Changements climatiques et environnement (44)

Sortes de sous-traitance

Nos politiciens et nos bureaucrates considèrent depuis longtemps déjà l’État comme une sorte d’entreprise qui doit fournir des services publics aux contribuables en échange des taxes et des impôts qu’ils paient, et les organismes publics comme des entreprises qui doivent fournir des services ou du soutien à d’autres organismes publics. Et pour fournir ces services, le gouvernement et les organismes publics ont assez souvent recours aux services d’entreprises privées quand ils ne disposent pas de la main-d’œuvre, de l’expertise et des moyens techniques requis. Cette pratique est appelée sous-traitance quand ce sont des entreprises privées qui ont recours aux services d’autres entreprises pour fournir des services à leurs clients et respecter les engagements pris vis-à-vis eux. Je ne vois pas pourquoi il faudrait employer un autre nom quand c’est l’État, que ses représentants considèrent comme une entreprise, qui a recours aux services d’entreprises privées pour fournir à leurs clients (des contribuables ou d’autres organismes publics ou parties d’un organisme public) les services qu’ils demandent ou qu’on leur a promis. De la même manière que de grandes compagnies de téléphonie sous-traitent le service à la clientèle, que des entrepreneurs en construction sous-traitent le transport de gravier et que des laboratoires pharmaceutiques…

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Mises au point sur les experts (1)

Depuis trop longtemps déjà, on ne jure que par les experts. Il faut, nous dit-on, nous conformer à l’avis des experts, qu’il s’agisse de notre manière de nous alimenter, de perdre du poids, de nous remettre en forme, de rester en santé, de nous protéger contre les virus, de nous déplacer, de chauffer notre domicile, de lutter contre les changements climatiques, de gérer nos finances, de planifier notre carrière, de préparer notre retraite, de bien nous informer, de résister à la désinformation, de réduire les risques de cybersécurité, d’interagir avec nos concitoyens ou nos collègues, de protéger la démocratie contre les dangers qui la menaceraient, ou de lutter contre l’incivilité, le complotisme, l’extrémisme violent et la discrimination systémique. En fait, ce ne sont pas seulement les choix de vie personnels qui devraient être déterminés par l’avis des experts, mais aussi les grandes orientations de nos sociétés. Nous devrions donc vivre sous la tutelle des experts, chaque partie de notre existence et de notre société étant l’affaire d’une catégorie d’experts. Pourtant, il n’existe pas d’experts de la manière dont nous devrions vivre, individuellement et collectivement, puisque l’expertise de chacun d’entre eux se limite à une petite parcelle de notre existence et…

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Le désir de ne pas faire partie du peuple

Malgré la façade démocratique de nos sociétés, malgré les mesures prises contre les prétendus ennemis intérieurs et extérieurs de la démocratie, malgré la répugnance souvent provoquée par la prétention à une forme de supériorité naturelle ou acquise, le désir de ne pas faire partie du peuple, ou de croire qu’on n’en fait pas partie, se répand non seulement chez ceux qui occupent de positions élevées dans la hiérarchie, mais aussi chez ceux qui, par leur condition médiocre (au sens de moyenne) ou inférieure, font partie du peuple. Comme si la démocratie pouvait continuer à exister alors que beaucoup de ceux qui constituent le peuple cherchent des manières, souvent dérisoires, de s’élever au-dessus de l’idée qu’ils se font du peuple, c’est-à-dire des citoyens, sous prétexte que ce serait qu’il y a de plus bas ou de plus vil, puisque tous sont ou peuvent devenir des citoyens. Que les oligarques occidentaux qui possèdent et contrôlent la plupart des richesses, qui nous exploitent en nous faisant trimer dur et souvent inutilement, qui nous dépouillent en nous vendant à grands frais des marchandises et des services souvent passables, et pour lesquels l’État est une vache à lait que nous nourrissons en payant des taxes…

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Mise à jour du dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques et la protection de l’environnement

Le dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques et la protection de l’environnement a été mis à jour. Et cette fois-ci, je n’ai pas oublié de signaler les 40 articles ajoutés ou modifiés depuis la première version du 8 juillet 2023. Dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques et la protection de l’environnement

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Le commerce des indulgences climatiques

Au fur et à mesure qu’apparaissent et se multiplient les mesures d’austérité censées permettre de lutter contre les changements climatiques – réduire ses déplacements, diminuer sa consommation d’énergies fossiles, chauffer moins durant l’hiver et se passer de climatisation durant l’été, prendre sa douche avec de l’eau froide, laver moins souvent ses vêtements, manger beaucoup moins de viande ou la remplacer par de la viande produite en laboratoire, etc. –, les taxes et les programmes de compensation qui permettront de racheter en partie ou en totalité ses fautes continueront de se multiplier. Contrairement aux pauvres et à la classe moyenne qui est en train de disparaître, les riches et les grandes entreprises pourront bénéficier d’indulgences en payant les taxes sur le carbone et en finançant des programmes censés contribuer à la reforestation, à l’efficacité énergétique, à l’électrification des transports, au végétarisme ou au véganisme et à la modernisation de l’industrie agro-alimentaire. C’est ce qui arrive déjà quand les élites politiques et économiques occidentales se déplacent à des milliers de kilomètres dans des jets privés pour participer à des congrès sur la lutte contre les changements climatiques et sur la réduction des gaz à effet de serre, la participation à ces événements…

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Dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques

La propagande morale et pseudoscientifique à laquelle on a recours pour nous faire croire aux changements climatiques et nous faire adhérer à la transition énergétique me semble tellement semblable à celle utilisée pour nous faire croire à la pandémie et nous confiner, que j’ai rédigé un autre dictionnaire des idées reçues sur cette monumentale arnaque, où plusieurs articles du Dictionnaire des idées reçues sur la pandémie (auquel j’ai fait, par la même occasion, quelques changements mineurs) ont pu être repris, avec ou sans modifications. Je mettrai régulièrement à jour ce nouveau dictionnaire afin d’y ajouter les bêtises et les absurdités anciennes ou nouvelles que je débusquerai. Dictionnaire des idées reçues sur les changements climatiques

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Effondrement : notre civilisation au bord du gouffre ? – Interview d’Aurore Stéphant à Thinkerview

