Tentative de portrait de la situation épidémique au Québec (3) – hospitalisations et statut vaccinal

Contrairement à ce qu’on fait souvent quand il s’agit des hospitalisations en fonction du statut vaccinal, j’organiserai les données possibles par groupe d’âge, au lieu de les prendre dans leur ensemble. Car ça ne veut certainement pas dire la même chose d’avoir une proportion considérablement plus faible de personnes vaccinées à l’hôpital pour les 20-29 ans et pour les 80-89 ans, les premiers étant beaucoup moins sujets que les derniers à avoir des complications à cause du virus.

En outre, ma comparaison ne portera pas simplement sur les groupes vacciné, partiellement vacciné et non vacciné au même moment, mais aussi sur l’ensemble de la population non vaccinée au même moment l’année dernière. Les périodes comparées seront novembre 2020 et novembre 2021, puisque la campagne de vaccination a commencé en décembre 2020 au Québec.

À partir des données sur les hospitalisations par groupe d’âge disponibles sur le site de l’INSPQ (tableau 3.1a) et de ce jeu de données sur les hospitalisations en fonction du statut vaccinal, j’ai regroupé dans le tableau 1 le nombre brut de nouvelles hospitalisations par groupe d’âge pour les mois de novembre 2020 et de novembre 2021, en séparant les groupes non vacciné, vacciné avec 1 dose et vacciné avec deux doses pour 2021.

Au premier coup d’œil, on peut remarquer ceci :

  1. un nombre beaucoup plus faible de nouvelles hospitalisations en novembre 2021, quel que soit le groupe d’âge ;

  2. une plus grande concentration des hospitalisations dans le groupe non vacciné (novembre 2021) dans les groupes d’âge 30-39 ans, 40-49 ans, 50-59 ans et 70-79 ans, alors que le groupe vacciné conserve une répartition semblable à celle observable en novembre 2020, avec une concentration dans les groupes d’âge 60-69 ans, 70-79 ans et 80-89 ans ;

  3. un nombre comparable d’hospitalisations dans les groupes vacciné et non vacciné en novembre 2021.

La différence remarquée au point 2 est énigmatique. On aurait pu s’attendre à ce que la répartition des hospitalisations dans les groupes d’âge non vaccinés de 2020 et de 2021 soit semblable, et pas à ce que la même répartition se retrouve chez les groupes d’âge non vaccinés de 2020 et les groupes d’âge complètement vaccinés de 2021. En effet, si un des effets des vaccins est justement de protéger les groupes d’âge plus fragiles et comptant plus d’hospitalisations en 2020, on aurait dû observer une diminution plus importante des hospitalisations dans ces mêmes groupes d’âge vaccinés en 2021, et du même coup un rajeunissement des personnes vaccinées et hospitalisées en 2021. Voilà qui est étrange.

À propos du point 3, cela dément l’idée répandue par les journalistes qu’il y aurait presque seulement des non-vaccinés dans les hôpitaux. Il faut toutefois reconnaître que les groupes d’âge non vaccinés sont généralement sur-représentés dans ces données, car ils sont beaucoup moins nombreux en novembre 2021 que les groupes d’âge vaccinés correspondants (à l’exception des 0-9 ans) en novembre 2020, comme le montre le tableau 2 de la répartition des groupes selon le statut vaccinal en novembre 2021, réalisé à partir des données de l’Institut de la statistique du Québec pour la structure d’âge et de la vigie de vaccination de l’INSPQ (tableau 1, p. 2.) pour les pourcentages de vaccination.

À noter que les groupes d’âge n’étant pas séparés de la même manière dans la vigie de vaccination, j’ai dû écarter les 0-9 ans, les 10-19 ans et les 90 ans et plus puisqu’il n’est pas possible de connaître leur pourcentage de vaccination, sauf par supposition. Ces groupes d’âges seront par conséquent exclus de la comparaison, même s’il m’arrivera d’inscrire les données qui seront disponibles à propos d’eux dans certains des tableaux qui suivront.

