Principes pour une rénovation de la santé publique - I. Décentralisation, indépendance et prévention de la corruption

(Table des matières)

Prévenir vaut mieux que guérir, entend-on souvent dire. C’est pourquoi, dans le domaine de la santé publique, on s’efforce de lutter contre le tabagisme, l’alcoolisme, la mauvaise alimentation et la sédentarité, au lieu de se contenter de soigner les maladies que ces mauvaises habitudes vies entraînent. C’est aussi pourquoi, dans un tout autre domaine, on s’efforce de lutter contre la corruption grâce à des formations en éthique, qui doivent faire connaître les principes moraux qu’il faut avoir pour se protéger de la corruption, au lieu de se contenter d’attraper et de punir les personnes crapuleuses.

Du moins est-ce ainsi à première vue. Car rien n’est moins certain que l’efficacité de ces formations en éthique sur les personnes crapuleuses, surtout si elles ont l’impression, à tort ou à raison, qu’elles peuvent s’en tirer en raison de leur position hiérarchique. J’en viens même à me demander si ces formations éthiques ne visent pas surtout les personnes qui occupent les paliers inférieurs de la hiérarchie, dont la corruption est moins susceptible d’avoir des effets nuisibles à grande échelle, qui ont le moins à gagner et le plus à perdre si elles sont corrompues, et qui ne peuvent pas raisonnablement espérer pouvoir s’en tirer si elles se font prendre. Si bien qu’il se pourrait que ces formations en éthique servent surtout à donner l’impression que l’on fait quelque chose pour prévenir la corruption, ce qui permet aux grandes fripouilles de faire ce qu’elles ont à faire d’autant plus facilement qu’on ne cherche pas des moyens plus efficaces de prévenir la corruption.

De la même manière, on peut se demander si les opérations de sensibilisation aux bonnes habitudes de vie sont vraiment susceptibles d’améliorer la santé de la population quand, d’un autre côté, cette même santé publique tolère un style de vie laborieux et sédentaire qui implique souvent qu’on passe entre 35 et 40 heures au travail, pendant 30, 35 ou 45 ans ; si ces opérations visent justement à donner l’impression qu’on se soucie de notre santé, pour détourner l’attention du fait que le système économique dans lequel nous vivons mine progressivement notre santé en nous exploitant ; et aussi si on se soucie des maladies qui pourraient découler du tabagisme et de l’alcoolisme pour que nous soyons des travailleurs moins coûteux en frais de santé et dont l’exploitation est plus profitable.

Plus récemment, le fait que la Santé publique oblige depuis presque un an beaucoup d’entre nous à faire du télétravail et nous contraint à adopter un mode de vie encore plus sédentaire en interdisant ou en rendant fastidieux nos loisirs – ce qui est nocif pour la santé – montre bien le peu de cas qu’elle fait en réalité de notre santé, pour autant que nous ayons l’impression de protéger les personnes les plus vulnérables (qui sont souvent déjà en très mauvaise santé et même au seuil de la mort), pour autant que ceux qui sont relativement bien portants puissent être exploités par le système économique en place. C’est d’ailleurs ce à quoi se réduit de plus en plus notre vie, une foule de choses que nous avions l’habitude de faire étant dorénavant considérées comme superflues et dangereuses. Ce qui ne manque pas d’affecter aussi la santé psychologique de plusieurs d’entre nous, qui sont au bord de la dépression et qui commencent même à avoir des idées suicidaires Et c’est sans parler des conséquences économiques de ces mesures, lesquelles affecteront durablement nos conditions de vie, dégraderont notre santé, rendront vraisemblablement moins accessibles les soins de santé, et provoqueront des suicides.

