Analyse et explications sur l’extraordinaire mortalité aux États-Unis depuis 2020

Dans la vidéo ci-dessous, Denis Rancourt, Marine Baudin et Jérémie Mercier nous présentent les conclusions de leurs analyses sur la mortalité excédentaire, toutes causes confondues, aux États-Unis depuis 2020, présentées dans un article écrit en anglais. Toutes causes confondues, car c’est là la donnée la plus fiable quant aux décès. Alors que les données sur les causes des décès laissent beaucoup de place à l’interprétation ou à l’arbitraire, peuvent être déterminées par les politiques de déclaration des décès à tel endroit et à tel moment, et peuvent même être facilement trafiquées, les choses sont simples et claires quand il s’agit des décès toutes causes confondues : soit on est vivant, soit on est décédé. Pas ici question de décès avec ou à cause de la COVID-19, avec tel nombre de conditions sous-jacentes de gravité variable.

Ce que nous montrent ces trois scientifiques, c’est qu’il n’est pas possible d’expliquer l’hétérogénéité des données observées dans les différents États américains, ou aux États-Unis et au Canada, et dans les différents groupes d’âge d’un même État américain, par les ravages qu’aurait fait une maladie respiratoire d’origine virale comme la COVID-19. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la surmortalité est plus grande chez les Américains âgés de 25 à 44 ans que chez les personnes âgées. La rigueur scientifique exige donc qu’on cherche d’autres explications à ces décès excédentaires, au lieu de répéter jusqu’à la nausée que c’est la faute du virus, ou que c’est à cause que les mesures soi-disant sanitaires n’ont pas été assez sévères ou maintenues assez longtemps, ou que c’est parce que la population ne s’est pas fait administrer suffisamment de doses d’injections expérimentales.

Les facteurs pris en compte dans cette étude scientifique sont les suivants ;

  • les confinements, leurs effets psychologiques et l’affaiblissement du système immunitaire qui a résulté d’eux ;

  • les taux de pauvreté, d’obésité et d’invalidité (souvent mentale) dans les différents États américains ;

  • les campagnes de vaccination massive, particulièrement celles qui ont visé les populations plus vulnérables des États américains les plus pauvres ;

  • et la diminution marquée des prescriptions d’antibiotiques, sous prétexte que cela ne servirait à rien contre le virus, alors qu’une épidémie de pneumonie bactérienne sévissait.

Si d’autres scientifiques ne montrent pas que ces analyses sont erronées et ne proposent pas des explications plus convaincantes, il faut nous rendre à l’évidence : quand les autorités politiques et sanitaires américaines prétendaient confiner la population et la soumettre à une campagne d’injection massive pour protéger les personnes plus vulnérables, c’était du vent. Jusqu’à preuve du contraire, elles ont précisément nui à ces personnes en les rendant encore plus vulnérables et en leur injectant des produits pharmaceutiques encore plus dangereux pour elles.

Étant donné que la pauvreté est moins répandue et généralement moins grande au Canada qu’aux États-Unis et surtout que dans les États américains les plus pauvres, on pourrait croire que nous, Canadiens, ne sommes pas vraiment concernés par les analyses de ces scientifiques. Pour l’instant, il est vrai que cela concerne moins le Canada et les pays d’Europe occidental. Mais cela pourrait changer l’hiver prochain, alors que nos dirigeants semblent faire des pieds et des mains pour nous appauvrir grâce à leurs politiques économiques et énergétiques irréalistes, et grâce aux sanctions économiques contre la Russie qui s'avèrent en fait être des sanctions économiques contre nous. Et c’est sans parler des tensions croissantes entre les États-Unis la Chine, alors que l’économie occidentale dépend grandement des relations économiques avec ce dernier pays. Qui sait ce qui pourrait se passer alors qu’on nous rend plus vulnérables, que le coût de la vie augmente rapidement, que des entreprises pourraient cesser d’être rentables et que de nombreux emplois pourraient être perdus, alors que l’État étant privé d’une partie importante de ces revenus, il pourrait difficilement soutenir financièrement les chômeurs tout en empêchant le système de santé de se dégrader encore plus rapidement ? Et nos dirigeants ont le culot d’essayer de démarrer une autre campagne d’injection massive (1, 2), sous prétexte d’empêcher la huitième vague de se produire ou de minimiser ses effets !