Aurore Stéphant est une ingénieure géologue minière spécialisée dans les enjeux environnementaux et sanitaires de l’industrie minière, qui fait partie de l’association SystExt (Systèmes Extractifs et Environnements). Dans une interview sur Thinkerview le 26 février 2023, elle explique de manière assez détaillée les difficultés liées à la transition énergétique dans le but de lutter contre les changements climatiques. Ceux qui prétendent se préoccuper de l’environnement sont tellement obsédés par la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à l’utilisation des combustibles fossiles et par leur remplacement complet ou presque par des énergies renouvelables, qu’ils ignorent généralement les grands problèmes de faisabilité des plans de transition énergétique dont il nous faudrait espérer notre salut, de même que leurs conséquences environnementales. Pour fabriquer les voitures électriques censées remplacer complètement les voitures à essence et pour construire les nouvelles infrastructures de production et de distribution des énergies renouvelables, il nous faudrait augmenter très rapidement l’extraction de métaux rares ou moins rares, en allant même jusqu’à les chercher au fond des océans. Ce qu’Aurore Stéphant trouve non seulement irréaliste, mais délirant. Outre le fait que les quantités estimées de métaux reposent sur des modèles statistiques très hypothétiques, il y a les…

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Le tabou du contrôle politique de la population humaine

S’il y a une chose qui fait grincer des dents et même qui scandalise les bien-pensants qui constituent l’essentiel de nos sociétés et aussi les dissidents, c’est l’idée d’un contrôle politique de la population humaine. Il suffit d’évoquer cette idée, sans même la défendre, seulement pour l’examiner ou la discuter, pour se faire soupçonner ou accuser d’avoir des idées totalitaires. Il y a des différences, il est vrai. Les plus conservateurs d’entre nous refusent le droit à l’avortement ou cherchent à le limiter – ce qui revient à imposer un devoir d’avoir des enfants qu’on ne veut pas – en se qualifiant eux-mêmes de « pro-vie » et en considérant souvent leurs adversaires comme des assassins ou des tueurs de fœtus, sauf peut-être quand il s’agit d’une femme ou d’une adolescente violée, à plus forte raison si c’est un cas d’inceste. S’ils sont prêts à reconnaître que la société ou l’État peut intervenir pour empêcher l’interruption d’une grossesse non désirée, et donc se mêler de la procréation ou de la reproduction au détriment de la liberté des femmes d’en décider autrement, ils refusent catégoriquement cette idée quand il s’agit plutôt de réguler la reproduction, dans le but de diminuer la population ou…

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Difficultés et risques liés à la constitution d’un réseau économique clandestin

Nos gouvernements continuent de travailler à la transformation numérique, même si les signes d’une crise économique importante deviennent de plus en plus évidents, ou justement pour cette raison. Juste depuis le début du mois de mai 2023, la Banque du Canada a lancé une consultation publique sur le dollar numérique, et USAID a organisé à Washington un événement pour souligner la réussite de la transformation numérique grâce à l’implantation de DIIA en Ukraine, qui servirait de modèle en la matière aux « autres démocraties ». La Banque du Canada voudrait faire croire aux Canadiens que rien n’a été décidé quant à la création d’une monnaie numérique de banque centrale, qu’elle ne remplacera pas les billets de banque, et qu’on les consulte simplement pour avoir leur avis sur la question, afin d’aider cette noble institution à offrir des services monétaires de qualité dans un monde en perpétuel changement et de se préparer adéquatement en prévision du jour où on pourrait décider de créer cette nouvelle forme de monnaie accessible à tous, par exemple parce que l’argent comptant ne serait plus accepté comme mode de paiement dans un nombre croissant de commerces. Comme si ce n’était pas la responsabilité de la Banque du Canada…

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Renversement sur l’existence des changements climatiques

Par les temps qui courent, c’est pratiquement un crime de nier l’existence des changements climatiques. Ceux qui le font peuvent se compter chanceux s’ils se font seulement traiter de climato-sceptiques. Comme si c’était une insulte d’être un sceptique et un compliment d’être un croyant ! Généralement, on ne s’arrête pas là. Il y a plusieurs autres jolis sobriquets dont on peut nous affubler : trumpistes, complotistes, conspirationnistes, « anti-science », dangers pour l’humanité et la planète, larbins de l’industrie pétrolière, et j’en passe ! Mais je tiens à rassurer nos adversaires qui aiment nous tourner en dérision ou nous insulter à cause de notre prétendu manque de foi : nous ne nions aucunement l’existence des changements climatiques. Nous soutenons au contraire qu’il y en a toujours eu et qu’il y en aura aussi longtemps que la planète existera ; et qu’il s’en produit maintenant comme il s’en produira toujours et comme il s’en est toujours produit sur notre planète, bien avant la première révolution industrielle, l’utilisation des énergies fossiles et l’invention du moteur à essence ou à diesel, et même bien avant l’apparition de l’espèce humaine, il y a de cela des millions d’années. C’est pourquoi nous ne voyons pas…

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Sur une attitude morale liée au port du masque et à d’autres petits désagréments

Une année après la fin de l’obligation de porter un masque chirurgical ou un couvre-visage dans les lieux publics et dans les milieux de travail, le gouvernement québécois nous gratifie toujours d’affiches dans les transports en commun pour nous sensibiliser au port du masque dans les lieux publics, qui serait « notre filet de sécurité » collectif. Sauf erreur, dans certaines régions sociosanitaires du Québec, les professionnels de la santé et les usagers du réseau de santé (comme on les appelle dans nos bureaucraties) doivent toujours porter un masque quand ils travaillent ou quand ils ont une consultation médicale ou vont passer un examen médical. En plus, nous voyons de temps en temps des hypocondriaques (parfois très jeunes et vraisemblablement en bonne santé) ou des hypervertueux (souvent dotés d’une face de carême, à en juger d’après le peu que nous en voyons) continuer de porter un masque dans les commerces (en tant que clients ou en tant qu’employés, par exemple ceux qui travaillent dans des ongleries), dans les autobus et dans le métro, ou quand ils toussotent un petit peu. On peut se demander ce qu’il faut pour que les irréductibles du port du masque capitulent, et pour que ceux qui se…

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La culpabilité de la nature, des méchants et de l’humanité quant aux macroagressions

Il arrive assez souvent, quand nous essayons d’expliquer les causes d’un phénomène social ou moral, que nous nous imaginions pouvoir faire le tour du problème grâce à une seule piste d’analyse. Même quand nous ne prétendons pas avoir tout dit ce qui pourrait être dit sur cette question, nous voulons parfois dire par là que nous ne sommes pas allés jusqu’au bout de cette piste. Il arrive plus rarement que nous reconnaissions qu’il y a d’autres pistes d’analyses et que les causes d’un phénomène social ou moral sont multiples et complexes, et encore plus rarement que les mêmes personnes explorent elles-mêmes ces autres pistes d’analyse et ne se contentent pas de reconnaître leur existence. C’est pour explorer une autre piste de réflexion, parmi d’autres possibles, que je reviens rapidement sur le billet que j’ai écrit hier. L’hypersensibilité aux microagressions, que j’ai analysée dans mon billet du 25 mars 2023, ne suffit pas à expliquer l’insensibilité de beaucoup de nos concitoyens aux macroagressions commises par les gouvernements, les organisations supranationales, les institutions financières et les grandes corporations. Une autre cause de cette insensibilité, c’est la croyance en la culpabilité de la nature, des méchants et de l’humanité quant à ces macroagressions,…

