Les gouvernements et les journalistes comme agents de radicalisation

Nos gouvernements et les journalistes qui les servent voient dans les « antivax », comme ils les appellent, de dangereux agents de radicalisation, tout simplement parce que les « antivax » sont radicalement opposés aux mesures dites sanitaires grâce auxquelles on nous prive de nos droits et de nos libertés, à l’administration récurrente d’injections expérimentales à toute la population et à l’autoritarisme gouvernemental qui suspend le fonctionnement normal de nos institutions démocratiques. J’aimerais leur retourner la politesse et examiner si, en fait, ce ne serait pas nos gouvernements et les journalistes qui sont des agents de radicalisation. Mais je n’entends pas faire comme eux, et me contenter de quelques accusations sommaires et de quelques faits divers pour explorer cette possibilité. C’est pourquoi je m’appuierai sur le rapport intitulé Qu’est-ce qu’un agent de radicalisation ?, publié par le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) dont j’ai d’ailleurs déjà parlé dans mon billet du 8 mars 2021, pour examiner les pratiques des gouvernements et des journalistes. Puisqu’il s’agit d’un organisme créé par la Ville de Montréal avec l’appui du gouvernement du Québec, et qui fait autorité au Québec en matière de radicalisation, j’espère ainsi éviter qu’on rejette d’entrée de jeu la définition d’un agent de radicalisation, ses caractéristiques et celles de son discours, et de son auditoire, et les répercussions de ses activités. Il serait en effet mal venu d’accorder de la valeur au travail du CPRMV quand on l’applique à des groupes ou à des mouvements considérés radicaux qui existent en marge de la société, et de lui retirer sa valeur quand on l’applique à nos gouvernements et aux journalistes. Ce qui ne veut pas dire que je ne me garde pas la possibilité de critiquer et de corriger ces outils que le CPRMV met à notre disposition quand j’y vois quelque faiblesse, tout en sachant que cela peut donner une marge de manœuvre aux défenseurs des gouvernements et des journalistes, qu’ils pourront utiliser pour se dégager ou pour s’empêtrer davantage.

 

La définition de l’agent de radicalisation

Voici la réponse que le CPRMV donne à la question « Qu’est-ce qu’un agent de radicalisation ? ».

« Un agent de radicalisation est une personne qui, sur la base d’un discours extrémiste, cherche à rallier des individus plus ou moins vulnérables, affichant un sentiment de victimisation ou de rejet, un malaise identitaire, une fragilité personnelle ou sociale. »

Le discours de nos gouvernements et des journalistes depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire peut sans hésitation être qualifié d’extrémiste, au sens il faudrait être prêt à tout pour empêcher la propagation du virus, empêcher les hôpitaux d’être saturés, et éviter que les gens soient malades de la COVID-19 et en décèdent. Les confinements plus ou moins radicaux, la fermeture de plusieurs secteurs de l’économie, la présomption que toutes les personnes bien portantes sont des vecteurs de contagion, la fermeture des frontières et des écoles, l’obligation de faire du télétravail quand c’est possible, la réglementation pointilleuse des relations sociales, l’imposition d’un couvre-feu, le contrôle des déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du pays, l’implantation du passeport vaccinal et la vaccination obligatoire pour certaines professions sont assurément des mesures extrêmes. Le fait qu’on les justifie, dans ces discours, grâce à la contagiosité et la dangerosité réelles ou amplifiées du virus ne change rien à l’affaire. Ces mesures sont extrêmes, que les attributs réels ou présumés du virus les rendent légitimes ou non. Puis les agents de radicalisation justifient toujours leurs discours extrêmes en ayant recours à de grands maux qu’il faudrait combattre ou à une noble cause qui exigerait de grands sacrifices. Plus ces raisons sont crédibles et exercent une puissance sur les esprits, plus un discours peut être extrémiste tout en conservant l’adhésion des personnes ciblées.

