Sur les bons et les mauvais usages de la thérapie génique

Certaines franges conservatrices des opposants aux mesures soi-disant sanitaires et aux prétendus vaccins considèrent que l’ingénierie génétique qui a permis de produire les fameux vaccins est sacrilège. Pour eux, le fait de modifier le fonctionnement de nos cellules revient à profaner la nature et le corps humain, qui seraient la création de Dieu, ou qui seraient sacrés en eux-mêmes. Une telle attitude peut être qualifiée d’anti-scientifique, ou du moins opposée à l’innovation scientifique, médicale et technologique. Certains de ces opposants sont ouvertement superstitieux, voyant dans ces produits pharmaceutiques une sorte d’invention du diable devant provoquer une véritable hécatombe. Ceux qui nous manipulent et nous gouvernent ouvertement ou en restant dans l’ombre ont tout intérêt à présenter l’attitude de ces personnes comme caractéristique des opposants, et même à les inciter à délirer encore plus, pour discréditer dans leur ensemble les mouvements de résistance. Il se peut même que certains soient en réalité des propagandistes qui nous jouent la comédie et qui cherchent à discréditer ces mouvements de l’intérieur, en jouant le rôle d’un opposant.

D’autres, qui sont plus modérés ou sensés, ne vont certainement pas aussi loin. Toutefois, il est rare qu’ils expriment une position ouvertement favorable à certains usages déjà existants ou possibles des thérapies géniques, et encore plus qu’ils défendent avec insistance ces usages. Beaucoup se contentent de critiquer le recours à des thérapies géniques déguisées en vaccin, pour des personnes qui ne sont pas à risque de tomber gravement malades ou de mourir de la COVID-19, alors qu’on ignorait les effets à moyen et à long terme de ces produits pharmaceutiques. Quand ils ne font pas seulement des critiques – souvent pertinentes, je ne le nie pas –, ils se tournent souvent vers l’adoption de bonnes habitudes de vie et la médecine naturelle. En cela ils rejoignent certains opposants plus conservateurs. Ce qui provoque un drôle de mélange, puisque des personnes très à droite se mettent à s’intéresser à des pratiques et à des produits naturels qui étaient, il n’y a pas si longtemps, associés à une certaine gauche considérée comme « hippie » ou « granola ». S’il est certainement bénéfique d’adopter de meilleures habitudes de vie et intéressant de redonner aux plantes, de manière réfléchie, la place qu’elles ont occupée dans la médecine pendant des millénaires, je crois qu’il nous faut explorer activement toutes les voies, y compris les traitements reposant sur des technologies très complexes.

C’est pourquoi il est intéressant de voir Brian Berletic (chaîne Odysee), dans sa vidéo du 4 janvier 2023, défendre certaines utilisations révolutionnaires des thérapies géniques, par exemple pour soigner des personnes atteintes de leucémie qui, avec les traitements habituels, sont condamnées à la mort, après être devenues la chose du système hospitalier et la vache à lait de l’industrie pharmaceutique. Si ces thérapies sont aussi efficaces qu’on le dit, quel dommage qu’elles ne soient pas plus utilisées !

Il semble qu’avec les thérapies géniques contre la leucémie ou certaines autres formes de cancer, la situation soit très différente qu’avec les injections à ARN messager censées protéger contre la COVID-19. Alors les compagnies pharmaceutiques ont fait tout un magot en commercialisant à grande échelle ces injections, les thérapies géniques contre le cancer feraient au contraire perdre de l’argent aux compagnies pharmaceutiques. En effet, les thérapies géniques contre le cancer devraient être administrées une seule fois pour produire des effets durables et, pour cette raison, seraient moins rentables que les traitements actuellement utilisés contre le cancer, qui durent plus longtemps, qui sont moins efficaces, qui comportent des risques de rechute et qui coûtent donc très cher. C’est pourquoi il est dans l’intérêt des grandes compagnies pharmaceutiques qui vendent les thérapies géniques contre le cancer, vraisemblablement en détenant des brevets, de ne pas rendre accessibles ces traitements, en imposant des coûts tellement prohibitifs que seuls les plus riches peuvent payer. Ce qui est d’autant plus scandaleux que les recherches ayant permis la découverte de ces traitements ont été faites avec des fonds publics et des dons faits par le public. Ce qui montre bien que la maladie est plus profitable à l’industrie pharmaceutique que la santé, laquelle est tout à fait capable de s’approprier le monopole d’un nouveau traitement efficace contre une maladie grave simplement nous empêcher d’y avoir accès et continuer à nous vendre d’autres traitements plus rentables.