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Perspective profane sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques

Je veux faire ici le même exercice que j’ai fait dans mon billet du 3 décembre 2022, mais cette fois-ci sur les gaz à effet de serre et les changements climatiques, au lieu des virus. Depuis plusieurs années, les experts des changements climatiques, les militants écologistes, les médias de masse, les politiciens et certaines organisations supranationales en ont tellement fait qu’il est bien connu, pour nous qui nous opposons aux tendances autoritaires et totalitaires qui se renforcent actuellement, que plusieurs scientifiques remettent en doute la réalité du réchauffement climatique et affirment que les changements climatiques sont cycliques, qu’on exagère l’importance des changements qui seraient en train de se produire, et qu’on surestime le rôle que joueraient les actions humaines dans ces changements, principalement à cause des émissions de gaz à effet de serre, entre autres liées à l’utilisation des énergies fossiles et à la production et à la consommation de viande. Je suis content que ces scientifiques se fassent entendre par la publication d’articles scientifiques et de rapports de recherche, et qu’ils essaient aussi de vulgariser la démarche utilisée et les résultats obtenus pour nous faire comprendre, à nous qui ne sommes pas des scientifiques, à quel point ce que…

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L’emprise des religions sur les écoles

De la même manière que les religions traditionnelles et dogmatiques imposent à leurs fidèles des règlements alimentaires plus ou moins pointilleux et contraignants (voir le billet de 26 février 2023), afin d’exercer un contrôle sur eux dans leurs activités quotidiennes et dans leurs besoins essentiels, elles exercent souvent une forte influence sur la manière d’enseigner et la matière enseignée partout où elles sont encore vigoureuses et ne sont pas en train d’agoniser ou d’être délogées par des religions concurrentes, anciennes ou nouvelles. Quand les autorités religieuses sont au sommet de leur puissance et quand elles sont associées aux autorités politiques ou détiennent elles-mêmes le pouvoir politique, presque tous les aspects de la vie dans les institutions éducatives sont prises en charge par elles. Dans les écoles où sont éduqués les enfants et les adolescents, les autorités religieuses leur inculquent les dogmes et les attitudes morales et intellectuelles attendues des bons croyants, par exemple la passivité, l’humilité, l’obéissance, la docilité, le respect des autorités, la foi, la peur de Dieu ou du Diable, la résignation et l’admiration des grands mystères incompréhensibles. Dans les écoles où ce sont les jeunes adultes qui sont éduqués, ces autorités consolident leur emprise sur les jeunes…

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Réglementation alimentaire, religions et contrôle social

Les religions traditionnelles comportent souvent des obligations et des interdictions alimentaires, même si elles peuvent changer d’une religion à l’autre. Les bons catholiques devaient, dans le passé, manger maigre le vendredi et ne pas manger de viande pendant le Carême. Pendant le Ramadan, les bons musulmans devraient s’abstenir de manger de la nourriture, voire de boire de l’eau, du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil. Les bons juifs devraient seulement manger des aliments cacher et les bons musulmans devraient seulement manger des aliments halal, ce qui implique des restrictions portant sur les aliments eux-mêmes, sur la manière de les produire et de les préparer et parfois même sur les personnes qui les produisent et les préparent, ce qui implique la mise en place d’un système de certification et l’existence de commerces d’alimentation spécialisés, par exemple des supermarchés cacher ou des boucheries halal. Les bons hindous ne devraient pas manger de viande de bœuf, et devraient manger le moins de viande possible ou même pratiquer le végétarisme. Les bons musulmans ne devraient pas boire d’alcool. Les bons mormons ne devraient pas boire d’alcool, de thé et de café. Je pourrais continuer encore longtemps à énumérer les interdictions et les obligations…

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Manque d’imagination chez les gens normaux, les résistants et les oligarques

Les gens normaux – les « normies », comme on dit en anglais » – souffrent d’un grave manque d’imagination. Non seulement ils ont de la difficulté à concevoir concrètement que le monde dans lequel nous vivons connaît des transformations dramatiques, mais ils ont aussi beaucoup de difficulté à les reconnaître pour ce qu’elles sont même quand elles se produisent ou après qu’elles se sont produites. Ils ne voient pas et ne veulent pas voir plus loin que le bout de leur nez, et ils ne perçoivent du monde que ce que les autorités, les experts reconnus et les journalistes à l’emploi des grands médias leur décrivent comme étant la réalité. S’il est vrai qu’ils manquent de réalisme, ce n’est pas par excès ou dérèglement de l’imagination, mais en raison d’une importante carence en imagination. Ce ne sont pas eux qui s’imaginent des choses, ce sont leurs maîtres à penser qui imaginent des choses pour eux. Leur esprit est tellement passif que, quand la « réalité » imposée dogmatiquement par ces maîtres est remise en question par quelques rayons de lumière qui finissent par s’infiltrer, ils ne voient rien d’autre que ce qui se présente immédiatement à eux, sont incapables de faire des liens, n’envisagent…

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Lutte interminable contre les changements climatiques et une pléthore d’autres maux

Ce qui me frappe quand j’écoute les politiciens, les militants écologistes, les journalistes et les oligarques qui s’investissent ou qui investissent dans la lutte contre les changements climatiques, c’est que les objectifs de cette lutte ne sont pas précisément ou même approximativement définis. Le climat a toujours changé, même avant l’apparition de l’espèce humaine ; et il continuera toujours de changer, même après la disparition de l’espèce humaine. Si on ne nous dit pas avec une certaine précision quel est le point de référence à partir duquel les changements climatiques sont évalués, quelles sont les raisons de choisir ce point de référence et pas un autre, et en quoi consisterait une période de relative stabilité climatique qui ferait que la situation pourrait être considérée de nouveau sous contrôle, alors tout peut être considéré comme des changements climatiques contre lesquels il nous faudrait absolument lutter, que ces changements se produisent ou semblent se produire maintenant, ou qu’on les annonce dans un futur rapproché ou lointain. Malgré les modélisations mathématiques sur lesquelles ils prétendent s’appuyer, ce sont des précisions et des raisons que les pourfendeurs des changements climatiques refusent généralement de nous donner. Dans leur perspective, les changements climatiques étant omniprésents et…

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Les grandes corporations comme puissances étrangères