Les discours de nos gouvernements, dont la puissance est déjà décuplée par les grands médias, sont contraignants et ont force de loi. C’est pourquoi ils ne rallient pas seulement les individus plus ou moins vulnérables, mais ils produisent ce sentiment de vulnérabilité et même des situations dans lesquelles les individus deviennent objectivement plus vulnérables, en raison de la crainte du virus et de la saturation des hôpitaux, de l’isolement social, et de la précarité et de l’incertitude économiques. Ce qui revient à dire que les discours de nos gouvernements, diffusés par les grands médias, peuvent tirer profit de la vulnérabilité qu’ils produisent pour accroître leur emprise sur les esprits et trouver dans les individus fragilisés un terroir fertile.

« En réponse aux questionnements de ces individus sur leur place dans la société, les agents de radicalisation leur présentent une vision simpliste et manichéenne du monde, où les croyances sont dépeintes comme antagonistes et irréconciliables ; ces propos favorisent corollairement une adhésion progressive à une logique extrémiste, incompatible avec le vivre-ensemble : sont ainsi posées les conditions de rupture propices au processus de radicalisation menant à la violence. »

J’ignore si les nombreuses personnes ciblées par les discours extrémistes de nos gouvernements et des journalistes se posent des questions quant à leur place dans la société, tant on leur fournit une vision simpliste manichéenne du monde, qui devrait avoir réponses à tout, avant même qu’elles ne se posent des questions. Être un bon citoyen, c’est croire et faire tout ce que les gouvernements disent et demandent pour ralentir la propagation du virus, pour empêcher la saturation du système de santé, pour protéger les personnes vulnérables et pour sauver des vies. C’est donc croire que c’est pour notre bien que nos gouvernements exigent toutes sortes de sacrifices. C’est accepter de rester à la maison, d’être privé de relations sociales, de porter un masque dans tous les lieux publics et au travail, de se faire dépister et vacciner à répétition, d’assister sans broncher à la destruction de notre économie et à la saignée de l’État et d’accorder des pouvoirs excessifs au gouvernement. Par opposition, ceux qui ne sont pas du même avis et qui ne sont pas aussi obéissants sont des égoïstes, des récalcitrants, des complotistes et même des dangers publics qu’il faut surveiller, punir et exclure progressivement de la société. On ne saurait tolérer qu’ils ne pensent pas et qu’ils ne fassent pas la même chose que tout le monde. À la limite on ne saurait tolérer qu’ils continuent d’exister dans notre société tant ils cumuleraient tous les vices imaginables. La rupture sociale promue par notre gouvernement est donc très sensible, et elle pourrait être à l’origine d’actes de violence (pas nécessairement physique) à l’égard des non-conformistes. La manière agressive et menaçante dont nos gouvernements, nos journalistes et leurs disciples parlent d’eux est déjà un acte de violence, de même que les restrictions qu’on leur impose en vertu de leur statut de non-conformistes sur la question de la vaccination.

« Qu’ils interviennent dans le monde réel ou virtuel (sur Internet), les agents de radicalisation – au nom de préoccupations idéologiques ou d’un projet politique – cherchent à manipuler les pensées ou les perceptions légitimes des individus : peu à peu, ils amènent ces derniers à établir des liens directs entre, d’un côté, des tragédies ou des conditions personnelles et, de l’autre, des problématiques plus larges (sociales, économiques, culturelles ou identitaires). »

On peut voir un projet politique dans le fait de gouverner toute la société en lui imposant une discipline et une réglementation à la fois hospitalières et carcérales. Quant aux préoccupations idéologiques, elles consistent à avoir recours à toutes sortes de procédés et d’autorités pour légitimer le discours gouvernemental et le soustraire à la critique, et pour accuser les fêtards, les indociles, les récalcitrants, les non-vaccinés et les complotistes d’être à l’origine des privations de liberté que les gouvernements seraient dans l’obligation d’imposer à la majorité de la population, à son corps défendant.

« Il est important de souligner que les agents de radicalisation n’incitent pas nécessairement à l’action violente, mais que, par leur discours, ils participent à creuser un « fossé » irréconciliable entre certains individus et le reste de la société : c’est cet état de fait qui peut conduire, sous certaines conditions, à la radicalisation violente. »

Le problème est que, compte tenu du pouvoir dont disposent nos gouvernements et de la puissance d’endoctrinement des grands médias, les individus qui sont sous leur emprise et qui sont radicalisés sont très nombreux. Les autres personnes qui se trouvent de l’autre côté et qui constituent le reste de la société sont alors en désavantage numérique, calomniées et repoussées dans les marges de la société. Ce qui augmente les risques de radicalisation violence, de même que l’ampleur des actes violents qui pourraient être commis, même s’il ne s’agit pas de violence physique directe.

