Christine Lagarde piégée par Vovan et Lexus

Vovan et Lexus, ces deux farceurs russes, ont bien choisi leur dernière cible, dans un contexte où l'économie européenne est en train de se désagréger, où l'inflation dure et affecte de nombreux secteurs de l'économie, et où des banques commencent à avoir besoin d’être renflouées par les gouvernements. En se faisant encore une fois passer pour Zelensky, c’est cette fois-ci à Christine Lagarde, qui est maintenant présidente de la Banque centrale européenne, qu’ils font dire toutes sortes de choses intéressantes. Même si l’économie russe résisterait assez bien aux sanctions occidentales (2:10), les sanctions seraient malgré tout efficaces et devraient être maintenues. Assurément, c’est une femme aussi intelligente (les volumes de La Pléiade, qu'elle montre fièrement en arrière-plan, en témoignent) que séduisante, comme le fait remarquer Pseudo-Zelensky. Le fait qu’elle soit à la tête de la Banque centrale européenne, en ces temps de troubles économiques, devrait rassurer les Européens. L’expérience qu’elle a acquise en tant que ministre française de l’Économie, pendant la crise bancaire et financière de 2008, et en tant que directrice générale du Fonds monétaire internationale pendant la crise de la dette dans la zone euro à partir de 2011, devrait convaincre les citoyens européens que leur avenir est en de bonnes mains.

Les Européens n’ont aucune raison de s’inquiéter. Il suffira de continuer à augmenter les taux d’intérêt – c’est inévitable – jusqu’à ce que l’inflation soit maîtrisée. Quels sont les taux d’intérêt qu’il faudra atteindre, elle l’ignore (9:46). Dans combien de temps cela fonctionnera-t-il, elle ne le sait pas davantage. Mais c’est là un détail : l’important, c’est de savoir que ça finira par fonctionner, tôt ou tard. C’est comme pour la pandémie : à force de nous barricader à la maison, de fermer les entreprises et les écoles, de porter un masque dans les lieux publics et de nous faire vacciner à répétition, on finira un jour par venir à bout de cette pandémie. Ce n’est qu’une question de temps.

Les grands femmes sont unies dans leur vision de la politique et de l’économie. À peu près comme Annalena Baerbock quand elle prêtait serment de fidélité à l’Ukraine, peu importe ce que pensent et endurent les électeurs allemands, Christine Lagarde déclare que la victoire de l’Ukraine est la priorité absolue (12:38) :

« But you know President, whatever is the coming out of this situation, who wins, who loses, in a way is irrelevant. What matters is that Ukraine, at the end of the day, wins. »

Et si cette politique économique et militaire ingénieuse continue d’entraîner des troubles en Europe, l’implantation de l'euro numérique (16:24), dont les modalités seront connues en octobre 2023, viendra à la rescousse des autorités européennes et leur procurera des moyens de contrôle supplémentaires des citoyens européens mécontents et ingrats qui ne savent pas apprécier la chance qu’ils ont d’habiter dans une démocratie occidentale, et non dans une dictature comme la Russie ou la Chine. À moins que ça ne soit le bois de chauffage qui en vienne à servir de monnaie, comme le suggère Pseudo-Zelensky.