Les gouvernements occidentaux et les médias de masse insistent beaucoup sur l’ingérence des puissances étrangères dans les affaires internes de nos prétendues démocraties, et sur les agents secrets qu’ils enverraient chez nous, que ce soit pour affecter le résultat des élections, pour provoquer des mouvements de protestations, pour fomenter des insurrections ou des coups d’État, ou pour faire de la désinformation, de la propagande, du sabotage, de l’espionnage ou des cyberattaques. Les puissances dont il est alors question sont essentiellement les rivaux, les adversaires ou les ennemis des États-Unis et de leurs vassaux, par exemple la Russie et la Chine. Je ne veux pas parler ici du fait que ces accusations d’ingérence étrangère ou d’espionnage ressemblent souvent à un mauvais numéro de cirque, par exemple les accusations d’ingérence russe dans les élections présidentielles américaines de 2016 et les accusations d’empoisonnement au « Novitchok » d’un ancien espion russe établi en Angleterre (Sergei Skripal) et de sa fille. Je ne veux pas non plus parler du fait que les États-Unis et ses vassaux s’ingèrent dans la politique russe en soutenant des opposants (Alexei Navalny), dans la politique chinoise en appuyant les désirs d’indépendance d’une partie de la classe politique taïwanaise, et dans la…

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Pistes de réflexion sur les causes de la pénurie de main-d’œuvre

Dès la fin du premier confinement à l’été 2020, notre gouvernement, les médias et les employeurs se sont mis à se plaindre de la pénurie de main-d’œuvre qui sévirait au Québec, de manière générale, et encore plus dans certains secteurs économiques, par exemple la restauration. Si je me souviens bien, ils le faisaient quelques années avant, mais ça s’est aggravé après la « première vague » de COVID-19. À supposer que ce manque de travail soit grave à ce point, et qu’il ne s’agisse pas de propagande pour nous donner l’impression que l’activité économique reprend en force, les raisons souvent données pour expliquer ce phénomène me paraissent insuffisantes : la désertion des secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme, provoquée par le manque de stabilité causé par les confinements successifs ; le vieillissement de la population et la prise anticipée des retraites à cause de la dégradation des conditions de travail résultant des mesures soi-disant sanitaires imposées par le gouvernement ; la diminution du nombre d’immigrants et de travailleurs saisonniers causée par les procédures tatillonnes d’entrée au Canada, sous prétexte de ne pas y importer en même temps le méchant virus ou quelque nouveau variant ; l’augmentation du nombre d’emplois mal payés et desquels…

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Possibilités d’utilisation du travail des machines

Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, des opinions s’affrontent sur les avantages et les inconvénients du travail des machines. S’il est vrai que nul ne doute des importants bénéfices qu’il en découle pour les industriels et les financiers, lesquels s’en mettent alors plein les poches en raison de la diminution des coûts de production et d’une dépendance réduite à l’égard de la main-d’œuvre humaine, la question est beaucoup moins claire pour les masses laborieuses. Des artisans du début du XIXe siècle, sous la menace de se retrouver sans travail à cause des machines plus productives qu’eux, se sont d’abord révoltés et ont détruit ou saboté lesdites machines. Par la suite, les ouvriers, dont des enfants, qui les ont ensuite peu à peu remplacés se sont retrouvés à travailler dans des conditions inhumaines et à être réduits à la servitude, par exemple en travaillant quinze ou seize heures par jour, six jours par semaine, le tout pour un salaire de misère, qui ne leur permettait pas de manger à leur faim, de vivre dans des logements assez grands et salubres et de se vêtir convenablement ou assez chaudement. La situation s’est ensuite graduellement améliorée pour diverses raisons (les luttes ouvrières,…

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Petite fiction sur une grande tempête de verglas

Imaginons qu’après le virage vert qui obsèdent nos gouvernements, qu’une nouvelle « crise du verglas » se produise, comme celle qu’a connu le Québec en janvier 1998, malgré l’amélioration du réseau électrique au cours de décennies qui se sont écoulées depuis. Au plus fort de l’hiver, quelques millions de foyers québécois sont privés d’électricité. Le chauffage au mazout et au gaz naturel n’existe plus, de même que le chauffage au bois. Tous les véhicules sont désormais électriques, aussi bien les voitures et les transports en commun, que les camions et la machinerie lourde. Même les véhicules utilisés par les secours et les militaires envoyés sur place pour réparer les lignes électriques et les pylônes, et pour aider la population, fonctionnent à l’électricité. Comment ces véhicules peuvent-ils recharger leurs piles s’ils doivent être utilisés pendant au moins une douzaine d’heures par jour, pendant des semaines, dans des zones où il n’y a plus d’électricité, ou où l’approvisionnement électrique est instable ou insuffisant. Il n’est plus possible de faire le plein d’essence, dans un centre d’approvisionnement ou une station de service muni d’une génératrice, ou à l’aide de camions-citernes. Étant donné la situation, il est impossible ou du moins problématique de connecter…

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Réduction dramatique de la biodiversité humaine en Occident

Nous sommes à un moment de notre histoire où nos gouvernements, après avoir adopté des politiques économiques destructrices de la biodiversité à l’échelle de la planète et avoir toléré ou autorisé la destruction de nombreux écosystèmes par les grandes entreprises privées nationales ou internationales, organisent maintenant à grands frais des congrès internationaux pour convenir des grandes orientations internationales à prendre en matière d’environnement, qu’il s’agisse de la lutte contre les changements climatiques ou de la protection de la biodiversité. Ce revirement est au moins aussi suspect que celui auquel nous avons assisté en 2020, à propos de la protection de notre santé. Car ce sont les mêmes gouvernements qui, après avoir dégradé notre système de santé et nos conditions de vie, ont prétendu faire de notre santé la priorité absolue quand le méchant virus est arrivé chez nous. Voilà qui devrait nous faire réfléchir. Qu’on me comprenne bien : j’aime la nature. Comme beaucoup d’autres personnes, je ne veux pas vivre sur une planète où les forêts ont été rasées par l’industrie forestière ou par l’industrie agro-alimentaire, par exemple pour produire intensivement de l’huile de palme. Je comprends aussi que des espèces que nous ne remarquons pas, ou que nous n’aimons…

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L’appel à la sobriété énergétique du ministre Fitzgibbon

Le ministre de l’Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, suit les grandes tendances occidentales en nous parlant de sobriété énergétique, ce qui m’a tout l’air d’être un néologisme pour ne pas parler d’austérité énergétique. Car c’est ce dont il s’agit. Pour « décarboner » le Québec d’ici 2050, il faudrait augmenter la production d’électricité de 100 TWh, à savoir la moitié de la production actuelle. Tout serait sur la table, de la construction de parcs d’éoliennes ou de nouveaux barrages hydroélectriques, à la sobriété énergétique des particuliers et des entreprises : « On a [l’équivalent de la production d’électricité d’un] barrage en sobriété, on a un ou deux barrages dans l’éolien, et on a un barrage avec [l’installation] de nouvelles turbines [dans les anciennes centrales]. » (« Préparez-vous à baisser le chauffage », La Presse, 2 décembre 2022) Bref, notre gouvernement considère la sobriété comme une source d’énergie à exploiter afin d’obtenir l’énergie manquante pour son projet de « décarbonation » du Québec, au même titre que l’énergie éolienne et l’énergie hydroélectrique. Ainsi, on envisage d’inclure la « tarification dynamique » dans un nouveau projet de loi, pour qu’Hydro-Québec vende l’électricité plus cher pendant les périodes de pointe, où la demande dépasse la production. On envisage même de ne pas…

