Réflexions à l’occasion du premier anniversaire de l’état d’urgence sanitaire - partie 1

Voilà déjà une année que nous vivons comme des assiégés. Le territoire québécois et l’esprit de ses habitants sont littéralement sous l’Occupation virale ! Et il y a tout lieu de croire que nous en avons encore pour longtemps. Malgré l’arrivée en grande pompe des « vaccins », le Virus n’est pas près de partir, nous dit-on. Et plusieurs des mesures sanitaires que nous connaissons sont là pour rester « un bout de temps ». Ce qui peut vouloir dire longtemps, si on en juge d’après les déclarations antérieures de nos autorités. Alors nous ne sommes probablement pas sortis du bois.

Profitons donc de ce lugubre anniversaire, non pas pour commémorer les victimes véritables et présumées du Virus et nous plaindre de ce que les autorités politiques et sanitaires nous ont fait endurer depuis un an (dans les deux cas, ça ne servirait à rien), mais pour nous préparer à ce qui se pointe à l’horizon.

Avant d’aller plus loin, j’insiste sur le fait qu’il s’agit de conjectures, et que je n’ai pas la prétention de lire dans l’avenir, contrairement à certains « experts » en santé publique, à certaines figures politiques et à certains journalistes. Puisqu’il est notoire que nos autorités manquent de transparence, nous pouvons difficilement faire mieux que des conjectures plus ou moins vraisemblables. Il n’en demeure pas moins que c’est à partir de telles conjectures (celles-ci ou d’autres) que nous devons penser et guider notre action. Autrement nous serions dans l’obligation de remiser notre cerveau (comme l’ont fait beaucoup de nos concitoyens depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire) et d’obéir docilement aux autorités politiques et sanitaires autoproclamées qui nous gouvernent par décrets depuis un an.

 

À quelles conditions la fin de l’état d’urgence sanitaire ?

Jamais nos autorités politiques et sanitaires, qui font la pluie et le beau temps, ne nous ont dit avec quelque précision quelles conditions devaient être réunies pour qu’elles décident de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire. D’un côté, on nous dit que l’immunité collective devrait être atteinte quand environ 70 % de la population sera « vaccinée » ; de l’autre, on nous parle de la propagation de variants supposément plus contagieux et plus mortels, dont l’apparition coïncide justement avec le début de la « vaccination » massive en Europe, en Amérique, en Afrique du Sud et en Australie. Ainsi nos autorités et les journalistes – qui préfèrent les images simplistes à l’analyse et à la science – décrivent la situation comme une course contre la montre : il faut « vacciner » le plus de personnes possible avant que les affreux variants ne se propagent trop. Mais il se pourrait, nous dit-on aussi, qu’apparaissent des variants du Virus contre lesquels les « vaccins » seraient moins efficaces ou pas efficaces du tout. Si bien qu’on commence à tester et à utiliser des « variants » des « vaccins » pour protéger contre les « variants » du Virus. Si bien qu’on en vient à se demander si l’on ne va pas entrer dans un cycle saisonnier de « vaccination » dont on ne sortira peut-être jamais, l’immunité collective aux nouveaux « variants » du Virus impliquant l’injection de nouveaux « variants » des vaccins. Si bien que l’immunité collective obtenue grâce à la « vaccination » massive serait la carotte que l’on tend devant nous pour nous faire marcher, et que nous n’atteindrions jamais.

Dans ces conditions, il est raisonnable de nous méfier des promesses de nos autorités politiques et sanitaires, qui demandent beaucoup à la population, mais qui ne s’engagent jamais à rien concrètement. Comme il est aussi raisonnable de ne pas mettre tous nos espoirs dans des « vaccins » dont l’efficacité est douteuse (surtout pour tous ceux d’entre nous qui ne sont pas des personnes « à risque » et qui n’ont pas besoin d’être « vaccinés ») et dont l’innocuité à moyen ou à long terme n’est pas établie (surtout si l’on nous injecte à répétition plusieurs doses de « vaccins » différents au cours des prochaines années, ce qui n’a pas fait l’objet d’essais cliniques antérieurs à leur utilisation à grande échelle).

