contrôle social et à une vaste campagne de relations publiques, ont réglementé à outrance l’économie et la vie en société, se sont ingérées dans notre vie privée et ont essayé (parfois avec succès) de nous contraindre à recevoir des injections expérimentales dont nous n’avons manifestement pas besoin et dont nous ne voulons pas. Dans le cadre de la mobilisation générale pour faire la guerre au virus, on nous a retiré le droit de disposer librement de nous-mêmes, sous prétexte de protéger la sécurité de la collectivité et celle des autres, et aussi pour notre propre bien, nous a-t-on dit. On a décrété quels secteurs de l’économie devaient rester ouverts ou être fermés. On a…

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Causes des comportements nuisibles des élites occidentales

Nous avons certainement beaucoup de reproches à adresser à ceux qui occupent des positions d’autorité, surtout depuis deux ans. Et je ne parle pas seulement de la classe politique qui nous gouverne, mais aussi des médecins, des scientifiques, des avocats, des juges, des économistes, des professeurs d’université et de toutes les personnes qui occupent des positions assez élevées dans les administrations publiques et privées. Leurs comportements nous donnent de bonnes raisons de croire que, pour beaucoup, ce sont des incompétents, des imbéciles, des fous et des pourris qui ne se soucient pas des intérêts de notre société, de nos institutions démocratiques, de nos droits, de nos libertés et de nos conditions vie. Après avoir participé activement à la mise en place d’un régime de surveillance et de contraintes sanitaires, y avoir rempli les fonctions qu’on leur a attribuées, et s’y être conformés sans critiquer et s’opposer pour la plupart, voilà que ceux qui sont censés être les meilleurs d’entre nous adoptent la même attitude conformiste et débile vis-à-vis des sanctions et de la position très agressive à l’égard de la Russie, et ne semblent pas se préoccuper des effets destructeurs que cela a sur notre économie et nos standards de…

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Un conseil amical de la part d’une recruteuse des ressources humaines

J’ai rarement vu des propos aussi haineux de la part d’une concitoyenne. C’est tellement outré qu’on en vient presque à se demander si c’est un faux, si c’est de la satire. Voici une transcription à peu près complète pour la postérité, car cette vidéo pourrait ne plus être accessible dans quelques années : « [...] And you’re all loud and proud with your big thoughts and big ideas. Whatever. (Inaudible) … in Ottawa. I’m a recruiter. It’s a small, small industry. It’s smaller than you think. (Inaudible.) If you’re looking for a job or if you’re trying to keep a job, maybe, just maybe, think what you’re putting on social media. Again, freedom fighters, I know you’re not really big with stats and facts aren’t your thing. You know ? But what I can tell you, what is a fact is that recruiters talk. And recruiters, like the majority of Canada, don’t agree with you. Do you know what that means ? Do you have any guesses, any guesses ? What that means is that if you need a job, you might not get one. If you want to keep a job, you might not get to do that. (Inaudible.) Documentation ! You know what…

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Création de la Commission permanente de prévention, de préparation et de riposte en cas d’urgence sanitaire

Comme plusieurs observateurs l’ont déjà remarqué, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), quand il s’agit de discuter les modifications à apporter au Règlement sanitaire international (RSI) pour prévenir les « pandémies » et se préparer à ces « pandémies » (ce qu’on appelle le « traité pandémie »), ne demande pas aux États membres de déterminer si de telles modifications sont nécessaires, utiles et pertinentes. Il est déjà décidé qu’il faut mieux se préparer aux prochaines « pandémies » qui ne manqueront pas de se produire et même de se multiplier, et qu’il faut par conséquent se donner les moyens d’avoir une réponse concertée rapide et efficace à l’échelle internationale. Puisqu’on fera preuve d’une plus grande vigilance qu’avant quant aux urgences sanitaires, et que de nombreux « experts » seront entretenus aux frais des États membres pour détecter des éclosions susceptibles de dégénérer en « pandémie » et qui ne voudront pas donner l’impression qu’on les paie à ne rien faire, ce ne sera pas ce traité qui aura été adopté à cause de ces urgences à venir, mais ce seront plutôt ces urgences sanitaires à venir qui se seront déclarées à cause de l’adoption de ce traité. Tout marche tellement à l’envers à l’OMS que le Conseil exécutif, lors de sa…

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L’envers de la médaille : les volontaires étrangers qui combattent du côté du Donbass

Nous avons été tellement endoctrinés depuis dix ans, voire davantage, que beaucoup d’entre nous ne pensent même plus à écouter ce que les deux parties impliquées dans une guerre disent avant de prendre position. C’est le contraire qui se produit alors : ils font leur la position qu’on réclame d’eux, ce qui les dispense d’examiner la position adverse qu’on qualifie de propagande et dont on cherche à empêcher la diffusion. Ces gens se posent en juges, et pourtant ils n’usent pas de leur jugement. Tout ce qu’ils font, c’est de condamner. Ce reportage de RT nous permet de voir de deux manières l’envers de la médaille à propos de la guerre en Ukraine. D’abord, nous y voyons quelques volontaires étrangers qui sont partis pour le Donbass pour combattre les bataillons ultranationalistes (un euphémisme pour néo-nazis) dans le contexte de la guerre civile qui a commencé en 2014, ainsi que la manière dont ils s’intègrent à la population locale. Ensuite, nous voyons que le travail des journalistes de ce média financé par le gouvernement russe n’a rien à envier au travail des journalistes la SRC et la BBC. Avant de vous laisser regarder ce reportage, je veux faire une brève remarque…

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Conjectures sur la variole du singe

Nous avons l’impression de voir se répéter ce qui s’est produit à la toute fin de l’année 2019 et au début de l’année 2020, en remplaçant seulement le rhume de la chauve-souris et du pangolin par la variole du singe. Mais ça semble aller plus vite, étant donné qu’on applique la même recette et qu’on met à profit ce qui a été mis en place depuis deux ans. L’Organisation mondiale de la santé a déjà convoqué une réunion d’urgence et la Santé publique du Canada envisagerait déjà de vacciner la population du Québec, où quelques cas auraient été confirmés et où d’autres cas suspects seraient sous investigation. Pour l’instant, nous ne savons pas exactement à quoi nous en tenir. On nous tient ce même discours : la variole du singe se transmettrait seulement ou surtout aux personnes qui ont des contacts étroits avec des animaux ou des personnes infectés, mais on nous dit aussi qu’il est très inquiétant que des cas apparaissent en même temps dans des pays où la maladie n’est pourtant pas endémique (en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande), certains « experts » et certains journalistes s’aventurant à parler d’une possible mutation du virus à l’origine…

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Impressions après une semaine sans masque

Voici une semaine que nous n’avons plus à porter un masque dans les lieux publics et au travail. Je suis content de constater que, dès les premières journées, au moins 85 % des personnes ont cessé de porter un masque et ne semblent pas éprouver la moindre peur d’être infectées et de tomber gravement malades. Même dans les circonstances où la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail recommande de porter un masque, ces personnes ne le font pas. Quant à ceux qui continuent d’en porter un, certains d’entre eux commencent à imiter les autres et à porter un masque de moins en moins souvent. Les autres se contentent de porter un masque, sans réclamer des autres qu’ils en fassent autant. Même si beaucoup se disent contents de ne plus avoir à porter un masque et ne réagissent pas comme des enfants à qui on essaie d’enlever leur doudou, nous pouvons douter qu’ils résisteront si le gouvernement essaie de leur imposer à nouveau le port du masque dans les lieux publics et au travail, à l’occasion de la prochaine « vague » ou de la prochaine « pandémie ». C’est que l’abolition de cette obligation n’est pas ou…

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Instrumentalisation, expansion et intensification de la santé et de la sécurité au travail

Il y a une époque, pas si lointaine, où les employeurs ne se souciaient aucunement de la santé et de la sécurité de leurs employés. Qu’avaient à faire les entreprises minières des mineurs qu’elles exploitaient ! Ces travailleurs pouvaient être blessés, devenir invalides ou mourir à la suite de l’effondrement d’une galerie sans que la haute direction ne s’en formalise et ne prenne des mesures pour éviter que ça ne se reproduise. Même chose pour les coups de grisou et le poumon noir du mineur. Même chose pour l’usure prématurée du corps. La main-d’œuvre était bon marché et facile à remplacer. Et on peut en dire autant des ouvriers qui se blessaient parfois grièvement à cause de machines dangereuses, et qui étaient pratiquement devenus des vieillards à 40 ans, voire avant, parce qu’ils avaient commencé à travailler à 8 ou à 10 ans, 16 heures par jour et 6 jours par semaine. Et c’est sans parler des incendies, des explosions et de l’effondrement des bâtiments où les ouvriers travaillaient. Tout ça pour un salaire de misère, aussi bien pour les mineurs que pour les ouvriers. À peine de quoi louer un petit logement mal chauffé et insalubre et nourrir la famille nombreuse avec laquelle ils…

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Les maskaholiques anonymes peuvent vous aider

Voici une courte vidéo amusante sur la dépendance aux masques qui sévit même dans les pays et les provinces où le port du masque n’est plus obligatoire. Et il est à craindre que cette maladie mentale soit encore plus fréquente au Québec, qui sera bientôt la seule province canadienne où le port du masque est toujours obligatoire dans les lieux publics. Il serait donc important d’organiser des thérapies collectives pour nos concitoyens qui souffrent de dépendance aux masques. Encore mieux, il faudrait que ce dangereux trouble mental soit ajouté dans la prochaine version du DSM et de la CIM. Voilà qui devrait permettre à l’industrie pharmaceutique de faire d’importants profits sans avoir à nous inoculer, par la tromperie ou la contrainte, deux ou trois doses de « vaccin » par an.

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Un « traité pandémie » mondial qui doit « avoir des dents »

Les médias de masse gardent le silence sur le « traité pandémie » mondial que l’Organisation mondiale de la santé est en train de préparer et dont l’adoption est prévue pour le printemps 2024, si tout se passe comme prévu. C’est que les journalistes sont trop occupés à condamner l’invasion par la Russie d’un État souverain (en fait, un vassal des États-Unis). Que leur importe que l’OMS prépare un instrument devant, en cas d’urgence sanitaire internationale, lui permettre de décider de la politique sanitaire des pays membres et de les contraindre à adopter les mesures dites sanitaires devant protéger la santé de la population mondiale, par exemple d’autres campagnes de vaccination massive, la collecte et le partage de nos données de santé et l’implantation de passeports vaccinaux internationaux ! Que leur importe que cette sinistre organisation s’accaparerait ainsi des pouvoirs tellement grands qu’elle constituerait une menace pour ce qui reste de la souveraineté de nos démocraties ! Que leur importe qu’on fasse d’elle une sorte de Papauté gardienne de l’orthodoxie sanitaire et capable de sanctionner et de frapper d’interdit les pays qui ne se conforment pas à ses édits sanitaires ! Mais nous ne savons pas exactement ce qu’il y…

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Sur une étude qui montrerait que les vaccinés sont mis à risque par les non-vaccinés

Sauf erreur, l’usage du passeport vaccinal a été suspendu dans toutes ou presque toutes les provinces canadiennes, et ne serait plus exigé que pour les déplacements en avion, en train ou en bateau, qui sont sous la juridiction du gouvernement fédéral. Pourtant les journalistes et les scientifiques persistent dans leurs efforts pour montrer que les non-vaccinés représentent un danger pour les vaccinés, et ainsi essayé de justifier le recours au passeport vaccinal. C’est ce que tente de faire Morgan Lowrie, de la Presse Canadienne, dans son article « Les vaccinés mis à risque par les non-vaccinés » (La Presse, 25 avril 2022). Le corps du texte est précédé d’un court résumé, en grands caractères : « Une étude publiée lundi conclut que les personnes vaccinées qui se mêlent à celles qui ne le sont pas ont un risque significativement plus élevé d’être infectées que celles qui côtoient des personnes qui ont reçu le vaccin. » (C’est moi qui souligne.) Les termes choisis sont très révélateurs : cet article dégage, dès ses premières lignes, une effluve ségrégationniste. Il aurait été si facile d’écrire plutôt : « Une étude publiée lundi conclut que les personnes vaccinées qui côtoient celles qui ne le sont pas ont un risque significativement plus élevé…

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Causes et conséquences morales du maintien du port obligatoire du masque

C’est une farce. Tous les quinze jours, le directeur national de la santé publique nous annonce qu’il a recommandé au gouvernement québécois de prolonger l’obligation de porter un masque dans les lieux publics. Nous en avons au moins jusqu’à la mi-mai. Mais le Dr Boileau veut se montrer encourageant : le Québec ayant maintenu cette obligation contrairement à la plupart des autres provinces canadiennes, nous aurions de l’avance sur elles quant à la sixième « vague ». Ce qui voudrait dire que nous devrions en finir avec cette sixième « vague » (qui a commencé avant qu’on annonce la fin de la cinquième « vague ») avant les autres provinces, et peut-être entrer dans la septième « vague » (qui pourrait commencer avant qu’on annonce la fin de la sixième « vague ») avant les autres provinces. Et cette nouvelle vague pourrait servir de prétexte pour retarder encore une fois la fin de l’obligation de porter un masque, ou pour remettre en vigueur cette obligation si elle est suspendue d’ici-là. Il importe donc de nous demander quelles sont les causes et les conséquences morales du maintien de cette obligation qui pourrait devenir permanente ou saisonnière, à la fois pour les personnes qui croient que cette pratique est utile et pour celles…

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Aperçu du « traité pandémie » mondial

La couverture médiatique du traité que l’Organisation mondiale de la santé est en train de préparer est à peu près inexistante. Trop occupés à relayer et à encenser les pitreries du président fantoche de l’Ukraine, les médias de masse canadiens et québécois ne font pas exception. Mais le OffGuardian, qui s’intéresse à ce traité depuis qu’on a commencé à y travailler, fait un esquisse des clauses qu’on semble vouloir y mettre, à partir des déclarations et des documents disponibles. Comme nous pouvons nous y attendre, les pouvoirs de l’OMS s’en retrouveraient considérablement accrus, alors que la souveraineté des pays et les droits et les libertés des individus s’en trouveraient proportionnellement réduits. Voici de quoi il s'agit : des récompenses pour les pays qui rapportent rapidement à l’OMS une épidémie potentielle, par exemple du financement et de l’aide technique ; des punitions pour les pays qui ne le font pas, comme des réprimandes, la privation d’aide internationale, des sanctions et un embargo économique ; l’octroi de pouvoirs politiques et financiers à l’OMS pour que le traité soit respecté et les États membres puissent être tenus responsables de leur politique sanitaire ; la possibilité de déclarer l’état d’urgence sanitaire mondial non seulement pour lutter…

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Ce qu’ils ont gagné et ce que nous avons perdu

Todd Hayen, dans son article paru dans le OffGuardian, essaie de nous secouer pour que nous comprenions bien que la violente offensive dont nous avons été la cible depuis l’arrivée du virus n’est pas terminée. Nous pouvons même nous demander si, avec l’arrêt et le retrait de certaines mesures sanitaires qui ont été obtenus à la suite du Freedom Convoy, nous avons bien gagné une bataille, ou s’il s’agit en fait d’une retraite stratégique et d’un redéploiement des effectifs ennemis. Car s’il est incontestable que nos adversaires ont reculé un peu, c’est peut-être seulement pour attendre que notre colère et notre combativité s’estompent et que nous assoupissions, pour attaquer avec encore plus de vigueur sur un autre front et pour profiter de l’obéissance aveugle, du refus de la discussion et de la peur ou de la méfiance de nos concitoyens qu’ils ont cultivés en nous. C’est ce que montre la facilité avec laquelle beaucoup des personnes qui ont enfin commencé à se réveiller et à se secouer cet hiver ont été captivées par la propagande de guerre qui a commencé en même temps que le repli pandémique. Comme avec le virus, il n’y a pas de nuances : d’un côté…

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Traitements dégradants et droits et libertés des citoyens