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La vaccination de masse contre la malnutrition

Vraiment, les médecins et les scientifiques se surpassent depuis 2020 par leurs inventions absurdes et aberrantes. Certains d’entre eux, comme Peter J. Hotez, en sont rendus à proposer la vaccination de masse comme solution à la crise alimentaire mondiale qui nous menace. Que cela s’explique par le fanatisme vaccinal ou l’attitude parasitique de l’industrie pharmaceutique, cette crise est vue comme une raison de pratiquer la vaccination de masse, encore une fois pour sauver des vies. Nous connaissons la chanson. Dans son article publié dans Trends in Pharmalogical Sciences en septembre 2022 (Malnutrition vaccines for an imminent global food catastrophe), le Dr. Hotez propose une solution pharmaceutique à une crise alimentaire qui, selon lui, a des causes qui dépassent largement le champ d’application habituel de la médecine et de la pharmacologie : « Together with climate change, both the geopolitical events in Ukraine and social disruptions in supply chains from the COVID-19 pandemic could produce global food shortages or even mass starvation events. Promising new interventions include vaccines to prevent infectious causes of malnutrition or infections disproportionately causing death among the malnourished. » Je laisse de côté ici la question de la réalité des changements climatiques et de leurs causes prétendument humaines, pour mettre…

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Mobilisation générale et incohérences apparentes

Depuis le printemps 2020, c’est la mobilisation générale. Je veux par là que, bien qu’on nous donne parfois des congés plus ou moins longs pour nous laisser respirer un peu, ce que nous faisons, pensons et sentons est pris en charge par nos gouvernements, par des experts, par diverses administrations publiques ou privées, par des journalistes et par nos concitoyens zélés, et ce, jusque dans les moindres détails. Cette mobilisation, en plus de porter sur l’ensemble de notre existence individuelle et de la vie en société, comportent plusieurs aspects, dont les principaux sont la lutte contre la COVID-19 et les autres maladies infectieuses, la lutte contre le racisme systémique, l’homophobie et la transphobie, la défense du régime ukrainien et la guerre contre l’impérialisme russe, et la lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement : Voici les consignes ou les mesures encore en vigueur ou qui pourraient le redevenir, ou qui pourraient nous être imposées pour nous garder mobilisés contre ces différents fléaux. Lutte contre la COVID-19 et les autres maladies infectieuses : Confinement à domicile Fermeture de secteurs entiers de l’économie Télétravail obligatoire ou recommandé quand c’est possible Interdiction ou réglementation des rassemblements Obligation de porter un masque…

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Le prix de la charité

À l’approche du temps des Fêtes, les campagnes de charité s’intensifient. On essaie de nous soutirer de l’argent quand nous allons au supermarché pour nourrir les enfants pauvres et soutenir les familles défavorisées. Certains organismes caritatifs, par exemple Centraide, s’immiscent dans des milieux de travail (la plupart du temps assez bourgeois, comme la fonction publique québécoise) pour y organiser une levée de fonds en faveur des personnes pauvres, exclues et vulnérables. Même les institutions financières participent aux campagnes de charité et font des dons. Au Québec, cette vague automnale de bons sentiments culmine par la collecte de rue des bénévoles de la guignolée des médias, durant laquelle de bonnes âmes, sous la protection des magnats des médias, mendient pour les pauvres en nous interceptant à tous les coins de rue du centre-ville et en nous pressant de faire une bonne action et d’avoir bon cœur. Disons franchement ce qu’il en est : tout cela est indécent. Indécent que les grandes chaînes d’alimentation qui contrôlent le marché de l’alimentation depuis des décennies, et qui ont enrichi démesurément leurs actionnaires, nous demandent de leur acheter des produits alimentaires qui seront donnés aux pauvres, ou nous demandent de faire des dons en argent qui…

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La confusion des rôles (3) – Les grands seigneurs

Les devins qui réussissent à passer pour des scientifiques, ainsi que les curés qui réussissent à passer pour des médecins, interviennent de plus en plus dans la politique. Cela a forcément des effets sur le rôle que peuvent ou doivent jouer ceux que nous avons élus pour nous gouverner. Les prophéties apocalyptiques et les sermons moralisateurs et superstitieux auxquels nous avons droit quotidiennement procurent aux décrets de nos chefs politiques une légitimité qui les dispensent de se justifier à nos yeux et de nous rendre des comptes. Au lieu de se considérer comme élus par nous, ils en viennent de plus en plus à se considérer comme élus tout court, c’est-à-dire pour gouverner la populace ignare, indisciplinée et dangereuse à laquelle nous appartiendrions tous, le tout conformément aux prédictions des devins et aux sermons des curés, lesquels acquièrent une valeur absolue, et qu’il n’est pas permis de critiquer sauf sur les points de détails ou pour exiger encore plus de zèle sanitaire ou climatique. Voilà que le débat public, pourtant nécessaire à la démocratie, qui vient d’être jeté par-dessus bord ! Voilà que nos dirigeants politiques peuvent nous gouverner comme des rois de droit divin ! Voilà qu’ils peuvent se croire ou…

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Remettre les ouragans en perspective

Après le battage médiatique estival sur les vagues de chaleur et les sécheresses supposément sans précédent, ce sont maintenant les ouragans qui sont devenus la coqueluche des journalistes et des militants du climat. S’il n’est certainement pas question de nier qu’un ouragan, même de force modérée, puisse causer d’importants dégâts aux villes où il passe et tuer plusieurs de leurs habitants, il ne faut pas faire comme si c’était la catastrophe du siècle chaque fois qu’il y en a un, ou faire comme s’ils se suivaient à un rythme jamais vu. Il y a toujours eu des ouragans et il y en aura toujours, de la même manière qu’il y a toujours eu des vagues de chaleur ou de froid et qu’il y en aura toujours. On dirait presque que les journalistes et les soi-disant experts auxquels ils donnent la parole, habitués à la température régulière et contrôlée de leurs domiciles et de leurs bureaux, s’imaginent que le temps qu’il fait à l’extérieur est tenu à la même régularité, et considèrent par conséquent les irrégularités météorologiques, qui se produisent pourtant régulièrement, comme de graves anomalies qui seraient autant de signes annonciateurs d’une apocalypse climatique imminente causée par les émissions de…