Quant à la répartition des 20-29 ans et des 80-89 ans en fonction de leur statut vaccinal, il s’agit d’une approximation, car j’ai dû reprendre les taux de vaccination des 18-29 ans et des 80 ans et plus disponibles dans la vigie de l’INSPQ. C’est pour signaler cette approximation que les données sont en rouge dans le tableau 2. La même marque sera utilisée dans les tableaux suivants pour les données qui découlent de cette approximation, et qui sont donc elles aussi approximatives.

Dans le tableau 3, j’ai utilisé les données des tableaux 1 et 2 pour calculer combien de nouvelles hospitalisations ont eu lieu pour 100 000 personnes pendant les deux périodes de référence en fonction des groupes d’âge et du statut vaccinal. Pour ce faire, j’ai utilisé les équations suivantes :

Taux-h nov. 2020 = (hospitalisations/nombre de personnes)*100 000

Taux-h nov. 2021 = [hospitalisations/(nombre de personnes/% vaccination)]*100 000

J’ai vérifié à plusieurs reprises les formules de mon chiffrier en me disant qu’il y a quelque chose qui cloche tant les résultats obtenus me semblent étranges. Même si je n’exclus toujours pas la possibilité d’une erreur de saisie ou de calcul, voici mes remarques, à titre provisoire. Si jamais je trouve l’erreur ou les erreurs, je me ferai un point d’honneur de faire les rectifications nécessaires. Mes lecteurs n’ont d’ailleurs pas à me croire sur parole (c’est la dernière chose que je veux) et peuvent vérifier les données et les calculs.

(J’attire aussi l’attention du lecteur sur le taux total pour les non-vaccinés en novembre 2021, qui me semble anormalement bas compte tenu des taux beaucoup plus élevés de plusieurs groupes d’âge non vaccinés. Cela s’explique peut-être par une erreur de calcul de ma part. Ou bien cela s’explique peut-être par le fait que les 0-9 ans et les 10-19 ans non vaccinés ne se retrouvent presque jamais à l’hôpital et sont beaucoup plus nombreux que les groupes plus âgés non vaccinés, surtout le 0-9 ans. Je ne m’acharne pas à chercher une explication, puisque je n’utilise pas le taux total dans mes analyses, en raison du fait qu’il regroupe ensemble des taux très variables et brouille plus les choses qu’il ne les éclaire.)

Alors que les taux pour les vaccinés avec 1 dose en novembre 2021 sont généralement du même ordre de grandeur que les taux pour les non-vaccinés en novembre 2020, alors que les taux pour les vaccinés avec 2 doses en novembre 2021 sont considérablement plus faibles, les taux pour les non-vaccinés en novembre 2021 sont de beaucoup plus élevés que ceux pour les non-vaccinés en novembre 2020. L’écart relatif le plus faible est approximativement de +59 % pour les 80-89 ans et le plus élevé est de +443 % pour les 20-29 ans.

Je ne sais qu’en penser. J’en suis même tout confus. Alors que presque tous les groupes d’âge (à part les enfants) étaient fortement vaccinés en novembre 2021, il semble que le terrible variant Delta ait alors manifesté une prédilection toute particulière pour les non-vaccinés, comme s’il avait pris pour décision de ne pas perdre son temps avec les vaccinés et d’attaquer seulement ou surtout les non-vaccinés. On me permettra d’en douter. Sans vouloir sauter aux conclusions – la prudence est de mise –, je me demande s’il n’y a pas anguille sous roche. Raison pour laquelle je pose les questions suivantes :

  1. Se peut-il que les hôpitaux du Québec reçoivent une sorte de prime pour chaque hospitalisation COVID-19 comme c’est le cas en France, et soient donc encouragées à déclarer comme des patients COVID les non-vaccinés admis pour d’autres problèmes de santé, simplement parce qu’ils ont eu un résultat positif à la suite d’un test de dépistage ?