Revenons aux soi-disant vaccins contre la COVID-19. Le problème avec eux, ce n’est pas que ce sont en fait des thérapies géniques, c’est plutôt qu’on les fait passer pour des vaccins et qu’on trompe toutes les personnes qui ont accepté et qui continuent d’accepter de se les faire injecter, sans consentement éclairé, en exagérant le danger que représenterait une maladie comparable à la grippe saisonnière. Si on peut certes comprendre que des personnes qui ont une leucémie en phase terminale acceptent de recevoir une thérapie génique novatrice même quand les effets à moyen et à long terme sont mal connus (elles n’ont plus rien à perdre et tout à gagner), on voit mal pourquoi des personnes en bonne santé accepteraient de se faire injecter les soi-disant vaccins si elles savaient que la COVID-19 n’est pas plus dangereuse que les autres maladies respiratoires courantes, et si elles savaient qu’il s’agit en fait de thérapies géniques expérimentales et non de vaccins, du moins au sens où nous l’entendions avant.

Ce qui pose aussi problème avec les soi-disant vaccins, c’est qu’ils ne marchent pas. D’ailleurs, comment le pourraient-ils, puisque la COVID-19 n’est pas une maladie contre laquelle nous avons, pour la plupart, besoin d’être protégés. Des plantes médicinales ou des médicaments qui ne sont plus sous brevets et qui sont donc moins coûteux, pourraient suffire dans la majorité des cas où il y aurait des complications. Ce que nous aurions fait si les autorités politiques et sanitaires, les médias et le lobby pharmaceutiques n’avaient pas fait croire à beaucoup de nos concitoyens qu’il faut absolument un traitement exceptionnel pour une maladie aussi exceptionnelle que le serait la COVID-19, et n’étaient pas allés jusqu’à interdire ou empêcher l’utilisation de ces plantes et de ces médicaments. C’est que, dans ce cas, les thérapies géniques qu’on fait passer pour des vaccins sont moins efficaces que ces plantes ou ces médicaments facilement accessibles et peu coûteux, et qu’elles sont donc beaucoup plus rentables pour les compagnies pharmaceutiques, qui de concert avec les autorités politiques et sanitaires et les médias recommandent ou exigent l’injection de plusieurs doses, de manière récurrente – ce qui est scandaleux, puisque ces soi-disant vaccins ont été conçus grâce à des fonds en partie publics. Mais il y a pire, ou mieux, du point de vue de l’industrie pharmaceutique. Ces thérapies géniques, en plus de ne pas faire ce qu’elles sont censées faire, semblent faire autre chose que ce qu’elles sont censées faire, à savoir affaiblir le système immunitaire, provoquer des accidents cardiaques et favoriser l’apparition de cancers. Voilà autant d’occasion pour les compagnies pharmaceutiques de nous faire payer, individuellement ou collectivement, d’autres traitements très coûteux, qu’ils soient novateurs ou non.

Bref, il y a une inversion complète quand on compare la mise en marché agressive des thérapies géniques qu’on cherche à faire passer pour de simples vaccins contre la COVID-19, et le sabotage de la mise en marché des thérapies géniques reconnues comme telles qui permettraient de guérir certaines formes de cancer, même si les motifs demeurent à peu près les mêmes. Dans le premier cas, on s’adonne à cette mise en marché parce que les thérapies géniques sont moins efficaces et permettent de faire des profits plus importants que les traitements plus conventionnels ou naturels ; dans le deuxième cas, on empêche l’élargissement de la commercialisation des thérapies géniques parce qu’elles sont efficaces et, si on les rendait plus accessibles, permettraient de faire des profits moins importants que les traitements plus conventionnels.