Traitements dégradants Les gouvernements occidentaux méprisent depuis longtemps les citoyens. Selon eux, les citoyens sont tout juste bon à les élire et à leur donner une certaine légitimité. Une fois que les citoyens ont élu ceux qui les gouverneront pour quelques années, leur devoir serait de consentir et d’obéir à ce que décideront ces gouvernements, même s’il est manifeste qu’ils ne défendent pas leurs intérêts. Dans cette perspective, en votant ils accepteraient de confier les pleins pouvoirs aux élus. La politique serait donc l’affaire du gouvernement et, dans une moindre mesure, des parlementaires. Les citoyens, eux, ne devraient pas s’occuper sérieusement de politique, car en votant il confierait justement à d’autres les affaires politiques. Les citoyens sont donc des citoyens seulement pendant la campagne électorale et quand ils déposent leurs bulletins de votes dans les urnes. Dans l’intervalle, ils sont des sujets et les gouvernements les traitent en conséquence. Dans cette conception minimaliste de la démocratie, les citoyens peuvent être traités n’importe comment sans que ça n’affecte la bonne marche des affaires politiques. Les gouvernements ne se gênent donc pas pour les traiter comme des enfants ou comme des animaux. En fait, il est plus facile pour les gouvernants de…

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Méditations sur le totalitarisme

Voici la première partie des Méditations sur le totalitarisme, que je mettrai régulièrement à jour. J’espère pouvoir y montrer que ce que nous vivons depuis deux ans est bien une dérive totalitaire. Pour l’instant, je m’en tiens à des réflexions sur les caractéristiques du totalitarisme et sur ce qui fait obstacle à la lucidité de ceux qui vivent sous un régime totalitaire. Méditations sur le totalitarisme

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Passeport moral et mort du débat public et de la démocratie

Le passeport qu’on a exigé à toutes sortes d’endroits des populations occidentales n’est pas simplement vaccinal. Il est avant tout moral. Certes, c’était le statut vaccinal des personnes qui, tel un « merveilleux sésame » (pour reprendre l’expression journalistique), donnait à beaucoup d’entre nous le droit d’aller au restaurant ou au café, d’entrer dans un bar, d’assister à un concert ou à une pièce de théâtre, d’aller voir une exposition au musée, d’aller au gym et de pratiquer un sport d’équipe. Dans certains pays, c’était aussi le fait d’être vacciné qui autorisait à entrer dans les commerces non essentiels, à acheter des produits qui ne sont pas rigoureusement indispensables dans les supermarchés, et à se promener dans les rues. Mais ce dont les forces de l’ordre et les agents irréguliers de la Santé publique devaient s’assurer, ce n’est pas tant le fait que les personnes étaient complètement ou « adéquatement » vaccinées, que le fait qu’elles avaient fait ce qu’on considérait être leur part pour diminuer la propagation du virus, pour se protéger, pour protéger les autres et pour empêcher l’effondrement du système hospitalier. En fait, on se soucie bien peu que ces objectifs aient pu ou non être atteints grâce au passeport. Pas…

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Mensonges médiatiques et propagande de guerre

Michel Collon d’Investig’Action (chaîne Odysee) s’intéresse depuis une trentaine d’années à la propagande de guerre. Il lui est donc facile de nous présenter quelques mensonges diffusés pour justifier les interventions militaires des pays occidentaux dans le cadre des guerres des dernières décennies, et de faire le passage aux images de l’intervention militaire russe en Ukraine. Si les médias et nos gouvernements nous ont menti en ce qui concerne les guerres précédentes, est-il sage de croire qu’ils nous diraient la vérité cette fois-ci ? C’est pourquoi il est important de nous méfier dans tous les cas où nous pouvons pas vérifier l’origine et l’interprétation des images auxquelles nous sommes exposés, afin qu’on ne nous manipule pas en provoquant des émotions rudimentaires et non réfléchies, selon des recettes bien connues des propagandistes. 2 mars 2022 Dans cette autre vidéo, Michel Collon aborde une série de points sur lesquels les journalistes nous mentent manifestement, nous cachent des chosent ou ne savent pas de quoi ils parlent : les corridors humanitaires, que les civils ne peuvent pas utiliser à cause des militaires ukrainiens; l’assassinat d’un négociateur ukrainien par les services de renseignement ukrainiens, sous prétexte qu’il essayait vraiment de négocier un accord avec les…

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Automatisation du passeport vaccinal et carcéralisation de la société

L’un des facteurs qui a probablement entravé l’implantation du passeport vaccinale dans les commerces et les lieux publics, c’est le fait que des employés doivent surveiller les entrées et vérifier le statut vaccinal et l’identité des personnes. Non seulement ça entraîne parfois des files d’attente, mais il faut payer des employés pour exécuter cette tâche supplémentaire qui n’est pas rentable pour les propriétaires des commerces et les administrateurs des autres lieux publics. Puis ces employés doivent « gérer » les mécontents qui en ont assez d’attendre à l’extérieur ou qui ne sont pas vaccinés. Si bien que le gouvernement du Québec, après avoir décrété l’utilisation du passeport vaccinal dans tous les lieux de réjouissance, de divertissement et de culture dès septembre 2021, l’a seulement étendue à la Société des alcools du Québec et à la Société québécoise du cannabis, et ensuite aux commerces à grande surface en janvier 2022, ce qui a donné lieu à des protestations de la part de ces commerçants, lesquels ont malgré tout généralement suivi les ordres qui leur ont été donnés par le gouvernement. Enfin le gouvernement a annoncé en février la suspension du passeport vaccinal à la mi-mars, probablement pour éviter que ne prennent de l’ampleur…

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La classe politique canadienne comme fossoyeuse de la démocratie

Voici un court montage où on peut voir nos élus fédéraux, y compris notre premier ministre, réclamer qu’on interdise la désinformation et la propagande sur l’intervention militaire de la Russie en Ukraine. Des membres du Parti libéral, du Parti conservateur, du Nouveau Parti démocratique et du Parti vert déclament en faveur du contrôle de ce qu’il devrait être permis de dire sur les ondes canadiennes et sur internet. (Le Bloc québécois est probablement absent parce que ses membres s’expriment en français et que la vidéo est destinée à des anglophones.) Ils prétendent ainsi lutter contre l’autoritarisme de la Russie et d’autres pays et protéger notre démocratie. C’est du grand délire ! En fait, ces membres de la classe politique canadienne plaident en faveur de l’autoritarisme du gouvernement canadien, pour lequel l’intervention militaire de la Russie en Ukraine est une occasion en or pour faire adopter des motions et des projets de loi devant restreindre l’accès des citoyens canadiens à des sources d’informations diversifiées et à des points de vue divergents, notamment quant aux relations de notre gouvernement avec la Russie et l’Ukraine. C’est une manière de nous empêcher de juger en connaissance de cause de ce que fait notre gouvernement…

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La prison de l’identité numérique

James Corbett (The Corbett Report) fait ici un survol des organisations (certaines bien connues, d’autres moins) impliquées dans l’implantation de l’identité numérique à l’échelle mondiale, de la rhétorique utilisée pour nous faire accepter ce dispositif de surveillance et de contrôle, et des conséquences néfastes que ça a pour l’avenir de l’humanité. D’où l’importance de son appel à la résistance. Pour les références, consulter le site web de The Corbett Report.

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Renversements sur l’ingérence étrangère (2)

Suite du billet du 2 mars 2022 Nos gouvernements ont pris l’habitude, surtout depuis l’arrivée du virus et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, de considérer que la prise des décisions politiques est leur affaire. C’est à eux – qu’ils soient des ministres élus ou des bureaucrates non élus – de décider quels secteurs de l’économie doivent fermer leurs portes, dans quelles circonstances nous devons porter un masque, combien de personnes nous pouvons rencontrer, à quelle heure nous devons être rentrés à la maison et combien de doses de vaccin il nous faut pour avoir accès à tel lieu public ou participer à telle activité sociale ou sportive. Dans la perspective de nos gouvernements, notre santé est une priorité absolue. Elle est la valeur suprême qui doit guider et justifier l’exercice du pouvoir politique et bureaucratique. La santé étant devenue une affaire publique, l’extension du pouvoir politique devient illimitée et l’autorité des gouvernements ne connaît plus de bornes. Tout ce que font les citoyens relève donc du pouvoir des gouvernements. Même ce que les citoyens ont le droit de faire à tel moment peut être interdit du jour au lendemain par les gouvernements, et est seulement permis parce que les…

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Nouvelles attaques contre nos libertés, les démocraties occidentales et notre économie

Mise en contexte De la même manière qu’ils ont fait de la surenchère quant aux restrictions imposées aux populations occidentales sous prétexte de guerre contre le virus, les gouvernements occidentaux prennent toutes sortes de mesures contre la Russie. Dans les deux cas, les mesures prises ont et continueront d’avoir de graves conséquences sur nos libertés, sur notre démocratie et sur notre économie. Comme avec l’urgence sanitaire, on nous dit que ce sont des maux que nous devons supporter avec patience et même enthousiasme, en exprimant notre solidarité pour les Ukrainiens et notre indignation pour les atrocités que commettrait l’envahisseur russe. C’est que les maux qui résulteraient de la prise de contrôle de l’Ukraine par les méchants russes seraient tellement catastrophiques – comme ceux qui auraient inévitablement résulté de la propagation du virus diabolique si on ne nous avait pas enfermés à domicile à répétition, si on n’avait pas mis l’économie sur pause à quelques reprises et si on ne nous avait pas presque tous inoculés deux ou trois fois –, que les maux qu’on nous demande de supporter devraient être nécessairement considérés comme insignifiants en comparaison. Les résultats qu’on cherche à obtenir grâce à toutes ces sanctions et à tous…

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Nouveau traité international de l’OMS, corruption systémique et origine des accusations de complotisme

Christian Perronne, Astrid Stuckelberger, Alexandra Henrion Caude, Pablo Buono et Jean-Dominique Michel ont participé à une conférence sur la gestion de la crise dite sanitaire organisée par le Grand Éveil Genevois, le 24 février 2022. J’attire plus particulièrement votre attention sur les interventions d’Astrid Stuckelberger et Jean-Dominique Michel. En plus de remarques sur la stratégie « vaccinale » foireuse adoptée par presque tous pays occidentaux, les fraudes scientifiques, les manquements éthiques et la mise en place d’une nouvelle normalité où la COVID est là pour rester et où on pourrait surveiller et contrôler tout ce que nous faisons grâce à l’implantation de l’identité numérique, Astrid Stuckelberger nous apprend qu’en plus de faire du marketing pour le « genome editing » et la digitalisation de la santé, l’Organisation mondiale de la santé prépare un traité pour les États membres. Certaines des clauses de ce traité concernent la redéfinition de certains termes médicaux et scientifiques (comme cela a déjà été fait pour la pandémie et l’immunité collective), la standardisation de la santé et des traitements, l’ingérence dans la politique sanitaire des États membres (qui cesseraient du même coup d’être souverains) et la suprématie des décisions de l’OMS sur les décisions nationales en…

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Appel à la réconciliation, propagande de guerre, diversion et répression

Depuis deux semaines, nous en avons vu de toutes les couleurs. Non seulement le gouvernement fédéral a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, a insisté pour faire approuver ces mesures par la Chambre des communes, et les a annulées deux jours plus tard, mais des gouvernements provinciaux et des journalistes se sont aussi opposés à ces mesures et ont adressé un appel à la réconciliation de la population canadienne qui n’aurait jamais été aussi divisée, alors que ce sont précisément eux qui ont travaillé à nous diviser en bons citoyens et en récalcitrants, et en vaccinés et en non vaccinés ou antivax depuis deux ans. Et voilà maintenant que tout bascule : les journalistes et le gouvernement parlent surtout de l’intervention militaire russe en Ukraine, la COVID étant reléguée au deuxième plan. Et quand on en parle, c’est pour dire qu’on assouplit peu à peu les mesures, et pour préparer la fin de l’état de l’urgence sanitaire prévue pour bientôt, même si le gouvernement du Québec entend se garder la possibilité d’avoir recours à des mesures d’exception sans avoir à déclarer à nouveau l’état d’urgence sanitaire. Tout a changé tellement rapidement que nous devrions nous méfier. J’ai pour ma part…

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Usage interne de la politique étrangère canadienne vis-à-vis de la Russie

Pour bien comprendre les raisons qui motivent les actions militaires de la Russie contre l’Ukraine, il faudrait au moins remonter jusqu’en 2013, pour suivre les étapes de la révolution ukrainienne et de la guerre civile qu’elle a provoquée, c’est-à-dire : quand les manifestations ont commencé à Kiev à la suite du refus du président Ianoukovytch de signer un accord d’échange économique désavantageux avec l’Union européenne (auquel il a préféré un accord avec la Russie) avec l’occupation de la place Maïdan par des émeutiers où étaient fortement représentés des groupes ultranationalistes ou néo-nazis (rien à voir avec nos gentils camionneurs canadiens, dont on aimerait nous faire croire qu’ils sont des extrémistes) et qui ont été impliqués dans de violents affrontements avec les berkouts, ce qui n’a pas empêché les pays occidentaux (dont le Canada) d’exprimer leur soutien aux émeutiers et de condamner la violence des autorités ukrainienne de l’époque ; quand le président Ianoukovytch a été destitué et a fui en Russie et quand un gouvernement par intérim plus favorable aux intérêts des pays occidentaux et de l’OTAN a été mis en place (février 2014) ; quand la Rada (le parlement ukrainien) a décidé de retirer au russe son statut de langue officielle,…

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À quoi joue le gouvernement fédéral canadien ?

Je ne suis probablement pas le seul à être surpris de la révocation des mesures d’urgence qui ont été ratifiées par la Chambre des communes le 21 février 2022, c’est-à-dire il y a moins de deux jours. Je m’attendais à ce qu’on nous fasse le même coup qu’avec l’état d’urgence sanitaire, qui devait durer le temps d’aplatir la courbe, et qui au Québec est prolongé tous les dix jours depuis presque deux ans. Je suis bien entendu content de cette annonce. Ce qui ne veut pas dire que je ne m’interroge pas sur les motivations de cette volte-face. Car si le premier ministre nous a dit qu’il mettrait fin aux mesures d’urgence dès que ce serait possible, le parti gouvernemental, lors des débats sur leur ratification, répétait à l’unisson que ces mesures continuaient d’être nécessaires même si les barrages avaient été démantelés et même si le centre-ville d’Ottawa avait été « libéré », afin d’éviter que les manifestants érigent de nouveaux barrages et « assiègent » à nouveau la capitale canadienne. Pourtant la situation a peu changé depuis deux jours. On me permettra donc de douter des paroles de Justin Trudeau et de faire des conjectures sur les raisons de…

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Un regard extérieur sur la ratification des mesures d’urgence

Il est intéressant d’avoir un regard extérieur – celui d’Alex Christoforou et d’Alexander Mercouris – sur la ratification des mesures d’urgence, et la marche forcée vers la dictature ou l’autoritarisme que connaît le Canada. Car le gouvernement fédéral s’est donné à lui-même beaucoup de pouvoir en se donnant officiellement le droit de surveiller et de contrôler les moyens de financement des camionneurs et, par le fait même, de toutes les personnes qui s’opposent ou pourraient s’opposer à lui, puis de bloquer les comptes bancaires de ces personnes. Bien sûr, on nous a dit que ces mesures d’urgence seraient temporaires, et que leur usage serait circonscrit et proportionné. Mais même si les barrages empêchant la circulation des marchandises ont été démantelés avant l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence, même si les manifestants ont été en grande partie chassés du centre-ville d’Ottawa avant le vote de ratification de ces mesures d’urgence par la Chambre des communes, le gouvernement tient maintenant à conserver ces pouvoirs extraordinaires, applicables sur tout le territoire du Canada, sous prétexte que ça pourrait recommencer et que ces camionneurs et leurs partisans seraient des extrémistes qui constitueraient une menace pour l’économie, pour la population, pour le gouvernement…

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Analyse de l’allocution de la vice-première ministre et ministre des Finances du Canada sur les nouvelles mesures d’urgence