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Usage des taxes et des impôts dans les régimes minimalement ou faussement démocratiques (2)

Dans mon billet du 30 septembre 2022, j’ai montré que, dans nos sociétés qui deviennent de moins en moins démocratiques, et qui sont dirigées par des gouvernements de plus en plus autoritaires et qui échappent à toute forme de contrôle digne de ce nom par les citoyens, que les taxes, les impôts et les autres contributions que nous payons à nos gouvernements sont souvent utilisés pour servir les intérêts d’autres personnes que nous, ou même de manières qui vont à l’encontre de nos intérêts, y compris quand nous en bénéficions ou semblons en bénéficier d’une certaine manière. C’est le cas de la prestation d’urgence canadienne, qui nous a rendu supportables les politiques de confinement des gouvernements provinciaux qui ont affaibli notre économie, qui ont mis dans une situation précaire de nombreuses petites et moyennes entreprises, qui ont contribué à l’augmentation accélérée de la dette publique et à la crise inflationniste que nous connaissons actuellement, et qui nous rendent encore plus dépendant de l’aide gouvernementale (pour laquelle on nous demande de payer plus), par exemple si la situation économique continue de se dégrader, étant donné la forte inflation qui fait que plusieurs d’entre nous ont déjà de la difficulté à payer…

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Une stratégie rudimentaire et récurrente

Tout ce qui s’est passé depuis l’arrivée du méchant virus en 2020 devraient nous avoir appris, à nous qui sommes des Occidentaux, que nous sommes particulièrement bêtes, même si nous nous croyons très intelligents et souvent supérieurs aux autres habitants de la planète, que nous regardons de haut et dont nous méprisons les intérêts et les souffrances, tout en nous targuant de ne pas être racistes. Le problème, c’est que les symptômes de la bêtise tendent à ne pas être remarqués par les principaux concernés, surtout quand ils sont nombreux, puisque pensant et faisant la même chose que les autres imbéciles qui les entourent, ils se croient d’autant plus intelligents qu’ils s’imitent les uns les autres. Un bel exemple de cette bêtise généralisée, c’est le fait qu’on a recours à répétition à une stratégie rudimentaire pour nous faire accepter et même réclamer des politiques et des mesures diamétralement opposées à nos intérêts. Beaucoup de nos concitoyens – qui ne sont pas plus bêtes que la moyenne et qui sont des imbéciles fonctionnels qui réussissent à vaquer à leurs occupations étant donné les exigences intellectuelles assez faibles en vigueur dans nos sociétés en pleine décadence – tombent dans le panneau à…

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Usage des taxes et des impôts dans les régimes minimalement ou faussement démocratiques (1)

Nos gouvernements, sous prétexte de refaire leurs finances mises à mal à cause des mesures soi-disant sanitaires qu’ils nous ont imposées, de venir en aide aux plus vulnérables et de lutter contre les changements climatiques, augmentent les sommes d’argent que nous devons leur abandonner à chaque paie, à chaque déclaration de revenus ou à chaque achat de combustibles fossiles, qu’il s’agisse d’essence pour la voiture ou de gaz naturel pour la maison. Selon les endroits, cela peut prendre la forme d’une augmentation du taux d’imposition des salaires, des contributions au régime d’assurance-emploi, d’une taxe sur le carbone ou d’une taxe générale sur la consommation. Je n’ai jamais fait le calcul, étant donné que c’est variable selon le revenu des personnes ou des foyers, et selon les marchandises et les services taxés ouvertement ou subrepticement (soit les taxes sont ajoutées au prix des marchandises, soit elles sont comprises dans le prix affiché des marchandises, n’apparaissent pas sur les factures ou les coupons de caisse et peuvent alors être considérées comme des produits taxables, comme dans le cas du tabac, de l’alcool et de l’essence), mais il se pourrait bien que plusieurs d’entre nous se retrouvent à céder petit à petit à…

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L’ère de la buanderie « intelligente »

Il y a quelques semaines, la compagnie qui administre les machines qui se trouvent dans la buanderie de l’immeuble où j’habite a décidé de moderniser ces appareils. En fait, les machines à laver et à sécher sont à peu près identiques et semblent aussi peu durables que les précédentes : l’une d’entre elles a déjà commencé à faire un vacarme d’enfer et d’ici quelques semaines elle sera vraisemblablement brisée, comme cela s’est produit à quelques reprises au cours de la dernière année. Donc, rien de nouveau sous le soleil, à part de nouvelles possibilités de paiement. En lisant les affiches que le propriétaire de l’immeuble avait posées un peu plus tôt, je m’attendais à ce qu’il s’agisse de cartes magnétiques sur lesquelles on peut mettre de l’argent, en utilisant des pièces de monnaie ou une carte de débit ou de crédit. Mais il s’agit en fait d’autre chose, que nous aurions trouvé ridicule et inutile il y a dix ou quinze ans. Même s’il demeure possible de faire notre lessive avec des pièces de monnaie, il est aussi possible de télécharger une application sur notre téléphone « intelligent », de créer un compte chez la compagnie en question, d’y mettre des fonds et…

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Nouvelle gauche, changements climatiques et austérité

Il n’y a pas si longtemps, la gauche se prononçait systématiquement contre les politiques d’austérité. Dans les pays où elle avait une base électorale solide et de nombreux militants, des mouvements d’opposition et même de résistance ont pu prendre forme. Quels que soient les résultats obtenus, cela était fâcheux pour nos dirigeants politiques et les élites économiques dont ils servaient les intérêts. Puis la protection de l’environnement et surtout la lutte contre les changements climatiques sont devenues une des priorités des partis politiques et des militants de gauche. Dans leur forme embryonnaire, cette priorité comportait déjà une forte composante morale qui exigeait des individus qu’ils consomment moins, qu’ils utilisent les transports en commun au lieu de leur voiture, qu’ils recyclent, qu’ils mettent leurs achats dans des sacs réutilisables, etc. Certains mouvements plus politisés exigeaient la prise de mesures contre les entreprises polluantes. Mais à force d’insister sur les catastrophes qui devraient résulter des émissions de gaz à effet de serre et des changements climatiques, on dirait que les militants et les politiciens de gauche et de centre-gauche se sont passés le mot pour attaquer presque toutes les sources d’énergie, pour désindustrialiser les pays occidentaux et, du même coup, pour appauvrir…

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La confusion des rôles (1) – Les devins