Compte tenu de la redondance du rapport du CPRMV, je m’attarderai seulement, dans les sections suivantes, aux passages qui mettent en lumière de nouveaux aspects des agents de radicalisation ou qui exigent des mises au point ou des rectifications.

 

Caractéristiques liées au statut

« L’agent de radicalisation s’incarne souvent dans une personnalité charismatique ; donnant l’impression de posséder la vérité, il passe pour une personne humble, marginale ou rejetée par la majorité. »

Il serait faux de dire que notre premier ministre et notre premier ministre sont des personnages charismatiques. En fait, ce sont des personnes assez quelconques, et c’est peut-être pourquoi ils ont autant d’emprise sur beaucoup d’entre nous, qui peuvent s’identifier facilement à eux, et voir en eux de bons pères de famille qui veulent les protéger. Contrairement à ce qu’affirment les auteurs du rapport, je ne vois pas pourquoi des agents de radicalisation devaient être humbles, marginaux ou rejetés par la majorité. C’est supposer, assez gratuitement, que la radicalisation ne peut pas provenir des milieux de pouvoir, qu’elle ne peut exister que dans les marges de la société et qu’elle doit nécessairement être minoritaire. Pourtant l’histoire du XXe siècle nous montre que des gouvernements, surtout quand ils rallient ou contrôlent les principaux médias, sont tout à fait capables de radicaliser la majorité de la population et, forts de leur appui, de se permettre toutes sortes d’impertinences et de bravades à l’égard du reste de la population, le pouvoir leur montant à la tête.

« Il possède une influence (voire un pouvoir de domination) auprès d’un certain nombre d’individus, allant parfois jusqu’à la dictature de conscience et la déstabilisation mentale. »

Les fonctions politiques qu’occupent les membres du gouvernement et la tribune dont bénéficient les journalistes font qu’on peut sans crainte de se tromper parler de pouvoir de domination sur une partie importante de la population. Leur emprise sur elle est telle que beaucoup sont devenus incapables de penser et de sentir autre chose que ce qu’on leur dit de penser et de sentir. Puisque les discours de ces agents de radicalisation tirent une grande partie de leur force de la peur du virus, des non-vaccinées et de la saturation (voire de l’effondrement) du système hospitalier, on peut sans hésitation parler de déstabilisation mentale ou plutôt psychologique.

« Il profite de la tenue d’activités socioculturelles aux thèmes attractifs, ou encore d’événements musicaux ou artistiques, afin de repérer de nouveaux individus et de les rallier à sa vision extrémiste du monde. »

Notre gouvernement ayant, selon la saison, interdit ou fortement réglementé les rassemblements et activités culturelles, on exagère à peine en disant que les principales activités socioculturelles récurrentes au Québec depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire sont les points de presse des autorités politiques et sanitaires, qui par leur diffusion en direct et leur couverture médiatique leur permettent de rejoindre des millions d’individus aux quatre coins de la province, et de leur inoculer leur vision extrémiste de la vie en société.

 

Caractéristiques liées au discours véhiculé

« Le discours d’un agent de radicalisation est un discours alternatif, provocateur et marginal, autrement dit peu audible dans l’espace public. »

Le discours selon lequel il faut être prêt à réorganiser toute une société en fonction de la guerre contre le virus serait effectivement resté marginal si ceux qui le véhiculent n’avaient pas été les détenteurs du pouvoir politique et de la puissance médiatique. Ce serait se tromper lourdement de présumer qu’un discours ne peut pas être extrémiste quand il n’est pas alternatif, provocateur et marginal, ou de supposer que ça peut se produire ailleurs ou que ça a pu se produire à d’autres époques, mais pas ici et maintenant.

« Ce discours alimente le sentiment d’injustice vécu par certaines personnes et utilise les griefs individuels ou collectifs pour mobiliser ces personnes autour d’un programme idéologique extrémiste.