Après que Justin Trudeau a invoqué la Loi sur les mesures d’urgences, Chrystia Freeland, la vice-première ministre et ministre des Finances, nous a expliqué sur le champ ce que le gouvernement entend faire de ces mesures, du moins pour l’instant. On aurait pu s’attendre à ce que ce soit le ministre de la Sécurité publique ou de la Justice qui prenne la parole. Mais puisqu’il s’agit d’attaquer financièrement, sans autre forme de procès, les camionneurs qui font partie du Freedom Convoy, les manifestants et peut-être même ceux qui les soutiennent financièrement, il est approprié que ce soit la ministre des Finances qui intervienne. Car ce dont il s’agit, c’est d’infliger des sanctions économiques à des citoyens canadiens. La politique étrangère de Chrystia Freeland, qui visait par exemple des oligarques russes, a été transplantée dans le domaine de la politique intérieure. Je commente dans le détail l’allocution de Freeland, dont l’attitude politique n’est malheureusement pas compatible avec son nom. « À travers le monde, les démocraties libérales sont confrontées à des menaces sérieuses et répétées. Nous avons peut-être pensé – et peut-être même espéré – que le Canada serait épargné. Depuis deux semaines et demi, nous avons réalisé que ce n’est pas…

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Sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence (ou les super-pouvoirs du gouvernement extraordinaire)

Le 14 février 2022, le premier ministre du Canada nous a annoncé le recours à la Loi sur les mesures d’urgence afin de venir à bout du mouvement d’opposition aux mesures sanitaires des camionneurs et des citoyens canadiens. Je ne veux pas ici m’intéresser à ce que le gouvernement décidera fera de cette loi. Pour l’instant, disons seulement que cette loi permet au gouvernement d’interdire des rassemblements et l’accès à certains lieux, qu’elle permet d’imposer plus facilement des peines aux personnes qui ne respecteraient pas les mesures prises (grâce à une procédure sommaire qui n’implique pas une comparution devant les tribunaux) et qu’on l’utilisera pour attaquer financièrement les organisateurs, les manifestants et peut-être même les sympathisants. Ce que je veux mettre en évidence ici, c’est que les conditions dans lesquelles il pourrait être légitime d’avoir recours à ces mesures d’urgence ne sont pas réunies. Demandons-nous si ce mouvement de protestation constitue une menace extraordinaire pour les citoyens, le gouvernement et le pays ; et si cette situation exige le recours à des moyens extraordinaires. C’est fort douteux. Même si les manifestations peuvent entraîner des perturbations qui troublent la quiétude des habitants d’Ottawa, même si le gouvernement peut être déstabilisé par l’opposition…

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Le pire des deux mondes

L’état de nature Imaginons une situation dans laquelle l’ordre social et politique tel que nous le connaissons n’existe pas. Il n’y a pas de gouvernement. Il n’y a pas de lois. Et par conséquent il n’y a pas de policiers ni de tribunaux pour les appliquer. Chacun d’entre nous dispose alors de la plus entière liberté, au sens où il peut faire tout ce qu’il désire. Il peut s’approprier n’importe quel champ et commencer à le cultiver. Il peut s’approprier n’importe quelle forêt et commencer à en abattre les arbres. Il peut construire sa maison à n’importe quel endroit. Il peut aussi prendre par la force ou la ruse les fruits et les légumes que les autres ont cultivés, le bois qu’ils ont coupé et même les chasser de la maison qu’ils ont construite, en les tuant si c’est nécessaire. Et tous les autres peuvent en faire autant. Puisqu’il n’y a pas de lois, il n’y a pas de propriété, de vols et de crimes. Ce qui veut dire que ce que chacun peut faire est, de fait, limité seulement par ce que les autres peuvent aussi faire. Nous pourrions donc dire que la liberté des uns s’arrêtent où celles…

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Questions adressées aux hésitants

En raison de la campagne gouvernementale et médiatique dont sont la cible les convois pour la liberté, les camionneurs et tous les Canadiens et les Québécois qui les soutiennent, il se peut que certains de nos concitoyens, qui ont au minimum des réserves quant à la manière autoritaire dont les gouvernements provinciaux et fédéral exercent le pouvoir et aux restrictions qu’ils nous imposent depuis presque deux ans sous prétexte de nous protéger, hésitent à soutenir ce mouvement. Ils n’aimeraient pas à s’associer à des personnes dont on dit qu’elles seraient des extrémistes racistes, misogynes, homophobes et transphobes, et qu’elles seraient dangereuses pour les résidents d’Ottawa. Je réponds à ceux de mes concitoyens qui préfèrent garder leurs distances à l’égard des convois pour la liberté qu’ils ont raison de ne pas vouloir se rallier inconsidérément à ce mouvement. Ce n’est d’ailleurs pas ce que j’attends d’eux. Et je suppose que ce n’est pas ce qu’attendent d’eux les organisateurs de ce mouvement. Effectivement, si on vous demandait de vous joindre sans réflexion à ce mouvement, tout simplement parce qu’il le faudrait, vous auriez raison de vous méfier de ce mouvement, qui serait assurément dogmatique. En fait, c’est plutôt nos gouvernements qui exigent…

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Symptômes de la dissolution de notre démocratie

L’état d’urgence sanitaire dure depuis presque deux ans. Et nous pouvons difficilement nier que la démocratie canadienne (comme les autres démocraties occidentales) est en train de se dissoudre et d’être remplacée par un régime très autoritaire. Notre société et nos institutions sont malades. La phase terminale n’est peut-être pas loin. Voici une vingtaine de graves symptômes de cette maladie très dangereuse, qui montrent bien que nous en sommes à un stade avancé. Sous prétexte d’urgence sanitaire, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux s’accordent à eux-mêmes des pouvoirs exceptionnels pour une période indéfinie, en changeant les objectifs à atteindre et sans définir précisément quelles conditions devraient être réunies pour que l’urgence sanitaire prenne fin. Et quand ils se proposent de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire, c’est pour ne pas passer à l’acte, ou en cherchant à rendre permanents certains de ces pouvoirs exceptionnels, pour pouvoir les utiliser sans avoir à déclarer à nouveau l’état d’urgence sanitaire, ce qu’il pourrait faire à volonté, d’autant plus qu’il y a un précédent. Le gouvernement organise nos vies grâce à des décrets et, de plus en plus, grâce à des conférences de presse. Les décrets existent pour la forme. La communication se substitue…

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Conditions du droit de manifester

Nos gouvernements et la grande majorité de la classe politique disent reconnaître le droit de manifester. Mais ils imposent à ce droit tellement de limites, juridiques et morales, que nous pouvons nous demander si nous nous y conformions, nous aurions alors encore le droit de manifester au sens fort du terme. Nos politiciens, s’ils ne contestent pas le droit de manifester, prétendent souvent qu’il y a, d’un côté, de bonnes raisons de manifester et, de l’autre, qu’il y a de mauvaises raisons de manifester. Si nous avons de bonnes raisons, nous pouvons manifester sans être inquiétés, obtenir le soutien de certains politiciens ou même du gouvernement, et êtres excusés s’il y a des bris et des altercations avec la police, des contre-manifestants ou des badauds. Si par contre nous avons de mauvaises raisons, nous devrions nous abstenir de manifester ou le faire très discrètement, sans troubler la « paix publique ». Dans le meilleur des cas, on nous tolère, même si tous les politiciens se dissocient de nous et nous dénoncent même. Dans le pire des cas, quelques vitrines cassées et poubelles incendiées suffisent pour que les policiers déclarent la manifestation illégale et ordonnent aux manifestants de se disperser, remettent des constats…

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L’indigence intellectuelle de la Mère Hachey et de la Dre Généreux

Nous la savons depuis longtemps : la Mère Hachey n’est pas une lumière. C’est vraisemblablement dans l’espoir de remédier à ses déficiences – dont elle doit, au fond d’elle-même, s’apercevoir confusément – qu’elle s’est cette fois-ci adjointe la Dre Généreux, qui a mené une étude qui permettrait de mieux savoir, entre autres, qui sont les non-vaccinés. Le titre seul de l’article, « Portrait-robot du non-vacciné », nous montre déjà que ce n’est pas de la pensée de haut vol. La chose est encore aggravée par le fait qu’on essaie, dans cet article, de montrer que tous les non-vaccinés ne sont pas des complotistes, et qu’il ne faut pas accuser les non-vaccinés d’être tous des complotistes et d’être responsables de tous les maux imaginables, en les mettant tous dans le même panier. Que laisse-t-on entendre, en parlant de portrait-robot, sinon que les non-vaccinés sont des criminels qu’il faut être en mesure d’identifier ? Dans cette perspective, les non-vaccinés non complotistes sont des criminels réformables, alors que les non-vaccinés complotistes sont des criminels non réformables. Il ne faut donc pas prendre au sérieux la bienveillance et l’ouverture dont la Mère Hachey et la Dre Généreux veulent faire montre, de manière très maladroite. D’après ce titre tapageur,…

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Entretien avec Denis Rancourt sur la dégradation du système d’éducation, sur l’endoctrinement des professionnels et sur la corruption des médecins et des scientifiques

Voici un entretien réalisé par Red Star Radio où Denis Rancourt expose, entre autres, ses idées sur le rôle important joué dans la crise actuelle par les transformations du système d’éducation depuis quelques décennies, sur l’endoctrinement des professionnels (les travailleurs qui ont un diplôme universitaire) et des intellectuels, sur la formation des médecins, sur la pratique de la médecine et sur le financement de la recherche.

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Les gouvernements et les journalistes comme agents de radicalisation

Nos gouvernements et les journalistes qui les servent voient dans les « antivax », comme ils les appellent, de dangereux agents de radicalisation, tout simplement parce que les « antivax » sont radicalement opposés aux mesures dites sanitaires grâce auxquelles on nous prive de nos droits et de nos libertés, à l’administration récurrente d’injections expérimentales à toute la population et à l’autoritarisme gouvernemental qui suspend le fonctionnement normal de nos institutions démocratiques. J’aimerais leur retourner la politesse et examiner si, en fait, ce ne serait pas nos gouvernements et les journalistes qui sont des agents de radicalisation. Mais je n’entends pas faire comme eux, et me contenter de quelques accusations sommaires et de quelques faits divers pour explorer cette possibilité. C’est pourquoi je m’appuierai sur le rapport intitulé Qu’est-ce qu’un agent de radicalisation ?, publié par le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) dont j’ai d’ailleurs déjà parlé dans mon billet du 8 mars 2021, pour examiner les pratiques des gouvernements et des journalistes. Puisqu’il s’agit d’un organisme créé par la Ville de Montréal avec l’appui du gouvernement du Québec, et qui fait autorité au Québec en matière de radicalisation, j’espère ainsi éviter qu’on rejette d’entrée de jeu la définition…

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Entretien avec Denis Rancourt sur les aspects politiques de la crise

Jusqu’à maintenant je connaissais Denis Rancourt pour ses études scientifiques, notamment sur les causes véritables de la surmortalité observée aux États-Unis, à savoir les mesures de confinement et les réactions inappropriées des systèmes santé, aggravées par la pauvreté et l’obésité. J’ai donc été agréablement surpris de le voir, dans cet entretien mis en ligne de 13 janvier 2022, traiter de questions sociales et politiques, la crise actuelle ne pouvant évidemment pas être réduite à une crise sanitaire. Après une entrée en matière sur des questions de santé, voici quelques-unes des questions qui sont abordées dans cet entretien sur les aspects sociaux et politiques de la crise : L’application à la population de mesures de guerre visant à détruire toute possibilité de démocratie et de résistance, ainsi que les raisons géopolitiques qui pourraient motiver cette orientation politique. Le profil carriériste des médecins, des scientifiques et des bureaucrates qui élaborent, justifient et appliquent les politiques sanitaires, ce qui a pour effet que la question de savoir si les politiques de confinement et les campagnes de vaccination voulues par nos gouvernements sont fondées et efficaces n’a que très peu d’importance pour eux, l’obéissance aux règles et aux procédures en perpétuelle transformation étant un…

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Deux vidéos sur la bêtise d’une bourgeoise et sur l’endoctrinement des enfants

Je ne regarde plus la télévision depuis quelques décennies. Il peut toutefois être intéressant de savoir ce qui s'y dit, mais sans croire que c’est là une représentation fidèle de ce que pense l’ensemble ou la majorité des Québécois. Disons plutôt que ce qu’on y voit est – selon la direction, les employés et les invités des chaînes de télévision – ce que devraient penser et dire tous les Québécois. Commençons d’abord par l’extrait d’une interview d’une journaliste bigote qui est allée faire un voyage en Floride (en décembre 2021, je crois) et qui, dans un restaurant, a essayé d’imposer aux Floridiens les règles et la morale « sanitaire » en vigueur au Québec, notamment en demandant aux employés s’ils étaient vaccinés, en exigeant qu’ils portent un masque quand ils travaillent et en les moralisant quand ils ont refusé de répondre à ses questions et d’obtempérer. Ce qui lui a valu, à elles et à ses amis Québécois, d’être banni du restaurant après leur repas. Eh oui ! en Floride, on peut se faire interdire l’entrée dans un restaurant parce qu’on s’informe indiscrètement sur le statut vaccinal d’autres personnes, alors qu’ici on peut se faire interdire l’accès à un restaurant…

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Protection de la santé et du système de santé, incitatifs à la vaccination ou punitions ?

Voici un chef à l’allure entrepreneurialequi fait plus de mal que de bien.Le bien qu’il fait, il le fait mal.Le mal qu’il fait, il le fait bien. Le gouvernement annonce toutes sortes de mesures visant spécialement les non-vaccinés. À l’interdiction d’entrer dans toutes sortes de lieux publics et de participer à toutes sortes d’activités, ainsi que de voyager en train et en avion, les non-vaccinés devront vraisemblablement payer une « contribution santé » qu’on dit considérable, et se verront bientôt interdits l’entrée dans tous les commerces non essentiels de 1 500 m² et plus, ce qui pourrait à terme s’étendre à tous les commerces non essentiels et même aux commerces essentiels qui livrent à domicile, sans parler d’un couvre-feu qui pourrait s’appliquer seulement à eux, et du possible retrait du droit à l’assurance-emploi, pour éventuellement en arriver à la vaccination obligatoire de toute la population que des membres du gouvernement disent être le seul moyen d’en finir avec cette horrible pandémie. Nos gouvernements cumulent donc toutes sortes de mesures contre les non-vaccinés. Mais ce qui se cumule aussi, ce sont les raisons qu’il donne pour justifier ces mesures. Il s’agirait de protéger la santé des non-vaccinés et le système de santé ; d’inciter les non-vaccinés…

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La faute des non-vaccinés

Si on met bout à bout tout ce que le gouvernement, beaucoup de journalistes et bon nombre de nos concitoyens vaccinés reprochent aux non-vaccinés, voici ce qu’on obtient, en exagérant à peine. Comme on verra, c’est de la pensée de haut niveau, dont il faudrait conclure que tous les maux qui existent en ce bas monde ont pour origine les non-vaccinés. La solution serait donc simple : assimiler les non-vaccinés en les contraignant à accepter le baptême vaccinal. Point de salut sans les vaccins ! C’est la faute des non-vaccinés si le virus se propage. C’est la faute des non-vaccinés s’il y a explosion de cas de contamination. C’est la faute des non-vaccinés si de nouveaux variants apparaissent et rendent les vaccins moins efficaces. C’est la faute des non-vaccinés si les vaccinés attrapent le virus. C’est la faute des non-vaccinés si les vaccinés tombent malades. C’est la faute des non-vaccinés s’il y a des hospitalisations. C’est la faute des non-vaccinés si les professionnels de la santé sont infectés et forcés de s’isoler préventivement. C’est la faute des non-vaccinés si les hôpitaux sont engorgés. C’est la faute des non-vaccinés si les examens médicaux et les chirurgies sont reportés. C’est la faute…

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Une amende déguisée contre les non-vaccinés (avec quelques ajouts)

Voici quelques remarques écrites à chaud sur la nouvelle « contribution santé » que notre gouvernement veut imposer aux non-vaccinés. (J’ai fait quelques ajouts en bleu. 2022-01-12.) Appelons les choses par leur nom : cette contribution est en fait une amende déguisée. Notre premier ministre dit que tous les adultes non vaccinés devront payer cette contribution en raison du fardeau qu’ils représenteraient pour notre système de santé. Pourtant seulement une faible partie de ces personnes non vaccinés est hospitalisée. En date du 9 janvier 2022, seulement 2578 personnes non vaccinées de 20 ans et plus ont été testées positives à leur admission à l’hôpital ou durant leur séjour depuis le 1er septembre 2021, alors qu’il y a quelques centaines de milliers de non-vaccinés au Québec. À cela il faut ajouter que beaucoup de non-vaccinés ont été hospitalisés avec la COVID et non pour la COVID, mais notre gouvernement n’a pas de données précises à ce sujet, car dans les statistiques qu’il publie, ce serait la même chose. De toute façon, c’est une infime partie des non-vaccinés qui est hospitalisée, surtout chez les moins de 60 ans. Comment toutes ces personnes qui n’ont pas été hospitalisées avec ou pour la COVID, et qui ne le seront pas…

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Qui sont les preneurs d’otages ?