De plus en plus souvent, les scientifiques dont nous entendons parler ou qui bénéficient d’une tribune pour s’exprimer sont ceux qui font des prédictions. Toutes les prédictions que les scientifiques ont faites depuis l’arrivée du virus le montrent bien. Un nouveau virus serait apparu, exceptionnellement contagieux et capable de provoquer une véritable hécatombe. Les traitements habituels contre les maladies respiratoires d’origine infectieuse étant déclarés a priori inefficaces, seuls de nouveaux vaccins qu’il faudrait injecter à toute la population seraient capables de mettre fin à la pandémie, en protégeant contre l’infection et les complications, en empêchant la transmission et en permettant d’atteindre l’immunité collective. Une deuxième vague devrait se produire en juillet, en août, en septembre, en octobre et finalement en novembre. À la différence des personnes adéquatement vaccinées, les personnes non vaccinées seraient inévitablement condamnées à attraper la COVID et à tomber parfois gravement malades, et risqueraient de provoquer l’effondrement du système hospitalier, qui subirait déjà de fortes pressions. Tel nouveau variant constituerait une menace pour la santé de toute la population, les enfants, les adolescents, les jeunes adultes et les personnes d’âge moyen étant tous vulnérables. En plus de l’urgence sanitaire, il y a l’urgence climatique. Les émissions de…

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Le parti de l’urgence climatique

En allant faire mes courses, j’ai rencontré une sorte d’illuminé du climat qui voulait obtenir ma signature (la dernière qu’il lui fallait, disait-il) pour se présenter tardivement comme candidat d’un petit parti qui se nomme Climat Québec et qui trouve qu’on ne parle pas suffisamment du « climat » dans la campagne électorale qui se déroule présentement au Québec. On dirait que les partis politiques du Québec pratiquent maintenant la surenchère climatique, comme ils ont pratiqué la surenchère sanitaire au cours des dernières années. « Ça prendra seulement quelques secondes. Il me faut votre signature. » Et moi de lui répondre : « Je ne suis pas pressé. J’ai même tout mon temps, ce qui tombe bien puisque j’ai pour principe de ne rien signer sans savoir exactement de quoi il s’agit. » Avant même que je commence à lui poser des questions sur son parti politique, il déclare qu’il a seulement besoin de ma signature, que cela ne m’engage à rien et que je suis libre de voter pour qui je veux après. Je lui fais remarquer qu’à ce compte, il nous faudrait donner notre signature au candidat d’un autre parti politique qui nierait l’existence des changements climatiques et tout lien de causalité avec les émissions…

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Deux formes de survivalisme

Dans ce billet, je propose une définition minimale du survivalisme, en sachant très bien qu’elle ne rend pas compte de certains des aspects importants de ce qu’on entend généralement par là. En fait, j’ai besoin de cette définition minimale du survivalisme pour observer des comportements et même un mode de vie qui sont apparus ou qui se sont renforcés depuis l’arrivée du virus et depuis qu’on nous casse encore plus les oreilles avec les fameux changements climatiques. Ainsi, j’entends par survivalisme le fait d’adopter des comportements pour se préparer à survivre dans un monde qui semble devenir de plus en plus hostile, ce qui peut engendrer des transformations du mode de vie des groupes de personnes concernés, parfois petits, parfois grands. C’est normalement ce dont il s’agit quand on parle de survivalisme. Peu importe si les survivalistes se situent à droite ou à gauche, leurs comportements sont caractérisés par un désir marqué d’autonomie ou même d’autarcie, même s’ils prennent des formes en partie différentes selon les tendances politiques. Pour être en mesure de survivre à la suite d’une catastrophe naturelle, d’une panne généralisée du réseau électrique, d’un effondrement du système économique et du gouvernement, de graves troubles sociaux, d’une aggravation…

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L’hydroélectricité bientôt sur le gril ?

Nous sommes habitués d’entendre dire – par les scientifiques, par les militants écologistes, par les politiciens et par les journalistes – que les gaz à effet de serre émis en raison de notre consommation d’hydrocarbures vont provoquer un grave réchauffement climatique, ou encore des changements climatiques ; et que, si nous ne faisons rien pour réduire cette consommation, nous sommes condamnés à crever à petit feu et à détruire la planète. Depuis que des sanctions économiques visant les exportations russes de gaz naturel et de pétrole ont été imposées par beaucoup de pays occidentaux, et que le secteur énergétique russe se détourne de plus en plus de l’Occident pour se réorienter vers l’Orient (c’est de bonne guerre), la propagande environnementaliste s’est intensifiée. Nous en venons à nous demander si cette propagande sert à faire passer les pénuries d’hydrocarbures qui en résultent pour un bien ou du moins mal nécessaire, ou si ces sanctions et leurs conséquences énergétiques sont instrumentalisés pour imposer aux pays occidentaux un virage énergétique « vert » et ainsi sauver la planète et l’humanité. Quoi qu’il en soit, nous qui sommes Québécois nous sentons moins concernés que Européens, puisque notre alimentation en électricité ne dépend pas d’un approvisionnement régulier en…

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Les critères minimaux de la pratique scientifique

Les autorités politiques et sanitaires nous ont répété et continuent de nous répéter qu’il nous faut « croire en la science » et faire « ce que la science dit », et ce, même en l’absence de véritables débats scientifiques sur la « gestion la pandémie » actuelle et des « pandémies » à venir, ou justement pour empêcher que de tels débats aient lieu. Mais ce qu’ils appellent « la science » a-t-il vraiment quelque chose à voir avec la science ? Ce n’est pas là une question à laquelle peut répondre « la science ». Et nous ne pouvons pas davantage nous fier aux experts autorisés pour répondre à cette question, puisqu’ils ont intérêt à répondre positivement, indépendamment de la vérité. N’étant pour la plupart pas des scientifiques, nous ne pouvons pas déterminer si la « gestion de la pandémie » est scientifique ou non à partir de vérités scientifiques que nous prendrions comme critères d’évaluation et dont nous ne pourrions pas juger en connaissance de cause. D’ailleurs, les scientifiques, spécialisés ou non dans un champ de recherche pertinent (immunologie, microbiologie, épidémiologie, etc.) ne pourraient pas eux non plus procéder de cette manière, car la science est sujette à d’incessantes corrections, ce qui ne se produit pas par magie, et ce qui implique…

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Ce que l’avenir pourrait réserver aux plus jeunes

Faisons l’hypothèse suivante : les autorités politiques, bureaucratiques et sanitaires – qui ont de toute évidence perdu la tête ou (et) qui nous veulent du mal – continueront d’agir envers nous comme ils l’ont fait depuis quelques années ou quelques décennies ; et le peuple, endoctriné et loin de résister, se rangera majoritairement derrière ces autorités. Si les choses se passent ainsi, qu’en résultera-t-il pour les jeunes adultes, les adolescents, les enfants et les personnes qui pourraient naître au cours des prochaines années ou décennies ? Même s’il ne faut pas embellir la vie que nous, qui sommes plus âgés, avons eu jusqu’à maintenant, il me semble que nous pouvons dire que ce qui attend les plus jeunes et les générations encore à venir, c’est une dégradation généralisée de la situation politique, économique, morale et culturelle, et donc un appauvrissement de leur existence, comparativement à la nôtre. Ne nous leurrons pas : malgré l’élection des membres de l’assemblée législative et du gouvernement, nos droits politiques ont toujours été très limités. Outre le fait que, faute d’avoir l’argent et les relations nécessaires, il a toujours été inenvisageable pour beaucoup d’entre nous d’occuper des fonctions politiques importantes, les parlementaires censés nous représenter sont soumis à la…