Tout en simplifiant à l’extrême et de manière manichéenne la réalité du monde social, le discours tend à pointer des « épouvantails » comme étant les responsables d’une situation sociale ou historique considérée mauvaise. »

Le gouvernement et les journalistes alimentent le sentiment d’injustice des individus sur lesquels ils exercent leur emprise en leur disant que c’est à cause des récalcitrants et des non-vaccinés qui ne font pas leur part qu’ils sont privés de leur liberté (que le gouvernement leur a pourtant retirée bien avant qu’il existe de bons citoyens obéissants vaccinés et des récalcitrants non-vaccinés) et qu’ils risquent d’y avoir du délestage de soins parce que les non-vaccinés encombreraient les hôpitaux (alors que les hôpitaux sont saturés chaque hiver et que la situation est aggravée par les politiques d’isolement des travailleurs de la santé positifs mais asymptomatiques et par le personnel et les fonds détournés des soins pour dépister et vacciner).

« Il utilise des faits ou des anecdotes de manière à confirmer la vision du monde proposée et occulte systématiquement tout fait concurrent ou toute interprétation alternative de la réalité sociale. »

Nos gouvernements et nos journalistes ont abondamment recours à des faits divers qui se seraient produits dans des gyms, dans des CHSLD, dans des écoles, dans des salons de coiffure et dans des salons de coiffure pour imposer aux esprits leur idéologique politique et sanitaire, et ils occultent et déforment les autres modes de gestion de la crise proposés par des médecins et des scientifiques et mis à l’essai avec de bons résultats dans d’autres pays.

« Il cite des textes (scientifiques, politiques ou religieux) et des situations (historiques ou culturelles) semblant abonder dans son sens – mais le plus souvent détournés de leur contexte ou de leur signification – afin de donner une légitimité à ses assertions. »

Assez souvent nos gouvernements affirment que des études scientifiques ont montré que telle mesure qu’il nous impose est efficace, mais sans nous donner la référence de cette étude et en en ignorant d’autres qui affirment le contraire, souvent sans tenir compte du contexte, c’est-à-dire des conflits d’intérêts, dans lequel ont été produites ces études qui servent leurs politiques dites sanitaires. Il en va de même des données sur les hospitalisations en fonction du statut vaccinal, qu’ils ont dénaturé en regroupant ensemble les personnes hospitalisées pour la COVID et les personnes hospitalisées avec la COVID, puisque cela servait la vision déformée de la réalité qu’ils veulent imposer à la population et leur tentative de faire des non-vaccinés des boucs émissaires responsables de la situation.

« Le discours d’un agent de radicalisation est toujours double : public et privé. Les éléments les plus radicaux du discours ne sont partagés en privé qu’à un cercle d’initiés, ceci afin d’afficher publiquement une façade rassurante qui ne représente pas une menace implicite. »

Notre gouvernement manquant de transparence et faisant même preuve d’opacité, nous ignorons ce que les autorités politiques et sanitaires disent derrière les portes closes. Les avis du directeur national et des directeurs régionaux de la santé publique nous sont en grande partie inconnus. Nous ne savons pas davantage ce qui se dit au sein de la cellule de crise et ce qui s’y prépare. Mais cette opacité nous autorise à supposer que cela doit être très différent des beaux discours de notre gouvernement et des journalistes, selon lequel le principal souci de nos autorités seraient notre santé et notre sécurité.

« Il rejette explicitement les règles collectives démocratiques et les principes du vivre-ensemble, lesquels sont dépeints comme corrompus ou contrariants par rapport à sa vision du monde. Cette position doctrinaire nourrit une méfiance extrême à l’égard des institutions publiques, des médias ou de certains groupes sociaux. »

Même si les membres de nos gouvernements sont les détenteurs du pouvoir politique et ont été élus au suffrage universel, ils se montrent très peu disposés à respecter les règles démocratiques et se plaisent à gouverner de manière autoritaire, en promulguant des décrets, en tenant le Parlement à l’écart de la prise de décision, en organisant des consultations parlementaires pour la forme (sans y autoriser l’expression d’opinions divergentes) et en demandant aux partis d’opposition de se rallier au gouvernement et de cesser leurs critiques. Quant aux journalistes, en raison du dénigrement des opinions divergentes et des personnes qui les expriment, au lieu de contribuer au débat public, ils rejettent ouvertement, et même avec impudence, les règles démocratiques et aussi nécessaires à la vie en société, puisque certains vont même jusqu’à réclamer que des médecins qui doutent de l’efficacité des vaccins soient sanctionnés par leur ordre professionnel et que les non-vaccinés soient complètement exclus de la société et pratiquement séquestrés à domicile.

