Censure du témoignage d’une résidente de Marioupol par les médias de masse

La couverture médiatique de la guerre en Ukraine ne s’améliore pas avec le temps. Elle est toujours aussi partiale. Après presque trois mois, les journalistes occidentaux continuent de nier la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’armée ukrainienne, et que certaines de ses unités (surtout les groupes militaires néo-nazis comme le régiment Azov) utilisent les civils comme boucliers humains et commettent même des exactions contre eux (bombardements, tirs, exécutions sommaires, enlèvements, viols, torture, etc.) ; et à dépeindre les soldats russes comme des barbares assoiffés de sang. Après le massacre de Boutcha et le bombardement du théâtre de Marioupol dont on les tient responsables sans enquête digne de ce nom, on les accuse depuis déjà plusieurs semaines d’empêcher l’évacuation des civils de la ville Marioupol et plus particulièrement de l’usine d’Azovstal. Et quand finalement des civils qui se trouvaient à Azovstal avec le tristement célèbre régiment Azov sont évacués, ce qu’une femme dit de la situation à l’intérieur de l’usine ne convient pas aux grands médias, qui décident soit de ne pas diffuser ce qu’elle a dit, soit de conserver seulement ce qui est compatible avec la narration qu’on nous fait de cette guerre, en coupant tout le reste. Sans doute serait-il embarrassant, pour les gouvernements et grands médias occidentaux qui sont prêts à soutenir coûte que coûte Zelensky et le régime ukrainien, que nous sachions qu'en fait c’est le régiment Azov qui empêche les civils de partir d’Azovstal et qui place ses positions de tir à proximité des bâtiments où sont réfugiés les civils afin d’attirer sur eux les tirs de réponse et d’accuser l’armée russe de tuer gratuitement des civils.

Michel Collon d’Investig’Action (chaîne Odysee) nous présente donc le témoignage de Natalia Usmanova, pour ensuite analyser la couverture très partiale de l’évacuation des civils de l’usine d’Azovstal par les médias européens et canadiens.