 

Stratégie « vaccinale », immunité collective et dépistage massif

On réduit souvent la stratégie « vaccinale » des autorités sanitaires et politiques à une question de logistique. Il faut conclure des contrats avec les marchands de « vaccins », les acheminer au Canada, les distribuer dans les provinces et organiser leur injection à la population, en n’hésitant pas à reporter l’injection de la deuxième dose pour « vacciner » le plus de personnes le plus rapidement possible. C’est ainsi qu’on croit ou dit pouvoir vaincre le Virus ou à tout le moins le neutraliser.

Un autre volet de la stratégie a pour objet la population qu’il s’agit de « vacciner ». Bien qu’il soit très visible, on se garde généralement de parler de stratégie quand il s’agit de ce volet. Mais c’est bien de stratégie qu’il s’agit. Dans la guerre contre le Virus, il s’agit d’obtenir de toute la population qu’elle désire se faire « vacciner », même si le Virus ne représente pas un réel danger pour la majorité des individus qui la constituent. Voilà presque un an que les autorités et les médias nous travaillent pour obtenir notre adhésion à la « vaccination » massive. Point de salut sans « vaccin » !

Pourtant l’idée d’atteindre l’immunité collective en « vaccinant » au moins 70 % de la population (on dit souvent toute la population) est étrange, alors que les complications graves et les décès sont presque toujours observables chez des personnes qui ont atteint ou dépassé l’espérance de vie et qui ont souvent de graves problèmes de santé compte tenu de leur âge. Pourquoi ne pas seulement « vacciner » ces personnes, dans l’hypothèse où les « vaccins » sont véritablement efficaces pour réduire les complications et les décès ? Car les « vaccins », nous dit-on, n’empêcheraient pas les « vaccinés » plus jeunes et en santé d’être contaminés et d’être contagieux, puisqu’ils doivent être considérés comme des personnes asymptomatiques ou peu symptomatiques. Si ces personnes sont très peu susceptibles d’avoir de graves complications et de mourir du Virus sans avoir été « vaccinées », et si leur « vaccination » n’empêche pas la propagation du Virus et la possible contamination des personnes « à risques », à quoi bon les « vacciner » ? Cela demeure un mystère dans une perspective de guerre au Virus. Mais cela s’éclaire si l’on prend en considération les profits réalisés par les marchands de « vaccins » et la prolongation de l’état d’urgence grâce auquel les autorités politiques et sanitaires bénéficient de pouvoirs accrus.

Dans la nouvelle « science » élaborée sur mesure pour le Virus et fermement établie dans les cercles du pouvoir et dans les médias, une personne prétendument porteuse du Virus doit être considérée atteinte de la COVID-19. (Je dis « prétendument » compte tenu du matériel génétique incomplet grâce auquel les tests PCR ont été élaborés, compte tenu du nombre de cycles d’amplification probablement trop élevé lors de l’analyse des prélèvements, compte tenu du fait que ces tests, même quand ils sont bien faits, ne sont pas suffisants pour faire un diagnostic et doivent être accompagnés d’une consultation chez un médecin.) L’idée absurde selon laquelle une personne pourrait être atteinte d’une maladie sans avoir de symptômes est maintenant profondément enracinée dans les esprits. Il en résulte une confusion dont nos autorités peuvent tirer profit : une personne malade peut être une personne qui a des complications ou une personne prétendument contaminée qui n’a pas ou presque pas de symptômes. Bien qu’on prétende que les « vaccins » soient seulement efficaces pour prévenir les complications, le passage aux cas de COVID-19 sans complications se fait tout naturellement dans les esprits. Ce qui contribue à justifier, aux yeux de la population québécoise, une campagne de « vaccination » massive dont l’utilité est fort douteuse pour la plupart des personnes qui seront « vaccinées ». Et toutes ces personnes qui ont « fait leur part » seront tout à fait disposées à ce qu’on contraigne – soit grâce à un ordre formel, soit grâce à toutes sortes d’exigences et d’interdictions rendant la vie pénible ou presque invivable – leurs concitoyens qui ne veulent pas se faire « vacciner » à en faire autant. Ce que les autorités politiques et sanitaires ne manqueront pas d’utiliser pour nous planter de force la seringue dans le bras, en prétendant agir pour le bien de la population et conformément à ses désirs, les personnes qui ne veulent pas être vaccinées étant quantité négligeable ou des égoïstes qui rendent inutiles les efforts des autres pour mettre fin à la « pandémie ».