Nous entendons parfois dire, dans les journaux, à la télévision et dans notre entourage, que la minorité non vaccinée prendrait en otage la majorité vaccinée. Ne serait-ce pas à cause de ces égoïstes et de ces imbéciles de non-vaccinés que les personnes vaccinées, qui ont fait ce qu’il fallait faire, voient reporter leurs examens médicaux, leurs traitements et leurs interventions chirurgicales ? Ne serait-ce pas aussi à cause d’eux que les personnes vaccinées ne peuvent pas recommencer à vivre normalement, c’est-à-dire pouvoir librement travailler, aller au restaurant, sortir boire un verre avec des amis, recevoir de la famille ou des amis à la maison et voyager à l’étranger, par exemple ? N’est-ce pas aussi à cause de ces maudits non vaccinés que l’éducation et les relations sociales des enfants et des adolescents sont sacrifiées ? Etc. Ah ! qu’il ferait bon vivre si les non-vaccinés se faisaient vacciner ou n’existaient Il n’est pas ici question de nier que les personnes vaccinées, qui ont fait tout ce que le gouvernement leur a demandé, ont raison d’être irritées que le retour à la normale annoncé ne se soit pas produit, ni de nier qu’elles sont des otages. Toutefois cette irritation ne dispense…

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Des partisans de l’obéissance pas très futés et aux cerveaux lessivés

Nous sommes habitués de voir ceux qui refusent d’être vaccinés présentés comme des imbéciles, des fous, des racistes ou des dangers publics dans les grands médias. Les choses apparaissent sous un autre jour quand Alexa Lavoie, de Rebel News, questionne des Montréalais à propos de l’utilisation prochaine du passeport vaccinal à la Société des alcools du Québec et à la Société québécoise du cannabis, ainsi que son utilisation dans d’autres commerces jugés non essentiels qui devrait être annoncée bientôt. Ceux qui sont manifestement les plus intelligents sont ceux qui ont les positions les plus nuancées ou qui sont contre l’imposition de nouvelles mesures contre les non-vaccinés. Quant à ceux qui sont en faveur de l’adoption de mesures très coercitives pour obtenir l’obéissance des non-vaccinés, on compte parmi leurs rangs un énergumène qui trouve qu’on est dans la marde à cause des non-vaccinés, un cycliste qui a reçu sa troisième dose et qui a peut-être des micro-caillots au cerveau si on juge d’après son élocution, et un robot décérébré qui suit les ordres et qui croit que tout ce que le gouvernement décide est forcément dans l’intérêt de la population. La Presse s’est adonnée à un exercice semblable en publiant les…

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Conjectures sur la stratégie du gouvernement et du patronat

Ce n’est un secret pour personne que le gouvernement du Québec est prêt à avoir recours à toutes sortes de moyens pour contraindre les non-vaccinés à « remonter leur manche ». Il n’exclut pas la possibilité d’avoir recours à une forme directe ou indirecte d’obligation vaccinale, que ce soit pour toute la population ou certains groupes d’âge, ou encore pour les travailleurs de certains secteurs économiques ou de certaines entreprises, si l’évolution de la situation l’exige. Seulement c’est lui qui est juge de cette situation, c’est lui qui établit les critères à partir de laquelle on doit évaluer cette situation, c’est lui qui détient les données à son sujet, et c’est lui qui affecte en bien ou en mal l’évolution de la situation selon les décisions, bonnes ou mauvaises, efficaces ou inefficaces, qu’il prend et impose à la population du Québec. À cela il faut ajouter qu’il a des alliés puissants qui l’aident à préparer l’opinion publique à de telles dispositions, comme les journalistes, et à justifier et à implanter ces dispositions, comme certains médecins et experts et le patronat. La stratégie du gouvernement et de ses alliés compte plusieurs facettes qui se déploient sur des terrains différents. La plus…

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Questions pour le ministre de la Santé et des Services sociaux

Notre ministre de la Santé et des Services sociaux se montre toujours très affirmatif quand il s’adresse aux médias et à la population. Il devrait néanmoins prendre un peu de temps pour donner une réponse satisfaisante aux questions suivantes, si du moins il en est capable, surtout depuis qu’il s’est mis dans la tête de « resserrer la vis aux non-vaccinés » et d’élargir l’utilisation du passeport vaccinal, sous prétexte de protéger le système de santé des non-vaccinés et de protéger les non-vaccinés d’eux-mêmes. Comment le ministre explique-t-il qu’aucun jeu de données n’est disponible sur l’historique des hospitalisations en cours (et non des nouvelles hospitalisations) selon le statut vaccinal et le groupe d’âge, alors qu’il pourrait appuyer ses affirmations selon lesquelles la minorité non vaccinée représenterait à elle seule 50 % des personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19 ? Pourquoi le ministère de la Santé et des Services sociaux n’a-t-il pas mis en place, presque deux ans après l’arrivée du virus, un dispositif permettant de comptabiliser séparément les personnes hospitalisées avec la COVID-19 et les personnes hospitalisées pour la COVID-19 ? Le ministre peut-il prendre des mesures pour rendre publiques des données comparatives sur les hospitalisations toutes causes confondues depuis…

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Assumer les conséquences de nos décisions (1)

En tant que non-vaccinés, on nous dit constamment que nous devons assumer les conséquences de nos actions, ce qui revient à présumer que nous refusons de le faire. En ce qui me concerne, je voudrais justement qu’on cesse de m’importuner pour que je me fasse vacciner et qu’on me laisse agir comme l’adulte responsable que je suis. Je suppose que les autres non-vaccinés voient souvent les choses de la même manière. Car dans l’hypothèse où les vaccins pourraient nous procurer un bénéfice significatif compte tenu de notre âge et de notre état de santé, nous sommes prêts à nous passer de cet avantage possible pour ne pas nous exposer aux risques d’effets secondaires qui commencent à nous être connus à court et à moyen terme, et qui nous sont inconnus à long terme. Mais voilà : cette réponse ne suffit pas à notre gouvernement, aux experts, aux médecins, aux journalistes et à beaucoup de vaccinés. Elle leur déplaît même. De toute évidence, ce n’est pas ce qu’ils entendent par conséquences. Ils reviennent donc à la charge et leur ton menaçant devient plus perceptible. Si nous persistons dans notre refus de nous faire vacciner, nous devrions accepter de nous voir interdits l’accès…

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Ne pas succomber à la peur

Je reproduis ici le texte d’un ami qui, bien que vacciné et très critique vis-à-vis d’une certaine catégorie d’opposants aux mesures sanitaires, n’entend pas céder à la peur et offrir à notre gouvernement le luxe de coupables désignés, ce qui lui permettrait de détourner l’attention de l’inefficacité de sa « gestion de la pandémie » et le dispenserait de prendre enfin ses responsabilités. Voici le message qu’il adresse à tous les Québécois vaccinés. La peur a ceci de particulier que ses effets néfastes nous sont évidents quand nous n’avons pas peur et quand ce sont les autres qui ont peur. Nous nous étonnons alors de voir la peur les réduire aux sentiments les plus rudimentaires et les rendre incapables de penser et d’agir correctement. Pleins de jactance quand les choses vont bien, nous nous targuons de faire preuve de plus d’intelligence et de fermeté dans l’adversité. Mais quand c’est nous qui sommes sous l’emprise de la peur, souvent nous ne valons guère mieux que ceux dont nous nous moquions précédemment. Nous rions de ceux qui croient que le virus est une arme biologique fabriquée par le gouvernement chinois et qui considèrent leurs concitoyens d’ascendance asiatique comme des ennemis publics ; de ceux qui…

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Bilan sanitaire, moral et politique de l’année 2021 (2)

« Et si nous profitions de cette éclipse, de cet équivalent global des jours vides de l’année, pour réfléchir sur notre société qui se révèle malade de son système de santé ? Histoire d’avoir un plan lorsqu’inévitablement, le monde s’éclairera de nouveau… Je ne parle même pas ici de réclamer une commission d’enquête sur la gestion calamiteuse de la pandémie dans plusieurs CHSLD au printemps 2020, qui pourtant le mériterait. Ça va bien au-delà. C’est à une réflexion globale sur la manière dont le système de santé GÈRE LE QUÉBEC que j’en appelle. Car notre État est géré comme un hôpital. C’est le nombre de lits disponibles qui dicte ultimement le nombre de personnes qui peuvent se réunir autour d’une dinde, ce que nous ferons, s’il y aura couvre-feu, quelle entreprise devra fermer. Le gouvernement gère l’ensemble de la vie de la population en fonction du nombre de lits disponibles dans les hôpitaux, sans avoir fait quoi que ce soit pour augmenter la capacité du système de santé. Pas la capacité des soignants à prodiguer des soins à des humains : le nombre de lits ! C’est au-delà de l’idéologie. C’est de la comptabilité érigée au fil des gouvernements successifs en système. Certes, à…

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Des fous qui s’enferment dans des boîtes de plastique pour Noël

En attendant le billet substantiel que je suis en train d’écrire et que je prévois publier demain, voici une vidéo amusante de Tim Pool où l’on peut voir certains de nos voisins du sud participer aux festivités de Noël en s’enfermant à l’intérieur d'espèces de boîtes de plastique (dernière innovation en matière de protection contre le virus), sous prétexte d’avoir peut-être attrapé le virus ou d’avoir peut-être été en contact avec quelqu’un qui a attrapé le virus ou qui aurait peut-être attrapé le virus (c’est tout un). Le tout en envoyant des photographies sur les réseaux sociaux pour montrer qu’ils sont de bonnes personnes obéissantes qui font leur part pour arrêter Omicron. En plus quelques remarques sur l’attitude de la classe dirigeante à propos des mesures sanitaires qu’elle impose elle-même et quelques principes moraux tout simples qui feraient que nous sortirions enfin de cet épisode de délire collectif s’ils étaient largement partagés. Certes nous pouvons nous moquer des Américains : il y a beaucoup de bonnes raisons de le faire. Il n’en demeure pas moins vrai que la liberté est vraiment une valeur pour plusieurs d’entre eux. Ça fait du bien de voir qu’il y a des personnes pour qui elle…

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La nouvelle religion sanitaire et sécuritaire

Voilà bientôt deux ans que nous sommes exposés à un prêche incessant. Il nous faut rester à la maison et réduire nos contacts. Il nous faut pratiquer la distanciation sociale et l’étiquette respiratoire. Il nous faut nous désinfecter les mains et porter un masque. Il faut nous faire dépister et nous isoler préventivement. Il faut nous faire vacciner une fois, deux fois, trois fois… Il nous faut consentir à la destruction de notre économie et à la dilapidation des fonds publics comme à des sacrifices indispensables. Il nous faut nous résigner à l’appauvrissement, à la raréfaction et à la réglementation des relations sociales, qui sont d’autres sacrifices nécessaires. Il nous faut croire que les bénéfices de ces sacrifices sont ou seront à la hauteur des pertes subies. Il ne nous faut pas douter que c’est pour notre bien qu’on nous séquestre et qu’on limite de plus en plus nos droits et nos libertés. Et il nous faut être convaincus que nous serons immanquablement punis, individuellement et collectivement, si nous ne respectons pas assidûment les nombreuses consignes sanitaires. Enfin il nous faut nous informer seulement aux sources autorisées qui sont détentrices de la vérité, et éviter les sources non orthodoxes ou…

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Une honte et un danger pour notre démocratie

C’est avec un mélange de moquerie et d’irritation que j’ai lu ce matin cette déclaration commune de la directrice générale du Musée canadien pour les droits de la personne et de la présidente de la Commission canadienne des droits de la personne en faveur des mesures sanitaires et de la vaccination, obligatoire s’il le faut. « Les droits individuels sont assortis d’une responsabilité collective », La Presse, 10 décembre 2021. Comme si nous qui contestons les mesures sanitaires ne savions que nous avons aussi des responsabilités à prendre. Et justement, nous voulons pouvoir prendre nos responsabilités en décidant, individuellement et collectivement, ce que nous devons faire en raison de l’arrivée du fameux virus et des variants qui continuent de se succéder les uns aux autres. Mais le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial profitent de l’urgence sanitaire pour nous priver de certains de nos droits individuels, pour imposer des conditions à l’exercice des autres, et pour exiger de nous une série d’actes d’obéissance, qui n’ont rien à voir avec la prise de responsabilités. Les gouvernements décident ce qui est bon pour nous et nous devons faire ce qu’il nous demande. De ça, les défenseurs et les critiques des mesures sanitaires ne débattent…

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Synthèse des études scientifiques démontrant l’échec des mesures dites sanitaires

Le Dr Paul Alexander, spécialiste de l’épidémiologie, a publié une synthèse de quelques centaines d’études montrant que le confinement, la fermeture des commerces, le port du masque et la fermeture des écoles ne servent à rien et sont même nuisibles. Et pourtant on fait comme si l’efficacité de ces mesures étaient des vérités scientifiques indiscutables. Forts de ce consensus illusoire, qui s’explique par le fait qu’on ignore ou dénigre systématiquement les études qui ne lui sont pas conforme, les gouvernements occidentaux semblent décidés à maintenir indéfiniment certaines de ces mesures dites sanitaires, à les resserrer à l’occasion de l’hiver, et même à en imposer de nouvelles. Je reprends ici la présentation qu’on fait de cette synthèse sur la plateforme CovidHub.ch. « Ces mesures étaient connues de longue date comme étant à éviter pour faire face à une épidémie respiratoire virale : elles ne produisent en effet aucun bénéfice probant alors qu’elle entraînent des conséquences graves sur la population. Ce sera le travail des historiens (et probablement des juges) d’établir comment et pourquoi toute une dogmatique totalitaire (c’est-à-dire excluant a priori tout débat et attaquant les tenants d’autres convictions, même classiques en la matière) s’est imposée en faveur de ces mesures…

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Réplique à la prise de position de plusieurs universitaires belges en faveur de l’obligation vaccinale

Plusieurs universitaires belges ont pris publiquement position en faveur de l’obligation vaccinale dans une sorte d’article intitulé « Opter pour l’obligation vaccinale est un choix de société » par ses auteurs, mais rebaptisé par la rédaction du journal où elle a été publiée, qui associe dans un gros titre tapageur égoïsme et effondrement de la société. Mais laissons là la rédaction de ce journal, et contentons-nous de répondre à ces universitaires. D’abord un mot de remerciement à ces universitaires – principalement spécialisés en médecine et en science – pour avoir admis que l’obligation vaccinale est un choix de société, et d’avoir donc accepté d’entrée de jeu que ce n’est pas là une simple question de médecine ou de science, mais bien une question de politique et de morale, entre autres. Du même coup il leur faut bien reconnaître qu’ils ne détiennent pas d’expertise particulière sur cette question, ou du moins pas sur son aspect moral, social et politique. Je ne veux pas dire par là qu’ils devraient simplement se taire, mais seulement qu’ils ne doivent pas s’attendre à ce que nous les croyions sur la parole, comme ça arrive malheureusement trop souvent aux médecins et scientifiques qui, habitués d’avoir avec eux…

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Questions pour les militants de gauche