  2. Existe-t-il des politiques de dépistage, officielles ou officieuses, qui font qu’on a tendance à tester plus souvent et plus régulièrement les non-vaccinés admis dans les hôpitaux, par mesures de précaution, en raison de tout ce qu’ont pu dire les experts, les journalistes et les autorités politiques sur le grave danger qu’ils représenteraient, ce qui pourrait faire d’eux des malades hospitalisés avec COVID et pas à cause de la COVID ?

  3. Présume-t-on souvent que des personnes non vaccinées admises à l’hôpital et porteuses du virus sont malades de la COVID-19 alors que les symptômes pourraient être ceux d’autres maladies respiratoires comme une grippe ou une pneumonie, qui ne sont pas disparues depuis l’arrivée du virus, mais qu’on ne se donne peut-être pas la peine de dépister parce qu’on a croit avoir affaire à la COVID-19 quand il s’agit de personnes considérées non protégées ?

  4. Est-il possible, si les questions précédentes doivent recevoir une réponse positive en certaines circonstances, que cela gonfle artificiellement les hospitalisations des non-vaccinés, ce qu’on ne serait pas disposé à remarquer ou à signaler alors que se préparait déjà un nouvel épisode de vaccinomanie ?

J’ai fait des recherches à quelques reprises sur le site de l’INSPQ et du MSSS pour essayer de répondre, positivement ou négativement, à ces questions que je me pose depuis longtemps. Mais peine perdue : soit les réponses à ces questions n’y sont pas ; soit elles sont bien cachées ; soit je ne sais pas où chercher et quoi chercher exactement.

Mais il nous faut aussi envisager d’autres explications, conformes avec la fiabilité des données à partir desquelles je fais mon analyse. Il se pourrait, par exemple, que la fréquence plus élevée des hospitalisations chez les non-vaccinés soit attribuable à une augmentation de la fréquence des infections par le variant Delta, plus contagieux que les souches du virus qui circulaient en novembre 2020, et donc responsables de plus d’hospitalisations. C’est une hypothèse qui mérite qu’on s’y intéresse.

Pour ce faire, j’ai regroupé dans le tableau 4 le nombre de cas par groupe d’âge et par statut vaccinal pour les deux périodes comparées, en utilisant les données de l’INSPQ pour 2020 (tableau 1.1a) et le jeu de données mis en ligne par le gouvernement pour 2021 :

À part pour les 0-9 ans et les 10-19 ans (cibles de la dépistomanie sévissant dans les écoles et chez certains parents), les nouveaux cas ont diminué de manière significative dans chez les non-vaccinés en novembre 2021. Mais ces nombres bruts ne veulent pas dire grand-chose, le nombre de personnes non-vaccinés appartenant à chaque groupe d’âge ayant diminué de beaucoup en 2021. C’est pourquoi j’ai calculé le taux de nouveaux cas pour 100 000 personnes, à partir des données du tableau 2 et à l’aide de l’équation suivante :

Taux-h nov. 2020 = (cas/nombre de personnes)*100 000

Taux-h nov. 2021 = [cas/(nombre de personnes/% vaccination)]*100 000

Les résultats obtenus apparaissent dans le tableau 5.

 
Je ne répète pas ici mes interrogations sur de possibles biais de dépistage et je fais comme si nous pouvions nous fier à ces données. On remarque donc pour presque tous les groupes d’âge non vaccinés de 2021 un taux plus élevé que dans les autres groupes, aussi bien ceux de 2020 que de 2021.

Quand nous comparons les groupes d’âge non vaccinés de 2020 et de 2021, nous constatons que l’augmentation la plus faible en 2021 est d’approximativement +24 % pour les 20-29 ans et que la plus forte est de +68 % pour les 60-69 ans. On observe même une un écart d’approximativement -43 % pour les 80-89 ans.