Tout ça est fort suspect, même si nos autorités sanitaires prétendent avoir adopté ces mesures sanitaires pour protéger la santé de la population, plus particulièrement celle des personnes plus vulnérables. Si par corruption nous entendons le fait de détourner une institution de ses fins pour servir des intérêts incompatibles avec elles – entre autres ceux de l’industrie pharmaceutique qui profite de la « crise sanitaire » et des milliardaires qui trouvent le moyen de s’enrichir encore plus alors que nous nous appauvrissons, et qui s’accommodent fort bien du dressage dont nous sommes actuellement l’objet –, il se pourrait que nous ayons affaire à un cas de corruption de la santé publique à grande échelle, c’est-à-dire à l’échelle nationale et internationale.

J’entends déjà crier au complotisme. J’ai pour ma part l’impression d’être tout à fait réaliste. Comme je l’ai expliqué dans l’introduction de cette série de billets, je ne vois pas pourquoi l’industrie de la santé serait plus à l’abri de la corruption que l’industrie de la construction, compte tenu que les sommes d’argent en jeu sont très grandes et que ce sont les intérêts économiques qui sont déterminants dans cette industrie comme dans celle de la construction. À cela il faut ajouter que les institutions sanitaires internationales et nationales sont des cibles d’autant plus intéressantes qu’elles peuvent servir à provoquer toutes sortes de changements économiques, sociaux et politiques, tant l’importance qu’on dit accorder à la santé, dans nos sociétés occidentales, est grande, tant on est prêt à supporter beaucoup de choses en son nom, notamment le fait d’être séquestrés, surveillés et dressés, ainsi que de voir notre avenir compromis.

C’est du complotisme, certains crieront-ils encore. C’est beaucoup trop gros pour être vrai ! Et si c’était précisément le contraire ? Tout ce qu’il y aurait à gagner grâce à un tel acte de corruption rend justement cet acte plus alléchant pour ceux qui seraient en mesure de le commettre. Et le fait que ce serait « trop gros » pour être vrai – au sens où personne ne serait assez « méchant » pour instrumentaliser la « crise sanitaire » de manière aussi cynique –, voilà qui est à mon sens douteux. Une telle posture revient à nous fier au sens moral de nos élites économiques et de nos autorités sanitaires et politiques. Ce sens moral fort hypothétique n’est pas une garantie contre la corruption : c’est une absence de garantie. Quant à la question de savoir si c’est « trop gros » pour être faisable – au sens où il serait trop difficile de corrompre et de se subordonner les autorités sanitaires nationales et internationales –, il faudrait plutôt nous demander quels dispositifs sont en place pour que quelque chose d’aussi « gros » soit difficilement faisable, car quelque chose de « gros » n’est pas forcément difficile en l’absence de tels dispositifs de protection.

Pour répondre à cette dernière question, faisons comme si cette corruption des institutions sanitaires internationales et nationales par des puissances étrangères à nos intérêts était possible. Ce qui ferait que ces puissances passent à l’acte et réussissent dans leur entreprise ou non, ce sont les dispositifs qui rendraient plus difficile cette corruption et qui en atténueraient l’étendue et la gravité.

L’une des manières de contrecarrer la corruption, c’est d’augmenter le nombre de personnes à corrompre. Une assemblée d’une centaine de membres est plus difficile à corrompre que quelques chefs politiques. Plus le nombre de personnes à corrompre est grand, plus les manœuvres de corruption sont difficiles, longues, compliquées, coûteuses et risquées (des personnes incorruptibles ou qui ont intérêt à ne pas être corrompues finiront par parler), ce qui peut avoir un effet dissuasif. Mais pour que le nombre de personnes constitue une véritable protection contre la corruption, il faut que ces personnes ne soient pas dans la dépendance d’autres personnes ou dans une position de subordination où il n’est pas possible de désobéir ou même d’exprimer son désaccord. Il est assez facile de corrompre une assemblée dont les membres appartiennent à des partis politiques et qui doivent donc suivre une ligne de parti dictée par les figures importantes de ces partis. Il suffit de corrompre ces quelques chefs et sous-chefs – en leur faisant des cadeaux, en leur rendant des services ou en les menaçant, en leur faisant des promesses – pour se subordonner les membres des partis politiques qu’ils dirigent et, ce faisant, corrompre l’assemblée dont ces derniers font partie. Car il n’est pas nécessaire, pour corrompre une assemblée, de corrompre tous ses membres. D’ailleurs on peut dire qu’en raison de leur position de subordination, les membres quelconques des partis politiques sont déjà corrompus, mais dans un autre sens : les intérêts des personnes qu’ils sont censés représenter céderont souvent le pas devant leur carrière politique, qui implique de suivre la ligne de parti et de ne pas être mis à l’écart du parti. Si bien que cette corruption préalable des membres des partis politiques accroît les effets nuisibles de la corruption des chefs et sous-chefs des partis politiques.