« Ce discours peut, dans ses aboutissements les plus extrêmes, appeler à la violence (y compris de manière déguisée ou indirecte) contre certaines personnes, certains groupes ou l’ensemble de la société. »

Le gouvernement provincial, avec l’appui de la majorité des journalistes, se proposent d’étendre progressivement le passeport vaccinal à un grand nombre de lieux publics, pour exclure de la société les non-vaccinés (ce qui constitue déjà une forme de violence, qui pourrait devenir brutale si ces derniers ne respectaient pas cette exclusion) et les contraindre à se faire injecter contre leur volonté les fameux vaccins. Le gouvernement fédéral se propose pour sa part de priver d’assurance-emploi les non-vaccinés, il a congédié des fonctionnaires et des employés de la poste qui ont refusé de se conformer à l’obligation vaccinale, et il empêche de fait les camionneurs canadiens qui entrent au Canada avec des marchandises américaines de les livrer en leur imposant une période d’isolement. Ce sont assurément des mesures extrêmes, dont la preuve n’a pas été faite qu’elles protègent la santé et la sécurité des principaux concernés, et qu’elles servent les intérêts de la société et des autres personnes. Ce que nos gouvernements et les journalistes se gardent de faire, puisque cela s’impose comme un dogme indiscutable dans la nouvelle doctrine sanitaire du tout vaccinal.

 

Répercussions des activités des agents de radicalisation

« Chercher à faire abdiquer l’individu de sa personnalité, de son identité morale et de son sens critique afin d’éviter toute remise en question du discours. »

S’il ne fait pas de doute que les activités de nos gouvernements et des journalistes dégradent le jugement critique, je ne sais pas si elles parviennent à faire abdiquer beaucoup d’individus de leur personnalité et de leur identité morale. Ce n’est pas un langage que j’utilise habituellement et je ne sais pas précisément ce qu’il signifie. Si par là on veut dire qu’on modifie les individus, et qu’on extirpe leurs anciennes caractéristiques et valeurs pour leur en imposer de nouvelles et pour les intégrer à une sorte de grande secte où tout le monde pense – à quelques nuances près – de la même manière, il me semble que ça peut s’appliquer assez bien à ce que font nos gouvernements et les journalistes.

« Favoriser et entretenir une forme de repli identitaire en amenant l’individu à rompre avec son environnement relationnel (famille, milieu social, collègues, etc.) et à diminuer son engagement au sein de la société. »

Qu’a fait l’idéologie du confinement sinon affaiblir ou couper brutalement nos liens sociaux, nous isoler et nous désengager de la société, qui a été remplacée par une sorte de communauté de fidèles unis par la peur du virus et de la saturation hospitalière, par la croyance au salut vaccinal et par la haine craintive des non-vaccinés ?


Si les pratiques de nos gouvernements et des journalistes vous semblent correspondre aux activités des agents de radicalisation telles que décrites par le CPRMV, et si vous vous sentez l’âme d’un farceur, je vous invite à dénoncer à cet organisme les discours et les actes extrémistes des gouvernements et des journalistes. Créé par un gouvernement municipal, avec l’appui du gouvernement provincial, et obtenant vraisemblablement d’eux une partie importante de leur financement, il ne mordra pas la main qui le nourrit. Autrement dit, cet organisme est en conflit d’intérêts et est même corrompu. Jamais il ne déclarera que nos gouvernements et les journalistes qui le servent sont des agents de radicalisation. Toutefois vous pouvez leur adresser des dénonciations pour voir si vous obtiendrez une réponse, laquelle pourrait être comique. Pour ce faire, veuillez écrire remplir le formulaire de demande d’assistance.