Revenons-en au dépistage. Voici la question qu’il faut nous poser : nos autorités politiques et sanitaires ont-elles l’intention de mettre fin au dépistage massif, au traçage et au confinement des personnes prétendument infectées quand, selon le narratif officiel, l’immunité collective sera atteinte grâce à la « vaccination » de 70 % de la population ? Ou bien faudra-t-il encore continuer à surveiller de près la propagation du Virus, sous prétexte que le Virus continue de circuler malgré la « vaccination », et que les personnes « vaccinées » doivent toujours être considérées comme des personnes qui ont attrapé la COVID-19 et qui sont contagieuses, comme le sont actuellement les personnes asymptomatiques ? Il y a aussi la crainte de l’apparition de nouveaux variants contre lesquels les « vaccins » injectés ne seraient pas suffisamment efficaces et en raison desquels de nouveaux « vaccins » devraient être injectés à toute la population pour atteindre à nouveau l’immunité collective – en attendant, il faudrait reconfiner partiellement ou totalement la population. Si bien que nous n’en sortirions jamais. Si bien que nous aurions tout au plus des périodes de relâchement des mesures sanitaires, comme celles que nous avons connues depuis un an.

On parle souvent des importantes dépenses faites pour acheter les doses de « vaccin » et organiser la campagne de « vaccination » massive. Mais on parle moins souvent des coûts de dépistage. De septembre 2020 à février 2021 (181 jours), 5 022 001 prélèvements ont été réalisés au Québec, soit une moyenne de 27 746 prélèvements par jour. Dans l’hypothèse où ce rythme se maintient, cela fait 10 127 290 prélèvements par année, et autant de tests PCR, pour une population d’environ 8 500 000 habitants. Le coût moyen d’un tel test étant d’environ 80 $ au Québec (ce qui comprend le prélèvement et les analyses en laboratoire), cela fait environ 810 millions de dollars par année. À titre de comparaison, le budget provincial 2020-2021 prévoyait des investissements en santé de :

  • 488,5 millions de dollars pour améliorer l’accès à la santé et aux services sociaux ;

  • 190,0 millions de dollars pour bonifier les soins aux aînés ;

  • 190,0 millions de dollars pour poursuivre la bonification des services pour les jeunes en difficulté ;

  • 199,8 millions de dollars pour accroître les services répondant à des besoins spécifiques, dont la bonification des soins et services aux personnes handicapées et l’accroissement des initiatives en santé mentale.

Si ces 810 millions de dollars étaient utilisés pour soigner convenablement les personnes véritablement malades à cause du Virus au lieu de dépister massivement des personnes qui pour la plupart n’ont pas de symptômes ou n’en ont que très peu, les autorités politiques et sanitaires ne pourraient certainement plus nous annoncer, à l’avenir, que la capacité hospitalière risque d’être dépassée dans certaines régions, qu’il faut faire du délestage en matière de soins et de chirurgies, que les professionnels de la santé sont au bord de l’épuisement, et que le système de santé est à genoux et sur le point de s’effondrer.