Dans une autre vidéo publiée le 4 janvier 2023, Brian Berletic poursuit sa réflexion sur la thérapie génique, vraisemblablement pour répondre aux réactions assez vives qu’il a dû susciter chez certains de ses auditeurs.

Je trouve qu’il a raison de dire qu’une fois qu’une technologie a été inventée, nous ne pouvons pas faire comme si elle n’avait pas été inventée, et encore moins espérer qu’elle soit « désinventée ». Au lieu de rejeter cette technologie, il faudrait prendre les moyens pour que cette technologie ne tombe pas seulement entre de mauvaises mains (comme c’est actuellement le cas), et qu’elle puisse être utilisée de manière avantageuse pour nous. Rejeter catégoriquement les thérapies géniques, cela revient à les abandonner à nos ennemis, qui en feront des armes qu’ils pourront utiliser librement contre nous et contre lesquelles nous pourrons difficilement nous protéger.

Berletic en vient à comparer la situation dans laquelle nous nous trouvons avec celle dans laquelle s’est retrouvée l’URSS après l’invention et l’utilisation des premières armes nucléaires par les États-Unis. Le refus d’avoir des armes nucléaires par l’URSS aurait vraisemblablement mené à son anéantissement par les États-Unis, qui n’auraient pas eu à craindre une riposte. Le refus de prendre les moyens pour que les thérapies géniques soient utilisées de manière avantageuse pour nous, nous mettrait dans une situation semblable. Bien sûr, nous ne pouvons pas plaquer simplement cette situation sur la nôtre. Les armes nucléaires sont seulement destructrices et peuvent seulement avoir indirectement un effet avantageux pour nous quand elles ne sont pas utilisées et quand elles dissuadent un autre pays détenteur de ces armes de les utiliser. En ce qui concerne les thérapies géniques, elles peuvent être utilisées de manière directement avantageuse pour nous, en corrigeant certains défauts de notre organisme, ou en arrêtant, en atténuant ou en empêchant de se produire les effets nuisibles pour nous de certains usages des thérapies géniques, par exemple grâce à des thérapies géniques visant à nous protéger des soi-disant vaccins qu’on s’efforce de nous injecter une fois ou deux par année.

Ceci dit, il demeure difficile de trouver comment les thérapies géniques pourraient se retrouver dans de bonnes mains et être utilisées de manière avantageuse pour nous, et pas seulement rester dans de mauvaises mains, pour être utilisées afin de nous nuire. Mais il serait probablement encore plus difficile et plus nuisible de prétendre interdire ou empêcher de manière générale l’utilisation des thérapies géniques, car nous nous priverions alors des bonnes utilisations de cette technologie, en demeurant exposés aux mauvaises utilisations. En effet, les grandes corporations et les gouvernements, étroitement liés, pourraient continuer à faire leurs manigances en cachette.

Il n’en demeure pas moins que c’est un problème difficile à résoudre, et qu’il n’est certainement pas seulement scientifique et médical. C’est avant tout un problème politique. Étant donné la corruption généralisée et multiforme qui sévit, tel un cancer, dans nos institutions politiques, scientifiques et médicales, il ne faut pas nous contenter de quelques petits ajustements, lesquels pourraient avoir pour principal effet d’endormir notre méfiance sans améliorer vraiment la situation. En fait, ce sont des transformations politiques et institutionnelles radicales qu’il nous faut pour extirper ce cancer. Et elles n’auront certainement pas pour origine nos gouvernements et les grandes corporations qui contrôlent actuellement la science et la médecine. Bien au contraire, nous pouvons compter sur eux pour faire obstacle à de telles transformations par tous les moyens qui sont à leur disposition. Ainsi, évitons de nous raconter des histoires.