Pourquoi consentez-vous, par votre silence et votre inaction, au prolongement de l’état d’urgence sanitaire ? Vous savez que le bien des personnes qui constituent le peuple n’est généralement pas ce qui motive les décisions de nos dirigeants politiques. Les politiciens qui parviennent à se hisser au pouvoir provenant presque toujours de milieux cossus, quand ils ne sont pas simplement riches, n’arrivent pas à se représenter la vie que la plupart d’entre nous doivent vivre ou ne s’en préoccupent pas le moins du monde, même s’il leur arrive de prétendre le contraire, pour obtenir des votes et conserver une certaine popularité. Puis ils entretiennent des rapports plus aux moins étroits avec les élites économiques, dont ils défendent les intérêts de manière générale ou de manière plus ciblée, comme de nombreux scandales de corruption devraient nous l’avoir appris. Sous leur gouverne, ne nous retrouvons-nous pas, depuis des décennies, à payer plus d’impôts sur le revenu et de taxes sur la consommation, alors que les grandes entreprises assument de moins en moins leur part du fardeau fiscal et s’enrichissent démesurément grâce à l’exploitation des ressources naturelles et humaines que le gouvernement met à leur disposition ? N’avons-nous pas vu l’éducation supérieure devenir de plus en…

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Mise à jour de la constitution pour un État sanitocratique

« Tout confort se paie. La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. » (Ernst Jünger, Traité du rebelle ou Le recours aux forêts.) En plus d’avoir ajouté quelques articles dans les sections déjà existantes de la constitution pour un État sanitocratique, j’ai ajouté trois sections sur les élections et sur la composition du Gouvernement et du Conseil d’urgence sanitaire. Comme on verra, j’ai pu reprendre plusieurs principes politiques en vigueur bien avant l’arrivée du virus et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, en me contentant de les rendre plus explicites. Ce qui veut dire que, sur certains points, la situation actuelle n’est pas en rupture avec la réalité d’avant, mais en est plutôt la continuité et la radicalisation. Si bien qu’un simple retour en arrière – si une telle chose était possible – aurait vite fait de nous entraîner dans une autre crise politique et sociale, car c’est la fondation même de l’édifice qui est mauvaise. Constitution pour un État sanitocratique

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Constitution pour un État sanitocratique

« Mais personne ne prévoyait ces conséquences au temps où la bourgeoisie de Thalburg votait à une écrasante majorité pour l’avènement de Troisième Reich. Et c’est peut-être la leçon la plus significative que l’on doit tirer de l’expérience de cette petite ville allemande pendant et juste avant la prise de pouvoir par les nazis. Sur place, presque personne ne réalisait ce qui se passait. On ne se rendait pas compte de ce que Thalburg allait connaître si Hitler venait au pouvoir ; on n’avait pas vraiment compris ce qu’était le nazisme. Les sociaux-démocrates se révélèrent incapables d’entendre tout ce que comportait le concept de nazi. Les juifs et les luthériens, qui devaient, les uns et les autres, souffrir si cruellement sous le fouet nazi, ne le comprenaient pas non plus ; et pas davantage certains dirigeants du NSDAP lui-même, tel Walther Timmerlah. Chaque groupe discernait bien tel ou tel aspect du nazisme, mais aucun ne le saisissait dans toute son ampleur et dans toute son horreur. Cela n’apparut que plus tard ; et même là cela ne fut pas sensible à tout le monde. Le problème du nazisme fut essentiellement un problème de perception. À cet égard, on peut se demander si l’histoire de…

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Une preuve de vaccination pour louer un logement

Depuis que la campagne de vaccination massive a commencé, je me suis dit qu’une mesure prétendument sanitaire aussi sordide allait finir par voir le jour. Seulement, je me suis abstenu d’en parler, pour ne pas donner de mauvaises idées aux compagnies de gestion immobilière qui pourraient vouloir faire du zèle sanitaire. Mais voilà, c’est finalement arrivé : une compagnie albertaine se propose maintenant d’exiger une preuve de vaccination de ses nouveaux locataires. Alors aussi bien en parler, d’autant plus qu’on cherche à établir un précédent et que la nouvelle circule déjà dans les médias anglophones : « An Alberta-based rental housing provider says it hopes to set a precedent with its decision to require proof of COVID-19 vaccination from new tenants. Strategic Group -- which owns more than 1,500 one and two-bedroom suites in rental apartment buildings in Edmonton and Calgary -- says it believes it is the first major landlord in Canada to implement a vaccine requirement for new tenants. "We're proud of it. Very proud of it. And we'd like to see other landlords implement the same policy," said chief operating officer Tracey Steman. "It will help to end this pandemic." » (« Apartment building owner hopes to set precedent with…

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Horizons de politiques Canada – L’avenir de la valeur (7)

Je ne ferai pas ici l’analyse des autres changements de valeur annoncés par les rédacteurs du rapport L’avenir de la valeur publié par le think tank fédéral Horizons de politiques Canada. Il resterait encore sept activités à analyser et j’en aurais encore pour deux ou trois semaines à écrire à ce sujet. Il me semble que nous pouvons déjà avoir une idée assez précise de ce qui nous attend si les changements prédits quant aux activités déjà analysées venaient à se produire. J’ai d’ailleurs choisi les activités qui nous concernent plus spécifiquement, en tant qu’êtres humains et citoyens, et aussi en tant qu’intellectuels ou artistes. Voici les grandes lignes de ce qui apparaît à l’horizon, avec quelques contre-propositions. Appauvrissement généralisé Compte tenu du développement de la robotique et de l’intelligence artificielle, les robots et l’intelligence artificielle pourraient accomplir beaucoup de tâches physiques ou intellectuelles pour lesquelles nous sommes rémunérés. Et quand le travail humain serait encore requis, il nécessiterait moins d’expertise, celle-ci pouvant – selon les auteurs du rapport – être possédée par l’intelligence artificielle et être mise en ligne grâce à des cours sur demande ou à des enregistrements. Il en résulterait que le travail humain perdrait généralement en…

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Horizons de politiques Canada – L’avenir de la valeur (6)

J’analyse ici les modifications que pourraient entraîner les nouvelles technologies quant à la septième activité humaine de base (expériences qui modifient notre état émotionnel) selon le rapport L’avenir de la valeur, publié par Horizons de politiques Canada, un think tank financé avec les fonds publics, c’est-à-dire avec les taxes et les impôts que nous payons au gouvernement fédéral. Nous pourrions penser qu’enfin les rédacteurs du rapport daigneront nous traiter comme des êtres dotés de sensibilité, et pas seulement comme des producteurs et des consommateurs de marchandises, ou même comme des marchandises. Mais le seul fait de regrouper dans une catégorie distincte les activités qui modifient notre état émotionnel montre qu’on se préoccupe assez peu de la manière dont les autres catégories d’activités et leur transformation affectent notre état émotionnel. Car toutes les activités affectent nos sentiments, même si ce n’est pas leur fonction première. Le fait, pour un étudiant, de devoir rester seul des journées entières dans son petit appartement pour suivre des cours en ligne – parce qu’on s’imagine pouvoir ralentir la propagation du virus ainsi, parce qu’on trouve que c’est plus économique et écologique –, au lieu d’y assister en personne sur le campus universitaire, sans masque et…

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Horizons de politiques Canada – L’avenir de la valeur (5)

Je continue mon analyse du rapport L’avenir de la valeur du think tank fédéral Horizons de politiques Canada en passant à la sixième activité humaine de base, c’est-à-dire le transfert de connaissances, afin de voir de quelle manière les nouvelles technologies pourraient affecter la rareté et provoquer des changements de valeur dans ce domaine selon les rédacteurs du rapport, et pour essayer d’en dégager les implications politiques sous-jacentes. Je présume que cette activité, comme la « production » de connaissances, concerne tout particulièrement plusieurs de mes lecteurs, qui enseignent, qui ont enseigné ou qui aimeraient enseigner. Puis, en tant que citoyens, les manières dont on pourrait transformer le transfert de connaissances nous concernent tous, car elles peuvent s’inscrire dans un projet politique susceptible d’avoir des effets considérables. Ceux qui influencent ou contrôlent la transmission de ce qui passe, à tort ou à raison, pour des connaissances sont assurément très puissants. C’est pourquoi le savoir autorisé et diffusé a toujours été l’enjeu de luttes ouvertes ou cachées entre des groupes d’intérêts concurrents, ou entre les gouvernants et les gouvernés. La définition de cette activité est simpliste. Sa formulation laisse entendre que la savoir est quelque chose de donné, de connu comme…

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Historiette sur un avenir possible

Certains de mes lecteurs croient peut-être que je délire quand je soupçonne Horizons de Politiques Canada, ce think tank financé par le gouvernement fédéral, de faire la promotion d’un projet social et politique sous couvert d’adaptation économique aux changements produits par les nouvelles technologies. Mais les technologies n’existent pas par elles-mêmes et ne font que servir les fins que les personnes qui les conçoivent et les utilisent leur donnent. Même une intelligence artificielle qui, par ses capacités de calculs de nombreux paramètres et « d’apprentissage », surpasse l’intelligence humaine doit être programmée par des êtres humains. Si ce projet social et politique se manifeste implicitement dans le rapport que j’ai commencé à analyser dans les billets du 29 octobre 2021 et du 1er novembre 2021, il apparaît plus clairement dans le rapport « Explorer la convergence bionumérique », publié le 11 février 2020, c’est-à-dire quelques semaines avant que les décisions autoritaires de nos gouvernements ne bouleversent notre manière de vivre. Puisque je ne veux pas me lancer dans l’analyse d’un autre document d’une soixantaine de pages, je renvoie seulement mes lecteurs au billet du 17 juillet 2021, où je fais quelques brèves remarques sur l’avant-propos et où je me questionne sur les implications de…

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Pour notre bien

C’est pour notre bien : qu’on nous traite tous, quels que soient notre âge et notre état de santé, comme des vieillards à l’article de la mort ; qu’on nous considère, par principe de précaution, malades quand nous n’avons pas de symptômes ; qu’on nous séquestre à domicile quand nous obtenons un résultat positif à la suite d’un test de dépistage, même quand nous n’avons pas le moindre symptôme ; qu’on en fait autant quand nous avons été en contact avec un cas confirmé, même quand le résultat du test de dépistage s’avère négatif ; qu’on a terrorisé le personnel soignant pendant la « première vague », lequel ne voulait parfois plus se rendre au travail pour soigner les résidents des CHSLD ; qu’on se propose de congédier des milliers de travailleurs de la santé non vaccinés à l’approche de l’hiver, précisément quand le réseau de la santé sera soumis à d’importantes pressions à cause des infections respiratoires virales saisonnières, comme à tous les ans ; qu’on nous a fait adopter un mode de vie qui incite à l’inactivité et qui contribue à l’apparition de conditions de santé rendant plus vulnérables au virus ; qu’on a créé, grâce au confinement, des conditions propices à la violence conjugale et parentale,…

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Réplique à un autre sermon du Père Lagacé (ou sur le prétendu devoir de promotion vaccinale des syndicats)

Je veux ici répliquer à un autre sermon du Père Lagacé, fait dans une chronique publiée juste avant l’annonce du report de la suspension des travailleurs de la santé non vaccinés (« Les lavabos, la suite », La Presse, 13 octobre 2021). Cette chronique est la suite d’une chronique publiée en avril en 2020. Je ne reviens pas sur cette première chronique et je me contente de faire remarquer que, bien que je ne le suive pas sur toute la ligne (une représentante syndicale des employés de la SAQ me semble avoir raison de s’étonner de la décision de garder les succursales de la société d’État, alors que le gouvernement terrorise la population québécoise pour qu’elle reste chez elle pour ne pas attraper le virus et dit qu’il faut seulement garder ouverts les commerces essentiels, même si j’en conclurais pour ma part que cette décision montre que les mesures sanitaires sont arbitraires depuis le tout début, alors que pour sa part elle y voit quelque chose d’anxiogène pour les employés), Patrick Lagacé n’était pas encore devenu le Père Lagacé et n’avait pas encore sombré complètement dans le délire superstitieux. Il est à craindre que le vaccin lui ait depuis monté à la…

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La corruption des politiciens, des institutions publiques et de la politique par l’idéologie sanitaire

Ce billet s’inscrit dans ma tentative (commencée dans ce billet et ce billet) d’enrichir et de complexifier la conception commune de la corruption, dans laquelle on confond les moyens généralement utilisés, par exemple les pots-de-vin, avec les fins visées ou les résultats obtenus, à savoir le fait de détourner nos institutions et les personnes qui y occupent des fonctions de leurs fins et des rôles qu’elles sont censées y jouer, et même de transformer en mal et de manière durable ces institutions et ces personnes, quand le mal ne se trouve pas initialement en elles, en raison d’un défaut de conception des institutions et d’une inaptitude morale et intellectuelle des personnes à assumer les responsabilités qu’on leur confie. Cette perversion et cette dégradation, c’est précisément ça, la corruption. Ainsi les institutions et les personnes peuvent-elles être corrompues ou se corrompre même quand personne ne donne des pots-de-vin. Ainsi pouvons-nous constater que la corruption en politique existe sans avoir à prouver que tel ou tel gouvernement a été soudoyé pour servir les intérêts d’une puissance étrangère. La corruption du ministre et du ministère de la Santé et des Services sociaux Même si le personnage est fort antipathique à plusieurs d’entre nous,…

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Corruption de la politique : les partis politiques

Il ne s’agit pas, dans ce billet, de la corruption des politiciens, au sens où ceux-ci auraient été soudoyés ou achetés par des gouvernements étrangers, des organisations supra-nationales, des secteurs de l’industrie, de puissants multimilliardaires ou des organisations criminelles ou religieuses. Même si ce phénomène existe certainement, même s’il est vraisemblable qu’il joue un rôle considérable dans la crise actuelle et dans ce qui l’a préparée, il ne saurait expliquer à lui seul les événements que nous vivons ou subissons. On a certainement raison de dire que l’on n’a pas pu corrompre presque tous les présidents, les premiers ministres, les ministres et les députés, surtout sans que ça ne s’ébruite. Et il faut aussi expliquer le comportement de beaucoup de citoyens – en principe ils sont ou devraient être des acteurs politiques et ils n’ont certainement pas reçu des pots-de-vin – qui est lui aussi très nuisible en raison de la masse qu’ils constituent et qui entravent ou neutralisent les tentatives de résistance. On aurait toutefois tort de croire pour si peu qu’on a liquidé définitivement le problème de la corruption et qu’on peut simplement continuer à vaquer tranquillement à ses occupations pendant que les autorités politiques et sanitaires, soucieuses…

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La chasse aux sorcières

Il n’est pas exagéré de dire que nous semblons être au début d’un nouvel âge des ténèbres. Les sorcières d’antan, qu’on condamnait sans l’ombre d’une preuve sérieuse, sont en train d’être remplacées par les personnes non vaccinées. On ne dresse pas de bûchers, mais le tour d’esprit est le même, et on a recours à des moyens jugés plus civilisés pour obtenir la conversion ou la rétractation des non-conformistes. Il fallait s’y attendre avec la vaccination de la très grande majorité de la population et l’efficacité plus que douteuse des vaccins. L’enseignement « en présentiel » ayant recommencé depuis quelques semaines, les écoles sont sous haute surveillance et les élèves sont soumis à des tests rapides. La situation ressemble à celle de l’année dernière, à la différence près qu’on peut maintenant accuser les enseignants non vaccinés d’être à l’origine des éclosions, à plus forte raison si des témoignages d’enfants et de parents sont mis en circulation par les médias traditionnels et deviennent « viraux ». Le 22 septembre, les grands médias (TVA et La Presse, par exemple) – toujours friands de ce genre de nouvelles – annonçaient que la fermeture de l’école primaire Saint-Émile de Montréal a dû fermer ses portes en raison d’une éclosion.

