Ripostes 2

1

C. : « Il n’est pas question de refuser des soins aux non-vaccinés s’ils tombent malades. Nous ne sommes pas un pays comme ça. »

R. : « Effectivement. Nous sommes plutôt un pays où on cherche à forcer les non-vaccinés à recevoir un vaccin dont ils ne veulent pas, et où on veut les punir, s’ils persistent à désobéir, en les excluant des lieux publics et des activités sociales, en leur interdisant de voyager en train et en avion, en les suspendant sans solde et en les congédiant, en les privant d’assurance-emploi et en leur imposant une amende déguisée en contribution santé. »

2

C. : « Ce sont les non-vaccinés qui encombrent les unités de soins intensifs ! Mais allez-vous vous faire vacciner à la fin ? »

R. : « Les non-vaccinés qui encombrent les unités de soins intensifs sont, pour beaucoup, des personnes âgées en très mauvaise santé auxquels les médecins ont décidé de ne pas administrer le vaccin parce qu’il les aurait achevés. Je ne vois pas comment le fait de me faire vacciner pourrait les empêcher d’occuper des lits dans les unités de soins intensifs. »

3

C. : « Pour obtenir une couverture vaccinale maximale, il faut serrer la vis aux non-vaccinés en leur imposant des mesures de plus en plus dures. On viendra progressivement à bout d’eux. »

R. : « Si je vous comprends bien, moins les non-vaccinés deviendront nombreux, plus il faudra leur infliger de grandes sanctions. Autrement dit, plus la couverture vaccinale sera grande, plus les pressions qu’il faudra exercer sur les derniers irréductibles non-vaccinés devront être grandes. Cela n’a pas le sens commun. Si la vaccination de toute la population procure vraiment une protection contre le virus, on pourrait s’attendre au contraire à ce que le gouvernement réduise les pressions exercées sur les non-vaccinés au fur et à mesure qu’ils deviennent moins nombreux et que le danger diminue. Si le gouvernement persiste à agir autrement, il faut en conclure que nos dirigeants raisonnent très mal et qu’ils se laissent emporter par une sorte d’enthousiasme vaccinal ; ou qu’ils ne croient pas à leur propre stratégie vaccinale, et que ce n’est pas la protection de la santé et de la sécurité de la population qui motive les pressions croissantes exercées sur les non-vaccinés. Ces deux possibilités ne s’excluent d’ailleurs pas l’une l’autre, et peuvent très bien se combiner en s’appliquant à des personnes différentes.

4

C. : « Les non-vaccinés sont des égoïstes qui ne se soucient pas de la santé et de la sécurité des autres. Ils les mettent en danger, directement ou indirectement.

R. : « Les vaccinés doubles ou triples dosés qui continuent d’avoir peur pour leur santé et leur sécurité sont des égoïstes qui se soucient seulement de leurs petites personnes, et qui approuvent les pouvoirs abusifs que les gouvernements conservent jalousement, la réglementation de toute la société, la destruction de l’économie et l’anéantissement des finances publiques, sont des égoïstes qui se soucient seulement de leurs petites personnes et qui constituent un danger pour notre démocratie et leurs concitoyens.

5

C. : « Pour lutter contre le virus, les citoyens doivent accepter que le gouvernement collecte toutes sortes de données sur eux, sur leurs déplacements et sur les personnes qu’ils fréquentent. Si nous n’avons rien à cacher, nous n’avons rien à craindre de cette collecte de données. »

R. : « Au lieu de s’occuper de ce que font les citoyens à l’extérieur des hôpitaux, le gouvernement devrait plutôt collecter correctement et publier intégralement les données sur ce qui se passe dans le système de santé, notamment en distinguant les personnes hospitalisées ou décédées à cause de la COVID-19 et celles hospitalisées ou décédées avec la COVID-19. S’il n’a rien à cacher, pourquoi refuserait-il de faire cet exercice de transparence ? »