Le naufrage de la gauche

Voici un article de Toby Green (professeur d’histoire au Kings College London) et Thomas Fazi (écrivain, journaliste et traducteur) sur les raisons du silence de la gauche et même de sa collaboration avec les gouvernements qui s'accordent à eux-mêmes des pouvoirs excessifs, qui nous privent de nos droits et de nos libertés, qui par des mesures soi-disant sanitaires appauvrit la population et menace la survie des petites et des moyennes entreprises, qui par leur intervention favorisent les grandes entreprises spécialisées dans le commerce en ligne, et qui enrichissent les grandes entreprises pharmaceutiques et les fournisseurs de matériel de protection (masques, gel désinfectant, blouses pour les travailleurs de la santé) grâce des contrats de gré à gré dont le contenu n’est pas rendu public.

Les analyses faites dans cet article me semblent toucher la cible de manière générale, même si quelques remarques d’inspiration psychanalytique me semblent obscures, même j’aurais préféré que les auteurs parlent de la montée de la droite conservatrice ou très conservatrice, au lieu de l’extrême-droite, terme qu’on devrait à mon avis seulement utiliser pour décrire des organisations précises, si du moins on entend par là des mouvements pouvant être qualifiés sans exagération comme néo-nazis ou fascistes.

Le naufrage de la gauche politique face au COVID

 

Ci-dessous une sorte de manifeste écrit dans le même esprit pour une opposition de gauche aux politiques prétendument sanitaires.

Nous sommes de la gauche historique et nous contestons le discours COVID gouvernemental

 

Je renvoie aussi mes lecteurs à mon billet du 5 décembre 2021.

Questions pour les militants de gauche

 

Les citoyens commencent peu à peu à ouvrir les yeux, même ici au Québec. Si la gauche continue à garder le silence, à collaborer avec nos gouvernements et même à faire de la surenchère morale et sanitaire, de nombreux mécontents se feront capter par la droite conservatrice et les esprits critiques, faute de trouver de meilleurs alliés, s’associeront parfois à des mouvements conservateurs de droite. La gauche pourra bien s’en indigner, mais en fait elle ne pourra s’en prendre qu’à elle-même, puisqu’elle sera l’une des principales responsables de ce glissement vers le conservatisme de droite, en raison de son incapacité à défendre les intérêts des citoyens. Certains y verront même une trahison impardonnable.