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Corruption morale et intellectuelle des citoyens

Dans la langue courante, nous entendons la corruption d’une manière tellement réductrice qu’il y a une foule de choses que nous pouvons difficilement penser et même remarquer. La plupart du temps, quand nous parlons de corruption, nous voulons dire qu’une personne en soudoie une autre pour obtenir une faveur, un privilège, un contrat, un passe-droit, en échange d’une somme d’argent, d’un cadeau ou d’un service, par exemple. Ou encore nous voulons dire qu’il y a détournement de fonds. Ainsi celui qui est corrompu est presque toujours quelqu’un qui occupe une certaine position d’autorité, souvent une charge publique. Il y a des policiers corrompus auxquels on peut offrir des pots-de-vin pour qu’ils n’appliquent pas la loi. Il y a des politiciens corrompus qui obtiennent de l’aide financière ou d’une autre nature lors de leur campagne électorale, et qui restent redevables à leurs protecteurs après leur élection. Il y a des bureaucrates corrompus qui profitent de leur position pour s’enrichir à même les fonds publics, ou pour enrichir les membres de leurs familles et leurs amis. La corruption est donc, dans son sens le plus usuel, un trafic illégal d’argent, d’influence, de pouvoir et de faveurs. Et si la corruption comporte bien…

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Drôle d’expression : « protéger la santé »

En raison de son association avec une image simpliste mais très parlante, j’ai été frappé aujourd’hui par une expression très commune utilisée à l’occasion d’une campagne de communication organisée par un regroupement de pharmaciens cherchant à faire mousser leur profession aux yeux de la population québécoise. Sous le slogan « pharmacien engagé à protéger votre santé », on peut voir le montage photographique d’un membre de la corporation pharmaceutique portant, moitié-moitié, un sarrau blanc et un costume de garde du corps, avec la pose d’usage (main sur un écouteur sur l’oreille droite, pour mieux entendre un informateur invisible l’avertir d’un danger imminent pour la santé de la population qui nécessitera son intervention salvatrice). Je laisse de côté la question de savoir si nos pharmaciens sont vraiment engagés à protéger notre santé, ou s’ils sont plutôt engagés à s’en mettre plein les poches, pour me demander si on pense et parle avec justesse quand on utilise cette expression. Certes, cette expression n’est pas nouvelle. Elle est dans l’air du temps depuis déjà quelques décennies. Si elle ne l’avait pas été, nous n’en serions pas où nous en sommes aujourd’hui. Il n’empêche que depuis l’infortunée arrivée du virus, elle occupe beaucoup plus de…

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* Mise à jour * - Période dite d’adaptation au passeport vaccinal

Mise au point du 2 septembre 2021. Le gouvernement a finalement mis en ligne son décret sur le passeport vaccinal, avec au moins plusieurs heures de retard, voire peut-être une journée. Ce qui montre que c’est bien un décret pour la forme, sinon ce décret aurait été adopté et publié bien avant, d’autant plus que les grandes lignes en avaient déjà été précisées sur le site du gouvernement et que l’implantation du passeport vaccinal est planifiée de longue date. Aux yeux de nos autorités politiques et sanitaires, c’est leur parole qui fait loi et à laquelle on doit obéir, semble-t-il. Et il en est ainsi pour beaucoup de Québécois qui savent à peine ou pas du tout qu’il y a des décrets et des arrêtés, la seule parole des autorités politiques et sanitaires, amplifiée par les grands médias, étant suffisante pour obtenir leur adhésion et leur obéissance. Autrement le gouvernement aurait promulgué et publié le décret plus tôt et la population l’aurait réclamé. N’est-il pas absurde que nous n’ayons pas le temps de prendre connaissance du contenu d’un décret auquel nous sommes censés obéir ? On demandera peut-être ce que ça change si ce que disent les autorités politiques et…

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Sur les lieux et les activités pour lesquels le passeport vaccinal sera exigé

Comme annoncé, je fais quelques remarques sur la liste des lieux et des activités pour lesquels le gouvernement exigera l’utilisation du passeport vaccinal à compter du 1er septembre. La formulation de cette phrase est intéressante en ce qu’elle ne rend pas compte de la situation. Tout l’été les personnes non « adéquatement » vaccinées et les personnes « adéquatement » vaccinées ont eu accès aux lieux et ont pu faire les activités pour lesquels on commencera bientôt à exiger le passeport vaccinal. Il n’est donc pas tout à fait juste de dire que le passeport vaccinal permettra à ces dernières personnes seulement d’avoir accès à ces lieux et de participer à ces activités, comme si elles ne pouvaient pas déjà le faire avant l’implantation du passeport vaccinal, comme si nous sortions d’une période de confinement. En fait, ce que fait l’implantation du passeport vaccinal, c’est d’interdire aux personnes non « adéquatement » vaccinées d’avoir accès à des lieux auxquels elles avaient accès et de participer à des activités auxquelles elles avaient le droit de participer juste avant. Contrairement à ce que laisse entendre cette phrase, le passeport vaccinal ne procure pas une nouvelle liberté aux personnes « adéquatement » vaccinées, mais privent les personnes non « adéquatement » vaccinées d’une…

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Vaccination obligatoire dans certains milieux de travail et d’enseignement – perspective politique

« But in order to make the king more entirely master of his people, it was enacted, that he might hereafter, at his pleasure, change this act, or any provision in it. By this clause, both parties were retained in subjection: So far as regarded religion, the king was invested, in the fullest manner, with the sole legislative authority in his kingdom: And all his subjects were, under the severest penalties, expressly bound to receive implicitly, whatever doctrine he should please to recommend to them. » [...] « The oaths, which Henry imposed for the security of his ecclesiastical model, were not more reasonable than his other measures. All his subjects of any distinction had already been obliged to renounce the pope’s supremacy; but as the clauses to which they swore had not been deemed entirely satisfactory, another oath was imposed; and it was added, that all those who had taken the former oaths, should be understood to have taken the new one. A strange supposition! to represent men as bound by an oath, which they had never taken. » (David Hume, The History of England, volume III, XXXIII.) Dans un billet précédent, je me suis intéressé aux implications de la vaccination obligatoire dans…

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Vaccination obligatoire dans certains milieux de travail et d’enseignement – perspective individuelle

« LE CRIEUR. Vous voyez, hommes d’Uri, vous voyez ce chapeau ; on va le placer au haut d’un mât, au milieu d’Altdorf, sur le point le plus élevé. L’intention et la volonté du gouverneur est que ce chapeau soit honoré comme lui-même ; on doit, quand on passera devant ce chapeau, fléchir le genou et se découvrir la tête. Le roi reconnaîtra par là ceux qui lui sont soumis. Quiconque méprisera cet ordre sera puni dans sa personne, et ses biens seront confisqués. » (Friedrich Schiller, Guillaume Tell, acte I, scène III.) Je fais ici abstraction des implications politiques du fait que nos gouvernements ont imposé, disent vouloir imposer, recommandent, suggèrent ou tolèrent la vaccination obligatoire pour avoir accès à certains milieux de travail ou d’enseignement. Je m’intéresserai à ces implications dans un autre billet. Ici il s’agira seulement des implications pour les individus de cette tendance sanitaire, en ce qu’elle nous affecte individuellement. Si nous travaillons dans le secteur de la santé, de l’enseignement, de l’administration publique, des banques, des transports ou des services, il est fort probable ou du moins possible qu’on nous demande bientôt d’enregistrer notre statut vaccinal auprès de notre employeur, ou que le passeport vaccinal…

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Obligation de porter un masque dans les classes des institutions d’enseignement supérieur

Quelques jours avant le début des cours dans les cégeps et moins de deux semaines avant le début des cours dans les universités, le gouvernement a modifié son plan de la rentrée, non pas pour assouplir les règles sanitaires, mais pour les resserrer. Je parle bien entendu de l’obligation de porter le masque même en classe, contrairement à ce qui a été annoncé plus tôt cet été. Pourtant nous sommes au mois d’août, les hospitalisations demeurent relativement stables et les décès attribués ou liés à la COVID-19, même par notre gouvernement, sont pour ainsi dire inexistants à l’échelle de la province. Cela en dit long sur ce qui attend les étudiants et les professeurs cet automne et peut-être aussi l’hiver prochain dans les écoles, à supposer que le gouvernement ne décide pas entre-temps de renvoyer presque tout le monde à la maison. Et on peut se douter que l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur, qui a été ministre de la Santé et des Services sociaux pendant les premiers mois de l’état d’urgence sanitaire – elle a exprimé publiquement sa déception de devoir abandonner la Santé pour l’Enseignement supérieur à l’occasion du remaniement ministériel de l’année dernière –, est disposée à accepter…

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Assimilation des personnes vaccinées aux partisans du passeport vaccinal

Notre gouvernement et les journalistes supposent souvent que les personnes vaccinées, adéquatement ou sur le point de l’être, appuient ou réclament même l’implantation du passeport vaccinal. Et il n’y aurait que les antivax égoïstes et débiles qui s’opposeraient à ce passeport. Voilà une manière de penser qui, bien que simpliste et même rudimentaire, n’en est pas moins très commode pour nos autorités politiques et sanitaires. Si l’on suppose que le taux de vaccination sera bientôt de 80 % dans tous les groupes d’âge éligibles pour se faire administrer le « précieux sérum », cela ferait au moins 80 % de la population qui approuverait le passeport vaccinal, en ajoutant les personnes qui, en raison de problèmes de santé, ne peuvent pas être vaccinées, qui voudraient bien l’être et qui profiteront vraisemblablement d’une dispense pour bénéficier des mêmes « privilèges » que les vaccinés, car c’est l’intention qui compte. Il suffit de considérer les choses attentivement pour voir que la situation est certainement plus complexe. Je ne nie pas qu’il y a sans doute beaucoup plus de personnes favorables à ce dispositif parmi les vaccinés que parmi les non-vaccinés. Il est raisonnable de croire que la proportion de personnes défavorables au…

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Appui de la population et absence de débat public sur l’implantation du passeport vaccinal

Nos autorités politiques et sanitaires et les journalistes affirment qu’une large majorité de la population appuie le passeport vaccinal. C’est même cette forte adhésion de la population québécoise qui justifierait l’absence de débat public à ce sujet, à l’Assemblée nationale ou dans l’ensemble de la société. Le gouvernement bénéficiant déjà de cet appui, il ne serait pas utile de discuter. Qui plus est, notre premier ministre a dit franchement qu’il faut éviter de tels débats puisque certaines personnes – très méchantes ou très stupides – pourraient tromper la population grâce à des arguments fallacieux. Autrement dit, la prétendue adhésion de la population québécoise au passeport vaccinal dépendrait en grande partie de l’absence d’opposition aux vérités qui appuieraient ce fameux passeport et dont on saurait avec certitude qu’elles sont vraies parce que les idées qu’on pourrait leur opposer seraient forcément fausses. Ce qui est du dogmatisme, en science, mais aussi en politique et en morale. Il n’y a pas si longtemps, le clergé catholique censurait et persécutait les penseurs dissidents, libres ou athées en raisonnant de cette drôle de manière : « Ce qui n’est pas conforme aux Saintes Écritures et aux dogmes de l’Église, qui sont la vérité et le bien, est…

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Pour un calcul raisonné des avantages et des inconvénients

Le passeport vaccinal est à nos portes. Nous ne savons pas encore quelle forme il prendra quand il entrera en vigueur, et encore moins quelles autres formes il pourrait prendre plus tard, à l’automne et à l’hiver. Mais nous devons quand même nous demander jusqu’où nous sommes prêts à aller pour ne pas nous faire vacciner et – c’est peut-être là le plus important – ne pas nous plier à l’utilisation du passeport vaccinal. Je dirais même qu’il faut nous poser ces questions d’autant plus que nous ne savons pas à quoi nous en tenir avec ce passeport vaccinal. J’adopterai un point de vue que je crois partager avec la plupart des lecteurs de ce blog. Si nous étions convaincus de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins, si nous pensions gagner individuellement et collectivement quelque chose à nous faire vacciner, nous nous serions déjà précipités sur les doses de vaccin que notre gouvernement a généreusement mises à notre disposition. Or ce n’est pas le cas. La propagande gouvernementale et journalistique, bien qu’efficace pour beaucoup de nos concitoyens, nous inspire de la méfiance. Les médecins et les scientifiques qu’on appelle en renfort nous semblent être incompétents ou les laquais du gouvernement…

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Mécanique du foisonnement juridique et des difficultés d’application

1. Moyens et fins de la législation Ceux qui décident des règles selon lesquelles nous vivons se trompent lourdement s’ils ne font pas de l’applicabilité de ces règles un critère important devant les guider dans leur travail. Ou encore ils montrent par là qu’ils ne se soucient pas le moins du monde de l’application régulière et constante des lois, des règlements et des autres dispositions légales (décrets, arrêtés, etc.), ou qu’ils s’efforcent même d’en tirer profit. En effet, on ne saurait légiférer en pensant de manière procédurale, c’est-à-dire en séparant les fins et des moyens, comme si on pouvait fixer les fins de la législation sans examiner d’abord les moyens de les atteindre, pour le faire seulement après. Comme si la raison d’être de la législation n’était pas l’atteinte de ces fins, et comme si cet objectif ne dépendait pas de ces moyens. Une fin sans moyens efficaces de l’atteindre n’existe que dans l’esprit de ceux qui légifèrent et qui surestiment leur pouvoir au point de croire que l’ordre de la nature, auquel appartient aussi le monde des hommes, se soumettra à leur volonté. Outre le fait que les moyens efficaces peuvent venir à manquer et que les lois (ou…

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Sortes d’empoisonneurs et d’hypocrites

Les contempteurs de la vie : « La vie est une vallée de larmes. Nous sommes en ce monde pour souffrir. Dieu a condamné l’homme à travailler à la sueur de son front et la femme à enfanter dans la douleur. Vous dites que la vie n’est pas que souffrance et qu’il existe aussi des plaisirs. Mais ce sont là des plaisirs de la chair, des plaisirs matérialistes et sensibles, des plaisirs vils et trompeurs, des plaisirs qui vous dégradent et qui vous avilissent, des plaisirs qui vous détournent du rachat du péché originel et qui sont de nouveaux péchés pour lesquels il vous faudra payer, des plaisirs qui sont des pièges et qui vous rendront indignes de la félicité éternelle. Il n’y a qu’un remède à tous ces maux, qu’une manière pour vous d’être sauvés : placer votre destin dans nos mains, nous les prêtres, et obéissez-nous au doigt et à l’œil. Ne vous contentez pas seulement de rendre vos actes conformes à notre volonté : rendez-y aussi conformes vos pensées et vos sentiments. Faites pénitence. Mortifiez votre chair, votre esprit et votre orgueil. Portez le cilice. Flageolez-vous. Ne forniquez pas. N’ayez pas de pensées impures. Pratiquez le jeûne. Mangez…

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Pensées pour les récalcitrants

Il n’est pas honteux d’être récalcitrant. Cessons de refuser ce terme par lequel on nous désigne. Redonnons ses lettres de noblesse à la récalcitrance. Et peignons le consentement sous ses véritables couleurs. Seulement pour les récalcitrants. Pensées pour les récalcitrants

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Couverture vaccinale, balance bénéfices/risques et passeport sanitaire

Voici une courte conférence donnée par la Dre Carole Cassagne à l’Institut hospitalier universitaire de Marseille. On y montre qu’il n’est pas possible d’établir une corrélation entre le taux de vaccination des populations et l’évolution de la situation épidémique. Après quoi on constate qu’il n’est pas établi, avec les données dont on dispose, que les bénéfices de la vaccination l’emportent globalement sur les risques. Et pour pouvoir vraiment en juger en connaissance de cause, des données nous manquent, comme les données des cas et des décès COVID ventilées par âge, par statut vaccinal et par variant, en faisant la distinction entre les patients morts de la COVID et morts avec la COVID ; et comme les données des effets indésirables des vaccins ventilées par âge. Ces interrogations sur l’efficacité et la sécurité des vaccins n’ont pas empêché le président français d’annoncer aujourd’hui, en plein mois de juillet, en plein creux épidémique, l’extension du « pass sanitaire » à tous les lieux de loisirs et de culture de plus de 50 personnes (à partir du 21 juillet) et aux cafés, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux hôpitaux, aux maisons de retraite, aux établissements médico-sociaux, ainsi qu’aux voyages en avion, en train…

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La liberté dans les enclos

Voilà une vidéo qui montre à quoi ressemble un festival de musique où sont appliquées les mesures sanitaires après les assouplissements estivaux censés nous redonner une partie de notre liberté et nous permettre de reprendre une vie plus normale. On ne peut imaginer plus festif...