Même si ces considérations politiques sont lourdes de conséquences, ce n’est pas ce qui m’intéresse ici. J’en viens donc aux institutions de santé publique, qui déterminent en grande partie les mesures sanitaires adoptées et qui les font appliquer.

Je commence mon analyse à l’échelle provinciale. Il existe une direction générale de la santé publique pour l’ensemble de la province, à la tête de laquelle est un sous-ministre adjoint que nous avons appris à bien connaître depuis un an. C’est ce personnage qui fait des recommandations au premier ministre et au ministre de la Santé et des Services sociaux. En plus des directions qui ont des mandats spécifiques (la vigie sanitaire, la santé environnementale, la promotion des saines habitudes de vie, etc.), il existe des directions régionales de la santé publique, qui font partie (sauf erreur) des centres intégrés en santé et en services sociaux (CISSS) ou des centrés intégrés universitaires en santé et services sociaux (CIUSSS). Puisque les organismes bureaucratiques sont fortement hiérarchisés, l’essentiel des décisions en matière de santé publique se prend à l’échelle de la province. S’il peut arriver qu’on consulte les directeurs régionaux quant aux recommandations à faire au premier ministre et au ministre de la Santé et des Services sociaux, leur mandat consiste essentiellement à mettre en œuvre les mesures adoptées à l’échelle provinciale, en tenant compte de la situation épidémiologique propre à leur région socio-sanitaire. Il n’est pas possible, pour ces directeurs régionaux, d’adopter une autre stratégie que la stratégie provinciale, que ce soit à propos du port du cache-binette, des tests de dépistage, de l’isolement des personnes qui ont ou n’ont pas de symptômes ou de la fermeture des commerces non essentiels. Et les employés des paliers inférieurs de ces bureaucraties sanitaires sont évidemment tenus d’appliquer ou de faire appliquer sans discuter les mesures décidées en haut lieu, puisque tel est leur travail. Et la Loi sur la fonction publique ou une autre réglementation semblable leur interdit, sous peine de sanctions disciplinaires, de s’exprimer publiquement à ce sujet sans avoir obtenu préalablement l’accord de leurs supérieurs, qui s’opposeront assurément s’il s’agit d’opinions dissidentes ou même simplement divergentes. Ainsi, si on réussissait à corrompre les quelques têtes dirigeantes de la Santé publique québécoise, on réussirait probablement à corrompre tous les paliers des institutions de santé publique, et à leur faire servir d’autres fins que la santé de la population. Les employés subordonnés ont pris l’habitude depuis longtemps d’obéir sans protester (surtout pas publiquement) même quand ils ont de bonnes raisons de penser que les mesures sanitaires qu’ils doivent appliquer ou faire appliquer ne sont pas profitables à la santé de la population, et même quand ils constatent que leurs effets nuisibles sont beaucoup plus grands que leurs effets bénéfiques réels, à supposer qu’ils se donnent même la peine d’examiner sérieusement les décisions prises en haut lieu, et qu’ils ne se contentent pas de faire leur travail. Autrement, ces employés de l’État s’attireraient des réprimandes et même des sanctions, et leur carrière pourrait en être gravement compromise, surtout dans le contexte de l’actuelle « pandémie ». De manière semblable aux députés dont nous avons parlé, ces fonctionnaires de la santé sont corrompus au sens où leur carrière passe probablement avant la santé de la population, et rend très efficace la corruption des têtes dirigeantes.

