Superstition et changements climatiques cycliques

Depuis le début de l’été, les journalistes, les dirigeants politiques et les experts de service ne cessent de nous casser les oreilles avec les soi-disant changements climatiques. Les vagues de chaleur, les sécheresses, les feux de forêts et les inondations qui se seraient produites depuis quelques mois seraient du jamais vu, exactement comme les ravages qu’aurait causés le méchant virus depuis quelques mois. S’il est vrai que l’alarmisme climatique existe depuis quelques décennies, il atteint de nouveaux sommets cette année. J’exagère à peine en disant que le réchauffement estival constitue maintenant, aux yeux de ces alarmistes, une grave anomalie qui serait causée par les émissions de gaz carboniques résultant des activités humaines, notamment la consommation de combustibles fossiles.

Mais ne tombons pas dans le même piège que les alarmistes climatiques en prétendant que les superstitions délirantes sur les variations climatiques seraient radicalement nouvelles, et que rien de semblable ne se serait produit dans l’histoire de l’humanité. C’est un travers des êtres humains des époques antérieures que de croire que leurs actions sont la seule cause ou la principale cause des phénomènes climatiques ou météorologiques. Faute d’avoir observé des régularités dans ces phénomènes naturels et de comprendre quels en sont les causes naturelles, ils s’imaginent que ce sont les dieux qui punissent ainsi leurs fautes ou qui sont en colère parce que c’est dans leur tempérament de l’être ; ou que ce sont des sorcières qui provoquent le mauvais temps par leurs sortilèges ou par des pactes avec les démons. Toutefois, les pratiquants de l’alarmisme climatique contemporain se distinguent de leurs prédécesseurs en ce qu’ils ne supposent pas l’existence de dieux, de démons et de la magie. Pour eux, il n’y a que la nature. Mais leur manière de se rapporter à la nature est un prolongement des superstitions précédentes, car il ne s’agit pas tant d’observer froidement les phénomènes naturels et les rapports de causalité dans lesquels ils s’inscrivent, que d’expliquer des effets réels, imaginaires ou annoncés à partir des bonnes et des mauvaises actions des êtres humains. L’alarmisme climatique suppose donc l’existence d’une sorte d’ordre moral inhérent à la nature, lequel dirigerait l’enchaînement des causes et des effets. Ce qui veut dire que cet alarmisme partage, sous une forme quelque peu différente, l’anthropomorphisme des superstitions précédentes, et qu’il entend lutter contre le mauvais temps et les catastrophes naturelles en punissant ou en réformant les coupables, en rachetant les fautes commises par des sacrifices humains, et en faisant adopter aux communautés humaines des comportements capables de concilier les bonnes grâces de Mère Nature.

Les articles et les vidéos que Tony Heller sur son blogue et sur sa chaîne Odysee nous montrent à quel point les prétendus « experts », les autorités politiques et les journalistes racontent n’importe quoi, ignorent les changements climatiques cycliques (refroidissement et réchauffement, sécheresses et inondations) et déforment la réalité et les données pour qu’elles soient conformes à leur superstition. Dans cette vidéo, il s’agit des variations climatiques au Nouveau-Mexique, que Heller connaît très bien puisqu’il est né dans cet État américain.

Et dans cette autre vidéo, on voit que les alarmistes climatiques ignorent aussi l’existence de changements climatiques cycliques en Australie, et essaient de nous faire croire que les inondations de cet été seraient causées par notre consommation de combustibles fossiles et les émissions de gaz carbonique qui en découlent.