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Syndrome du larbin

Voici un court film d’animation sur le syndrome du larbin, un mal contre lequel aucun remède n’a encore été découvert, et qui existait bien avant l’arrivée du virus. Ce qui explique pourquoi nous avons pu nous enliser si facilement dans la crise actuelle. Néanmoins le virus, en raison de fortes pressions constamment exercées sur l’écosystème dans lequel évolue le larbin, a provoqué l’apparition du variant sanitaire, qui constitue un véritable danger pour la santé publique en raison de sa contagiosité et de sa virulence quatre fois plus grandes que celles du larbin d’origine. Si bien que ce film, qui pouvait sembler à certains être une représentation outrée de la réalité de l’ère pré-virale, est maintenant bien en dessous de la réalité depuis que le virus sévit parmi nous. Ainsi une suite serait nécessaire. Unissons-nous pour arrêter la propagation du variant sanitaire !

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Ne pas prendre notre liberté pour acquise

Nous n’avons jamais eu à lutter collectivement pour notre liberté. La plupart d’entre nous ne sont pas capables de concevoir que nous, Québécois, puissions avoir à le faire. Nous sommes libres, voilà tout, et ils ne voient pas pourquoi et comment cela changerait. Même les deux référendums sur l’indépendance du Québec n’ont pas été l’occasion d’une lutte pour accroître la liberté des individus, car il s’agissait essentiellement de rendre notre gouvernement indépendant ou plus indépendant du gouvernement fédéral, sans changer de manière significative notre mode de vie, notre organisation sociale et nos institutions politiques. Ce qui explique peut-être en partie l’échec du projet souverainiste et la perte d’intérêt dont il est l’objet depuis 25 ans. Beaucoup de Québécois, non sans bonnes raisons, se disent que le fait de nous séparer du Canada ne changerait presque rien à notre vie et préfèrent donc le statu quo. Quant à ceux qui disent encore s’intéresser au projet souverainiste, il est souvent pour eux une affaire d’identité (les Québécois sont un peuple distinct, donc il leur faut un État indépendant du reste du Canada). Et pour ceux d’entre eux qui voudraient par la même occasion apporter des changements sociaux et politiques, la défense et l’accroissement…

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La liberté des autres comme condition de notre liberté

On dit souvent que notre liberté se termine où celle des autres commence. Selon cette maxime, la liberté de contraindre quelqu’un d’autre à faire quelque chose qu’il ne veut pas faire ne m’est pas reconnue, et vice versa. La vie en société consisterait donc à harmoniser les libertés de chacun, en lui accordant le plus de liberté possible sans empiéter sur la liberté des autres. Dans cette perspective, la principale chose qui menacerait la liberté des uns serait un excès de liberté dont se rendraient coupables les autres. C’est pourquoi il faudrait imposer des limites aux libertés individuelles, qu’il s’agisse de celles des personnes égoïstes qui empiètent sur les libertés de leur entourage, ou de celles des propriétaires et des gestionnaires des grandes entreprises qui portent atteintes à la liberté de leurs employés par les conditions de travail qu’ils leur imposent, et à celle de leurs concurrents de taille plus modeste par les stratagèmes utilisés pour entraver leurs affaires. Même en précisant qu’il faut établir une hiérarchie des libertés pour que cette maxime fonctionne – car les travailleurs qui luttent pour obtenir de meilleures conditions de travail restreignent certainement la liberté de leurs riches patrons de s’enrichir grâce à leur…

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Effets moraux de la campagne de vaccination massive – partie 2

Je continue ici la réflexion commencée dans un billet précédent à propos des effets moraux de la vaccination massive. Je rappelle qu’il s’agit d’analyser des effets moraux de la campagne de vaccination massive, qui sont favorisés par des sentiments déjà présents avant la « crise sanitaire » et cette campagne, qui renforcent ces sentiments ou qui se combinent avec eux. Et contrairement à ce que laissent entendre les discours moralisateurs grâce auxquels on fait la promotion de la vaccination de toute la population, les changements moraux que produit cette campagne ne sont pas bénéfiques pour les individus et pour la société Altruisme non réfléchi et culpabilisation de bas étage L’une des manières d’obtenir que les jeunes adultes et les adolescents consentent à être vaccinés consiste à faire la promotion de la vaccination dite altruiste. Il ne s’agit pas, pour toutes ces personnes, de se faire vacciner pour se protéger contre le virus. Ou du moins ce n’est pas la principale raison puisqu’elles sont peu à risque d’avoir des complications et de mourir en cas d’infection. Non, il s’agit de se faire vacciner pour protéger les personnes à risque, même si elles sont vaccinées dans une forte proportion et même si on dit…

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Docilité et mépris de la loi comme effets de l’autoritarisme et de l’arbitraire

Il faudrait être aveugle pour ne pas avoir remarqué que les mesures autoritaires et arbitraires que nous impose notre gouvernement depuis quinze mois ont changé notre rapport à la loi, d’une manière ou d’une autre. Docilité Le changement le plus répandu et le plus visible, c’est une plus grande docilité. Bien sûr, plusieurs d’entre nous sont dociles de longue date. La docilité – qu’il nomme simplement obéissance – a toujours été pour eux une vertu, même s’ils ne pouvaient pas le dire trop ouvertement avant l’arrivée du virus, sauf quand ils étaient entre eux. Mais maintenant que le virus est ici et qu’il semble avoir décidé de rester, ils peuvent montrer au grand jour leur docilité et l’exiger de leurs concitoyens, qui viennent grandir leurs rangs. Ce glissement dans la docilité se fait assez naturellement compte tenu de l’omniprésence, de la mobilité et de l’incohérence de toutes les recommandations, obligations et interdictions que formule ou promulgue le gouvernement, et qui sont reprises par les médias et dans tous les lieux que nous fréquentons, ad nauseam. Puis il y a la manière dont on les décide et fait respecter, c’est-à-dire de manière autoritaire, arbitraire et même invasive et agressive. Du jour…

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Effets moraux de la campagne de vaccination massive – partie 1

On a certes raison de s’inquiéter des effets physiologiques indésirables de la campagne de vaccination massive, surtout pour les groupes d’âge qui ne sont pas à risque et qui n’ont aucun bénéfice à retirer de la vaccination. Cependant, l’importance qu’on leur accorde a tendance à détourner l’attention des effets moraux de cette campagne. Et quand on s’intéresse à ces effets, souvent ce n’est pas en tant qu’effets en eux-mêmes nuisibles, mais en tant que moyens d’inciter la population à se faire vacciner. Il est important de se soucier de ces effets moraux pour trois raisons : Même s’il est vrai que la manipulation de l’opinion et des sentiments a certainement pour but d’obtenir la vaccination du plus grand nombre de personnes possible, les transformations sentimentales qu’on réalise ne disparaissent pas quand on se fait vacciner. Elles continuent d’exister, elles continuent de produire des effets et elles peuvent être canalisées, renforcées et transformées pour servir à d’autres fins. Les idées et les sentiments sur lesquels on agit pour produire ces transformations et atteindre ces objectifs existaient avant le début de la « crise sanitaire » et ont même leurs racines dans « l’ancienne normalité ». Autrement, le passage d’une situation à l’autre…

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Le scientisme, une menace pour la démocratie, la science et la médecine

Il ne s’agit pas de faire un procès à la science et aux scientifiques qui pratiquent leur discipline avec rigueur, prudence et probité, sans tomber dans le dogmatisme et sans avoir des visées expansionnistes. Ce dont il s’agit ici, c’est de faire la critique du scientisme, qui certes préexistait à la présente « crise sanitaire », mais qui a fait des pas de géant depuis son début. Beaucoup de ceux qui, avant, ne s’intéressaient pas le moins du monde à la science, ou qui étaient méfiants à son égard, ne jurent maintenant que par la science, ou plutôt par l’idée qu’ils s’en font, sans avoir fait d’études dans le domaine, sans avoir lu un seul article scientifique, sans avoir fait d’épistémologie, et sans même avoir une idée vague de ce que pourrait être une démarche scientifique rigoureuse. Ainsi suffit-il de leur dire que telle ou telle chose sur le virus, la « pandémie » ou les mesures a fait l’objet d’une étude et a été prouvée scientifiquement, et d’y joindre quelques données éloquentes et quelques graphiques hauts en couleur, pour qu’ils y voient une vérité indiscutable. Ce billet a pour objet les effets nuisibles du scientisme sur la démocratie et sur la pratique de…

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Avant-goût de vaccination obligatoire

Comme vous le savez peut-être, le gouvernement du Québec a rendu obligatoire la vaccination contre la COVID-19 pour une grande partie du personnel des établissements de santé (arrêté numéro 2021-024, 9 avril 2021), sous prétexte de protéger la santé de la population et plus particulièrement celles des personnes plus vulnérables. Cette mesure exclut les personnes qui accomplissent des tâches administratives et s’applique aux milieux de travail suivants : les urgences, à l’exception des urgences psychiatriques ; les unités de soins intensifs, à l’exception des soins intensifs psychiatriques ; les cliniques dédiées à la COVID-19, dont celles de dépistage, d’évaluation et de vaccination ; les unités identifiées par un établissement afin d’y regrouper la clientèle présentant un diagnostic positif à la COVID-19 ; les centres d’hébergement et de soins de longue durée ; les autres unités d’hébergement ; les unités de pneumologie. Notons que le gouvernement a adopté cette mesure alors qu’il est toujours écrit sur la page gouvernementale d’information sur les vaccins ceci (en date du 1er mai 2021) : « Les études sont en cours pour savoir si les personnes vaccinées ne transmettent plus l’infection et si les mesures de protection habituelles (distanciation physique, port du masque et lavage des mains) peuvent être assouplies. » Et pourtant l’une des…

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Relation abusive

Je reprends presque textuellement le petit texte de Manon Joyal publié sur le blog de Jean-Dominique Michel, en changeant seulement quelques mots. « J’ai une question… Si mon « conjoint » m’empêche de sortir, s’il m’empêche de respirer ou de m’exprimer librement, s’il me menace si j’ose respirer ou m’exprimer, s’il vérifie mes déplacements et avec qui je discute et m’oblige à ne pas voir mes proches ami(e)s et ma famille, s’il m’impose une heure pour rentrer à la maison et s’il m’accuse en me disant que c’est à cause de mon comportement qu’il réagit ainsi… Suis-je dans une relation abusive ? Ai-je affaire à une personne narcissique ou toxique ? Est-ce qu’il y a une loi pour me protéger de lui ? Est-ce que des organismes existent pour me protéger ? C’est parce que je m’inquiète vraiment pour mes droits et ma liberté dans ma relation avec lui. Je suis confuse. Il n’arrête pas de me répéter que c’est pour mon bien qu’il fait ce qu’il fait. * Le mot « conjoint » est fictif. Remplacez-le par gouvernement. » Pourquoi ce qui est jugé à juste titre inadmissible quand il s’agit d’une femme serait-il acceptable et même louable quand…

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« Vaccination » et orchestration

Voilà, c’est à peu près décidé : nous en avons encore pour au moins deux mois avant d’avoir un peu de répit et un semblant de retour à la « normale ». Notre premier ministre – lui-même qui nous a proposé un pacte moral pour la période des Fêtes et qui l’a résilié juste après, lui-même qui nous a déconfiné pour nous reconfiner juste après – sait déjà comment évoluera la situation épidémiologique jusqu’à l’été. C’est que le Virus ou plutôt les variants lui ont soufflé à l’oreille ce qu’il en sera. Ou bien les experts qu’il consulte ont leurs entrées chez lui. Quoi qu’il en soit, ce qui se passera d’ici la fin du mois de juin m’a tout l’air d’être planifié ou orchestré, peut-être de longue date. Cela aura au moins la vertu de rendre la situation encore plus claire : les mesures sanitaires qu’on nous impose ne découlent pas de la situation épidémiologique. Celle-ci n’en est que le prétexte. Bien que j’ignore ce qui se passe dans les cercles du pouvoir, on peut difficilement voir une preuve de rigueur et de bienveillance à notre égard dans le fait de nous imposer des mesures qui anéantissent notre liberté en s’appuyant sur…

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Des dangers d’une idéologie sanitaire 

Voici un article où Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, établit un rapprochement intéressant, mais surtout inquiétant, entre l’idéologie sanitaire actuelle et l’idéologie sanitaire nazie. En s’appuyant sur l’article de l’historien Johann Chapoutot, plusieurs points analogues à ce qui se passe actuellement sont abordés : l’utilisation d’une idéologie sanitaire à des fins politiques ; la médicalisation du discours politique, dans lequel l’aseptisation de la société est très importante ; la psychose de la contamination qui en résulte, alimentée par le fait que l’adversaire serait sournois et invisible ; les mesures sanitaires (couvre-feux, horaires de sortie, mises en quarantaines) applicables aux ghettos juifs, dont certaines provoquent ou aggravent les épidémies de typhus qu’il s’agirait de combattre ; la fusion du rôle du policier et du rôle du médecin, le policier ayant une mission sanitaire et le médecin ayant un tour d’esprit policier. Après la lecture de ces deux articles, on en vient presque à se demander si ce n’est pas les vecteurs de contamination que nous sommes tous qui sont – au lieu du Virus et des méchants variants – la cible des mesures sanitaires de notre gouvernement. À voir la manière dont il nous traite depuis un an, malgré les beaux discours qu’il nous tient, il…

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Le contrôle mental au temps du Covid

Voici un texte du docteur Frédéric Badel, médecin-psychiatre français, sur les techniques de manipulation de masse utilisées contre les populations occidentales depuis plus d’un an, et grâce auxquelles on alimente ce délire collectif qu’est en réalité la « pandémie », avec les effets désastreux que cela a sur notre esprit critique, sur nos mœurs, sur notre santé physique et mentale, sur nos droits et nos libertés et sur le fonctionnement de nos institutions soi-disant démocratiques. Merci de diffuser ce texte. Le contrôle mental au temps du Covid

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Sélection sociale des individus les plus bornés et les plus dociles (ou la domestication)

En croyant s’inspirer de la théorie de l’évolution, une certaine idéologie sociale et économique prétend que ceux qui ont du succès sur le marché du travail ou qui réussissent à faire leur chemin dans notre société (pour beaucoup, c’est tout un) sont supérieurs à ceux qui stagnent ou qui échouent sur le marché du travail et qui restent toute leur vie au bas de l’échelle sociale. Pourtant personne ne penserait à dire, dans le contexte d’une dégradation importante d’un écosystème, que les vers de terre qui survivraient en se nourrissant des débris organiques seraient supérieurs aux animaux herbivores et carnivores qui périraient. Les lombrics sont seulement mieux adaptés à ce contexte en ce qu’il leur en faut moins pour survivre, par opposition aux animaux plus complexes, pour la survie desquels plus de conditions doivent être réunies. Personne n’aurait non plus l’idée de dire que les chiens de compagnie, domestiqués depuis des générations, sont supérieurs à leurs cousins les loups parce qu’ils réussissent à vivre en harmonie avec leurs maîtres les humains, en passant le plus clair de leur temps à l’intérieur des maisons et des appartements de ces derniers, alors que les loups sont voués à ne pas pouvoir exister…

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Réflexions à l’occasion du premier anniversaire de l’état d’urgence sanitaire - partie 3

De la même manière que dans les deux billets précédents, j’essaie ici d’anticiper ce qui pourrait se produire au cours des prochains mois. Puisque nos autorités délibèrent dans l’ombre (si elles délibèrent), puisqu’elles ne nous disent certainement pas toutes les raisons qui motivent leurs décisions (les protestations de transparence n’y changent rien, bien au contraire), puisque les raisons qu’elles nous donnent peuvent différer sensiblement de ces raisons (c’est une affaire de relations publiques, c’est-à-dire l’art de manipuler l’opinion et d’obtenir le consentement), ce qui suit est hypothétique. Je n’appartiens pas aux cercles du pouvoir et je n’y ai aucun contact, pas même indirectement. Le lecteur est donc prié de juger lui-même de la vraisemblance de ses conjectures, à partir des renseignements dont nous disposons et des stratagèmes que l’on a déjà utilisés contre nous, ou qu’on pourrait utiliser. Retour partiel dans les bureaux et « modernisation des espaces de travail » Les employés de bureau, qu’ils travaillent dans des entreprises privées ou dans des organismes publics, ont surtout fait du télétravail depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. À l’exception de travailleurs jugés essentiels, plusieurs n’ont pas passé une seule journée de travail à leur bureau depuis un an, alors…