Je poursuis mon analyse en passant à l’échelle nationale. Il est vrai que Santé Canada ne dicte généralement pas les mesures que la Santé publique des provinces devrait prendre, et se contente la plupart du temps de formuler des recommandations et parfois des critiques. C’est que la santé est une prérogative des provinces. Il n’empêche que si les autorités sanitaires d’une province décidaient d’adopter une stratégie très différente de celle du reste du Canada, elle subirait de fortes pressions des autorités sanitaires canadiennes. J’ajoute que c’est aussi Santé Canada qui a autorisé les vaccins et qui a conclu des ententes avec les fournisseurs. Les autorités sanitaires provinciales sont à peu près obligées d’accepter les vaccins que leur fournissent les autorités sanitaires fédérales : elles ne peuvent pas simplement dire que la vaccination massive leur paraît inappropriée, ou refuser les vaccins qui leur sont fournis, pour essayer d’en avoir d’autres, par exemple les vaccins russes, que les autorités canadiennes ne semblent pas avoir envisagé d’autoriser, même quand leur mise au point a précédé de quelques mois celle des sociétés pharmaceutiques américaines et européennes. Si bien qu’il suffirait, pour imposer aux autorités des provinces la nécessité d’une campagne de vaccination massive avec tels vaccins, et non tels autres, de noyauter les cercles dirigeants de Santé Canada – ce qui ne serait guère difficile, les chercheurs dans les domaines de la médecine, de la microbiologie et de la virologie entretenant souvent des liens avec l’industrie pharmaceutique.

Je passe maintenant à l’échelle internationale. L’existence d’une entité supranationale comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) centralise l’évaluation de la situation sanitaire à l’échelle planétaire et détermine considérablement la réaction des autorités sanitaires et politiques à l’échelle nationale. C’est un pouvoir immense que de définir et de redéfinir ce que serait une pandémie, de déclarer et de mettre fin à l’état de pandémie planétaire, de publier des bilans sur l’évolution de la situation à l’échelle mondiale, et d’émettre des recommandations quant à la manière de gérer la « crise sanitaire ». Les autorités sanitaires qui ne reconnaîtraient pas l’existence de la pandémie déclarée par l’OMS, qui contesteraient la rigueur et la véracité de ses bilans, et qui feraient fi de ses recommandations, s’exposeraient à toutes sortes de pressions politiques, diplomatiques, économiques et médiatiques, dont l’objectif serait qu’elles reconnaissent l’autorité de l’OMS en matière de pandémie et qu’elles gèrent la « crise sanitaire » conformément aux recommandations de l’OMS et à ce que font les autres autorités sanitaires nationales, qui gèrent aussi cette « crise » conformément à ces recommandations. Pour exercer une grande influence sur les politiques sanitaires nationales et produire de grands effets moraux, politiques et économiques dans les pays qui adopteraient les mesures voulues, il suffirait de noyauter ou de corrompre les dirigeants de l’OMS et les cercles de pouvoir qui y existent. Je rappelle qu’en plus d’obtenir son financement des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, du Japon et de la Commission européenne, l’OMS compte aussi parmi ses principaux contributeurs des organismes « humanitaires » comme la Fondation Bill-et-Melinda-Gates (tellement impliquée dans des campagnes de vaccination dans le monde qu’il est évident qu’elle entretient des liens avec les marchands de vaccins), GAVI Alliance (partenariat des secteurs public et privé pour l’immunisation dans les pays pauvres, financée par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates et jouant un rôle important dans le programme COVAX dont l’objectif serait de donner un accès équitable à la vaccination contre le virus dans 200 pays). Compte tenu de ses liens directs ou indirects avec les marchands de vaccins, ce n’est pas du délire de se demander si les déclarations et les recommandations de l’OMS ne sont pas, au moins en partie, dictées par les intérêts de ceux-ci.

