Liquidation du réseau public de santé, saignée économique et organisation de la résistance

Dans une discussion avec Jérémie Mercier, Louis Fouché traite de la question du maintien de la suspension des soignants (et aussi des autres personnes qui travaillent dans les hôpitaux et les cliniques) qui ont refusé de se faire administrer les injections expérimentales, et de la liquidation du réseau public de santé qui est en train de se produire et qui pourrait mener à son remplacement par cette drôle de chose qu’on appelle la iSanté et qui serait encore plus sous le contrôle des grandes entreprises pharmaceutiques que l’est actuellement le réseau public de santé. De fil en aiguille, ils en viennent à parler de plusieurs groupes qui se forment à travers la France pour se libérer de l’industrie de la maladie et se soigner autrement, et aussi pour reprendre le contrôle de leur activité économique et de leur existence, et pour dépendre de moins en moins des grandes corporations aux tendances monopolistiques qui sont en train de nous saigner, ainsi que des institutions publiques qui servent leurs intérêts. C’est donc une transformation de la résistance, qui ne doit pas se réduire à la seule opposition aux grandes corporations et aux gouvernements, mais qui doit aussi donner naissance à des associations capables de procurer à ses membres des moyens de subsistance, l’accès à des marchandises et à des services hors du système économique qui est en train de s’effondrer ou de se transformer pour le pire, et l’acquisition de savoirs et d’aptitudes en dehors des écoles qui sont devenues des camps d’endoctrinement.

Je peux me tromper, mais je ne crois pas qu’une effervescence associative comparable existe actuellement au Québec. Nous ne faisons généralement pas preuve d’une bonne capacité d’organisation. Et quand de telles associations existent ici, elles tendent à être l’œuvre de petits groupes aux tendances sectaires, qu’il s’agisse de convictions soi-disant spirituelles et en fait superstitieuses, d’idéologies politiques dogmatiques ou de morales très contraignantes, qui ne sont pas sans ressemblances ou sans rapports avec les forces qui corrompent et détruisent notre société. Il serait grand temps que les citoyens normaux, qui n’ont que faire de toutes ces choses nuisibles, et qui désirent seulement être libres et heureux, fassent preuve d’esprit d’initiative et ne se laissent pas diviser par quelques dogmes rudimentaires ou quelques idées creuses.

Toutefois, je me demande si de tels moyens de résistance seraient tolérés par le gouvernement et les grandes corporations qui veulent nous appauvrir et nous contrôler, et qui ont pratiquement le monopole de la force par leur main-mise sur l'armée et la police. Mais cela pourrait au moins nous permettre d'exister un certain temps en évitant ou en atténuant la pauvreté, la servitude et l’abrutissement, ce qui compliquerait le travail d’asservissement de ceux qui, manifestement, désirent devenir nos maîtres.

Chose certaine, nous ne devons pas croire qu’on nous laissera tranquilles si nous nous organisons pour accroître notre indépendance. Et nous devons nous préparer en conséquence.