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Bidouillage des données sur les changements climatiques

Depuis 2020, de soi-disant experts qui prétendent faire de la science nous lancent quotidiennement à la figure des données incomplètes, trompeuses ou même trafiquées afin de nous faire croire qu’il y a une « pandémie » même si les complications graves et les décès sont rares, afin de nous obliger à rester à la maison, à nous désinfecter les mains de manière compulsive, à porter un « couvre-visage » dans les lieux publics, à nous faire dépister et « vacciner » de manière récurrente, et à nous faire consentir à l’ostracisme des non-vaccinés, ainsi qu’aux pouvoirs exceptionnels et arbitraires que les gouvernements se sont accordés à eux-mêmes. Les « experts » torturent donc sans merci les données pour leur faire dire ce qu’elles doivent dire. Certains d’entre nous voient dans ces pratiques une nouveauté, ou du moins une aggravation sans précédent du manque de rigueur et d’honnêteté des scientifiques. Toutefois ce n’est pas la première fois que les « experts » manipulent effrontément les données pour nous tromper et nous faire agir conformément aux désirs de leurs maîtres ; et ce n’est manifestement pas la dernière fois. Les ajustements faits il y a quelques années aux données censées prouver l’accélération…

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Superstition et changements climatiques cycliques

Depuis le début de l’été, les journalistes, les dirigeants politiques et les experts de service ne cessent de nous casser les oreilles avec les soi-disant changements climatiques. Les vagues de chaleur, les sécheresses, les feux de forêts et les inondations qui se seraient produites depuis quelques mois seraient du jamais vu, exactement comme les ravages qu’aurait causés le méchant virus depuis quelques mois. S’il est vrai que l’alarmisme climatique existe depuis quelques décennies, il atteint de nouveaux sommets cette année. J’exagère à peine en disant que le réchauffement estival constitue maintenant, aux yeux de ces alarmistes, une grave anomalie qui serait causée par les émissions de gaz carboniques résultant des activités humaines, notamment la consommation de combustibles fossiles. Mais ne tombons pas dans le même piège que les alarmistes climatiques en prétendant que les superstitions délirantes sur les variations climatiques seraient radicalement nouvelles, et que rien de semblable ne se serait produit dans l’histoire de l’humanité. C’est un travers des êtres humains des époques antérieures que de croire que leurs actions sont la seule cause ou la principale cause des phénomènes climatiques ou météorologiques. Faute d’avoir observé des régularités dans ces phénomènes naturels et de comprendre quels en sont les…

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Retournement d’une inversion accusatoire

Nos adversaires ne se regardent jamais dans le miroir. C’est pourquoi ce dont ils nous accusent s’applique souvent plus à eux qu’à nous. Loin de nous en indigner, il nous faut en rire et utiliser ce travers systématiquement contre eux. Il y a quelques jours, une de mes bourgeoises de collègues – un chien savant avec une moue de poisson, un ventre d’orang-outang en captivité et de petites pattes atrophiées de teckel boiteux –, en parlant des « complotistes québécois dont Alexis Cossette-Trudel serait le chef », a déclaré que la croyance selon laquelle le virus aurait été fabriqué dans le laboratoire de Wuhan, et qu’il en serait sorti par accident ou qu’il aurait été relâché volontairement, s’expliquerait par l’incapacité de ces derniers à accepter que la nature peut nous jouer de sales tours, et le désir de trouver des coupables pour les méfaits d’un virus qui est le résultat d’une évolution naturelle. Puisque je sais que cette dévote a une capacité d’invention presque nulle et qu’elle régurgite seulement ce qu’elle entend, c’est donc une idée que les propagandistes font circuler pour discréditer la remise en question de la fable bien connue du pangolin et de la chauve-souris au marché…

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Questions sur l’électrification des transports

Depuis plusieurs années, l’électrification des transports est un enjeu important pour nos gouvernements. Ils voudraient à terme que tous les véhicules, ou presque tous les véhicules, ne fonctionnent plus à l’essence, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre les changements climatiques, parmi lesquels on compte tous les phénomènes météorologiques, naturels et climatiques jugés anormaux (vague de froid, vague de chaleur, tempêtes de neige, tornades, ouragans, sécheresses, inondations, glissements de terrain, érosion des côtes, fonte des glaciers, etc.), en fonction d’une sorte de normalité météorologique et climatique dont on peut se demander si elle a déjà existé, surtout quand on considère les grands changements climatiques qu’a connu notre planète depuis, disons, un million d’années. À cela s’ajoute le désir de réduire radicalement la consommation d’énergies fossiles, qui ne sont pas renouvelables, qui seraient sur le point de s’épuiser, et dont il peut y avoir des pénuries en temps de guerre ou si des sanctions économiques ciblent les principaux pays producteurs, comme c’est actuellement le cas avec la Russie. Ainsi il s’agirait, grâce à l’électrification des transports, de nous procurer une certaine sécurité énergétique, de ne plus être dépendants énergétiquement d’États dits voyous et de…

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Marche vers le totalitarisme intégral ou vers l’effondrement généralisé ?

Convergence des tendances totalitaires Après que l’OMS a déclaré l’état de « pandémie » au début de l’année 2020, et que nos gouvernements ont emboîté le pas en déclarant l’état d’urgence sanitaire, des tendances totalitaires se sont manifestées au grand jour. Malgré la pause que nous connaissons présentement dans tous les pays occidentaux, nous craignons que ces tendances s’amplifient et se généralisent. Nous ne faisons plus confiance aux autorités politiques et sanitaires qui, grâce à l’imposition de mesures soi-disant sanitaires, à l’implantation de dispositifs de surveillance et de contrôle social et à une vaste campagne de relations publiques, ont réglementé à outrance l’économie et la vie en société, se sont ingérées dans notre vie privée et ont essayé (parfois avec succès) de nous contraindre à recevoir des injections expérimentales dont nous n’avons manifestement pas besoin et dont nous ne voulons pas. Dans le cadre de la mobilisation générale pour faire la guerre au virus, on nous a retiré le droit de disposer librement de nous-mêmes, sous prétexte de protéger la sécurité de la collectivité et celle des autres, et aussi pour notre propre bien, nous a-t-on dit. On a décrété quels secteurs de l’économie devaient rester ouverts ou être fermés. On a…

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