Disons les choses franchement : la forme que prennent les institutions de santé publique, à tous les paliers, ne les met aucunement à l’abri de la corruption. Bien au contraire, la centralisation de ces institutions, leur structure fortement hiérarchisée et autoritaire, de même que le peu de pouvoir décisionnel et de liberté dont disposent leurs membres dans l’exercice de leurs fonctions, facilitent leur corruption.

Je fais maintenant quelques recommandations qui, si on leur donnait suite, pourraient atténuer ce problème.

Recommandation 1A : accroître l’autonomie régionale en matière de santé publique

Si les mesures sanitaires pour lutter contre le Virus n’étaient pas adoptées à l’échelle provinciale, il faudrait corrompre une à une les personnes responsables de la santé publique dans chaque région du Québec. Il en résulterait une plus grande perte d’énergie, un taux de succès réduit et une probabilité accrue de dénonciation des tentatives de corruption. Ce qui aurait un effet dissuasif.

Recommandation 1B : abolir la direction générale de la santé publique et la remplacer par une assemblée de délégués de chaque région

En l’absence de décisions prises à l’échelle provinciale, une direction générale de la santé publique est superflue. Comme il se peut que les régions aient tout de même à coordonner leurs efforts et à faire des conventions, une assemblée de délégués régionaux pourrait remplacer cette direction. Une région dont les responsables de la santé publique auraient été corrompus, loin de pouvoir imposer leurs décisions aux autres, seraient au contraire exposés publiquement à leurs critiques.

Pour éviter les ingérences dans les affaires des régions, les pouvoirs de cette assemblée devraient être limités et les décisions qui y sont prises ne devraient pas pouvoir être appliquées à une région contre la volonté de sa population et de l’assemblée responsable de la santé publique.

Recommandation 1C : constituer une assemblée régionale responsable de la santé publique

Comme les directeurs régionaux de la santé publique pourraient toujours être corrompus, on gagnerait à les remplacer par une assemblée régionale de plusieurs personnes dont les délibérations seraient publiques.

Recommandation 1D : accroître la liberté et le pouvoir décisionnel des employés des institutions régionales de santé publique

Comme ces assemblées pourraient être corrompues, bien que plus difficilement, on bénéficierait d’une garantie supplémentaire en permettant aux employés de ces institutions de diverger ouvertement et de résister aux décisions dues à la corruption, au lieu d’en faire de simples exécutants qui risqueraient de compromettre leur carrière s’ils n’étaient pas suffisamment obéissants.

Recommandation 1E : réduire l’ingérence des institutions fédérales de santé publique dans les affaires des provinces

La santé étant une prérogative provinciale, les institutions fédérales ne devraient pas s’en mêler, ce qui éliminerait un risque de corruption à haut niveau, susceptible d’imposer aux provinces et aux régions des orientations ou un cadre d’action.

Recommandation 1F : mise au pas ou dissolution de l’Organisation mondiale de la santé

Les États qui tiennent à leur souveraineté sanitaire, politique et économique, devraient refuser à cette organisation supranationale le droit de déclarer et de mettre fin à l’état de pandémie planétaire et de formuler des recommandations quant à la « gestion de la crise sanitaire », quand elle ne va pas jusqu’à intervenir dans des programmes qui sont autant d’ingérences dans la politique des États. Sa structure bureaucratique devrait être remplacée par une assemblée de délégués nationaux dont les pouvoirs décisionnels seraient réduits et ne sauraient avoir une portée planétaire. Le financement par des organisations privées, notamment les organisations « humanitaires » liées aux sociétés pharmaceutiques, devrait être rigoureusement proscrit. Si l’OMS n’obtempère pas, les États devraient refuser de la financer, se liguer pour pouvoir aller à l’encontre de ses directives, et travailler avec acharnement à sa dissolution.

 

(II. Décentralisation, diversité, expérimentation et faillibilité)