Par contre, si l’on persiste à dépister massivement la population, à tracer les contacts et à isoler à l’hôpital les résidents des CHSLD sous prétexte qu’ils sont contagieux et que les autres résidents, bien que vaccinés, ne sont pas absolument certains de ne pas tomber malades et de mourir, notre système de santé ne se porterait guère mieux, et la « pandémie » pourrait en quelque sorte se poursuivre indéfiniment, même si les vaccins étaient vraiment efficaces pour réduire la fréquence des complications et des décès, et même si les résultats des études cliniques publiés par les marchands de « vaccins » n’avaient pas été bidouillés, tout comme les études qui montreraient les résultats miraculeux obtenus le terrain, par exemple en Israël ou en Écosse. Dans l’hypothèse contraire, c’est-à-dire si les « vaccins » s’avéraient inefficaces à éviter les complications et les décès chez les personnes les plus vulnérables au Virus, la décision d’engouffrer des sommes astronomiques dans la poursuite du dépistage massif des personnes asymptomatiques, au lieu de cibler les personnes susceptibles de tomber gravement malades et de mourir, pourrait priver le système hospitalier des ressources nécessaires pour les soigner efficacement, le cas échéant, et être à l’origine de décès qu’on s’empresserait d’attribuer au Virus. Ce qui aurait le double avantage, pour nos autorités, de ne pas prendre leurs responsabilités et de justifier la prolongation de l’état d’urgence sanitaire pour une période indéterminée, avec les pouvoirs accrus qu’une telle situation leur confère.

 

Le passeport « vaccinal » comme moyen de revenir à la « normale »

Considérant que les « vaccins » réduiraient seulement les chances de complications et de décès, sans empêcher d’être contaminé par le Virus et d’être contagieux, on ne peut certainement pas justifier l’existence d’un passeport « vaccinal » par la protection des autres. Il ne ferait pas sens de traiter les personnes non « vaccinées » comme des personnes contaminées et contagieuses dangereuses pour les autres, notamment les personnes « vaccinées ». En fait, ce serait le contraire : les personnes « vaccinées », en tant qu’elles peuvent être contaminées et être contagieuses, représenteraient un danger pour les personnes non « vaccinées », d’autant plus qu’étant à l’abri des complications et des symptômes moins graves grâce aux « vaccins » (si on en croit le narratif officiel), elles feraient moins attention de ne pas contracter le Virus et elles auraient plus de chances d’être infectées et contagieuses sans le savoir et sans passer de test de dépistage. En toute rigueur, ne faudrait-il pas surveiller encore plus les personnes « vaccinées » que les personnes non « vaccinées » ? Nous pouvons même nous demander si l’application mobile qui devrait permettre aux personnes « vaccinées » d’aller où ne peuvent pas aller les personnes non « vaccinées », ou de faire ce qu’elles ne peuvent pas faire, ne serait pas aussi une application de traçage, puisqu’on pourrait certainement collecter des informations sur les lieux fréquentés par les personnes « vaccinées » et leur demander d’aller passer un test de dépistage et, au besoin, de s’isoler pour empêcher la propagation du Virus, qui serait déjà un mal en lui-même, et encore plus si une partie assez importante de la population n’a pas été « vaccinée », par refus ou en raison de problèmes de santé qui ne le permettent pas.

Puisque les absurdités et les incohérences se multiplient depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, il ne faut pas exclure que les autorités et les journalistes reprochent aux personnes non « vaccinées » (dont on fera simplement des antivax) de représenter un grave danger pour la société et leurs concitoyens, afin de les contraindre à se faire « vacciner », d’une manière ou d’une autre. Mais il n’est pas certain qu’on ira jusque-là, une telle absurdité pouvant tôt ou tard se retourner contre les autorités politiques et sanitaires. Dans ce cas, le passeport « vaccinal » deviendrait seulement un incitatif à se faire « vacciner ». Si seules les personnes « vaccinées » sont autorisées à participer à des rassemblements avec un allègement des mesures sanitaires, ou même sans mesures sanitaires, le risque d’infecter des personnes non « vaccinées » et, pour cette raison, vulnérables serait moindre, bien que réel, indirectement. Si tout le monde était « vacciné », tout le monde pourrait recommencer à vivre comme avant, sans craindre d’infecter les autres, puisqu’il ne résulterait probablement rien de cette « infection » grâce aux merveilleux « vaccins ». Le passeport « vaccinal » serait donc seulement en vigueur le temps que toute la population soit vaccinée.

Mais méfions-nous.