Outre le fait que le spectre de ces augmentations est de manière générale trop réduit pour expliquer les augmentations des taux d’hospitalisation (tableau 3), il n’y a pas de corrélation entre les hausses des deux taux observés chez chaque groupe d’âge non-vacciné entre 2020 et 2021, comme le montre clairement le tableau 6, où les équations suivantes sont utilisées :

Écart relatif-tc = [(taux des cas 2021/taux des cas 2020)]-1*100 %

Écart relatif-th = [(taux des hospitalisations 2021/taux des hospitalisations 2020)]-1*100 %

Afin d’en avoir le cœur net – si faire se peut – et peut-être de remarquer de nouvelles choses, calculons et comparons la fréquence d’hospitalisation (tableau 7) des non-vaccinés infectés en novembre 2020 et en novembre 2021 en utilisant l’équation suivante :

Fréquence d’hospitalisation = (taux des hospitalisations/taux des cas)*100 %

Nous remarquons donc une hausse généralisée de la fréquence d’hospitalisation des non-vaccinés en 2021, avec des écarts relatifs très élevés chez les plus jeunes, et un écart absolu très prononcé pour les 80-89 ans. 79,3 % pour les 80-89 ans non vaccinés de se retrouver à l’hôpital s’ils attrapaient le virus en novembre 2021, ce n’est pas rien.

Il me paraît sage de ne pas attribuer simplement et entièrement cette hausse généralisée à l’affreux variant Delta (Omicron n’était pas encore là) sans envisager d’autres possibilités, notamment en reprenant des questions déjà posées plus haut :

  1. Se peut-il qu’on soit porté à considérer bien rapidement comme des patients COVID les personnes non vaccinées admises à l’hôpital en raison d’une prime COVID pour chaque malade déclaré, en raison de politiques de dépistage plus strictes pour elles (malades avec COVID et non de la COVID), ou en raison de la tendance à présumer qu’elles doivent être malades de la COVID-19 et pas d’une autre maladie aux symptômes semblables (grippe ou pneumonie) ?

  2. La fréquence très élevée d’hospitalisation chez les 80-89 ans non vaccinés, et dans une moindre mesure chez les 70-79 ans, peut-elle s’expliquer en partie par le fait que beaucoup de personnes non-vaccinées dans ces groupes d’âge ne l’ont pas été à cause de leur état de santé qui les expose à des risques accrus si elles se font vacciner, et qui les dispose aussi à avoir des complications si elles sont infectées par le virus, ce qui pourrait peut-être aussi se produire même si elles étaient vaccinées ?

  3. La grande variabilité des écarts observés selon les groupes d’âge est-elle compatible avec l’hypothèse de la virulence accrue du variant Delta ou peut-elle résulter plus probablement d’interventions ou de décisions humaines, ou encore s’expliquer par des biais, des erreurs ou de la négligence ?

  4. Dans quelle mesure les restrictions que notre gouvernement nous a imposées depuis le début de l’année 2021 a-t-il dégradé la santé et le système immunitaire de la population en général, et plus particulièrement celle des non-vaccinés, qui sont depuis quelques mois visés par des interdictions qui modifient pour le pire leurs habitudes de vie et qui les excluent dans une certaine mesure de la société ?

  5. Si la hausse de la fréquence d’hospitalisation des non-vaccinés à l’automne 2021, et avant l’arrivée d’Omicron, renvoie bel et bien à quelque chose dans la réalité, a-t-on pu observer de manière régulière ce phénomène dans les pays dont la population est moins vaccinée que celle du Québec, avec de graves conséquences pour le système hospitalier, alors que la même chose ne se serait pas produite dans les pays bénéficiant d’une meilleure couverture vaccinale que le Québec ?

Tant qu’on aura pas fourni des réponses satisfaisantes à ces questions, avec des preuves et des arguments à l’appui, il faut éviter de sauter aux conclusions et d’attribuer simplement ces changements et ces irrégularités au variant Delta.

