Manège concurrentiel

Depuis le début des études cliniques jusqu’à son utilisation dans les campagnes de « vaccination » massive des différents États, l’efficacité et l’innocuité du vaccin à vecteur viral d’AstraZeneca (ce n’est pas un produit de thérapie génique, à l’inverse des « vaccins » de Moderna et de Pfizer) sont régulièrement remises en question par les autorités sanitaires et les médias traditionnels, qui tiennent d’ailleurs un double discours à son sujet. D’abord les autorités sanitaires de certains pays n’autorisent pas ou ne recommandent pas son utilisation pour les personnes de plus de 65 ans, faute de données prouvant son efficacité pour les personnes jugées les plus à risque ; et après avoir changé d’idée elles suspendent son utilisation pour les personnes de moins de 55 ans, par mesure de précaution, en raison de cas de thrombose qui ne seraient probablement pas, disent-elles, attribuables au vaccin. Quant aux médias, ils vantent les mérites du vaccin, tout en faisant faire les manchettes à toutes les difficultés qu’ils rencontrent. On ne s’étonnera pas qu’une frange non négligeable de la population occidentale hésite à recevoir ce vaccin et que des membres du personnel médical ont annulé leurs rendez-vous de vaccination, comme en Allemagne.

L’attitude incohérente des autorités sanitaires et des médias justifie que nous nous demandions ce qui peut bien se tramer.

Ou bien le vaccin d’AstraZeneca est vraiment d’une efficacité moindre ou douteuse, et surtout il représente un danger non négligeable pour la santé, notamment pour ceux pour lesquels le Virus ne constitue pas une menace sérieuse. Alors on peut remettre en question la rigueur des études cliniques menées par la société pharmaceutique et du processus d’évaluation du dossier soumis pour obtenir l’autorisation d’utilisation d’urgence par les autorités sanitaires des pays occidentaux, lesquelles en viendront peut-être bientôt à annuler cette suspension. Ce qui pose aussi la question de l’intégrité des chercheurs employés par AstraZeneca et des autorités sanitaires ayant accordé l’autorisation d’utilisation d’urgence du vaccin, lesquelles pourraient entretenir des relations de copinage et faire des pieds et des mains pour que le vaccin continue d’être autorisé et qu’AstraZeneca continue d’engranger d’importantes sommes d’argent. Et on peut aussi se demander si les chercheurs des autres sociétés pharmaceutiques, qui appartiennent au même milieu scientifique et industriel, seraient plus rigoureux et intègres dans leurs études cliniques, et si les rapports de copinage seraient plus rares avec les autorités sanitaires responsables d’accorder l’autorisation d’utilisation d’urgence de leurs produits. Il n’y a pas de raisons d’avoir un préjugé positif envers ces sociétés pharmaceutiques qui disposent de moyens considérables (surtout Pfizer) pour développer et entretenir un réseau d’influence au sein des centres de recherche financés par les États et au sein des institutions chargées d’autoriser l’utilisation des produits pharmaceutiques. Les remises en question et les suspensions dont le vaccin d’AstraZeneca est la cible à répétition ne prouveraient donc pas nécessairement qu’il est plus dangereux que les « vaccins » à ARN messager, qui est une technologie qu’on utilise pour la première fois dans une campagne de « vaccination » et dont on ignore les effets « indésirables » à moyen ou à long terme, faute d’études cliniques assez longues. On pourrait plutôt y voir le signe d’un réseau d’influence plus étendu au sein des autorités sanitaires, et même de manœuvres plus efficaces réalisées par les départements de relations publiques des autres sociétés pharmaceutiques auprès des grands groupes médiatiques. Car la concurrence est féroce dans l’industrie pharmaceutique, et il ne faut mépriser aucun moyen pour se démarquer.

Ou bien le vaccin d’AstraZeneca est efficace et sécuritaire, ou du moins il l’est autant ou plus que les « vaccins » à ARN messager de Pfizer et de Moderna. Alors on peut légitimement se demander pourquoi on s’acharne sur le vaccin d’AstraZeneca. On peut difficilement y voir un effet de l’influence de ceux qui s’opposent à la « vaccination » massive, qui se méfient généralement encore plus des « vaccins » de Pfizer et de Moderna en raison de la nouvelle technologie utilisée, et qui sont considérés comme des ennemis du bien public par les autorités sanitaires et politiques et par les journalistes des grands groupes médiatiques. Peut-être faut-il plutôt y voir le résultat d’une intervention du réseau d’influence d’un concurrent d’AstraZeneca auprès des autorités sanitaires des pays occidentaux et d’une opération de relations publiques bien orchestrée avec la collaboration des principaux groupes médiatiques. Je rappelle le mauvais accueil qui a été aussi réservé au vaccin à vecteur viral russe (Sputnik V) dans plusieurs médias occidentaux, et le fait que les autorités sanitaires occidentales l’ont écarté du revers de la main, en n’étudiant même pas la possibilité de lui accorder une autorisation d’utilisation d’urgence, et en préférant systématiquement réserver cette autorisation à des « vaccins » produits par des sociétés pharmaceutiques américaines et européennes, quitte à reporter le début de la campagne de « vaccination » massive et à avoir des problèmes d’approvisionnement. Dans l’hypothèse où ces vaccins à vecteur viral seraient un moyen efficace et sûr de protéger la population contre le Virus et de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures qui l’accompagnent, on peut supposer que les personnes impliquées dans les manœuvres pour discréditer ou écarter ces vaccins – qu’elles travaillent pour des sociétés pharmaceutiques, qu’elles fassent partie des autorités sanitaires, qu’elles soient des experts consultés ou qu’elles soient des journalistes – se soucient assez peu de notre santé, de notre bien-être, de notre prospérité et de notre bonheur, et n’auraient probablement pas de scrupules à bidouiller des études cliniques portant sur des « vaccins » à l’efficacité et à l’innocuité douteuses, à accorder une autorisation pour leur utilisation d’urgence sur toute la population (même sur ceux pour qui le Virus ne constitue par une menace réelle) et à organiser une vaste campagne publicitaire pour vanter les mérites de ces « vaccins ». Rappelons que la concurrence est féroce dans l’industrie pharmaceutique, et qu’aucun moyen n’est à négliger pour venir à bout de ses compétiteurs et pour engranger les profits générés par la campagne de « vaccination » massive qui est en cours dans tous les pays occidentaux.