Les injections anti-COVID prolongent-elles la contagiosité ?

Depuis le début de la guerre en Ukraine et du délire russophobe des gouvernements et des médias occidentaux, j’ai malheureusement arrêté de lire les billets d’Enzo L., qui se concentre pour sa part sur le démontage de la propagande sanitaire. Je veux ici remédier à cette situation.

Dans son billet du 1er juillet 2022, il nous présente une étude américaine qui semble montrer que les injections anti-COVID prolongent la période de contagiosité des personnes qui ont été déclarées positives à la suite d’un test PCR. Je dis « semble » parce que le nombre de personnes qui ont participé à l’étude est trop faible pour qu’on puisse parler d’une preuve scientifique. Il n’en demeure pas moins vrai que cet indice devrait être pris en considération et que des études où le nombre de participants serait plus élevé devraient être faites au plus vite, alors que les gouvernements occidentaux incitent la population à recevoir une dose de rappel et même une quatrième dose pour « les plus vulnérables », redéfinissent ce qu’on entend par « vacciné », maintiennent les obligations vaccinales visant le personnel soignant et d’autres employés (comme les employés de Postes Canada) et n’excluent pas la possibilité d’un retour du passeport vaccinal à l’automne ou à l’hiver, sous prétexte de protéger non seulement la santé des personnes « non vaccinées » en leur interdisant l’accès à des lieux ou la participation à des activités où les risques d’infection seraient élevés, mais aussi de protéger les personnes « vaccinées ». Le fait que les autorités politiques et sanitaires sabstiennent de faire de telles études et d’en publier les résultats de manière transparente, montre qu’elles ne se soucient pas de justifier leur stratégie vaccinale et leurs mesures soi-disant sanitaires. C’est pourquoi nous devons pour l’instant nous contenter des résultats de cette étude qui ne sont pas concluants, mais qui suffisent pour que nous soyons en droit de nous poser de sérieuses questions et pour que nous refusions d’obéir aveuglément aux recommandations des autorités politiques et sanitaires.

Je résume ici les résultats de cette étude où on a usé de deux méthodes pour plus de rigueur. Enzo L. décrit comme suit la démarche des chercheurs :

« Les deux méthodes utilisées consistent à mesurer le temps entre le premier test positif et soit la survenue d’un test PCR négatif (1ère méthode), soit l’incapacité du virus prélevé par écouvillon à se développer en culture — cette deuxième méthode est a priori plus rigoureuse que les tests PCR, qui peuvent être positifs sur la base de résidus de virus morts, non contaminants.

Les patients inclus dans l’étude étaient testés 3 fois par semaine pendant au moins 15 jours et jusqu’à un PCR négatif. »

Dans les deux cas, il a été observé que les personnes non vaccinées éliminent le virus plus rapidement et sont donc contagieuses moins longtemps. La principale différence entre les résultats obtenus grâce aux deux méthodes employées, c’est que les personnes qui ont été « vaccinées », mais qui n’ont pas reçu une dose de rappel, demeurent plus longtemps contagieuses avec la méthode 1, quand des tests PCR sont utilisés, alors que ce sont les personnes qui ont reçu une dose de rappel (un booster) avec la méthode 2, quand on a plutôt recours à des mises en culture. Voici les tableaux des résultats pour les deux méthodes.

J’attire votre attention sur le fait qu’une partie non négligeable des personnes sont considérées toujours infectées au jour 15 quand on utilise la méthode 1, c'est-à-dire des tests PCR, alors que quand on utilise la mise en culture, plus personne n’est considéré infecté et contagieux au jour 15. Que la décision d’utiliser des tests PCR pour faire du dépistage massif soit calculée ou non, elle a certainement des effets sur la manière dont nos autorités nous présentent l’évolution de la situation sanitaire, notamment en ce qui concerne l’isolement préventif du personnel soignant et la saturation des hôpitaux qui en résulterait, surtout durant l'hiver.

Je reproduis ici la conclusion du billet d’Enzo L. :

« Enfin, si les observations menées par Boucau et al. reflètent la réalité, cela inverserait radicalement le raisonnement jusqu’ici répété sans relâche par les autorités ! Au lieu d’être suspendus, les soignants non-vaccinés devraient être promus pour leur meilleure sécurité vis-à-vis des patients, et le message qu’il faudrait délivrer au public serait “Pour protéger les autres, ne vous faites pas vacciner contre le Covid-19 !” »

S’il est vrai que les travailleurs de la santé québécois ont échappé de justesse à l’obligation vaccinale, ce renversement pourrait servir à nos concitoyens des autres provinces canadiennes et à nos alliés des autres pays occidentaux. Et rien n’est coulé dans le béton : cette obligation pourrait s’appliquer bien assez vite au Québec, pour imiter les autres provinces canadiennes et les autres pays occidentaux. C’est pourquoi je vous invite à faire circuler les résultats de cette étude et à les discuter. N’attendez pas d’avoir le dos au mur, en octobre, en novembre ou en décembre, avant de réagir. Plus nous serons nombreux au Québec, au Canada et ailleurs en Occident à nous poser des questions, plus il sera facile de nous opposer à ce que nos gouvernements nous préparent vraisemblablement pour l’hiver 2022-2023.

Ne vous contentez pas de lire mon billet et de me croire sur parole. Lisez l’étude elle-même ou encore le billet d’Enzo L., qui est assurément plus compétent que moi pour ce genre de problèmes :

Les vaccins anti-Covid prolongent-ils la contagiosité ?