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Deux conceptions de la vie et de la mort (morts-vivants et vivants-morts)

La vie et la mort biologiques D’après cette conception, la vie dure aussi longtemps que notre cœur bat et que nos poumons respirent. Quant à la mort, elle arrive seulement quand notre cœur cesse de battre et quand nous ne respirons plus. Autrement dit, la mort est le terme de la vie biologique. Par définition, on ne saurait être vivant et mort en même temps : ces deux états s’excluent l’un l’autre. Nous pourrions en conclure que nous n’avons pas de raisons de craindre la mort biologique : quand nous serons morts, nous ne serons plus vivants. Comment craindre un état qu’il nous est impossible de connaître et de vivre ? Mais ce raisonnement imparable ne suffit pas à nous rassurer et nous continuons de craindre la mort. Deux choses font que nous craignons la mort : nous craignons la douleur qui précèdent parfois la mort et le passage de la vie à la mort ; et la fin de la vie constitue notre propre anéantissement et la disparition définitive de notre personne. Il en résulte que nous sommes prêts à supporter beaucoup de choses pour rester biologiquement en vie, quitte à sacrifier plusieurs des plaisirs que rend possibles l’existence biologique,…

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Peur, superstition et saturation

La peur Il est certainement commode, pour ceux qui nous gouvernent, que nous soyons presque tous plus ou moins couards. Cela n’a rien d’étonnant. L’éducation qu’ont reçue les plus jeunes d’entre nous n’est certainement pas propice au courage et à la vitalité. Ils ont été tellement couvés et surprotégés par leurs parents qu’on peut se demander s’ils ont une colonne vertébrale. Certes, ils se permettent certains écarts, en rencontrant leurs amis et leur famille malgré les prescriptions des autorités politiques et sanitaires. Mais ils évitent les réclamations et l’opposition organisée. Tout au plus les coalitions étudiantes, qui n’ont plus le moindre mordant, pleurnichent-elles de temps à autre pour demander gentiment qu’on prenne en compte la souffrance psychologique de leurs membres. Comme si ce n’était pas de leur jeunesse, d’une éducation supérieure digne de ce nom et de leur avenir qu’on les prive ! Les autorités peuvent donc se permettre d’ignorer cette jeunesse ramollie et timorée. Quant à nous, qui sommes plus vieux et qui avons reçu une éducation nous disposant un peu moins à être dociles, craintifs et lâches, nous nous sommes affreusement embourgeoisés depuis que nous nous sommes rangés, avec une carrière et une famille. Nous avons perdu le peu…

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Infantilisation généralisée

Nos autorités politiques et sanitaires nous traitent comme des enfants. Depuis presque un an, elles décident à notre place ce qui est bon pour nous, individuellement et collectivement. Elles nous disent ce qu’il faut faire, ce qu’il faut penser et ce qu’il faut sentir. Nous serions trop bêtes, trop attardés pour en juger nous-mêmes. Elles nous donnent des consignes sur tous les aspects de notre vie et sur les moindres de nos actions, en allant souvent dans le menu détail. Pour ajouter l’insulte à l’injure, le ton sur lequel elles nous parlent n’est pas un ton qu’on emploie avec des égaux ou entre adultes. Je parle de ce ton de grande personne qui essaie d’expliquer à des enfants des choses qu’elle croit trop complexes pour leur compréhension, mais qui cherche surtout à les convaincre d’être gentils et de faire ce qu’elle leur demande. Je pense aussi à ce ton de maman ou de papa sur le point de se mettre en colère quand lesdits enfants ne sont pas sages et dociles. Et si ces enfants sont alors récalcitrants, papa ou maman annule telle activité qu’ils aiment, il les empêche de voir leurs amis, il les envoie en punition dans leur…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 5 : implications du couvre-feu

À mon sens, le couvre-feu constitue une nouvelle étape dans le processus de dressage de la population québécoise. (Pour les étrangers qui me liraient, je vous signale que nous n’avons jamais eu de confinement intégral ici, que nous n’avons jamais eu à nous justifier avant pour quitter notre domicile, et que nous n’avons jamais été obligés de porter un cache-binette dans la rue. Mais nos autorités travaillent d’arrache-pied pour remédier à la situation. Nous ne perdons rien pour attendre.) Je ne veux pas seulement dire que nos autorités vont plus loin en cumulant ou en radicalisant des mesures sanitaires d’une même nature. Je considère que ce couvre-feu, malgré des ressemblances avec les mesures sanitaires adoptées précédemment, est d’une autre nature. Il nous dresse d’une autre manière, d’une manière plus profonde et plus insidieuse, si je puis dire. Et que nous importe que nos autorités prétendent seulement vouloir protéger notre santé, ou nous imposer une discipline de fer pour protéger notre santé, ou nous dresser pour mieux nous assujettir ! Dans tous les cas, le couvre-feu nous dresse. C’est le principal, car il faut juger à partir des effets des décisions de nos autorités, et non à partir de leurs paroles.

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Réclusion préventive généralisée

Quelle surprise ! Nous revoilà confinés presque totalement pour trois ou quatre semaines. Ce qui veut dire, dans le langage de nos autorités politiques et sanitaires, probablement pour trois ou quatre mois, et peut-être davantage. Et en plus nous avons droit, cette fois-ci, à un couvre-feu de 20 heures à 5 heures du matin. C’est que nous avons la chance de vivre dans un pays où nos chefs, d’une bienveillance sans limites, ont pour priorité absolue de protéger notre santé et de nous sauver du Virus – tout comme les citoyens français, anglais, allemands, belges, italiens, espagnols, suisses et australiens, qui ont eux aussi tous la chance d’être gouvernés par des politiciens qui ont pour seule préoccupation leur santé ! Et quand on est persuadé d’agir comme une maman ou un papa qui doit prendre soin de quelques millions de grands enfants qui ne sauraient pas ce qui est bon pour eux, et qui seraient trop souvent égoïstes, désobéissants, indisciplinés et même récalcitrants, il faut être prêt à prendre les moyens qui s’imposent, pense-t-on. Car maman ou papa sait ce qui est bon pour ses ados : ils doivent être rentrés à la maison avant 20 heures, sans quoi ils…

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Pourquoi sommes-nous si obéissants? - partie 3 : l’éducation

J’ai observé que ceux qui critiquent ouvertement – à visage découvert – les mesures sanitaires décrétées par nos autorités, ne sont généralement pas les personnes les plus scolarisées de notre société. On peut le remarquer à leur manière de s’exprimer, par exemple. Quant à celles qui sont allées à l’université, assez souvent on voit qu’elles ne sont certainement pas des fils et des filles de bonne famille, et qu’elles viennent plutôt d’un milieu populaire (je dis cela sans mépris, puisque je ne peux certainement pas dire que j’ai grandi dans un milieu favorisé et que j’ai des parents cultivés). Ce qui leur vaut d’être ridiculisées et méprisées par tous ceux qui peuvent brandir fièrement leurs diplômes, qui manient le discours mieux qu’eux, ou qui savent exprimer correctement les signes apparents d’une intelligence supérieure. Sans doute les causes de cette tendance sont-elles multiples. Les personnes moins scolarisées et ayant souvent moins d’argent : sont davantage menacées par la crise économique dont les effets se font déjà sentir et nous frapperons bientôt presque tous de plein fouet ; sont confinés dans des logements généralement plus petits, qui rendent le confinement plus difficile à supporter ; n’ont pas un chalet où aller passer les fins de…

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Pourquoi sommes-nous si obéissants? - partie 2 : la politique

L’obéissance aux autorités politiques n’est pas chose nouvelle. Nous avons beau dire que nous vivons dans une démocratie, nous n’avons un véritable pouvoir politique qu’à l’occasion des élections. Et quel pouvoir est-ce là ? Celui de choisir nos représentants parmi les candidats que les partis politiques ont choisi – sans nous consulter – comme chefs ou comme candidats pour les représenter dans nos circonscriptions. Celui de choisir parmi les programmes politiques des partis, conçus en vase clos principalement par leurs membres les plus influents. Après quoi, plus le moindre pouvoir politique digne de ce nom jusqu’aux prochaines élections. Ce qui veut dire que même si les autorités politiques obtiennent leur pouvoir grâce à nos votes, c’est nous qui leur sommes subordonnés, et non le contraire. Une fois élues, ces autorités exercent leur pouvoir de manière d’autant plus autoritaire – sans nous consulter ou même nous écouter – qu’elles disent justement le tenir de nous, et gouverner en notre nom. Tout d’abord, le chef du parti politique qui a obtenu le plus de sièges à l’Assemblée nationale est déclaré premier ministre. Que son parti détienne ou non la majorité parlementaire, c’est lui qui nomme tous les ministres, en les choisissant seulement parmi…

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Pourquoi sommes-nous si obéissants? - partie 1 : le travail

Nous nous sommes déjà demandé pourquoi nous acceptons d’être confinés. Mais l’explication que nous avons donnée ne saurait suffire. Elle tente d’expliquer pourquoi nous nous montrons si obéissants, quand il s’agit de notre confinement à domicile, comme si ce comportement docile pouvait être isolé d’autres comportements dociles et des circonstances qui favorisent leur développement. Pourtant rien n’est moins sûr. D’une part, nous ne sommes pas seulement obéissants quand nous sommes confinés à domicile. Nous le sommes aussi quand nous utilisons les transports en commun, quand nous travaillons – pour ceux qui ne sont pas aussi confinés à la maison quand ils travaillent – et quand nous faisons nos courses, en raison de toutes les consignes sanitaires qu’on nous impose, que nous suivons, que nous ne contestons pas, et que nous ne discutons que rarement, quand nous n’allons pas jusqu’à en réclamer d’autres, comme si nous ne nous trouvions pas encore assez obéissants. D’autre part, nous n’avons pas commencé à être obéissants avec la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. Nous l’étions bien avant. Si nous n’avions pas déjà été habitués à obéir, si l’obéissance n’était pas déjà une valeur importante pour nous, les choses se seraient passées autrement en mars et…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 4 : volte-face et cache-binette

Poursuivons la réflexion commencée dans le billet précédent à propos des irrégularités et des incohérences réelles ou apparentes des mesures sanitaires, et de la manière dont elles transforment notre rapport à elles et nous dressent. Pour ce faire, nous nous intéresserons à un point tournant dans les mesures adoptées par les autorités politiques et sanitaires : l’obligation, sur tout le territoire du Québec, de porter un masque ou un cache-binette dans les lieux publics fermés, malgré les déclarations faites quelques mois plus tôt par le grand chef de la Santé publique, selon lequel cette mesure était non seulement inutile pour la population en général, mais pouvait aussi entraîner des cas de contamination. Ce cas diffère de ceux que nous avons analysés jusqu’à maintenant en ce que l’incohérence est manifeste, et que presque tous l’ont perçue comme telle, qu’ils soient pour ou contre cette mesure sanitaire. Nul besoin ici de comparer les mesures sanitaires entre elles et d’analyser les différents contextes dans lesquels elles s’appliquent pour remarquer cette incohérence. Le virage à 180 degrés saute aux yeux, et il a suscité des réactions et même des protestations très vives chez une partie d’entre nous. Mais on ne nous en a pas…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 3 : irrégularités et incohérences

Dans la première partie et la deuxième partie de notre réflexion, nous n’avons pas suffisamment tenu compte du fait que les mesures sanitaires varient considérablement avec le temps, et aussi en fonction des personnes, des circonstances, des endroits et des régions socio-sanitaires du Québec. Il en résulte des irrégularités et des incohérences qui changent nos rapports avec les mesures sanitaires. On pourrait croire que ces inconstances et ces inconsistances affaiblissent simplement l’emprise des mesures sanitaires sur nous, puisqu’elles occasionnent des interrogations, et provoquent des critiques et même de vives protestations chez certains d’entre nous. Mais elles peuvent aussi bien produire l’effet contraire, quand nous nous adaptons et nous conformons aux consignes même si nous ne comprenons pas les raisons qui pourraient expliquer toutes leurs nuances et leurs variantes, et que nous les trouvons parfois même incohérentes et arbitraires. Et si nous en venons à la conclusion qu’il vaut mieux obéir tout simplement et ne pas trop nous poser de questions à ce sujet, c’en est fait de notre autonomie intellectuelle. Car c’est alors une capitulation inconditionnelle de l’esprit critique, qui n’en demeure pas moins ce qu’elle est même si nos autorités politiques et sanitaires cherchent véritablement à protéger la santé…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 2 : idée fixe et pensée unique

Nous n’avons certainement pas fait le tour de la question que nous nous sommes posée dans la première partie de notre réflexion sur le dressage, à savoir de quelles manières les mesures sanitaires adoptées pour combattre la propagation du Virus peuvent contribuer à nous dresser, indépendamment des intentions et des objectifs véritables ou prétendus de nos autorités politiques et sanitaires. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas suffisamment tenu compte du fait que nous, en tant qu’êtres humains, sommes capables d’une pensée plus complexe que celles des animaux, et du rôle important que jouent les opinions et les idées dans notre existence individuelle et collective. D’un côté, le fait d’être capables, par la réflexion, de comprendre dans une certaine mesure ce qui nous arrive, peut nous rendre moins vulnérables que les autres animaux aux effets des actions qu’on nous impose constamment et à répétition. D’un autre côté, cette plus grande complexité de nos sentiments, de nos idées et de notre langage nous rend vulnérables aux pratiques – volontaires ou involontaires, réfléchies ou spontanées – des autorités et des puissances qui manient justement les sentiments, les idées et le langage. Peu importe qu’elles aient des objectifs louables ou blâmables, car les effets nuisibles…

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Mesures sanitaires et dressage - partie 1 : omniprésence des mesures et répétition

Mettons entre parenthèses la question de savoir si nos autorités politiques et sanitaires, par les mesures qu’elles décrètent pour ralentir la propagation du Virus, s’efforcent simplement et sincèrement de sauver des vies et de protéger la santé de la population, ou si elles profitent de l’occasion pour nous rendre encore plus dociles que nous ne l’étions déjà ; de savoir si ces autorités défendent ou croient défendre vraiment nos intérêts, ou si elles servent en fait leurs propres intérêts ou ceux d’autres organisations ou groupes de personnes ; de savoir si le Virus est aussi dangereux, contagieux et difficile à vaincre qu’on le dit, ou s’il est comparable à une forte grippe saisonnière ; de savoir si le port du masque de procédure ou du cache-binette est efficace et inoffensif pour la santé, ou s’il est au contraire inefficace et même nuisible pour la santé ; de savoir si la distanciation sociale, le lavage répété des mains, le télétravail, l’enseignement par vidéoconférence, la fermeture des restaurants, des bars, des bibliothèques, des salles de spectacle et des complexes sportifs contribuent ou non à ralentir la propagation du Virus ; et enfin si cette deuxième vague est bien réelle, ou si elle…

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La ceinture et les bretelles

Depuis le début de la crise sanitaire, on nous dit que le fait de se laver régulièrement les mains ne dispense pas de garder ses distances sociales, et que le fait de garder ses distances sociales ne dispense pas de se laver régulièrement les mains. Ce sont des mesures qui, bien qu’elles réduisent le risque de transmission du Virus, ne sauraient suffire à elles seules. Elles sont cumulatives. Depuis qu’on nous oblige à porter le cache-binette dans les lieux publics fermés, on nous dit que le fait de se conformer à cette obligation ne dispense pas de se laver régulièrement les mains et, autant que possible, de garder ses distances sociales. Inversement, le fait de se laver régulièrement les mains et de garder ses distances sociales ne dispense de porter le cache-binette dans les lieux publics fermés. Encore une fois, ce sont des mesures qui, bien qu’elles réduisent le risque de transmission de virus, ne sauraient suffire à elles seules. Elles sont cumulatives. Maintenant que le Gouvernement canadien signe des accords avec l’industrie pharmaceutique pour acquérir des dizaines de millions de doses de vaccin, on nous dit que ça ne sera peut-être pas le remède miraculeux qui mettra fin à…

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