Poutine et la Russie sont-ils vraiment isolés ?

Les analyses de François Asselineau, chef de l’Union Populaire Républicaine, sur le conflit militaire qui oppose actuellement la Russie et l’Ukraine sont certainement plus intelligentes et plus réalistes que les propos rudimentaires que tiennent à ce sujet Macron, Trudeau et Biden, pour ne nommer qu’eux. Alors que tout ce beau monde, appuyé d’une armée de journalistes, aimerait nous faire croire que Poutine et la Russie sont isolés et que la communauté internationale, à part quelques parias, prend fermement position contre le Russie, la réalité que nous montre Asselineau est tout autre. Même si beaucoup de pays ont voté, à l’assemblée générale de l’ONU, pour la proposition qui condamne l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ceux qui sont prêts à prendre des sanctions économiques contre la Russie sont déjà moins nombreux, comme le montre cette carte.

Voilà qui montre que l’influence et la puissance des États-Unis ne sont plus ce qu’elles étaient. Il reste presque seulement les pays de l’Union Européenne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, en plus de quelques pays d’Amérique du Sud. Tous ces pays auraient intérêt à prendre leurs distance vis-à-vis des États-Unis, et à ne pas seconder les sanctions des États-Unis contre la Russie. Si le Mexique a pu le faire, pourquoi le Canada ne pourrait-il pas le faire ? Mais Trudeau et presque toute la classe politique canadienne ne se soucient pas vraiment des intérêts du Canada et des Canadiens, sont cons comme des balais et sont dépourvus de colonne vertébrale. Il serait pourtant temps que nous cessions d’agir comme si nous étions toujours en 1995, et comme si l’hégémonie américaine était toujours incontestée.