Toutefois, faisons comme si ce variant avait été responsable, en partie ou en totalité, de cette hausse généralisée de la fréquence d’hospitalisation chez les non-vaccinés, question de voir qu’est-ce ça pourrait impliquer. Si tel était le cas, il me semble que nous devrions remettre sérieusement en question l’idée de la vaccination altruiste, c’est-à-dire le fait de se faire vacciner pas seulement pour se protéger soi-même, mais aussi pour protéger les autres. Si la vaccination altruiste a quelque fondement, les non-vaccinés auraient dû profiter de la couverture vaccinale dont le Québec bénéficie à l’automne 2021 et qu’il n’avait pas à l’automne 2020. Comment expliquer alors que les non-vaccinés, supposément protégés par l’immunité acquise par voie vaccinale de leurs concitoyens, ont-ils pu se retrouver plus souvent à l’hôpital ? La vaccination altruiste étant alors – c’est le moins qu’on puisse dire – révoquée en doute, comment pourrait-il faire sens d’exercer des pressions sur les non-vaccinés pour qu’ils se fassent vacciner, sous prétexte qu’ils protégeraient aussi les autres, dont les vaccinés ?

Voilà des questions que beaucoup ne se posent pas parce qu’il leur semble dans l’ordre des choses que, bien que croyants à la vaccination altruiste, les non-vaccinés ne soient pas protégés par la vaccination des autres, car n’ayant pas fait leur part en se faisant vacciner, ils ne mériteraient pas d’être protégés. Ce n’est plus là penser en termes de causes et d’effets, mais c’est plutôt penser en termes de récompenses et de punitions, comme si une sorte d’ordre moral devait se substituer à la causalité !

(Qu’on ne se contente pas de me répondre que c’est à cause du variant que les non-vaccinés se retrouvent plus souvent à l’hôpital et que ça aurait été bien pire sans la couverture vaccinale québécoise ! Nous n’en savons rien, ce n’est là qu’une supposition. Et si les vaccins servent effectivement à protéger les autres, n’auraient-ils pas dû au moins compenser les effets du variant Delta ? Si ce n’est pas le cas, et si de nouveaux variants apparaissent constamment, en quoi les vaccins constituent-ils une sortie de crise possible, sauf si on se berce de l’illusion de vacciner et de revacciner tous les ans 100 % de la population québécoise, canadienne et même mondiale ?)

La chose est pourtant simple : soit les données fournies par le gouvernement – selon lesquelles la minorité non vaccinée se retrouverait beaucoup plus souvent à l’hôpital malgré l’excellente couverture vaccinale dont bénéficierait le Québec – ne sont pas fiables ou ont même été falsifiées ; soit ces données sont fiables et alors la vaccination altruiste est une chimère ou un mensonge effronté. Il faut se décider. On ne peut pas dire que ces données sont fiables et que les non-vaccinés saturent la capacité COVID des hôpitaux et devraient donc se faire vacciner pour sauver notre système de santé ; tout en réclamant d’eux qu’ils se fassent vacciner pour protéger les autres, notamment ceux qui seraient déjà vaccinés et donc en principe déjà très bien protégés. Si on s’entête à affirmer les deux à la fois, on a manifestement affaire à de la propagande.

Mettons les points sur les i. Suis-je le seul à me demander si ces données ont été recueillies n’importe comment et si nous avons même affaire à une certaine forme de bidouillage, à la fois pour incriminer les non-vaccinés et pour faire mousser l’efficacité vaccinale et justifier la deuxième campagne de vaccination massive de la population québécoise et le reconfinement qui devrait l’accompagner, à titre d’incitatif ?

Quoi qu’il en soit, la chose n’est certainement pas aussi simple qu’aimeraient nous le faire croire le gouvernement, les experts et les journalistes pour inciter et contraindre les non-vaccinés à la vaccination, et pour inciter les personnes vaccinées à se refaire vacciner. Beaucoup de choses demeurent à éclaircir et les données et les informations nécessaires manquent. Dans le doute, il serait sage de ne pas prendre des décisions graves sous prétexte d’urgence sanitaire, et de brimer les droits et les libertés des personnes non-vaccinées et des personnes considérées actuellement comme adéquatement vaccinées, mais qui pourraient cesser de l’être si elles refusent de se faire injecter leur troisième ou leur quatrième dose. Qu’on ne l’oublie pas : on n’est pas adéquatement vacciné une fois pour toutes. On ne l’est qu’aussi longtemps que le gouvernement le dit et ne change pas les critères.