Interview du Dr Byram Bridle sur la dernière étude ségrégationniste

Dans une interview avec Tamara Ugolini, le Dr Byram Bridle, qui est immunologiste, nous montre à quel point l’étude ségrégationniste selon laquelle les non-vaccinés mettraient à risque les vaccinés, dont les médias de masse ont fait tant de cas cette semaine, et dont j’ai déjà parlé dans mon billet du 26 avril 2022, n’a rien de scientifique. En fait, le modèle mathématique est fondé sur des suppositions arbitraires qui n’ont aucun fondement scientifique, et qui ont pour seule raison d’être de donner les résultats désirés quand on les intègre à ce modèle, à savoir susciter la peur et la haine des vaccinés pour les non-vaccinés, et obtenir qu’ils soutiennent ou réclament le maintien, le retour ou l’extension des obligations et des passeports vaccinaux. Mais quand on remplace ces suppositions par de véritables données scientifiques, les résultats obtenus grâce à ce petit modèle mathématique sont radicalement différents.

Contrairement à ce que postulent les auteurs de l’étude, il est peu probable que seulement 20 % des personnes non vaccinées bénéficient d’une immunité acquise naturellement après deux années de soi-disant « pandémie ». En fait, le taux d’immunité naturelle serait d’environ 90 % chez les non-vaccinés, selon une étude publiée en mars 2021. Pour sa part, l’immunité acquise grâce aux « vaccins » n’est pas aussi robuste et durable que l’immunité naturelle. Pourtant les auteurs de l’étude ségrégationniste ne tiennent pas compte de la perte rapide de la protection supposément conférée par les « vaccins », et de l’impossibilité d’atteindre l’immunité collective grâce à cette protection de courte durée, laquelle n’implique pas un effet stérilisant capable d’empêcher la propagation du virus. Autrement dit, les non-vaccinés, loin de constituer une menace pour les vaccinés, leur serviraient plutôt de bouclier. Ce dont les vaccinés pourraient avoir besoin, s’ils s’entêtent à se faire administrer dose de rappel sur dose de rappel.

Le Dr Byram Bridle insiste aussi sur le fait que c’est la première fois que de prétendus experts canadiens publient un modèle mathématique à partir duquel ils essaient de justifier la suspension de nos droits et de nos libertés sous prétexte de protéger la santé de la population. Si on en juge d’après cet échantillon, il se pourrait bien que les modèles servant à justifier la fermeture des commerces et des écoles, le port du masque et le couvre-feu ne résistent pas davantage à la critique. Raison pour laquelle il devrait être interdit de décider de politiques sanitaires à partir de modèles mathématiques et de données qui ne sont pas entièrement rendus publics, et qui sont vraisemblablement l’oeuvre d’illusionnistes et charlatans.

Pour une critique plus détaillée de cette étude volontairement trompeuse :

Fiction Disguised as Science to Promote Hatred