Entretien avec le toxicologue Jean-Paul Bourdineaud (1)

Laurent Mucchielli, sociologue et directeur de recherches au CNRS, a publié sur son blog un entretien avec le toxicologue Jean-Paul Boudineaud. Alors que nous nous enfonçons toujours plus dans la solution vaccinale supposément unique – nos autorités politiques et sanitaires veulent nous faire consentir à la vaccination des enfants de 5 à 11 ans (très peu touchés par le virus et dont le rôle dans la propagation du virus est discutable) en nous promettant d’envisager ensuite la fin de l’obligation de porter un masque dans les lieux publics –, il est intéressant et utile d’entendre des opinions divergences, parmi lesquelles comptent celles de ce scientifique. Il met en évidence ce que nous appelons, par pudeur, les conflits d’intérêts des experts qui conseillent le gouvernement et qui interviennent dans les médias, il conteste la prétendue toxicité des remèdes abordables et non lucratifs pour l’industrie pharmaceutique (l’hydroxychloroquine dont on a voulu faire un poison mortel et l’ivermectine dont on veut faire littéralement un remède de cheval) par opposition aux injections expérimentales sous brevet, et il insiste sur l’importance du doute et de l’affrontement des positions divergentes en science. Même si son analyse porte surtout sur la situation en France, elle s’applique très bien au Canada et au Québec, les pratiques de l’industrie pharmaceutique ne changeant pas du tout au tout en traversant les frontières, surtout quand les experts inféodés à cette industrie n’ont pas ou presque pas, au Canada et encore plus au Québec, des scientifiques intègres du calibre de Raoult, de Perronne, de Toussaint et de Toubiana pour s’opposer à eux publiquement.

Crise coronovirale : entretien (1) avec le toxicologue Jean-Paul Bourdineaud