Cette manière de raisonner n’est pas compatible avec l’immunité collective qu’on prétend atteindre grâce à la « vaccination » de masse de la population. Il s’agirait d’atteindre, quand on parle d’immunité collective, une masse critique de personnes « vaccinées », seuil au-delà duquel même les personnes non immunisées auraient très peu de chances de rencontrer une personne malade et contagieuse et donc d’être contaminées et de tomber malades. Dans le cas qui nous intéresse maintenant, il ne s’agit pas tant d’une immunité collective, que d’une immunité de tous les individus ou de presque tous les individus. Immunité qu’il faudrait vérifier et conserver, puisque le Virus continuerait à circuler, puisque tous n’auraient pas été « vaccinés » en même temps, puisque l’immunité procurée par les « vaccins » ne durerait probablement même pas quelques années, contrairement à ce qui se produit avec des maladies comme la rougeole et la rubéole. Peu importe qu’il s’agisse de la vérité ou d’une ruse pour nous vendre et nous injecter plus de doses de « vaccins » au cours des prochaines années, ou même pour le reste de notre vie. Cela passe pour la vérité et c’est tout ce qui importe quand on essaie de prévoir les manœuvres de nos autorités. Il est donc raisonnable de penser que si l’on met en place un système de passeport « vaccinal », ce système restera en vigueur et contribuera à nous faire entrer dans un cycle de « vaccination » contre le Virus et ses variants actuels ou à venir.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux a déclaré la semaine dernière qu’il a déjà eu une « réflexion avancée » sur le passeport « vaccinal » et que celui-ci lui semble « normal », sans préciser exactement à quoi devrait s’appliquer ce dispositif (aux rassemblements publics et privés, à l’accès à l’éducation supérieure en présentiel et aux soins de santé, au travail, etc.). Si on en juge d’après ce que nous avons vu de ce personnage depuis les quelques mois où il appartient au triumvirat qui gouverne le Québec, il ne faut probablement pas comprendre par « réflexion avancée » une réflexion complexe et rigoureuse, mais plutôt une réflexion qui est déjà terminée, à part sur des points de détail, par exemple s’il faut avoir reçu une dose ou deux doses de « vaccin » pour avoir le droit d’aller à tel endroit ou de faire telle chose. En réaction à la méfiance que cette déclaration a provoquée chez une partie de la population et même chez une minorité de la classe politique, des « experts » en santé publique et des journalistes, l’attachée de presse du ministre s’est efforcée de nous rassurer en affirmant que les travaux se poursuivent et que les autorités politiques et sanitaires seront transparentes à chacune des étapes. Mais nous ne savons pas quels sont ces travaux et quelles seront ces étapes. Et nous pouvons craindre que, par transparence, on entende seulement le fait de nous informer quand les décisions auront déjà été prises (si elles n’ont pas déjà été prises), quand les dispositifs nécessaires seront prêts ou presque prêts, et quand le passeport « vaccinal » sera sur le point d’entrer en vigueur, peut-être sur une foule de choses à la fois, peut-être pour quelques choses de moindre importance d’abord pour faire accepter le dispositif et l’étendre à d’autres choses par la suite.

Ces déclarations du ministre et de son attachée de presse, qui nous gardent dans l’obscurité la plus complète, ne sont assurément pas transparentes et laissent présager très peu de transparence à l’avenir. Raison pour laquelle il importe dès maintenant de manifester ouvertement notre opposition à ce passeport « vaccinal », quel qu’il soit, puisque de toute évidence on nous prépare un sale coup. Si nous attendons qu’on nous impose ce passeport avant de réagir, il sera beaucoup plus difficile de renverser la vapeur.


Ces conjectures sembleront peut-être folles à certains de mes lecteurs. Je rappelle que beaucoup de choses que nous aurions considérées comme invraisemblables et parfaitement délirantes au début de l’année 2020 se sont produites depuis. D’autres choses de la même nature pourraient très bien se produire en 2021, en 2022 ou plus tard. C’est pourquoi je demande à mes lecteurs d’envisager ces conjectures comme des possibilités de ce qui pourrait arriver. Je ne prétends à rien de plus, et certainement pas à passer pour quelqu’un qui a des talents de devin.

 

(Partie 2)